n° 07980 | Fiche technique | 17417 caractères | 17417Temps de lecture estimé : 11 mn | 22/10/04 |
Résumé: Comment, mal réveillé, je fais une "connaissance" dans un bistrot | ||||
Critères: fh inconnu caférestau volupté voir strip jeu init humour | ||||
Auteur : Philou1 (Philou) Envoi mini-message |
Ce texte je l’ai remanié. Il portait à l’origine le n° 7422, et j’ai cherché à le rendre un peu plus "croustillant". Ceci pour ne plus avoir un 0 de la part d’un critique et aussi parce qu’il est vrai que j’avais un peu bâclé l’histoire.
Ce matin mon radio réveil se met en route à la même heure que d’habitude, c’est-à-dire bien trop tôt.
Je me lève, puis commence le rituel quotidien : je vais aux toilettes (hé oui! La grosse commission existe même chez nous autres les auteurs), vérifie que ma cafetière programmable m’a préparé mon jus et me mets à petit déjeuner. Tout cela en silence, car je n’aime pas être bousculé le matin au réveil. Puis je passe dans ma petite salle de bains pour me laver.
Le jingle des infos arrive, l’animateur débite son lot de mauvaises nouvelles, puis pour les gens mal réveillés comme moi, rappelle la date du jour.
Hé merde! Je me rappelle soudainement qu’à partir d’aujourd’hui je suis en congés d’été.
Que vais-je bien pouvoir faire de ces heures d’avance ? Faire du ménage dans mon petit appartement ? Non, il n’en est pas question et je n’en n’ai pas envie.
Alors, je prends l’ascenseur et après avoir franchi la porte d’entrée de l’immeuble, la rue m’enveloppe de ses exhalaisons diverses.
Je m’en vais.
Prenant une clope je l’allume avec un sentiment de trahison, et accessoirement, mon briquet. N’est-ce pas hier soir, que je me suis juré (une fois de plus) que c’était ma dernière ?
Décidément, ce matin, rien ne va comme je le voudrais.
Pendant que je pense à tout cela, mes pas m’ont conduit devant un café qu’il m’arrive de fréquenter. Le patron est en train d’installer la terrasse et me convie à boire un expresso.
Je m’installe donc sur une banquette de moleskine et ouvre le journal que le tenancier vient de poser sur le bar après l’avoir récupéré dans la boîte à lettres
Le percolateur crache son jet de vapeur et quelques instants après l’odorante boisson est devant moi.
Je me saisis de ma tasse et la repose vite fait : le breuvage est bouillant.
J’ai le temps de parcourir la une du quotidien, vérifiant la date (quelquefois que j’aurais été victime d’une illusion auditive). Je refais une tentative avec mon caoua, à part que cette fois, je croque un des biscuits que le patron du bar a déposés à côté de la boisson chaude.
Cette fois, tout va bien, il est à point! J’en avale une gorgée et me dis que celui que j’ai bu avant de partir de chez moi était presque infect comparé à ce nectar.
Je lève la tête et m’aperçois que deux ou trois habitués sont déjà au bar. Combien de temps vais-je rester ici ? Certainement la matinée décidé-je en me replongeant dans mon journal.
Une jeune femme est là devant moi, elle tient sa cigarette éteinte et ses grands yeux bleus semblent me supplier.
Elle est vraiment canon cette meuf. Déjà que le regard n’est pas mal, mais alors que dire du reste de son corps ? Sa poitrine doit chercher dans les 90 C (ou 95 C, je n’ai pas mon double décimètre sur moi), ses jambes sont longues, fuselées comme j’aime, et pour couronner le tout : un popotin qui en ferait damner plus d’un (à commencer par votre serviteur).
Je dégaine donc… mon briquet (avouez que vous vous attendiez à autre chose!…), et du coup, là voilà qui m’en propose une que j’accepte. Je lui propose de s’asseoir à ma table.
Elle accepte, le patron me demande alors si «la jeune dame» désire la même chose, je lui réponds par l’affirmative, et il en apporte deux. jugeant que le mien est bu jusqu’à la dernière goutte. Deux tasses fumantes prennent donc place, en face de mon inconnue et de moi-même.
Elle n’est vraiment pas mal, l’inconnue! Elle doit flirter avec une la petite quarantaine ou la grosse trente-cinquaine elle est grande, plus d’un mètre soixante-quinze à mon avis (c’est promis la prochaine fois je prendrai un double mètre pour être certain), elle est brune, relativement bronzée et ses yeux dont j’ai déjà parlé sont mis en valeur par un maquillage aussi discret que délicat.
Ayant rangé mon briquet, sans avoir allumé ma cibiche, je fouille ma poche à la recherche de celui-ci, elle me demande si je veux allumer ma cigarette à la sienne et comme je réponds que oui, elle approche sa main de mon visage, et bien qu’il n’y ait aucun courant d’air elle protège nos cigarettes en mettant ses mains en conque.
Pfuitt! Elle sent diablement bon. Tout, en approchant ses deux mains de moi, son chemisier s’entrouvre et je peux admirer le sillon d’une poitrine très prometteuse.
Je me dis qu’il y a vingt-quatre heures j’étais enfermé dans mon bureau, le ventilateur brassant l’air moite, et dire qu’un jour plus tard…
Nous sommes pris d’un fou rire inextinguible et elle m’avoue qu’elle n’a pas de projet pour aujourd’hui. Ça tombe bien, moi non plus. Je le lui dis et après un court instant, elle m’annonce qu’on pourrait peut-être rester ensemble et faire plus ample connaissance.
Ça n’a pas l’air de si mal commencer que ça, les vacances!
Elle plaisante avec moi, se montre d’agréable compagnie, je me sens de mieux en mieux au fur et à mesure que le temps passe.
Est-ce une impression, ou vient-elle de me frôler le bras de sa main ? Main, qui entre parenthèses m’a l’air d’ignorer ce qu’est un torchon à vaisselle.
Je suis subjugué par le ballet de ses mimines (elle parle beaucoup avec), et ce qui devait arriver se produit : elle finit par faire tomber son sucre sous la table.
Galant comme pas un, je plonge sous la table pour le lui ramasser quand je tombe nez à nez avec ses jambes au galbe parfait, émergeant (qui plus est) d’une jupe très courte. Il me semble même avoir aperçu furtivement la tâche claire de sa culotte.
Aussi, quand je reviens au niveau de la table, le visage congestionné par l’afflux de sang consécutif à l’effort que je viens de produire, Brigitte me dit :
Je vais lui expliquer qu’il s’agit de la première solution quand tout à coup tout se fige autour de nous.
Les gens ne bougent plus, la volute de la fumée des cigarettes me semble se figer (comme celle des cafés).
Je me demande ce qui m’arrive encore, quand j’aperçois, dans la partie basse de l’horloge du bistrot, la fenêtre dans laquelle s’affichent les millièmes de seconde: J’arrive à les lire à la cadence d’un chiffre toutes les secondes!…
Cette pendule qui est la fierté du patron semble me dire que les personnes qui m’entourent vivent à un ralenti de facteur 1000.
C’est dingue! C’est fou mais c’est vrai.
Ça fait bien deux à trois minutes qui se passent dans ma dimension temporelle, quand j’aperçois qu’un mouvement se produit, oh un mouvement ténu et ralenti à l’extrême, et qui se caractérise par un changement dans l’expression des visages autour de moi : une paupière se ferme en un peu plus de temps qu’une minute chrono, une autre s’ouvre dans le même temps.
Un ivrogne qui boit au goulot laisse échapper quelques gouttes qui mettent un temps incommensurable pour tomber, le bruit de fond que je percevais nettement et qui se décomposait en conversations, en heurts de tasses sur les sous-tasses, en musique venant du juke-box. n’est plus fait que d’un assortiment de longues séquences sonores, lancinantes et monocordes.
J’aperçois Brigitte qui, tout comme moi, a échappé au sort de tous les autres. D’abord elle ne comprend pas ce qui se passe, elle tire sur sa cigarette, nerveuse, semblant être ailleurs, cherchant à se réfugier et à se souvenir du monde qui était le nôtre il y a encore quelques instants. Puis, elle voit que seulement nous deux, sommes là que l’on est les deux seuls survivants de cette mutation, elle prend un air inquiet et me demande ce qui se passe.
J’avoue mon ignorance, et comme elle a réellement l’air d’avoir peur, je passe un bras protecteur autour de ses épaules. Je la sens prise d’un grand frisson ce qui fait que je resserre mon étreinte, la collant carrément à moi.
Elle a l’air d’une biche apeurée
Elle tremble rétrospectivement. Puis, la chaleur de mon corps la gagnant, elle se détend quelque peu, se calme, noté-je en voyant que sa poitrine se soulève moins vite, que sa respiration redevient régulière.
Moi, incorrigible, je m’amuse à noter que dans notre folle situation, les gens se sont figés pour ranger la monnaie qui leur est due en laissant béant leur porte-monnaie (pourquoi n’ai-je pas l’étoffe d’un pickpocket ?).
Quand elle se rend bien compte définitivement, que nous ne sommes que deux à évoluer dans cette dimension du temps, elle rougit. Hé oui! Vous m’avez bien entendu: elle rougit!
Étant très cartésien, je cherche à comprendre ce qui nous arrive. Si des fois ce ne serait pas pour nous punir tous les deux de vilaines actions que nous aurions commises. Mais à force d’y penser, je ne peux que me reprocher des fautes vénielles (enfin, pas toutes mais presque).
Devant son acquiescement, je pars dans une explication qui semblerait fumeuse à tout autre que moi et à laquelle j’ai du mal à adhérer aussi.
Ça je m’en suis aperçu en jetant un coup d’œil sur l’horloge du bar, qui est étalonnée en millièmes de secondes. Avant, on ne voyait qu’un défilement hyper rapide, alors qu’aujourd’hui on peut clairement distinguer les chiffres, tout comme sur ma montre chrono.
Waouh ! C’est dingue, mais je suis bien obligée de reconnaître que tu sembles avoir raison.
Mais dis donc, si l’envie de me violer te prenait, ça irait tellement vite que même ce flic ne pourrait me sauver – me demande t’elle – en me montrant un policier municipal entré dans le bar pour y faire l’emplette de chewing-gum. Elle en pique un d’ailleurs, ne pouvant résister à la boîte ouverte devant son nez.
Immobile comme tous les autres clients du bar, il semble faire l’article pour une marque de dentifrices connue (et donc que je ne dévoilerais pas, non, non, n’insistez pas!).
Voyant que Brigitte prend relativement bien les choses, qu’elle plaisante et qu’elle a retrouvé sa joie de vivre, je lui dis :
A moitié surprise, elle me voit m’approcher d’elle, le regard enjôleur, et quand je la prends dans mes bras puissants et musclés (ça c’est à l’intention de mes lectrices, dès fois qu’elles voudraient essayer…), elle se colle à moi. Plaque ses seins contre ma poitrine musclée et velue (même remarque que précédemment).
Ma bouche écrase la sienne, nos lèvres se cherchent, se trouvent. De ma langue je force le barrage de ses dents, obstacle vite levé puisqu’elle ne tarde pas à me laisser explorer son antre buccal.
Alors commence une bataille en règle, nos deux langues virevoltent, se lient, se délient, vont et viennent, se sucent, s’amadouent, se recherchent, se trouvent…
Ce baiser a duré à peine une minute, c’est-à-dire à leur échelle, pas même une fraction de seconde. Et pourtant des choses bougent: la cigarette que tenait un consommateur commence à rougir sous l’effet de l’incandescence, la gifle que la mère voulait donner à son enfant n’arrivera pas à destination, finalement, la petite fille étant en train d’esquiver, une goutte qui perlait du robinet, au-dessus du bac à vaisselle, arrive presque à destination après une paire de minutes pour nous deux.
Et sans même attendre ma réponse, elle se love contre moi, épouse intimement mon corps, certaine qu’elle est que l’on ne nous verra pas. Il n’y a pas à dire, elle sait y faire. Elle y met les formes!
Et quelles formes! Ça je peux vous en parler, c’est quand même moi qui descend ma main sur ses fesses, qui l’envoie sous sa jupe (ah, au fait ce n’était pas une culotte, mais un string riquiqui de chez riquiqui, et un string ficelle en plus!)
Ses seins sont prisonniers d’un mignon soutif que je parviens à lui dégrafer.
D’une voix rauque et sensuelle elle me dit :
Et la voilà qui se dessape devant tout le monde tant elle est certaine que personne d’autre que bibi ne pourra la voir.
Elle se défait d’abord de la veste que je lui avais galamment prêtée. Ensuite elle dégrafe sa jupe, faisant apparaître des jambes longilignes, filiformes, bronzées surmontées par des cuisses de gazelle. Devant mes yeux ébahis, il ne reste plus que son string. Elle déboutonne son chemisier que j’ai mis à mal, l’enlève et en profite pour retirer son soutien-gorge qui ne tient plus que par miracle, et peut-être aussi par le maintien de ses nichons, pour l’heure passablement excités.
A propos d’érection, il y en a une qui commence à se développer chez moi. Je veux parler de cette raideur, qu’elle va bien finir par sentir, par pressentir, par ressentir au niveau de son sexe, puisque maintenant nous sommes face à face (et non fesse à fesse, ça ça viendra, mais plus tard!).
Comme je l’avais bien pensé, la voici qui se colle à moi uniquement vêtue de son string (bon, puis de sa bague aussi, je l’avais oubliée). Elle commence à me masser la braguette, enlève le bouton de mon jeans puis le fait tomber à mes pieds. Sa main va se fourvoyer dans mon slip et en ressort avec ma tige d’acier (ça c’est toujours si une lectrice veut remplacer Brigitte au pied levé)
Moi je vais à la rencontre de son dernier vêtement. Je m’aperçois qu’il est tout humide. Je l’aide à se défaire de ce qui est devenu une entrave. Sa lingerie gît maintenant à ses pieds.
Des effluves musqués s’échappent de son sexe. Je commence par lui masser le pubis par de petites caresses concentriques. Ses grandes lèvres trempées me laissent le passage vers son trésor intime. Je replie mon doigt en crochet pour aller honorer son mignon petit clito……………..
Quand, soudain, le tube à la mode se met à hurler dans mes oreilles.
Ce n’est que ce putain de radio réveil.
Tout ceci n’était qu’un rêve!
J’en ai encore pour une bonne moitié de la semaine à travailler. C’était trop beau!
De toutes façons, cela ne m’arrivera jamais de me réveiller de bonne heure alors que je suis en vacances.
Vous m’avez cru ? Vous avez fait confiance à un fonctionnaire ?….
Philou