n° 07775 | Fiche technique | 9689 caractères | 9689Temps de lecture estimé : 6 mn | 26/09/04 |
Résumé: Rencontre sur le tchat. | ||||
Critères: fh extracon vacances douche telnet fmast hmast pénétratio ecriv_f | ||||
Auteur : Silence |
J’étais tranquillement en train de pianoter sur le clavier de mon ordinateur à répondre aux messages des tchatteurs plus ou moins hardis. Je dialoguais depuis quelques mois sur ce site et j’avais établi des relations amicales avec des hommes et des femmes, et j’aimais ça.
La petite fenêtre de Clément s’ouvrit sur mon écran avec comme seul message « bonjour, est-ce que tu aimes le sexe ? »
Habituellement, je zappais systématiquement ce genre de message d’approche, sachant que sur le tchat, tous les pervers du coin pouvaient être mélangés aux personnes respectables, il fallait juste faire le tri.
Mais ce jour là, je ne sais pas pourquoi je n’ai pas inhibé cet intrus. Je lui ai répondu !
Je l’ai mis en garde l’informant que je n’étais pas sur ce site pour y trouver du sexe mais juste de la compagnie pour combler mes journées de travail triste et vide à mourir, et que s’il voulait qu’on dialogue ensemble, il fallait qu’il s’y prenne autrement. Son second message a été différent, et nous avons donc parlé ensemble.
Au fil des semaines, nous avons appris à nous connaître, à cerner nos personnalités, mais surtout je pus le voir grâce à sa webcam. Nos liens étaient de plus en plus forts, Clément me vouait des sentiments amoureux.
Et notre relation a dévié, le virtuel emportant tous tabous, nos langues se sont déliées, et nous avons commencé nos petits jeux érotiques.
Grâce à la webcam, j’osais lui demander de multitudes de choses, au début je me contentais de choses anodines, et un jour, Clément a décidé d’aller prendre sa douche en ma compagnie, il a donc tourné sa webcam de façon à ce que je le vois dans la salle de bains depuis mon petit bureau.
Clément était timide et impressionné, il n’avait jamais fait de tels jeux, moi non plus d’ailleurs, et j’en éprouvais une certaine excitation. Il s’effeuilla prestement, et je n’eus pas le plaisir de voir les courbes de son corps, juste quelques passages furtifs.
Petit à petit, nos jeux s’enhardissaient, je pouvais lui demander n’importe quoi, je lui demandais de se mettre torse nu, il était parfait, pas un poil de graisse, pas de pilosité, tout ce que j’aimais.
Pendant nos petits jeux, mes mains se glissaient souvent entre mes jambes, la chaleur qu’il me donnait ne pouvait pas me laisser de marbre, en plus, l’excitation était décuplée car n’importe qui pouvait entrer dans mon bureau et me surprendre.
Jusqu’au jour où les mots que nous échangions, dérivèrent vers un scénario érotique. Par mes phrases, je commençais à poser virtuellement mes lèvres dans son cou, glissant lentement le long de ses épaules, mes mains furetaient le long de son torse, aiguisant ses sens par le pincement de ses tétons, ma langue continuait son parcours, je lapais sa poitrine, je sentais sa peau se couvrir de frissons.
A la lecture de mes mots, Clément était à fleur de peau, son sexe ne pouvait résister à une telle excitation, il se déshabilla, je le vis enlever un à un ses vêtements, et son dernier geste fut celui d’ôter son caleçon. La vue de son pénis tendu vers moi me fit comme une onde de choc, mon dos se cambra à l’appel du désir. Je serrai les jambes et commençai un mouvement de va-et-vient pour accentuer ce plaisir.
A sa demande, je mis ma main entre mes cuisses, le contact de mes doigts sur mon clitoris me hérissa le poil. Mutuellement nous nous caressions à la lecture de nos messages, Clément se caressait doucement, je le voyais au travers de la webcam, il ne répondait plus, je le guidais par mes mots, je sentais monter en moi l’orgasme puissant, mais je voulais que Clément jouisse pour moi, en live.
Je voyais son visage se crisper sous le plaisir, sa main s’activait dans un va-et-vient régulier et rapide, je le vis partir d’un seul coup, une jouissance profondément retenue d’un seul coup libérée.
Clément, prit la relève, il me léchait les seins, ses doigts en moi cherchaient mon point G, d’un doigt, il roulait sur mon clitoris, sa langue s’infiltra en moi, je me sentais partir, je gémissais, je soufflais, mes mains s’activaient, j’avais envie de jouir fort mais il me fallait rester silencieuse pour ne pas attirer l’attention de mes collègues. Ma jouissance explosa en moi, tellement puissamment que j’ai cru que ma tête allait éclater. Il me fallut quelques instants pour reprendre mes esprits.
Nous nous retrouvions régulièrement pour assouvir nos besoins de plaisir, Clément devenait audacieux, lui ou moi inventions des scènes et délirions ensemble jusqu’au jour ou ces jeux ne nous suffirent plus. Il fallait qu’on se voit, qu’on se touche réellement.
Nous avons donc choisi de nous retrouver pendant les vacances d’été, dans le même camping, à Soulac sur mer, chacun avec sa famille, au risque de se croiser dans les allées et nous retrouver en catimini n’importe ou pour concrétiser notre virtualité.
L’été arriva doucement, trop doucement, chacun de son côté rejoignit Soulac sur Mer.
Je m’installai, la peur au ventre, nous n’avions pas choisi volontairement les mêmes emplacements. J’avais hâte de le voir, de le sentir, de le toucher, de le caresser.
Mon mari emmena les enfants à la piscine, je prétextais encore un peu de rangement, mais promis de les retrouver plus tard. Après son départ, je me mis en quête de chercher Clément, je savais ou était sa caravane, mais j’avais du mal à me repérer dans ce camping inconnu. Et soudain je le vis. Mon cœur ne fit qu’un bond, Il était là, avec sa famille, je passais discrètement devant lui. Instinctivement, il tourna la tête, ses yeux me détaillèrent des pieds à la tête, mes mains devenaient moites, et je sentais mon string s’humidifier doucement, mes entrailles me faisaient souffrir d’envie. Saurai-je patienter ?
Je lui fis un petit signe discret l’informant que je l’attendais vers les sanitaires, comme nous avions prévu.
Je me dirigeai vers les douches, toute émoustillée, impatience et humide.
Je le vis marcher au loin, les mains dans les poches, le regard brillant, plus il s’approchait de moi, plus mon cœur battait.
Il s’approcha doucement, me prit la main et m’attira dans une douche, ferma la porte à clé, et se retourna vers moi.
J’étais tétanisée, immobile, mais bouillante à l’intérieur.
Doucement, il prit mon visage dans ses mains, approcha son visage du mien, et ses lèvres se joignirent aux miennes, sa langue entrouvrit ma bouche, fougueusement, il explorait ma bouche, enlaçait ma langue goulûment.
J’avais envie qu’il me prenne, là, d’un seul coup sans préliminaire. Mon corps tout entier le réclamait, je me frottai à lui, ma jambe entre ses cuisses sentant le renflement de son sexe.
D’une main habile, il ôta mon tee shirt, ses mains enveloppèrent mes seins, il se mit à me laper les tétons, à me mordiller, je sentis une de ses mains glisser vers mon short, me déboutonner et le glisser vers le sol.
Mon string ne résista pas plus, je relevai un jambe le long de son corps pour recevoir sa caresse. Sa bouche descendit lentement de mes seins à mon pubis, je me cabrais quand je sentis sa langue sur mon clitoris, il le suçotait, l’aspirait, le titillait. Je n’en pouvais plus.
Je le repoussais pour ne pas jouir ainsi, je le déshabillais à mon tour, j’explorais sa poitrine avec mes doigts, ma bouche, ma langue. Ma main s’infiltra vers son entre-jambe, son sexe était dur et humide, mes doigts frôlèrent ses testicules, il eut un soubresaut de plaisir, je me mis à genoux devant lui, ma bouche dégustait son pénis, ma langue jouait avec son prépuce, mes doigts malaxaient toujours ses parties, Clément poussait des petits cris de plaisir, sa main se posa sur ma tête pour accentuer le va-et-vient que j’avais entrepris. Je sentais sa jouissance toute proche, il me releva.
A bout de bras, il me souleva, m’adossa au mur froid de la douche, j’entourai ainsi mes jambes autour de ses hanches, il me pénétra d’un seul coup, brutalement.
Je pris appui sur ses épaules pour bouger simultanément avec lui.
Ses mains sous mes fesses me poussaient vers lui, il m’embrassait à pleine bouche, sa langue me pénétrait conjointement avec son sexe. Je respirai fort, je sentis monter en moi ce plaisir si attendu, je murmurai "fais-moi jouir, maintenant", il plongea ses yeux dans les miens pour savourer ma jouissance.
Dans un dernier élan, je sentis venir en moi sa sève, je libérais enfin mon plaisir pour le rejoindre, il se plaqua contre moi, pour savourer ce bonheur. Il posa son front lentement sur mon épaule pour reprendre ses esprits.
Doucement, il me reposa à terre, nous étions à bout de souffle, délicatement il m’enlaça, troublé, nos lèvres se jumelèrent en un dernier baiser tendre et langoureux.
Sans un mot, Clément enfila ses vêtements, remis ses cheveux en place, et les larmes dans les yeux, il ouvrit la porte de la douche et s’éclipsa sans un bruit.
Encore toute retournée, je fis couler l’eau lentement sur ma peau, repensant à tout ça, en rêvant que cet instant se reproduise dans un futur proche.