n° 07911 | Fiche technique | 22432 caractères | 22432Temps de lecture estimé : 14 mn | 06/10/04 |
Résumé: Après son mariage (forcé) la jeune fille de marchant Elmindreda est emmenée au palais de son jeune mari, là où elle redoute plus que tout la nuit de noce... | ||||
Critères: fh ff fépilée amour volupté lingerie rasage cunnilingu pénétratio init ecriv_f | ||||
Auteur : Maëlle London (Jeune femme aux nombreux fantasmes n'aimant pas la vulgarité) |
La voiture des mariés, un grand carrosse blanc tiré par huit chevaux de la même couleur, avançait parmi la foule en délire, venue acclamer le mariage de Mindredella, la fille d’un très riche commerçant, avec le prince héritier du royaume de Trihendrack, pour qui c’était le huitième mariage. Mindredella n’avait jamais voulu de ce mariage, mais cela présentait de trop nombreux avantages économiques et sociaux pour son père, qui d’ailleurs était bien content de se débarrasser d’elle.
Elle connaissait Kirahd depuis longtemps déjà, et ils ne s’étaient jamais bien entendu, restant toujours sur la défensive.
L’intérieur du carrosse était entièrement recouvert par un matelas de plûmes et des coussins multicolores, le tout fourré dans des draps de la plus fine des soies. Un rideau était tiré devant chacune des deux petites fenêtres, la foule au dehors ne pouvait donc pas apercevoir ce qui se passait à l’intérieur, ce qui les aurait d’ailleurs certainement étonnés. Le visage de la jeune mariée -C’est dire si elle était jeune car elle avait été mariée le jour de ses dix-huit ans- affichait une colère certaine. Elle était assise en tailleurs sur le lit, en train de retirer ses gants de soie blanche.
En effet, chaque parcelle de sa peau, à part son visage, en était recouvert, même ses cheveux étaient enroulés dans un voile, blanc lui aussi, comme tout ce qu’elle avait sur elle : corset, bas, escarpins, couronne, bouquet, colliers…
Kirahd, le prince, poussa un profond soupir.
Elle lui lança un regard tranchant, avec ses grands yeux noisette qui en avaient fait fondre plus d’un. Elle était mince et grande, avec des épaules bien marquées mais pas trop larges, une taille fine et des hanches rondes suivies par de longues jambes, très élancée et gracieuse. Kirahd était plus haut qu’elle d’une dizaine de centimètres, ce qui faisait de lui un grand homme. Il avait vingt-cinq ans, des yeux aux orbites et aux pupilles sombres contrastant avec une peau très claire et un visage dur. Ses cheveux noirs ébouriffés lui tombaient par mèches devant les yeux la plupart du temps, mais il les avait coiffés pour la cérémonie. Ses épaules larges plaisaient à Mindredella autant que son air mystérieux et torturé mais cela, jamais elle ne l’aurait avoué à personne car elle détestait tout ce qui avait attrait à l’argent et aux nobles, bien que née dans une famille très riche. Il va donc de soi qu’elle n’aimait pas non plus sa famille.
Il sortit d’une petite armoire accrochée à la paroi une bouteille de vin et deux verres, qu’il s’appliqua à remplir sans en renverser. Il tendit un des deux verres à Mindredella qui hésita, puis le pris et en but le contenu d’une traite.
Kirahd la regarda un moment droit dans les yeux. Elle eut de la peine à ne pas ciller. C’était comme une gouffre immense, et noir, très noir. Il se rapprocha d’elle, la prit dans ses bras et posa ses lèvres sur les siennes. À ce moment, la peur la submergea tout d’un coup et les larmes coulèrent de ses yeux comme du champagne s’échappe de la bouteille à peine débouchonnée. Elle ne voulait pas de cette union et, malgré sa fierté, ne résista pas. Il desserra un peu son étreinte d’elle et lui fit un petit sourire de côté, attendri.
Il eut l’air troublé, puis répondit :
C’est vrai qu’il avait émit quelques débordements avec Mirnelle et n’avait pas attendu la nuit de noce, ce qui allait de paire avec sa réputation de chaud lapin.
Mindredella se dégagea de ses bras et arracha le voile qui lui encerclait la tête, libérant une épaisse chevelure bouclée châtain clair à légers reflets roux qui lui tombaient jusqu’aux hanches. Le carrosse s’arrêta, ils étaient dans la cour du palais. Un domestique ouvrit leur ouvrit la porte et Kirahd poussa Mindredella à l’extérieur. Une femme d’à peu près la même taille que cette dernière, mais avec une cinquantaine d’années en plus, se présenta devant elle.
Après cette explication, Mindredella prit un air encore plus renfrogné. Kirahd lui fit un baiser sur la joue qu’elle n’eut pas le temps d’esquiver, seulement celui de l’apprécier. «Il sait ! Il sait qu’il me plaît et il joue avec mes nerfs, ce vaurien !» pensait-elle. Elle serra les poings et suivit la gardienne des bains.
Trois femmes d’une vingtaine d’années attendaient là, assises sur le rebord d’un des bassins, simplement vêtues de robes assorties au décors, avec par-dessus un tablier blanc.
Mindredella se laissa faire, très mal à l’aise. Après lui avoir enlevé sa robe, il ne lui restait qu’une culotte fine et des bas lui montant à mi-cuisse soutenus par des portes jarretelles. Sa petite poitrine, ferme et ronde, avait presque un air prétentieux à sa manière de se tenir les pointes en l’air. La servante lui enleva encore ses bas et quand elle posa les mains sur la culotte, Mindredella la retint d’un geste instinctif.
La servante la surprit en tirant sur la culotte d’un coup sec. Elle se retrouva alors par terre, posée sur ses chevilles. Une autre servante vint ranger ses habits alors que Malys la tirait par la main vers un bassin de taille moyenne. Elle devait lutter très fort pour résister à l’envie de cacher son intimité avec sa main libre.
La servante la fit entrer dans l’eau qui était d’une tiédeur agréable. Elle lui demanda de s’asseoire puis, en appuyant sur sa tête, l’engloutit entièrement sous l’eau. «Décidément, ces servantes ont des manières plutôt rudes !» se dit-elle. Elle la fit ensuite ressortir et l’amena vers un autre bassin, qui ressemblait plus à une pataugeoire. Il était ovale, long d’environ deux mètres et surélevés d’un bon mètre. Il n’y avait que cinq centimètres d’eau au fond. Mindredella s’y assit.
La troisième servante arriva, portant dans ses bras un panier rempli de flacons de toute sorte qu’elle posa sur le rebord du bassin. Elle en sortit une bouteille dont elle déversa le contenu entier dans la chevelure de Mindredella, alors qu’une autre commencerait à frotter ses jambes avec un gant de crin. La troisième prit une petite bouteille au contenu caché. Elle en versa un peu dans sa main et, à la grande surprise de Mindredella, appliqua sa main entre ses jambes, d’une manière ferme et décidée, ce qui eut pour effet sur la jeune fille un petit cri étouffé et un mouvement brusque pour resserrer ses jambes mais cela n’empêcha en rien la servante d’entamer un massage lent mais décidé, passant partout. Mindredella était très gênée, elle sentit son visage rougir et ses lèvres tremblaient. Elle ne remarquait plus rien de ce qui se passait autours d’elle, la servante qui lui lavait les cheveux, celle qui s’occupait de ses jambes, rien n’existait à part cette main qui s’introduisait au lieux le plus intime qui soit. Certaines caresses lui envoyaient des éclairs dans le ventre et elle avait alors un petit sursaut. Ce qu’elle se sentait mal à l’aise, nue avec ces trois femmes habillées toutes en train de la toucher ! Et puis, d’un autre côté, c’était très agréable. La servante qui s’occupait de son entrejambe prit un autre flacon et elle en fit couler un gel transparent au parfum fruité qu’elle répandit le long de deux doigt de sa main droite. Sans hésiter, elle les fourra brusquement dans le vagin de Mindredella. Cette dernière ressentit un pincement un peu douloureux et un éclair encore plus fort dans le bas du ventre, qui la fit se convulser.
Elles la firent s’asseoir et lui posèrent les jambes dessus. Elles étaient alors très écartées, dévoilant chaque repli de son sexe. La servante se plaça entre ses jambes et entreprit d’épiler le duvet qui recouvrait alors l’emplacement à l’aide d’une brucelle, tandis que les deux autres la massaient avec du savon au doux parfum. Une fois encore, c’était très gênant.
Cela dura longtemps, parfois elle se faisait rincer à l’aide de seaux d’eau, pour se faire appliquer des huiles ou d’autres savons. Toutes ses mains sur sa peau, c’est si doux… Elle ne ressentait pas de douleur due à l’épilation, le produit qu’elle avait massé sur son sexe l’avait anesthésiée. Cela dura longtemps, et elle finit par presque s’endormir. Une fois le sexe complètement nu, elle se fit emmener sous une cascade d’eau chaude. Son corps fut entièrement savonné une fois de plus par les mains des trois femmes en même temps, n’oubliant pas un seul recoin. Chaque passage d’une main sur un sein, une fesse ou son sexe la faisait frémir. Puis elle l’emmenèrent encore vers un autre bassin.
Mindredella comprit pourquoi lorsque mit un pied dedans : L’eau était glacée. Elles la forcèrent à entrer dedans et à rester la tête sous l’eau pendant vingt secondes, ce qui lui parut durer une éternité. Elle en ressorti essoufflée et, en effet, ravigorée, mais surtout frissonnante.
Elle fut ensuite enroulée dans un grand linge blanc et on l’emmena dans une autre pièce. Là, ses cheveux furent séchés et coiffés, et on lui appliqua un maquillage léger : Juste un peu de rose sur les pommettes et du rouge sur les lèvres, en couche très fine, ainsi que de la poudre sur les cils, faisant paraître ses yeux encore plus envoûtants, le tout ne la faisant pas paraître réellement maquillée. On lui fit passer une robe en soie bleue, avec un corsage très serré et décolleté, des bas et des culottes blanches, ainsi que des escarpins vernis. On lui passa aussi un manteau, afin de traverser les couloirs qui étaient froids en cette saison.
Elle avait alors plus ou moins oublié pourquoi on l’avait chouchoutée comme cela durant de longues heures. Il faisait déjà nuit lorsqu’elle fut conduite jusqu’à la chambre du prince Kirahd. La servante lui enleva son manteau et la fit entrer. Le prince était assis sur un fauteuil, l’air anxieux. Lorsqu’il la vit, sa bouche s’entrouvrit, signe de surprise. Il ne s’attendait peut-être pas à la voir vêtue ainsi, car son regard s’arrêta un moment sur son décolleté.
Il se leva et vint la prendre par la main. Elle était fermement décidée à faire tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher ce grossier prince de la toucher, elle retira donc sa main de la sienne.
«Autant manger, se dit-elle, cela retardera plus le moment de passer à l’action».
Il lui présenta une coupe remplie de fruits juteux. Elle se servit et entreprit d’en manger la totalité, mais Kirahd l’interrompit tout d’un coup et, la saisissant fermement par les bras, l’emmena sur son lit. Elle eut un petit cri et tenta de se débattre, mais il la tenait trop fermement, sans pourtant lui faire mal. Il était couché sur elle, mais ne l’écrasait pas. Il l’embrassa dans le cou, faisant glisser ses lèvres sur sa peau, la mordillant parfois, tout en douceur. Elle finit par se détendre. «Tant que ça ne va pas plus loin, se dit-elle, je peux bien le laisser faire». Puis, la tenant toujours entre ses bras, il laissa ses lèvres glisser un peu plus bas, effleurant le haut de ses seins. Elle tressaillit, mais continua de se laisser faire.
Ce petit manège dura un long moment, jusqu’à ce qu’elle arrête complètement d’essayer de se dégager. Alors il la lâcha et posa ses lèvres sur les siennes, l’embrassant tendrement. Elle était envoûtée par ses lèvres, sa langue qui caressait doucement la sienne, si bien qu’elle ne remarqua pas les mains qui étaient en train de délacer son corsage avant que l’ouvrage fut finit. Il passa une main sur ses seins, pas encore dégagés. Il était arrivé, elle ne savait pas trop pourquoi ni comment, car elle était dans un état où elle ne comprenait plus grand chose, à faire qu’elle ne lui résiste plus le moins du monde. Il finit par faire glisser la robe jusqu’au niveau de ses hanches et embrassa son ventre, ses seins, son cou encore un long moment, la tenant entre ses main serrée contre lui, faisant pourtant preuve d’une grande délicatesse.
Elle remarqua que le front de son amant était couvert d’une toute fine couche de sueur et que les ses lèvres tremblaient. «Était-il donc excité à ce point ?» Sa respiration aussi se faisait plus nerveuse. Lorsqu’il lui enleva complètement sa robe, ses mouvements furent plus maladroits, car ses mains tremblaient. Elle aussi, était dans un état proche de celui du prince, mais le fait qu’il prenne les choses en main faisait que cela se voyait moins, à part au niveau de sa respiration, qui était tout aussi saccadées.
Il la regarda, avec ce regard si intense, ses yeux si sombres, puis l’embrassa une dernière fois avant de faire glisser ses lèvres sur sa gorge, puis entre ses seins, puis sur le nombre et il finit par les appuyer sur son sexe, par dessus la culotte de soie fine. Ce contact la fit glousser. Elle avait complètement abandonné ses idées de protestation. Elle offrait son corps, et faire ce don lui procurait un plaisir immense. C’était presque trop fort, trop intense.
Il fit glisser la culotte le long de ses jambes, dévoilant son sexe complètement nu. Mindredella en fut un peu gênée, mais se laissa encore faire. Il plongea sa tête entre ses jambes et sembla vouloir la dévorer. Le contact avec sa bouche était si bon, si chaud, et sa langue provoquait des éclairs d’une force démesurée dans tout son corps. Il tremblait, ses mains agrippaient les jambes de son amante pour les maintenir écartées, car le plaisir faisait perdre le contrôle de ses mouvement à la jeune fille qui goûtait aux plaisirs charnels pour la première fois de sa vie.
En continuant à faire courir sa langue sur son sexe, il fit pénétrer un doigt dans son vagin. Le corps de Mindredella se cabra à ce contact, elle était sur le point d’exploser, sentant le plaisir l’envahir par vague de plus en plus fortes. Puis un deuxième doigt, et cela lui fit un peu mal, mais augmenta encore son plaisir. Elle finit par exploser, son corps fut secoué violemment et des petits cris sortirent de sa gorge serrée alors qu’elle jouissait.
Il était encore plus excité qu’avant. Il n’avait jamais éprouvé de plaisir auparavant à ce qu’une femme prenne du plaisir par ces caresses, tout ce qu’il voulait c’était être caressé, lui. Pourtant, il ne savait pas vraiment pourquoi, il ne pouvait pas imposer ça à Mindredella. Il la prit donc contre lui, elle n’était plus vêtue que de ses bas, et l’embrassa, juste du bout des lèvres, lui faisant partager le goût de ses plaisirs.
Il était nerveux, elle le sentait bien. Il l’agrippait entre ses mains avec parfois trop de force. Elle n’avait pas envie de lui dire non… Alors elle entreprit de déboutonner sa chemise. Il prit cela pour un oui, alors il arracha le reste des boutons d’un coup brusque, déboutonna son pantalon et, ne pouvant plus attendre, ne prit pas le temps de le baisser complètement. Son sexe était en pleine érection, ne semblant pas loin de l’explosion. Il se coucha entre ses jambes et le contact de ce pénis contre le bas de son ventre lui fit peur. Il savait qu’elle allait avoir très mal, car déjà l’introduction de deux doigts avait été difficile. Il lui fit écarter les jambes au maximum, pour faciliter le passage, et la serra dans ses bras. Elle s’agrippa à lui, il se positionna et la pénétra d’un coup puissant, sans être violent. Elle hurla à plein poumon. Il put voir la souffrance sur son visage mais cette souffrance cachait aussi un grand plaisir. Il ne bougea pas pendant quelques secondes. Elle avait planté ses ongles dans ses épaules, alors il attendit qu’elle détende ses mains. Pour l’aider, il l’embrassa, tout délicatement. Il sentit les muscles de sa jeune amante, et elle enroula aussi bien ses jambes que ses bras autours du corps de son homme. Il semblait prêt à jouir à chaque va-et-vient, ses doigts se crispaient parfois autours des épaules, du cou, d’une hanche ou d’un seins de Mindredella…
Il finit par basculer de côté et faire la faire rouler sur lui, sans ressortir d’elle, et la fit s’asseoir sur lui, lui indiquant un rythme à suivre d’une main sur sa hanche et la maintenant droite de l’autre, qui était posée sur son sein. Il pouvait ainsi admirer son corps tout en prenant du plaisir par leur union. Elle le vit fermer les yeux, respirer plus fortement encore, et il s’assit, la serrant dans ses bras, la tête entre ses seins, expulsant sa semence au plus profond de Mindredella puis il se laissa choir sur le lit. Elle se retira et se coucha à côté de lui, n’osant pas, elle ne sut pas pourquoi, se blottir contre lui comme elle en avait envie. Il le fit à sa place, la ramenant contre lui.
Elle ne sut quoi répondre. Elle aussi, elle l’aimait, mais sa gorge était comme nouée. Le ton de sa déclaration n’impliquait pas vraiment de réponse, et il n’en attendait pas. Ils s’endormirent les deux l’un contre l’autre, encore couverts de transpiration.
Elle le réveilla tôt le matin, en lui murmurant sa réponse à l’oreille et leurs ébats recommencèrent…