Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 08085Fiche technique69380 caractères69380
Temps de lecture estimé : 48 mn
08/11/04
Résumé:  Après son aventure avec Sophie, la brune Julie part en vacances avec son compagnon et un couple d'ami
Critères:  2couples vacances intermast fellation cunnilingu pénétratio
Auteur : Claude Pessac            Envoi mini-message
Croatie


Le soleil flirte avec l’horizon et la brise marine apporte enfin un peu de fraîcheur. À cet endroit, la côte est rocheuse, rocailleuse, une végétation relativement dense recouvre en fouillis les alentours, maquis heureusement assez épars pour être parcouru sans trop de soucis. Le sentier, de la maison à la petite bande de sable qui sert de plage, est émaillé de roches calcaires qui affleurent sur le sable doré. Dans la crique, si petite qu’un seul voilier de taille modeste suffit à la combler, les vagues viennent paresseusement lécher le sable encore chaud à cette heure. La marée est étale, le clapotis des vaguelettes murmure une chansonnette apaisante, ponctuée par les cris espacés d’oiseaux marins qui jouent dans le couchant.




Assises sur des rochers, les pieds dans l’eau, Julie et Christine discutent tranquillement en observant leurs hommes qui s’ébattent comme des jeunes chiens un peu fous. En ce début de soirée, après le dîner, les quatre amis ont voulu profiter encore de la mer avant que la nuit ne tombe. Le coucher de soleil de la veille avait été superbe mais aperçut trop tard pour être apprécié à sa juste valeur, alors autant ne pas rater ceux à venir. Sitôt le repas terminé, avant même le café, la pétillante Julie avait donc bousculé son petit monde pour redescendre sur la plage, position stratégique idéale, selon elle pour bénéficier au mieux et jusqu’au bout du spectacle. Toujours très romantiques, les hommes ont visiblement oublié le but premier de la ballade : comme des enfants, Steven et Philippe tracent des canaux dans le sable, creusent des bassins et des ports miniatures que l’eau envahit rapidement, adoucissant les contours des excavations avant de les amollir, les avachir pour les effondrer ensuite. Les deux hommes continuent pourtant avec frénésie leurs constructions éphémères, recréant en désordre le port du Pirée, les Jardins suspendus de Babylone, le Dédale du Minotaure et le Phare d’Alexandrie : Alexandrie - J’ai plus d’appétit - qu’un barracuda - BA-RRA-CU-DA ! Ces deux idiots braillent l’inévitable refrain en jerkant sur le sable ! Ridicules ! Les deux jeunes femmes s’amusent de leurs bêtises et leur sourient, maternelles et attendries par leur délire juvénile.




Les deux couples ont débarqués la veille dans ce petit paradis croate. Arrivés par la mer à bord du petit voilier loué la semaine précédente à Zadar, ils avaient connu quelques hésitations maritimes lorsqu’il s’était agit de dénicher cette petite crique minuscule et la maison. Avec le seul secours de cartes marines, ils seraient certainement encore entrain de dériver à mille miles, mais, vive la technique, le G.P.S. les avait guidé aussi précisément que le chien guide l’aveugle. Et il fallait bien ça pour ces marins d’opérettes, champions interclasses (CM1-CM2 !) de Dériveurs sur plan d’eau artificiel. Depuis huit jours qu’ils tiraient des bords en Mer Égée, ils ont, certes, acquis un peu d’expérience, pris un peu d’assurance, il n’empêche que les îles visitées, magnifiques au demeurant, non pas toujours été celles qu’on croyait ! Le capitaine Philippe a plusieurs fois été surpris en découvrant le véritable nom de l’île où il venait de débarquer. Mais, en définitive, le programme prévu a été respecté et l’enchantement total.


Après cette semaine passée en mer, les deux passagères n’ont pourtant pas caché leur joie de retrouver de façon plus définitive la terre ferme et le confort, spartiate mais acceptable, de la villa louée. La douche, à l’eau douce, leur a permis de dessaler les chevelures, d’en démêler les nœuds, de reprendre figures plus féminines. D’un commun accord, les deux femmes ont convenu que si les hommes voulaient encore régater, pêcher, jouer aux petits marins, ils le feraient sans elles, qui désormais consacreraient leur énergie à … s’étaler sur la plage.


Julie avait craint un moment, au début du séjour, que la timide Christine et son Steven somme toute un peu apathique, ne manquent singulièrement de fantaisie et de tonus. De leur groupe d’amis, ces deux-là n’étaient pas leurs préférés, ceux dont ils se sentaient, Philippe et elle, les plus proches. Julie aurait largement opté a priori pour Béatrice et Christophe ou Sophie et Marc. Surtout Marc et Sophie, vu les récents événements ! Mais ça n’avait pas pu se faire. Et tous comptes faits, les choses se passaient plutôt bien avec Christine : la jeune femme s’était révélée moins coincée, moins chipoteuse que ne l’avait craint Julie. Malgré l’exiguïté des lieux, le manque d’intimité, la liberté bornée, la semaine à bord du catamaran n’avait provoqué aucun heurt, aucune fâcherie, chacun s’était accommodé des circonstances, avait jonglé avec l’humeur des autres. Tacitement, les corvées d’approvisionnements avaient été assurées en alternance par chaque couple, histoire de ménager une petite heure de liberté à l’autre tandem. Quelques sourires entendus, des réflexions amusées avaient, dès la première fois, entériné la pratique et instauré le roulement. De son côté, Steven s’était révélé nettement plus dynamique et disert qu’à son habitude : derrière le jeune homme discret des soirées du groupe était apparu un compagnon drôle et toujours disponible. En bref, Julie appréciait l’ambiance bon enfant de l’aventure. Elle aurait préféré qu’un petit brin de folie vienne à l’occasion pimenter le séjour, mais appréciait en définitive le farniente indolent de cette croisière balkanique. Et pour ce qui est du piment, je n’ai pas dit mon dernier mot, pensait-elle.





Christine adresse à sa voisine un clin d’œil chargé de sous-entendus. L’occasion est trop belle pour que Julie laisse passer l’occasion.



Christine est toute embarrassée, rougit, tortille ses doigts comme une gamine prise en flagrant délit de gourmandise.



Sur son rocher, Christine ne sait plus quelle contenance adopter. Elle triture l’ourlet de sa courte robe de plage blanche, baisse chastement les yeux :





Décontenancée, Christine ne répond pas d’abord, puis réalisant l’allusion, elle éclate de rire. Un rire cristallin, débridé, franc et clair qui attire l’attention des deux hommes :





Dans le salon, Philippe, assis sur le canapé, a installé son ordinateur portable et vient de transférer les photos prises dans la journée.



De la cuisine où elles finissent de remplir le lave-vaisselle, les deux jeunes femmes lui demandent deux minutes de patience. Steven, alerté par l’appel, rejoint Philippe, bientôt suivi par Julie et Christine qui s’installent à gauche et à droite de Philippe ; Steven lui reste debout et se glisse derrière le trio, derrière le canapé.



Les clichés se suivent, succession de paysages paradisiaques d’une netteté et d’un rendu étonnants qui provoquent les compliments ravis des spectateurs.



Sur l’écran apparaît alors une photo de Christine. Prise en contre-plongée, cette photo volée présente la jeune femme en buste, debout, discutant visiblement avec le photographe indiscret qui a déclenché à l’insu de son modèle, l’appareil vraisemblablement plaqué sur la hanche . Le volume de la poitrine est largement mis en valeur par l’angle de visée et la netteté du cliché est telle que l’on voit parfaitement ses tétons poindrent sous le tissu immaculé de son maillot de bain blanc.





Quelques clichés anodins suivent avant que l’écran n’affiche en gros plan cette fois la plastique irréprochable de Julie : alanguie sur le sable, les yeux clos, elle profite visiblement avec délice des rayons solaires sans se douter de la présence du photographe indiscret. La chaleur, l’indolence, la somnolence ont relâché son corps et ses seins orgueilleux sont très légèrement affaissés. Les pans de soutien-gorge du maillot noir ont été rétrécis au maximum, et le tissu ne couvre à peine que les aréoles, histoire de laisser les rayons du soleil lécher les globes clairs de ces seins dont la rondeur étonnante est ainsi révélée.




Alors que Julie sourit sans rien dire, Christine feint la colère et se retournant vers son ami, fait mine de vouloir le battre.




Déjà le diaporama présente d’autres clichés, plus anodins qui ramènent un calme précaire, ne suscitant que des remarques tranquilles sur la qualité des prises de vue. L’accalmie est de courte durée : les deux jeunes femmes réapparaissent en effet bien vite, toujours étendues sur le sable, toujours endormies. L’implacable objectif ne cache aucun détail, ni la finesse du grain de leurs peaux, ni les petites gouttes de sueur qui perlent sur leurs ventres dorés.





Christine rougit : elle a bien entendu remarqué, comme les autres, la précision de la photo qui dévoile en premier plan les reliefs de son mont de Vénus sous le tissu trop fin de son maillot blanc. "Trop moulant, c’est le cas de le dire" pense-t-elle sans oser prononcer à voix haute cette remarque trop explicite.





Le défilé des images continue, un papillon délicat aux couleurs chatoyantes inonde de lumière l’écran de l’ordinateur, puis, l’émeraude de la mer et une nuée de petits poissons, à peine flous sous la surface de l’eau, des rochers aux formes inattendues, ou encore le panorama idyllique de la côte … Les compliments se succèdent, les exclamations fusent. Tous apprécient l’extraordinaire luminosité des clichés. La dernière photo de la série est annoncée par Philippe : il s’agit à nouveau des jeunes femmes, debout, et de dos cette fois, remontant de la plage, leurs sacs en bandoulières. Le cliché est charmant, amusant même puisqu’on y voit Julie aidant Christine à grimper la pente. Pour ce faire, la coquine la pousse d’une main secourable … gentiment placée sur la fesse droite de son amie que l’on aperçoit riant aux éclats.





Christine est estomaquée par la franchise de son amie. Elle n’imaginait que celle-ci avouerait pareille chose ! Et de façon si … décontractée, comme si c’était naturel !





Si lui ne se pose pas davantage de questions, il n’en va pas de même pour sa compagne : Christine est ahurie par la tournure des événements, ce déballage impudique la choque, ou tout au moins la surprend, la sidère.





Cette fois, c’en est trop pour Christine qui se lève et se place debout, face aux trois autres. Steven ne sait pas quelle contenance adopter : si Christine est choquée, il aurait intérêt à se ranger de son côté, mais la situation l’excite, il sent la soirée déraper, ce qui n’est pas pour lui déplaire.





Le petit sourire qui flotte sur ses lèvres et le ton, plus enjoué que fâché, rassurent quelque peu les autres participants : ainsi, elle est plus intéressée que choquée. Julie répond donc tranquillement :




Cette remarque est parfaitement calculée : en dévoilant sa connaissance des sites d’exhibitions amateurs, la petite rusée sait parfaitement ce qu’elle fait !





Gêné, Steven, qui sait pourtant bien de quoi il retourne, se tait et lance un regard circonspect à Christine qui comprend son embarras et répond à sa place :




Christine rougit :



Tentant désespérément d’afficher un air désinvolte, Steven répond du tac au tac :




Christine est partagée : formidablement excitée par toute cette conversation et ces aveux, elle sent depuis un moment déjà un douce chaleur sourdre au creux de ses reins, humidifiant sa fente qui gonfle, mais elle n’ose pas trop se dévoiler. Son cœur bat la chamade, des flots d’adrénaline se déversent dans ses veines, l’excitation grandissante abattant un à un les remparts de sa pudeur.




Finaude, Julie s’ingénie à parler au futur pour contrer le conditionnel de Christine. Une manière habile d’ancrer les événements dans un possible proche.




Installée dans son fauteuil face aux autres, Christine a l’impression passée du rôle d’interviewer retors à celui d’accusée face à des juges implacablement déterminés. Et tout plaidoyer se retrouve inutile, la sentence est inéluctable : « Vous êtes condamnée à écarter les cuisses et à subir les derniers outrages ». Les battements de son cœur emballé résonnent jusque dans sa tête, embrouillent ses pensées. Vaincues par un désir ravageur, ses dernières défenses s’effondrent et la victime n’est plus très loin d’être consentante.




Personne n’est dupe, et surtout pas Julie qui entre dans son jeu (Ah, elle veut se faire charrier, elle va être servie) :




Julie réalise alors l’amalgame qui s’est fait dans l’esprit de son amie et explique rapidement :



Les quatre amis échangent des regards complices et entendus. Steven et Christine ne bougent plus, attentifs qu’ils sont au récit :




Le ton emporté de Christine décontenance le trio. Sa colère, si elle est feinte, est bien imitée en tous cas. Steven adopte un profil bas, tout comme Philippe. Une fois encore, c’est Julie qui prend la parole :





L’atmosphère s’est brutalement refroidie. La colère soudaine de Christine, son regard incendiaire à l’adresse de Steven, son ton sec, ont lézardé l’ambiance. Sur le canapé, les trois complices ne savent plus très bien quelle position tenir. Steven s’enfonce dans les coussins, la mine renfrognée, vaguement inquiet (et déçu), Julie boude et Philippe, qui manipulait son appareil photo depuis quelques minutes, le repose, ostensiblement, sur la table, avec une moue désabusée.


En face d’eux, Christine les considère et s’amuse de leur attitude embarrassée. Ce baroud d’honneur, car c’est bien de cela qu’il s’agit, sa décision est prise, son acceptation est totale, ce baroud d’honneur donc était sa dernière cartouche, l’ultime salve avant l’armistice. Reddition serait d’ailleurs plus approprié qu’armistice. Christine sait qu’elle ne désire plus maintenant que se laisser glisser sur la pente délictueuse. Elle va payer les dommages de guerre, tous les dommages, elle va s’offrir en victime consentante et dépravée. Son corps lui réclame avec trop d’insistance une libération salvatrice, son ventre brûle de désir, son sexe épanouit par le désir réclame caresses, brutalité, offrande, ouverture, pénétration, folie. Le cap est passé, la frontière explosée, les tabous anéantis par ce désir qui la fait trembler des pieds à la tête, la parcourt de frissons impérieux. La jeune femme n’y tient plus, ils la veulent, ils l’auront, bien au-delà de ce qu’ils avaient imaginé.





Le ton de la voix a baissé d’une octave. Christine vient de retrousser légèrement sa robe, quelques centimètres carrés du tissu blanc de son string de bain apparaissent. Le petit sourire qui flotte sur son visage, le regard adouci qu’elle pose sur ses vis-à-vis, la petite lueur trouble de ses yeux rassure le trio. Un peu hésitant, Philippe saisit son numérique, règle la focale et prend un cliché. Christine pose alors sa main droite sur son sein droit et se caresse doucement pendant que sa main gauche glisse entre ses cuisses. Un deuxième éclair jaillit. La robe remonte encore, dévoile le triangle du slip, nouvelle photo. Christine écarte largement les cuisses, glisse deux doigts sur l’étoffe, histoire de lisser le tissu pour marquer davantage les reliefs du sexe.


Ça vous va comme çà ? Ça vous plait ? demande-t-elle d’une voix rauque.


En guise de réponse, un nouvel éclair jaillit alors que Philippe s’accroupit pour faire des gros plans. Christine, le regard rivé dans celui de Julie cherche un encouragement qui ne tarde pas.


Tu ne vas pas t’arrêter là, lui souffle son amie.


Du coup, Christine s’enhardit, ses doigts se glissent sous l’étoffe, disparaissent sous le tissu. Les flashes se succèdent, et des sourires apparaissent timidement sur les visages de Julie et Steven.





Julie s’exécute sans se faire prier davantage, et Christine se tourne vers elle, attrape les deux seins offerts, pose une bouche avide sur un mamelon tendu par l’excitation. Sa bouche suce le téton dur, sa langue dessine des cercles concentriques. Se mettant à genoux sur l’assise du fauteuil, sans oublier de trousser sa robe, histoire de présenter ses petites fesses au photographe, elle quitte un instant le téton distendu et approche ses lèvres de la bouche de son amie : quelques petits frôlements des lèvres, quelques touchettes rapides, et les deux bouches se collent, pour un baiser passionné accompagné de caresses appuyées sur le corps de Julie. Celle-ci est surprise, elle ne s’attendait pas à cette fougue de la part de son amie. Bien sûr, la colère était feinte, mais Julie n’aurait jamais imaginé que la douce Christine puisse basculer si rapidement, qu’elle puisse franchir aussi allègrement la limite, oublier complexes et retenue. Ces caresses presque violentes sur ses seins, ses baisers sur sa peau, cette indécence provocatrice la sidèrent. Mais par-dessus tout, Julie est surprise par ses baisers passionnés, ces patins dévastateurs. Elle ne s’attendait pas à ce que Christine vienne l’embrasser sur la bouche, en tous cas, pas si vite, plus tard pourquoi pas, après quelques jeux enflammés, après avoir exploré son corps, après s’être saoulées mutuellement de caresses, enivrées de parfums, après peut être même avoir dépassé les limites du plaisir. Qu’elle vienne alors lui poser doucement sur les lèvres un baiser de bonheur, un poutou tendre et reconnaissant, un bécot complice et attendri. Mais pas aussi soudainement, pas aussi rapidement, à peine leurs ébats entamés. Cette langue qui la fouille, pointue comme un couteau brûlant qui incise sa bouche dès qu’elle la referme, découpe son passage, se glisse entre ses lèvres, cette langue indiscrète et sauvage l’étonne. Ces lèvres qu’elle sent tremblantes, hésitantes mais pourtant impérieuses, cette bouche qui la force, témoignent d’un désir d’une violence qu’elle ne soupçonnait pas. Lorsque les deux femmes se séparent enfin pour reprendre leur souffle, Julie ne peut s’empêcher de remarquer :





La voix est rauque, basse, un peu essoufflée. Déjà, sa complice déchaînée a replongé vers ses seins, et elle sent une main indiscrète caresser ses cuisses, s’insinuer entre elles. Cette caresse, du bout des doigts, l’électrise, et soumise, elle écarte légèrement les jambes, ouvre le chemin vers son sexe qui s’échauffe et se mouille. Elle sent le bout des doigts musarder sur sa peau, vers l’intérieur des cuisses, là où la peau est plus douce, plus réceptive, presque aussi sensible que le sexe. Julie attend avec une certaine impatience le moment où ces doigts aborderont l’étoffe de son short léger, elle appelle cette main qu’elle imagine se poser en cuillère sur son sexe pour l’enfermer dans une conque protégée, et elle est heureusement surprise de sentir les phalanges gourmandes glisser directement sous le tissu du vêtement. Comme elle porte rien sous cet ample short au tissu souple, les doigts abordent directement les lèvres de son sexe impatient, glissent dans la fente lubrifiée, remontent la vallée inondée, escaladent sur les reliefs ciselés des berges du canyon, avant de s’arrêter au pied du petit rocher de l’ange, pour repartir en sens inverse explorer encore les reliefs délicats de son intimité. Elle sent cet index inquisiteur se promener doucement dans ses chairs excitées, dessiner l’ouverture de la grotte submergée par des flots impétueux, des frissons parcourent la totalité de son corps, naissant au centre écartelé de ses cuisses offertes pour se propager en ondes délicieuses au creux de son ventre chaud, au travers de ses seins et jusque dans sa nuque.





Suivies par leurs deux hommes, les gazelles se jettent sur le vaste lit de Julie et Philippe. Allongées l’une contre l’autre, elles soudent à nouveau leurs bouches, se perdent dans des baisers passionnés, couvrent leurs corps de caresses mutines. Julie s’abandonne, s’allonge sur le dos, s’offre. Son esprit amalgame les caresses présentes à celles connues quelques jours auparavant avec Sophie, et elle réalise le revirement de situation : de maîtresse initiatrice, elle se trouve à son tour élève docile, soumise et consentante aux caprices d’une maîtresse experte. Elle aime cette situation nouvelle, cette passivité relative, cet esclavage consenti, pimenté par la présence indiscrète des hommes, voyeurs ravis qui se régalent de leurs jeux interdits, de leurs débordements coupables. Des hommes qui viendront d’ici peu se mêler à leurs jeux impudiques pour conclure ces douces bacchanales par le plaisir brutal de leur désir exacerbé.


Pour l’heure, écartelée, elle s’abandonne aux folies de Christine, goûte cette douceur infinie des doigts mutins qui parcourent à nouveau son sexe, plus impatients qu’auparavant, plus effrontés. Lorsqu’enfin, elle sent deux doigts glisser dans l’entrée béante de sa chatte, elle a envie d’hurler sa joie, voudrait les sentir plonger jusqu’aux confins de son intimité et même temps, elle apprécie cette exploration retenue de ses chairs, les caresses appuyées sur la voûte granuleuse de son vagin, deux doigts qui la griffent presque alors que le pouce de cette main scandaleuse débusque enfin (enfin !) avec une délicatesse toute féminine, le petit champignon distendu de son clitoris impatient. Elle se délecte de ces attouchements furtifs qui déclenchent à chaque fois un feu d’artifice de sensations, une onde circulaire qui irradie son ventre, explosion lumineuse qui s’estompe à peine lorsqu’une nouvelle caresse vient déclencher la suivante, toujours plus puissante, à chaque fois plus envahissante, dans un rythme parfait que seule une femme peut en cadencer si précisément le décalage progressif. Julie bloque les muscles de son bas-ventre, bascule son bassin et tend son sexe vers cette main experte, elle voudrait ouvrir plus encore ses deux cuisses, s’écarteler encore pour offrir plus avant sa petite chatte affamée à cette fouille minutieuse. Elle est au bord de l’explosion ultime lorsque Christine interrompt son manège, retire sa main et abandonne en même temps ses seins qu’elle suçait avidement pour passer à quatre pattes, en travers, sur le lit : elle laisse glisser sa langue sur le ventre doré, descend avec une lenteur exaspérante vers la corolle offerte. Julie se délecte du spectacle charmant des seins tendus de son amie, ces seins qui affirment leur rondeur dans cette position lubrique, elle observe leur douce oscillation, les mamelons contractés, les tétons qui pointent et viennent frôler sa hanche. Elle porte alors sa main vers ces seins, en dessine la forme, enferme un instant l’un des globes en prenant soin de juste titiller le téton, puis part à la découverte du corps, promène ses doigts sur les flancs, les hanches avant d’atteindre du bout des doigts les salières à la naissance des fesses. Christine bouge alors, toujours à quatre pattes, se rapproche de sa victime consentante, mouvement qui offre ses fesses au regard et aux caresses de Julie et lui permet à elle de plonger son visage entre les cuisses ouvertes. Sa langue s’insinue, contourne la motte et les lèvres gonflées, en dessinant l’ovale de ce fruit charnu, puis se glisse dans la fente irriguée de l’abricot bien mûr. Julie continue elle d’explorer les fesses de sa compagne, insinue à son tour ses doigts entre les globes fermes, et aborde en douceur le sexe béant offert à ses regards. Impatiente, elle exerce une douce pression sur la cuisse pour inviter sa partenaire à l’enjamber. Une invitation sensuelle à laquelle obtempère volontiers Christine. Maintenant têtes bêches, les deux femmes poursuivent leurs petits jeux interdits, Julie ne supporte presque plus désormais les caresses buccales sur sexe enflammé, et redressant la tête, elle lance une langue gourmande à l’assaut de la moule inondée qui la surplombe. Elle goûte sa compagne, découvre ces parfums délicats que distille le plaisir féminin, apprécie la saveur du nectar, jalousant par là même la faculté des hommes qui accèdent si facilement à cette liqueur dont elle avait si longtemps oublié le goût, jusqu’à Sophie. Elle s’enivre de ces parfums subtils, de cette douceur délectable et sent au creux de sa propre intimité les flots de mouille redoubler. Les deux femmes se lèchent, se sucent, s’aspirent, elles se déchaînent maintenant, oubliant la douceur exaspérante pour une brutalité libératrice. Julie lape le sexe, tente de le pénétrer, rêve d’une langue si longue qu’elle pourrait envahir ce vagin distendu, elle plante jusqu’à son nez entre le fin corail des petites lèvres ourlées, tout en pétrissant les globes suspendus des seins durcis par le plaisir. Mais aussi excitée qu’elle soit, alors qu’elle est au bord du précipice, à l’instant de basculer dans le ravin, juste avant la chute ascensionnelle, elle refuse de se laisser emporter, pour ne pas succomber et rater tout à l’heure la réalisation de son fantasme le plus intime. Alors, resserrant brutalement ses cuisses, elle ferme le passage vers son intimité, empêche son amie d’accéder à sa chatte, la rejette. De toutes façons, Christine était entrain de perdre l’expertise de ses caresses buccales, ses mouvements devenaient trop brutaux, désordonnés, emportée qu’elle était par la brusque montée de son propre plaisir qui ne résiste plus aux assauts redoublés de ces mains qui la noient, des lèvres qui la submergent, de la langue indiscrète qui force son sexe épanoui et agace l’anneau sombre de son cul. Il n’est plus temps pour elle de s’occuper de quiconque, elle est battue sur le fil, l’élève docile a bien pris le dessus. Julie sent parfaitement les signes infaillibles de l’orgasme en approche, cette respiration précipitée, les petits tremblements des cuisses écartées, la chaleur incroyable du sexe qui se plaque sur sa bouche. Et lorsque enfin, elle sent les oscillations des hanches de Christine s’arrêter brutalement, les muscles de son corps se tétaniser, la respiration se bloquer, elle sait que le plaisir éclate, elle ressent l’énergie libératrice dégagée par l’orgasme parcourir le corps de son amie, en vagues successives, raz-de-marée si communicatif qu’elle a elle-même l’impression que ces ondes l’atteignent. Malgré les soubresauts brutaux, elle maintient sa posture, accentue, implacable, les allées et venues de sa langue entre les lèvres gonflées, sur le clito exacerbé, aspire et souffle dans le vagin distendu, alors que ses mains, jusque là si brutales, effleurent à peine désormais les seins gonflés de sève et les tétons proéminents. Qui peut dire combien de temps s’écoule avant que les vagues de bonheur ne commencent à refluer, que la tête de Christine, tendue vers l’infini, ne retombe, pantelante. Julie sait parfaitement sa compagne n’en peut plus désormais de cette position, que ses bras n’arrivent plus à la soutenir, que ces cuisses tétanisées appellent au repos. Abandonnant la chatte repue devenue trop sensible, elle laisse sa victime anéantie s’allonger sur son corps, reposer sa tête sur l’oreiller confortable de ses cuisses. Après le déchaînement, elle la laisse glisser dans une douce torpeur. Elle sent sur elle le corps de son amie se détendre peu à peu, s’abandonner dans la douceur indicible qui suit le séisme ravageur du plaisir.


Mais ses propres sens la tiraillent, l’exaspèrent, elle veut reprendre la marche triomphale vers son propre plaisir et c’est avec reconnaissance qu’elle accepte la verge tendue de Steven qui s’est approché, à genoux sur le lit. Elle flaire l’appareil érigé, jauge ce membre inconnu, apprécie le gland congestionné où perle un goutte de liqueur. Elle se redresse un peu, approche une langue gourmande de la bite impatiente, alors que Christine roule sur le côté, la libère pour s’allonger pantelante en travers de la couche. Julie, toujours experte et raffinée, pose délicatement sa langue sous la hampe de verge, escalade doucement le membre par le dessous, recueille, délicieusement gourmande, la perle de rosée. Elle revient à la base de la queue, lèche d’une large langue râpeuse les couilles contractées, remonte sous la bite, darde sa langue en stylet qu’elle promène sur le dessin des veines saillantes. Prodigieusement sadique, elle s’arrête à chaque fois juste avant d’atteindre enfin le gland, et reprend son manège, au grand bonheur désespéré de Steven qui se sent succomber. Dessous, d’un côté puis de l’autre, elle prodigue en alternance au membre distendu, des caresses légères et des coups de langue enveloppants. Ce manège affole, transporte le pauvre Steven qui n’en peut plus de toutes ces agaceries. Et lorsqu’elle se décide enfin à gratifier le gland d’un tout petit coup de langue, l’homme manifeste bruyamment l’impatience jusque là contenue. Les lèvres ravissantes se posent enfin sur le gland congestionné, l’avale brutalement, l’enferment dans la bouche, l’y maintiennent avant que de le relâcher pour mieux avaler ensuite la bite toute entière, presque dans la gorge : un coup d’estoc prodigieux, qui tend le corps de Steven dont elle maintient les fesses pour qu’il ne s’échappe pas. Elle va-et-vient sur le membre tendu, l’inonde de sa salive, l’étourdit avec sa langue enveloppante. Tout occupée et concentrée qu’elle soit, elle n’oublie pas pourtant de faire signe au photographe qui continue toujours de la mitrailler. Ses yeux lui intiment l’ordre de cesser, qu’il est temps désormais de passer à autre chose. Philippe décode le message, et s’approche à genoux lui aussi, bite en l’air, impatient. Tout en continuant de sucer avidement le membre tendu de Steven, Julie attrape le sexe de son homme, le branle dans sa main, le caresse, le viole. Elle observe, vicieuse, les expressions de bonheurs douloureux des deux hommes réunis pour elle, décide de leur accorder encore quelques instants d’attentions expertes. Mais elle sait bien qu’ils ne pourront plus tenir très longtemps sous ce régime, que les discussions et les jeux du salon les ont bien excités, que le spectacle offert avec Christine leur a déjà été douloureusement excitant à force d’impatience. Elle leur est redevable de cette sourde patience et ne veux gâcher ni leur plaisir, ni le sien. Steven est proche de la rupture, elle le libère alors et lui abandonne son corps. Il s’allonge contre elle et comme elle s’y attendait, il se jette sur ces seins, mais avec une délicatesse surprenante, couvre ces fruits épanouis de baisers alternativement furtifs et passionnés, de caresses enveloppantes et légères. Et comme son autre main est partie à la découverte d’autres trésors, elle lui ouvre ses cuisses pour qu’il puisse à son tour accéder aux délices de sa chatte. Les caresses pourtant délicates lui sont difficilement supportables, sa chatte n’a déjà été que trop manipulée. Et son besoin de jouissance est trop fort pour être contenu. Julie prend le dessus, fait rouler cet amant impatient sur le dos, et se redressant, le chevauche en amazone déterminée. Avant d’enfourner la queue distendue, elle prend le temps encore de jouer avec le gland gonflé de sève. Elle le laisse glisser entre ses lèvres douloureusement gonflées, l’appuie sur son bouton d’amour, se branle consciencieusement sur la bite dressée, accepte les mains de ses deux amants sur ses seins excités. Julie aperçoit les prémisses du bonheur, elle sent la chaleur sourdre tout au creux de ses reins et décide de trancher dans le vif. Cette bite magnifique, cet épieux vénéneux, elle va se l’avaler, se l’engloutir dans sa moule inondée. Elle se penche en avant, vient gourmander les lèvres de l’homme qui résiste de toutes ses forces à la tentation de lâcher son plaisir, elle laisse enfin la bite s’enfoncer dans ses chairs brûlantes, doucement, presque millimètre après millimètre, pour ne pas submerger le gland de sensations irrésistibles. Julie se délecte de cette queue puissante qui emplit son vagin, vient finalement buter au fond de la caverne. Bien penchée en avant, plantée sur ses genoux, elle contrôle en expert les moindres mouvements, résiste au désir de Steven de précipiter les choses et présente de fait à son pauvre Philippe abandonné, la vision de son cul accessible. Elle ne veut rien dire, rien indiquer, elle ne veut surtout pas dévoiler son attente mais redoute en même temps que Philippe n’accède à son désir secret. Aussi, lorsqu’elle le sent se glisser derrière elle, lorsque sa bite enfin s’insinue entre les globes charnus de ses fesses qu’il écarte, elle relâche ses muscles, laisse son corps s’épanouir, sa mouille coulant à flots inondant les pubis soudés. La queue pénètre doucement le cercle étroit de son cul relâché, s’enfonce dans l’anneau qui l’étrangle. Julie sent enfin comme elle l’espérait les deux membres virils se rejoindre au travers de ses chairs, se chevaucher, comme se superposer. Elle entame un très lent va-et-vient sur la bite de Steven, prenant le soin de laisser à Philippe le temps de se calquer sur le mouvement des hanches. Comblée, son fantasme se réalisant, elle se délecte du mouvement asymétrique des deux bites qui la bourrent, deux queues en même temps, deux queues pour lui bourrer et le cul et le con, deux hommes pour la prendre, s’emparer de ses sens, la mener vers l’orgasme. Elle se sent chienne, impudique, humiliée, et pourtant triomphante de contrôler ces deux membres assassins qui la fouillent :




Les mouvements s’accélèrent, Julie grimpe sur l’échelle fragile du plaisir, au rythme qu’elle impose, maîtresse débordée, échevelée, haletante, partagée entre douleur et plaisir.




Et les mouvements s’emballent, les pistons se dérèglent, les va-et-vient s’affolent, mais peu importe alors, le bonheur est bien là, à portée, elle n’attend que l’explosion qu’elle souhaite simultanée des deux bites en elle. Et le foutre jaillit, lui brûle et le cul et la moule, des jets puissants, ravageurs, qui la propulsent enfin dans l’éther infini, la jettent dans l’orgasme, la ballottent comme une fétu de paille dans une monstrueuse tempête libératrice, la plonge dans un océan de douleur bienfaisante, extatique. Elle hurle son bonheur, mêle ses cris aux grognements satisfaits des deux hommes qu’elle baise, elle est secouée par des myriades de tremblements irrépressibles, des séismes de bonheurs atroces la poussent dans l’azur aveuglant, elle crie, crie encore et toujours, elle rit, rit et pleure à la fois, encaisse, appréhende et recherche les coups de butoirs puissants qui défonce son fondement et ravage son vagin. Le bonheur la submerge, la honte la magnifie, l’orgasme la transfigure, le bonheur la transcende. À bout de forces, épuisée par l’effort, disloquée par ces queues assassines, elle perd ses dernières forces et s’abat sur le torse de son baiseur en sentant tout le poids de son enculeur. Elle réalise combien, oui ô combien, elle souhaiterait à cet instant pouvoir plaquer ses lèvres sur celles de son amant, combien elle voudrait pouvoir le remercier de ce bonheur, lui couvrir le visage de petits baisers tendres, à quel point elle aimerait s’abandonner sur son torse poilu; mais elle sait parfaitement que jamais, au grand jamais, elle n’aurait accepté, elle n’accepterait jamais de laisser un autre homme que lui la posséder ainsi, l’humilier si délicieusement par l’entrée interdite. Son bonheur est intense, éboursifiant, extraormidable, cataplectique, malgré cette petite frustration.


Toujours amarrée à Steven, elle glisse sur le côté, enfouit son visage dans les draps. Elle sent dans son vagin, la queue qui se dégonfle, perd de sa superbe, s’amollit entre ses chairs à vif. Elle sent entre ses fesses, l’autre verge qui s’en va, la libère à regret. Philippe s’écarte d’elle et s’étend sur les draps, enferme ses épaules dans un bras protecteur et s’en vient déposer sur sa joue un tendre et long baiser d’amour. Julie se tourne alors vers lui et leurs lèvres se joignent, se soudent et s’abandonnent.


Des larmes de reconnaissance inondent son visage et noient son regard perdu.