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n° 07840Fiche technique23069 caractères23069
Temps de lecture estimé : 13 mn
02/10/04
Résumé:  L'amour est une chose compliquée quand la nature s'en mêle...
Critères:  fh ff jeunes essayage école amour volupté cérébral voir init
Auteur : Tiroune  (Christine, petit essai soft)      
3 amoureux


C’est une délicieuse après-midi de printemps. Le soleil longtemps caché par la rudesse de l’hiver, pointe à nouveau son nez dans un joli ciel bleu et inonde les corps de sa douce chaleur.

Cette rue est passante, à peine perturbée par les bruits habituels de la ville et le doux chant des oiseaux.

Quelques étudiants passent, livres à la main, avec leur allure insouciante, pas encore préoccupés par les contraintes de la vie. C’est le quartier étudiant où va défiler la vie amoureuse de trois jeunes gens, amoureux malgré eux ou à leur insu, là ou va se jouer ce jeu de dupes, grand chantier de la vie.

Ce tableau serait banal s’il n’avait en son centre, la douceur et la magnificence d’une jeune fille : Karren.


Elle

Elle laisse volontiers cette petite brise caressait ses cheveux, en cet instant rien ne peux la troubler, ses études avancent bien, c’est pour ses 19 ans sa première année de liberté loin du cercle familial. Elle a un petit ami, mignon, de bonne famille et très amoureux. Son petit appartement a tout ce qu’une jeune étudiante de cet âge peut rêver, grâce à ses petits boulots et l’argent de ses parents.


Lui

Il est en deuxième année de science, il est sur le même trottoir mais ne marche pas un livre à la main, n’a pas cette même insouciance. Il est au contraire aux aguets, tendu et baigné par la douce ivresse de cette révélation. Elle lui est apparue il y maintenant un mois dans le restaurant universitaire, rayonnante avec son plateau au centre de tous ces amis. Puis, deux semaines plus tard, il a partagé une partie de tarot par l’intermédiaire d’une amie commune, et il n’a pu oublier l’instant, où, pour le saluer, elle a déposé de sa bouche une bise sur sa joue. Car c’est comme cela que Karren fait la bise au garçon et il en a gardé une image mirifique et inoubliable. Elle ne sait pas le grand trouble causé par ces petites choses.


Elle

Elle a décidé d’occuper cette fin de journée avec sa meilleure amie, Karine, outre la proximité des prénoms, elle a noué avec cette jeune fille une solide amitié, même si tout les oppose. C’est sans doute pour cela qu’elle l’aime bien avec son petit côté garçon manqué.


Lui

Aujourd’hui, la douce chaleur de cet après-midi a créé un effet hypnotique à la seconde où elle lui est apparue à la sortie de son cours.

C’est peu dire qu’elle est belle. Trop belle.

Sa longue silhouette se dessine dans une magnifique robe blanche en fourreau, ses boucles chatin clair tombent sur ses épaules nues. Le tissu épouse parfaitement ses jolies hanches et sculpte sa chute de reins.

Son regard ne fait que caresser ce dos parfaitement proportionné et légèrement bronzé. Sa vue de dos est imprenable pour admirer le léger et délicieux déhanchement de ses fesses, parfaitement épousées par le dessin de la robe et l’infime épaisseur du sous-vêtement que l’on devine.

Ce que son œil ne peut pas voir Karren, elle, y pense à l’instant.


Elle

Elle sourit en repensant à son petit achat de la veille, cet ensemble coordonné de dentelle rouge, quand elle a essayé dans la cabine, elle a regardé satisfaite son corps parfaitement mis en valeur par l’échancrure de la culotte et le parfait maintien de ses seins. Elle songe à l’effet qu’il procurera sur son petit ami et sourit malicieusement.

A quand on a bientôt 20 ans.


Lui

Lui n’a pas vu le petit ensemble rouge mais pense à ses petits pulls fins qu’elle a portés tout au long de l’hiver dans l’amphithéâtre chauffé, combien de fois n’a t-il pas succombé en l’observant de profil, à la tension de ses seins parfaits sur le vêtement souple. Cette simple évocation déclenche chez lui une violente érection et une boule dans le ventre, mélange de passion, d’attirance et de crainte. Car il est timide, incroyablement timide et Karren est inaccessible. Le moindre de ses mouvements captive son regard, lui soulève le cœur, tous ses habits sont magnifiés par son corps, sa posture, ses gestes et ses manières, il les a tant et tant vu qu’il pourrait les mimer.


Cette rue passante débouche sur une magnifique place pavée, où trône une vieille fontaine, ornée de deux chevaux sculptés en bronze, derniers vestiges résistant au temps et témoins de l’art ancien de cette belle ville de province.


L’autre

L’autre c’est Karine, elle pense à tout ce qui l’oppose à Karren, d’abord son physique quelconque, courte sur patte, avec ses seins peu formés et son visage anodin. Tout juste a t-elle de jolies petites fesses bien rebondies et malicieuses. C’est le seul point positif qui distingue son corps de celui d’une gamine et lui donne un petit ait de femme enfant. Elle a plutôt un fort caractère là où Karren est si douce. Elle est plutôt solitaire alors que Karren parade avec sa cour.

Mais, elle a pour cette fille des sentiments si particuliers, liés à son terrible secret qui fait d’elle une fille pas comme les autres. L’ignorance ou le mépris des jeunes hommes sur son physique n’a aucune importance, mieux, il est parfois une arme. La discrétion et la patience sont ses refuges.


Elle

Elle a une petite demi-heure pour se préparer car entre filles, Karine et elle ont décidé de sortir, d’abord pour faire quelques emplettes, dîner et ensuite pour aller danser comme des folles.


L’autre

Aujourd’hui est un grand jour, elle a décidé de lui révéler son terrible secret.


Lui

La torture infligée par ces visions douces ou terribles, le choc électrique de la bise de Karren le minent. Il se déteste par sa lâcheté, plutôt sa timidité se dit-il pour se consoler.


Elle

La vie est belle comme cette journée de printemps.


Karren a tourné à gauche, sorti ses clefs avec son petit panda dessus et elle ouvre le porche de sa petite résidence urbaine. Insouciante, elle tire la lourde porte à elle et s’engouffre dans l’immeuble.

Elle habite juste là, au rez-de-chaussé .


Lui est hors d’haleine le cœur à mille à l’heure ; dans un accès de folie il a bloqué discrètement la fermeture de la porte avec une plaquette publicitaire. Si bien qu’elle se ferme sans se crocheter.

Il aperçoit la fidèle silhouette de son amour à travers la grande porte vitrée, le simple geste innocent de vérifier son courrier témoigne pour lui d’une grâce et d’une maîtrise infinie, cette apparition est un véritable charme.


Karren, dans un geste quotidien, est rapidement ressortie, sa poubelle à la main, elle laisse sa porte entrouverte le bref instant ou elle gagne la porte de service pour déposer ses rebuts.

Lui, est toujours dans son délire, avec la souplesse d’un chat, il s’est engouffré dans le porche et s’est glissé dans le petit appartement. Au bord de l’ivresse, il entre dans un petit couloir et tente sa chance dans le placard à ballets.

Karren est toujours à ses rêveries, elles pensent au regard des hommes, à leurs yeux gourmands qui glissent sur son corps. Il a encore dû refuser deux avances cette semaine. Cela ne la gêne pas, même si cela lui fait perdre quelques amis ou copains de temps en temps, elle ne sait pas que sa gentillesse et son tact dans ses refus, minent encore plus le moral de ses prétendants.

Mes les hommes sont condamnés à aimer Karren car elle n’est pas seulement sublimement belle, elle est aussi gentille et souriante. Ce même sourire qui emprunt à la base de sympathie, fait fondre le cœur des garçons et affoler leurs sens.


L’autre

L’autre est anxieuse, elle a mis, contrairement à ses habitudes, une petite jupe noire et un top juste au corps, tout juste déformé par sa menue poitrine. Elle s’est regardé dans la glace en se disant qu’après tout, bien habillée, elle n’est pas si indésirable que cela.


Elle

Elle a regagné sa chambre et machinalement s’arrête devant la grande glace, elle se tourne de côté et place doucement ses deux mains sous ses seins, les relève un peu et sourit, malgré la légèreté de la robe, ils restent fermes et fièrement pointés.

Elle se dit que cette robe est bien pour traîner mais pas pour danser et qu’une petite séance d’essayage s’impose avant l’arrivée de Karine.

Elle s’est penchée pour fouiller ses tiroirs à la recherche de trésors.


Lui

A la seconde ou son corps a basculé vers l’avant il a manqué défaillir. Ces fesses fermes ont basculé vers l’arrière révélant de façon infime les contours d’une petite culotte blanche brodée. Elle s’est relevée et il souffre toujours, quand sa main se pose doucement pour dégager une épaule puis la deuxième et enfin le haut de son corps, il manque défaillir.

Le tissu blanc a révélé un dos nu à la fois-ciselé et sensuel, des épaules fines, un instant cachées quand elle bouche et sort du champ de vision de sa porte de placard entrouverte.

Elle est revenue dans son champ de vision, de profil et il peut admirer ses balconnets qui soutiennent fièrement deux seins parfaitement dessinés et espacés sur son buste fin.

Une terrible érection déforme son bas ventre, il en a mal.


Elle

Elle a fait glisser doucement le bas de robe pour complètement s’en dévêtir, elle ne soupçonne pas le trouble provoqué par cette nouvelle vision de rêve. Ses longues cuisses parfaitement proportionnées débouchent sur un bassin à la fois étroit et merveilleusement dessiné. L’échancrure et la coquinerie de la culotte renforcent encore l’effet d’innocence, de beauté et d’espièglerie de son intimité.


Lui

Lui vient de voir ses fesses moulées dans le derrière de la culotte, qui plonge malicieusement entre ses cuisses, il distingue l’infime renflement du derrière du sexe qui se dessine au centre du tissu. Cette culotte interdite, ses sous-vêtements inaccessible sont sous ses yeux, matérialisés.

Cette image est irréelle et sa chute de reins est encore plus renversante que les nombreuses fois où il en a rêvé.

La voir ainsi en sous-vêtements lui a soulevé le cœur, il pourra inlassablement dessiner les courbes de son corps dans ses rêves. Partir de ce cou fin et gracieux, descendre le long de la gorge pour retrouver cette poitrine ferme aux pointes arrogantes et provocantes, ce ventre plat et musclé et surtout se laisser descendre le long de la ligne de son dos qui finit en apothéose sur la cambrure de ses reins et son petit cul rebondi.


L’autre

L’autre est derrière la porte d’entrée de l’appartement, elle s’apprête à sonner et récite inlassablement son discours pour avouer son trouble et sa passion, pourtant sûr d’elle après l’avoir inlassablement répété, elle est prise d’une soudaine panique à l’idée de balbutier et de tout gâcher. Sa main fébrile monte doucement vers la sonnette et presse le bouton dans un incontrôlable tremblement.


Elle

Comme lui, la sonnette l’a fait presque tressaillir, l’arrache à sa contemplation et à ses pensées de jeune fille. Karine est donc en avance comme d’habitude, elle enfile machinalement un long tee-shirt par-dessus son petit ensemble et s’approche de la porte. Un coup d’œil à l’œilleton, Karine est bien là mais son expression est différente, à la fois soucieuse et apaisée.


L’autre

La porte s’ouvre et Elle apparaît majestueuse, souriante et charmante comme a l’habitude. Elle s’approche est dépose ses fameuses bises à la fois innocentes et terriblement sensuelles, ce contact avec sa peau l’électrise et tend ses tétons sous son petit top.

Elles s’avance et Karren dans un sourire complice désigne un petit tas de vêtements dépassant d’un tiroir.

L’autre connaît ses tiroirs, elle y a fugitivement fouillé pendant de courtes absences de Karren, pour humer son odeur, toucher ses culottes et caresser ses vêtements, instantanément une petite moiteur naît entre ses jambes. Elle se maudit intérieurement de ne rien pouvoir contrôler.


Lui

Il a rouvert la porte de son placard et aperçoit presque déçu Karine par la porte, il la connaît vaguement mais sait qu’elle peut être une alliée pour l’avenir, dans l’optique d’approcher Karren.

Les femmes échangent quelques mots qu’il ne parvient pas à entendre mais Karren a machinalement enlevé d’une geste ample et gracieux le grand tee-shirt et ses formes de femmes fatales reviennent sous ses yeux, magnifiées par la lingerie.


L’autre

L’autre en a des vertiges, karren innocente parle d’essayage, lui demande son avis en se cabrant à moitié nue devant elle. Elle ne sait pas qu’à cet instant Karine à envie de tendre les mains vers cette dentelle rouge et d’explorer chaque centimètre du corps de la belle. Qu’elle veut l’initier à d’autres plaisirs, loin des coïts bestiaux avec les hommes et dans une infinie tendresse.

Karren s’est tournée pour lui montrer son petit ensemble et recueillir son avis, cette culotte arrogante rentre un peu entre ses fesses, là où elle rêve de promener sa langue et ses doigts.

Karine, s’arme de courage et pose une main douce sur l’épaule chaude de la belle en chuchotant quelques mots. Puis sa deuxième main se pose à son tour sur son autre épaule et elle de colle derrière Karren en continuant à lui parler à voix basse.


Lui

Pour lui, la scène est incompréhensible et figée, il ne parvient pas à en cerner le sens, Karine vient de poser sa tête contre le dos Karren et continue à bouger ses lèvres. Ce qu’il ne voit pas c’est que la belle a fermé les yeux, ses oreilles captent des messages qui la trouble, ses certitudes s’estompent et des sensations nouvelles l’animent : doute, interrogations et attirance. Karine a ôté ses mains et enserre la taille de Karren, elles restent un long moment blottis l’une contre l’autre.


Elle

Elle est touchée par tant de douceur mais aussi de détresse dans la voix, les mots et ces mains chaudes sur son ventre. Elle ne veut surtout pas la blesser, elle exposée et fragilisée par sa révélation. Elle s’est soulagée mais reste fébrile dans l’attente d’une réaction.

Alors elle se retourne et lui sourit.


L’autre

L’autre ne peut pas croire ce qu’elle lit dans les yeux de Karren, c’est presque une larme mais aussi une sorte de révélation ou de tacite acquiescement. Elles se sont maintenant collées et Karine dépose un infime baiser sur la bouche de Karren. Elle prend ses mains et les dépose sur ses cuisses juste au niveau de la petite jupe, juste pour contrôler qu’elle ne se trompe pas, qu’il ne s’agit pas de compassion ou de pitié mais bien d’envie.


Elle

Karren est troublée, le toucher de ses cuisses chaudes et le regard tendre de Karine l’attirent irrésistiblement, elle tend doucement les lèvres pour embrasser Karine d’un vrai baiser maintenant. Les deux femmes se sont enlacées et avec une infinie tendresse, Karren a blotti le visage de Karine contre ses seins lui offrant un petit nid

douillet de femmes.


Mais Karine ne veut pas d’une grande sœur mais bien d’une amante.


L’autre

Elle est dans un rêve éveillé, la douceur de la dentelle, la chaleur de ses seins ont maximisé ses sens et elle ose, d’un geste lent, une main entre les cuisses de Karren. Celle-ci dans un mouvement infime, s’est légèrement ouverte à la caresse. Karine tombe à genoux, embrasse ses pieds et remonte doucement vers ses cuisses, elle fait descendre doucement la culotte de dentelle rouge et plonge son visage dans cette intimité longtemps désirée. Le goût est acre, mais sa peau et ses chairs de femmes soignée sentent bon, elle s’abandonne complètement à se sexe comme si la prunelle de ses yeux en dépendait.


Lui

Il est littéralement assommé par cette vision, sa sublime Karren a mis sa toison à nue, un infime instant il a aperçu la petite touffe de poils clairs très soignée et le renflement du sexe légèrement rougis. Ce sexe parfait, summum de plaisir des yeux et d’excitation des sens, océan de plaisir ou il se verrait surfer sans fins.

Mais cette révélation n’est rien à côté de sa surprise de voir cette vision divine masquée par une tête de femme qui brise son rêve et fait s’entrouvrir les lèvres de sa belle dans un infime murmure d’acquiescement.


Elle

Elle a machinalement pris la tête de son amie entre ses mains, non pas par rapport à de l’affection mais au plaisir instantané qui lui procure cette petite langue agile et précise entre ses chairs, d’abord ses lèvres en surface, puis dans son vagin entièrement pour ressortir et flatter son petit clitoris. Mais ce n’est pas le grand léchouillage de son petit ami, la caresse est précise et une onde de chaleur la submerge, elle se crispe et enserre plus fort de ses mains en gémissant maintenant.


L’autre

L’autre est au septième ciel, elle sent le plaisir de son grand amour, elle se relève doucement et accompagne Kareen d’un mouvement du bras vers le lit. Leurs deux corps se rapprochent et les mains de Karren s’aventure sous la petite jupe, la relève au niveau du ventre, son doux visage habituellement si angélique disparaît entre les cuisses de Karine, celle-ci a dégrafé le soutien-gorge rouge et caresse doucement la belle poitrine. Ces mamelons chauds et durs sont ravissants, elle les choie doucement sans oublier d’accompagner sa douce de quelques gémissements de récompense.


Lui

Bientôt, il assiste incrédule à l’effeuillage des deux femmes, Karren a pris les choses en mains et fait tomber les derniers apparats de sa maîtresse, leurs gestes sont d’une incroyable douceur, les corps se lovent l’un contre l’autre dans un ballet mélodieux tout juste entrecoupé de petits baisers et de caresses complices. Les deux femmes se sont entrefourchées et frottent leurs sexes détrempés l’un contre l’autre, à ce petit jeu torride c’est Karine qui se crispe la première et explose dans un puissant orgasme vaginal.

Elle se couche sur Karren et bloque sa main entre ses cuisses pour l’accompagner à son tour vers le plaisir.

Lui contemple cette intrusion, mille fois rêvée, la petite main de fraie un chemin à travers la douce intimité et disparaît bientôt dans un bruyant gémissement. La caresse plus robuste fait onduler le magnifique corps de la belle qui s’abandonne complètement et se déploie de tout son long. Malicieuse, Karine prolonge de sa main experte sa fouille et arrache aux lèvres sensuelles de la belle des couinements de plaisir et d’envie.

En un instant la belle Karren, fille de ses rêves est foudroyée par son premier orgasme lesbien et finit allongée de tout son long sur le lit, les cuisses largement ouvertes et un sourire aux lèvres.



Elles

Elles sont restées blottis l’une contre l’autre tout le reste de l’après-midi à échanger mots doux, caresses et baisers. Elles sont tellement absorbées qu’elles n’ont même pas vu leur piteux voyeur s’éclipser.


Lui

Lui est allongé dans son lit somnolent.

Il revoit la belle Karren, allongée sur le dos, le sexe offert et le visage apaisé par l’orgasme. Karine a disparu et il sort de son placard. Il avance sûr de lui et la belle tourne la tête et lui sourit. Elle l’invite sur le lit et lui demande de vite se déshabiller. Il s’exécute.

Elle est là, entièrement nue et il découvre la pureté de ses formes, le galbe des ses cuisses et la parfaite symétrie et consistance de ses seins et surtout son sexe. Il est insolemment offert au regard mais aussi étrangement rougis de plaisir. Ce sexe est trempé de plaisir mais il est là, pour lui, et pour personne d’autre. il se penche d’abord pour le goûter de sa bouche, ce sexe de femme a un goût étrange, mélangé mais il n’en a que faire. Sa langue fouille cette caverne de plaisir dont il savoure les moindres variations.

Puis, il s’installe, suspend un instant solennel ou il va enfin pénétrer la femme de ses rêves. Elle semble si douce et si docile devant lui attendant son plaisir. À nouveau sa voix l’attire à lui.

Alors il le fait, bande son gros sexe et entre en elle, c’est chaud, doux et soyeux et elle l’accompagne avec ses mains et des gémissements, il est le champion, l’apollon qui a dominé la belle, il accélère entre ses cuisses comme dans un puits sans fond entouré d’étoiles. Il dévore ses jolis seins longtemps épiés et se délecte de son cou et sa bouche. Il s’acharne dans ses chairs de femmes, pénètre et pénètre encore ce corps de déesse. Elle acquiesce docilement et laisse faire sans broncher, il est un peu déçu qu’elle ne participe pas plus. Et enfin dans un triomphe absolu son sexe souille enfin le corps et les entrailles de cette femme autrefois inaccessible.

Il se laisse tombé sur elle de tout son poids apaisé et libéré de toute sa frustration.


Au petit matin il se réveille, tend la main sur le côté mais Karren n’est pas, il tourne la tête mais sent quelque chose d’humide, il est redevenu ce jeune homme seul et qui a tâché ses draps.


Elles

Elles ont refait et refait l’amour toute la nuit, repoussant toujours plus loin les limites du plaisir et l’audace de leurs jeux érotiques.

Ce n’est pas cette porte et ce bruit de clés qui va les troubler, un beau jeune homme entre et s’arrête stupéfait au milieu de la chambre. Il n’y aura plus jamais de place pour les hommes dans le lit de la sublime Karren.


Karine et Karren existent bel et bien, mais je n’ai jamais cherché à savoir si…