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n° 08088Fiche technique6850 caractères6850
Temps de lecture estimé : 5 mn
08/11/04
Résumé:  Etrange rencontre.....
Critères:  fh inconnu bizarre humour
Auteur : G Desseins      
La dame noire du Périgord rose




Je roulais depuis un long moment sur une petite route sinueuse, au milieu des champs de noyers et des bois de châtaigniers. Brantôme ne devrait plus être bien loin, maintenant. Je devais y passer la journée du lendemain. Brantôme se devait de figurer dans le guide touristique que je préparais. Au pied d’une falaise, dans un méandre de la Dronne, son abbaye bénédictine, sa vieille ville et surtout sa nécropole troglodyte méritaient le détour…


Je n’ai pas bien compris quand le grand-père au bord de la route m’a indiqué le chemin : deux fois à droite puis à gauche, à droite, non, à gauche. Bref, je suis perdu. Et le portable qui ne passe pas dans ces bois. Et la nuit qui tombe.


Ah si, le grand pin parasol ! C’est à droite. Raté ! Ce n’est plus une route, c’est un chemin. J’aperçois une maison dans les phares, là-bas, au bout de l’allée.


Puisque j’y suis, je vais y demander ma route. Brrrr! Le coin est plutôt sinistre!



La femme qui me parle est vêtue d’une longue robe noire qui la couvre de la tête aux pieds. Ses grands yeux noirs sont soulignés par un maquillage très marqué. Ses lèvres sont rouge vif, ses cheveux d’ébène encadrent un visage fin. Sa peau est très pale, diaphane. Difficile de lui donner un age. 30, 40, 50 ?



Sa voix rauque et chaude claque. Ce n’est pas une prière, c’est un ordre.

Subjugué, je la suis.


Elle m’entraîne dans un petit boudoir tendu de velours rouge. Il n’y a pas de fenêtre. Un chandelier à quatre branches diffuse une douce lumière. Un large et profond fauteuil trône au milieu de la pièce. Mais pas trace d’une table ou d’une desserte pour prendre un repas ou même un apéritif.


Elle me désigne le fauteuil.



Elle se campe devant moi et lentement, dégrafe sa robe. Elle s’en extrait et la lance à terre. Elle est nue. Ses grands yeux, sa peau laiteuse, sa toison d’un noir intense brillent à la lumière vacillante des bougies. Elle est très belle et dégage un magnétisme troublant. Ses yeux me fixent intensément.



Elle s’agenouille à mes pieds, dégage délicatement ma verge, la porte à sa bouche. Sa langue agile a tôt fait de provoquer une forte érection. Ses lèvres masturbent mon membre, montent et descendent le long de ma hampe maintenant gonflée de désir. Quand elle perçoit le tressaillement annonciateur de ma délivrance entre ses lèvres, elle engloutit mon phallus au plus profond pour recevoir la semence au fond de la gorge. Mes spasmes lui emplissent la bouche de jute chaude et salée. Elle se délecte jusqu’à la dernière goutte de ce sirop épais et crémeux.


Elle délaisse ma verge, approche son visage du mien. Ses doigts fuselés ouvrent ma chemise. Sa bouche courre sur mon torse, sa langue titille mes tétons. Elle me mordille la chair dans le creux de l’épaule. Elle picore, insiste à la base de mon cou. Sa main redonne vigueur à mon dard en le masturbant doucement. Quand il est à nouveau dur et généreux, elle l’enfourche et le fait disparaître d’un coup dans sa vulve chaude et humide. Je sens mon gland pénétrer la chair douce et soyeuse. Elle se penche sur moi, sa bouche se colle à la mienne. Elle me donne un long baiser fougueux Sa langue tète et aspire la moindre goutte de salive. De nouveau sa bouche se pose sur mon cou, me mordille les lèvres, les oreilles. Son bas ventre s’agite, monte, descend. Son vagin élastique serre de plus en plus fort ma bite prête à gicler.


Ses seins s’écrasent sur ma poitrine, sa bouche gourmande court sur ma peau.


Quand elle sent que je vais me répandre en elle, elle accélère la cadence pour que nous jouissions à l’unisson. Elle enfouit la tête dans le creux de mon épaule. Je l’inonde de puissants jets au moment ou elle se libère par saccades. Elle étouffe un cri en me mordant la base du cou. Puis elle se relâche, se laisse aller sur ma poitrine, la tête toujours lovée au creux de mon épaule, ses lèvres rivées à ma peau. D’un mouvement lent, elle soulève ses hanches et libère ma verge apaisée. Je me sens détendu, vidé.



Elle sait flatter mon ego de male dominant ! Elle se relève, se dresse devant moi, les jambes écartées. Sa touffe noire souillée goutte sur le sol. Elle s’enfonce les doigts dans la vulve, les agite, les ressort gluants de mon foutre et de sa mouille mélangés. Elle les porte à sa bouche et les suce voluptueusement l’un après l’autre.



Elle passe sa langue gourmande sur ses lèvres rouge sang, esquissant un sourire carnassier.


Décidément, ma modestie en prend un coup. Elle sait parler aux hommes, la garce. Je vais lui montrer comme je suis bon. Je vais la prendre et la reprendre, la bouffer, la brouter, la défoncer, la faire hurler de plaisir, jusqu’à ce qu’elle demande grâce. Elle va voir ce qu’elle va voir !!



Je vais te rendre chienne, grosse cochonne ! J’en deviens grossier.


Mais au lieu de s’approcher, elle ramasse sa robe, l’enfile en un tour de main. Son visage est devenu dur, sa voix cassante



Ca alors ! Il y a 5 minutes j’étais le meilleur coup du pays, et maintenant elle me jette comme une vieille chaussette.


Vexé, je me lève, me reboutonne. J’ai la tête qui tourne un peu, les jambes qui flageolent…




La fraîcheur de la nuit me ravigote un peu. Décidément, elle m’a complètement lessivé, vidé.

Je m’installe au volant. Je dois avoir une salle tête. Je regarde dans le miroir de courtoisie…

…J’ai deux petites plaies sanguinolentes à la base du cou……