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n° 08039Fiche technique10305 caractères10305
Temps de lecture estimé : 7 mn
31/10/04
Résumé:  Je décide d'explorer un de mes fantasmes.
Critères:  ff copains cunnilingu 69 fgode ecriv_f
Auteur : Brivaëlle  (Muse du saphisme)
Obsession


Comme chaque lecteur et lectrice de votre remarquable site, j’ai de nombreux fantasmes. Mais j’en avais un moins traditionnel que les autres. Mais pour que vous puissiez bien le comprendre, je dois vous expliquer comment il s’est frayé un chemin dans mon esprit dévergondé.


Parfois, mon amoureux et moi regardions, tard le soir, des films pornos. Lui, il aimait énormément ça. Il disait en autre que ça stimulait son imagination. Mais moi je crois que c’était plus une manière pour lui de « faire » l’amour à d’autres femmes sans me tromper réellement. Mais alors que je croyais que tous les films pornos étaient tous identiques à quelques exceptions près, j’ai eu une révélation. J’ai vu une des scènes des plus érotiques que j’avais vue de ma vie.


C’était une scène ne comportant pas d’homme, juste deux femmes. Au début, la scène était banale. Les deux femmes s’embrassaient et se câlinaient longuement. Puis, une fois nues et leurs énormes seins suffisamment léchés, elles se sont placées en « soixante-neuf » pendant quelques minutes. Alors que j’étais prête à lui demander de passer à la scène suivante, j’ai été terriblement surprise par ce que j’ai vu.


Une des actrices a sorti un « Strap-on dildo » et elle s’est mise à défoncer sa copine comme si elle était un homme. Depuis le temps où je me faisais pénétrer par ces longs phallus masculins, c’était la première fois où je me demandais ce que mes amants pouvaient ressentir. Ce que cela devait être d’insérer la plus intime partie de son anatomie dans la chatte trempée d’une charmante demoiselle et de se répandre en elle. Et de voir une femme jouer le rôle d’un homme m’a donné une formidable idée : l’imiter.



Lorsque mon petit ami m’a quittée, j’ai su que c’était le moment ou jamais de passé du rêve à la réalité. Un soir, je suis sortie de chez moi emmitoufler dans mon manteau et avec de gigantesques lunettes de soleil et je suis allée faire un tour au premier sex-shop que j’ai croisé. J’étais terriblement timide. J’ai dû faire quelques fois le tour du magasin avant d’oser m’arrêter devant ce qui m’intéressait.


Il y en avait de toutes les grosseurs, de toutes les longueurs et de toutes les couleurs. Certains pouvaient vibrer tout seul grâce à des piles. D’autres avaient été créés davantage pour le plaisir anal. Mais j’ai arrêté mon choix sur celui qui ressemblait le plus à un vrai membre viril. Quoique je l’aie pris un peu long… Mais je me devais bien d’avoir un petit avantage sur mes compétiteurs masculins !


Aussitôt arrivée chez moi, je n’ai pu me dépêcher de le déballer immédiatement et de l’enfiler. Sans même ne faire rien avec personne, juste par le fait de le voir se tenir dressé devant moi, j’ai éprouvé un fort sentiment de puissance et de virilité. Tout ce qui me manquait, c’était une femme qui accepte de se prêter à mon jeu.


Ce soir-là et les soirs suivants, j’ai pratiqué activement avec mon nouveau jouet. Je devais être la seule femme au monde qui mimait l’acte dans son lit afin de ne pas décevoir sa future conquête. Pendant que je m’entraînais, juste le fait de m’imaginer le voir s’enfoncer dans une chatte humide de désir me faisait pratiquement jouir.


Au début je pensais qu’Internet serait le lieu de rencontre parfait, mais c’est plutôt de mon entourage qu’est venue l’occasion tant espérée. Un jour, alors que mon amie Marie-Ève était chez moi, elle m’a demandé si elle pouvait m’emprunter un livre que je venais tout juste de finir. Je lui ai dit qu’elle pouvait aller le chercher sur le dessus de ma table de chevet. À ce moment, j’étais bien loin de la voir revenir avec mon « copain ». Je devais avoir oublié de le serrer après ma séance de pratique de la matinée. J’étais devenue complètement rouge et j’avais envie d’aller me cacher sous mon lit.


Marie-Ève, la petite garce, prenait ça en riant. « Il est bien gros… et long ! » me disait elle. Elle n’arrêtait pas de me questionner, alors j’ai été obligée de lui avouer mon fantasme. Sur le coup, on a pris ça en riant, mais quelques jours plus tard, ça revient sur le sujet. « Je ne haïrais pas ça te voir avec ton membre. » m’avait-elle dit. Mais je lui ai fait comprendre que la seule qui me verrait le porter devrait coucher avec moi.


« Si tu te montres convaincante, on pourrait peut-être s’amuser ensemble. » m’a-t-elle glissée à l’oreille. Il ne m’en fallait pas plus. J’ai donc sauté sur l’occasion. On a dégusté tranquillement une bouteille de vin question d’être plus expressive. Aussitôt la dernière goutte consommée, on s’est regardé attentivement dans les yeux puis on s’est embrassée lascivement. Ma main, après avoir fait le tour de ses voluptueuses courbes féminines, a déboutonné quelques-uns de ses boutons et elle s’est frayé un chemin dans son chemisier.


J’ai commencé à caresser sa plantureuse poitrine qui m’avait rendue si souvent jalouse. Dans notre quête de sensations, nous avons arraché respectivement nos chemisiers et nos soutiens-gorge. Ma langue sur ses seins avait eu pour effet d’augmenter son rythme respiratoire. Mais ce qui a eu un effet catalyseur au point de lui faire lancer un long soupir, c’est quand j’ai frotté mes seins contre les siens.


Ensuite, il nous a fallu trouver un autre endroit plus aisé pour continuer. À peine étions-nous entrées dans ma chambre, le reste de nos vêtements ont rapidement trouvé le chemin du sol. Elle a ouvert ma table de chevet et elle a sorti mon fameux jouet. Elle s’est agenouillée devant moi et elle a fait passer chacun de mes pieds dans les encolures de mon harnais. Une fois montée à la hauteur des reins, elle a serré mon harnais afin qu’il tienne bien durant l’acte.


Elle s’est ensuite couchée sur le lit et elle a écarté les cuisses. Elle m’offrait son intimité sur un plateau d’argent. Je me suis agenouillée sur le lit et j’ai approché mon pénis de sa chatte. « Qu’est-ce que tu fais ? » m’a-t-elle demandée. Comme si ce n’était pas évident ! « Si tu veux me pénétrer, il faut que tu me fasses un cunnilingus avant. » Il n’était pas question d’obéir. C’était moi l’homme dans notre couple spontané, c’était donc à moi de décider de l’ordre des choses. Mais Marie-Ève ne voyait pas ça de cette manière. « Si tu ne fais pas ce que je te demande, je me rhabille et on n’en parle plus. » m’a-t-elle lancé comme ultimatum.


Voyant qu’elle était terriblement sérieuse, j’ai dû mettre de côté mon orgueil « masculin ». Avoir su, je me serais organisée pour la ligoter au lit ! Alors, je me suis repositionnée pour satisfaire. Un parfum doux, discret, aphrodisiaque, mais combien enivrant émanant de son intimité a éveillé mes sens. J’étais figée devant une telle beauté. De voir son petit bourgeon rose me rappelait un moment de mon adolescence alors qu’une connaissance et moi étions ivres. Mais ça, c’est une autre histoire…


Ma langue, par petits coups, allait et venait aussi profondément que possible au creux de son sexe sulfureux. Au bout de quelques minutes d’intensives caresses linguales, j’ai vu les abdominaux de Marie-Ève se contracter et des spasmes ont commencé à la secouer. J’ai levé la tête quelques instants, mais ses mains ont empoigné ma tête et elle m’a hurlé : « N’arrête pas ! Continue ! » Et c’est dans cette position que j’ai été obligée de la transporter au septième ciel.


« C’était divin ! » m’a-t-elle déclarée lorsque mon visage était remonté au niveau du sien. « J’espère que tu es multi-orgasmique, parce que je ne m’arrête pas maintenant ! » lui ais-je répondu en me collant contre elle. Mon instrument de latex, qui jusqu’à présent n’avait presque pas eu d’attention, était maintenant à quelques centimètres de l’entrée de sa chatte. Marie-Ève s’apprêtait à me dire quelque chose. Mais avant même qu’elle ait terminé de prononcer la première syllabe, je l’ai embrassée afin de la réduire au silence.


Ça faisait trop longtemps que j’attendais ce moment. Il n’était pas question que je lui donne l’occasion de m’imposer d’autres restrictions. Pendant qu’elle était toujours occupée à savourer ma langue imprégnée du goût de son nectar intime, j’ai cambré délicatement mes reins afin d’insérer graduellement ma queue en elle. Je procédais très lentement. Je devais être vers la moitié de la longueur lorsque que Marie-Ève a agrippé mes fesses et elle m’a collée contre elle afin que je m’enfonce complètement en elle d’un coup raide. L’expression sur son visage à ce moment-là était indescriptible.


Pendant mes mouvements de va-et-vient, Marie-Ève se contentait de m’embrasser, de me glisser des mots cochons dans les oreilles, de gémir et de crier ! Par la suite, on a fait dizaine d’autres positions. Mais on a terminé avec la levrette. Je dois dire qu’après quelques minutes, ma position préférée en tant que femme était maintenant devenue ma favorite en tant qu’homme. M’agrippant à ses hanches et ses seins et frottant mes mamelons hérissés dans son dos, je ne cessais de lui donner des coups de bassins. Je n’ai arrêté que lorsqu’elle est venue une deuxième fois. Mon seul regret est que j’étais incapable éjaculée en elle.


Après quelques minutes de repos, Marie-Ève, blottie contre moi, m’a posé la question suivante : « C’est l’anniversaire de mon petit ami samedi prochain, je suis sûre qu’il aimerait que tu passes la nuit dans notre lit en guise de cadeau. Qu’est-ce t’en pense ? » J’ai réfléchi quelques secondes et j’ai répondu en ricanant : « Est-ce qu’il est bi ? » Vous avez compris que je n’ai pas l’intention de me séparer de mon nouvel ami de sitôt !