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n° 08099Fiche technique21636 caractères21636
Temps de lecture estimé : 13 mn
12/11/04
Résumé:  Un homme réalise son fantasme: coucher avec deux superbes jeunes femmes.
Critères:  ff ffh hotel cunnilingu pénétratio jeu
Auteur : Gufti Shank            Envoi mini-message
Post Mortem


L’homme vivait ces instants comme dans un rêve. En fait, il réalisait l’un de ses rêves. Un fantasme, plutôt. Toute sa jeune vie, il avait espéré secrètement ce moment: seul dans un grand lit avec deux filles. C’était comme la consécration de toute une existence. D’un travail de longue haleine. Et il profitait de chaque seconde comme si ç’avait été la dernière.


Deux femmes, plutôt. Ou deux jeunes femmes. L’une blonde et l’autre brune. Et belles, en plus. Juste des copines. Avec des corps sublimes. Et elles savaient bien s’y prendre. C’avait été un bonheur absolu lorsqu’elles l’avaient sucé plusieurs longues minutes de concert. Alternant les coups de langue, les aspirations, les baisers autour de son gland et de sa hampe.


Et lui avait goûté à leurs deux intimités, entretenant l’une à la main tandis qu’il léchait l’autre. Elles aussi s’étaient essayées à déguster leurs saveurs réciproques. Sous ses yeux ensorcelés. Il se joignit à l’une pour régaler l’autre. Puis par souci d’équité, à l’autre. Il avait cru que son sexe allait éclater.


Il était dans une sorte d’état second lorsque ses deux partenaires se mirent à le chevaucher, l’une assise sur son sexe tendu à bloc, l’autre à califourchon sur son visage, frottant les portes de son sexe à tout le bas de son visage. Et elles se parlaient, tandis que lui croyait qu’il allait défaillir de plaisir. Elles le glorifiaient. Lui, le dieu du sexe. Il était leur héros. Il ne les voyait pas, mais, à leurs murmures entre les soupirs et les gémissements, il savait qu’elles se caressaient. Elles s’embrassaient, même, heureuses.


Elles intervertirent leurs sièges, et continuèrent quelques minutes à se trémousser lentement au-dessus de lui. Lascives et voluptueuses. Et parfois, celle qui chevauchait son sexe se relevait quelque peu, et l’autre se penchait pour venir le sucer. Juste quelques secondes, mais qui le transcendaient encore un peu. Et puis, elles reprenaient leurs postes.


Quand il sentit qu’il était sur le point d’atteindre le paroxysme absolu de la jouissance, il renversa la situation, allongeant ses deux muses sur le dos, et replongeant tour à tour dans leurs deux arcanes. Et même si son sexe gonflé à bloc ne demandait toujours qu’à se libérer en explosant, cet intermède lui permit de faire diminuer quelque peu sa pression intérieure. Et les filles savouraient les explorations de sa langue habile, tout en se caressant avec sensualité les seins et le visage.


Il revint ensuite s’agenouiller juste au-dessus de ses partenaires sur le lit, afin qu’elles puissent à nouveau se délecter des ultimes traces de leurs sapidités sur son sexe. Quelques secondes seulement. Il avait trop envie d’elles. Et elles avaient trop envie de lui aussi. L’une des jeunes femmes se coucha tête-bêche par-dessus l’autre, présentant son arrière-train au sexe gonflé que suçait toujours l’autre.


Il sortit son sexe de la bouche de la brune pour l’introduire dans la vulve de la blonde. Et cette dernière, de l’autre côté, plongea la tête dans l’entrejambe de sa partenaire, immisçant sa langue dans les tréfonds de son être. Les trois gémirent en même temps. De plus en plus fort. L’homme accentua rapidement son rythme, jusqu’au plus vite et plus fort qu’il put. Et suivant ce rythme qu’il imposait, les deux autres corps se balançèrent dans un concert de hurlements croissants.


Ce ne fut pas long. Quelques dernières secondes. Il crut qu’il allait s’évanouir, tant c’était bon. Une sensation de plaisir physique absolu commença à monter du fin fond de son corps, l’envahissant tout entier, tandis qu’avant de fermer les yeux, il regardait une dernière fois le spectacle que lui offraient ses deux partenaires.


Il se mit à hurler malgré lui, plus fort que sous l’impulsion de la plus grande douleur. Et il entendit ses deux partenaires hurler aussi. Il sentit une main presser encore ses bourses. Un nouvel élan de plaisir monta encore à travers son corps. Il eut l’impression de voir un grand éclair. Pourtant, il avait les yeux fermés.


Il essaya de bouger, ou plutôt de diriger autrement son corps, mais il ne sentait plus rien. Seulement ce plaisir immensément intense. Cela ne durait sans doute que depuis une seconde ou deux, mais lui avait l’impression d’être sorti des courbes du temps, d’être au-delà de l’éternité. Juste le plaisir. Il rouvrit les yeux, mais ne vit rien qu’un halo blanc. Tous ses sens étaient délaissés au profit de cette sensation ultime d’orgasme parfait. Exclusivement le plaisir.


Il entendit quand même comme dans un rêve et comme au ralenti le dernier gémissement d’une des deux filles. Et puis il s’effondra sur le dos, lentement. Il se sentit tomber en arrière et n’essaya même pas de réagir, savourant encore son bonheur. Ce plaisir qui s’évanouissait très doucement. Uniquement le plaisir.




_ Mon dieu, je me suis endormi…" fut sa première pensée.


Il était toujours allongé, sur le lit, venant de s’éveiller.


_ Alors que j’aurais dû les couvrir de baisers, les embrasser, les remercier. Jamais je n’ai vécu orgasme aussi intense."


Il regarda autour de lui, les cherchant du regard. Mais elles n’étaient plus là. Il s’en voulait vraiment de s’être endormi. Il ne se souvenait plus de rien après cette sensation de bonheur absolu qu’il avait éprouvée.


Il se leva, et réalisant qu’il était toujours nu, voulut se rhabiller. Mais cherchant un instant ses fringues, il réalisa qu’elles n’étaient plus là non plus. Les filles avaient sans doute voulu lui faire une blague. Il sourit à cette idée, mais se ravisa lorsqu’il s’imagina nu dans le hall de l’hôtel.


_ Mais il doit bien y avoir des peignoirs ou des serviettes de bain, dans cet hôtel !" pensa-t-il.


Il ouvrit la porte de la salle de bains, alluma la lumière. Il se regarda quelques secondes dans la glace, se félicitant d’avoir été si brillant. Se remerciant de s’être donné autant de bonheur. Puis il repensa à ses deux partenaires. C’était elles qu’il fallait remercier. Elles devaient l’attendre.


Il y avait des serviettes et des peignoirs. Il fit un tout petit brin de toilette, puis prit les peignoirs. Il y en avait deux. Il les détailla d’un coup d’oeil. Un grand et un petit. Blancs. Avec un petit liseret rouge brodé en bas. Un nom aussi était brodé, semblait-il. Celui de l’hôtel, sans doute. Pengatory Motel ou Purjetory Motel, quelque chose comme ça, il n’arrivait pas bien à lire.


Il était dans un état d’excitation tellement avancé lorsqu’ils avaient parqué la voiture devant cet hôtel qu’il n’avait même pas pris le temps d’en regarder le nom. Il avait juste vu que ça avait plutôt l’air assez classe. Le réceptionniste avait dû le prendre pour un fou lorsqu’il avait pris la chambre. Il ne se sentait déjà plus lui-même.


Il se vêtit du plus grand des deux peignoirs et regarda une dernière fois dans la chambre si ses vêtements n’étaient pas cachés quelque part. Mais ne trouvant rien, il décida de descendre jusqu’à la réception. Il ouvrit la porte de la chambre et se dirigea dans le couloir.


Mais une fois dehors, il fut pris d’une hésitation. Il ne se rappelait même pas par quel côté du couloir ils étaient arrivés. Il regarda rapidement dans les deux directions, puis prit au hasard à gauche. Il passa devant plusieurs autres chambres, puis parvint à une porte dans le prolongement du couloir, au-dessus de laquelle était marqué "Salon". Il entra.


La première chose qu’il remarqua fut qu’il y avait du monde qui allait pouvoir le renseigner. Et la seconde, que c’était vraiment un chouette salon: deux beaux canapés, un écran, un billard, plusieurs tables. Vraiment classe, cet hôtel.


En fait de monde, il n’y avait que deux personnes. Deux jeunes femmes, assises chacune dans un canapé. Le temps d’un soupir, il crut que c’était ses deux maîtresses, mais non. Il n’avait jamais vu ces filles.


Il s’avança dans la pièce. "Bonjour." Elles ne répondirent pas, levant à peine les yeux. "Excusez-moi…" Pas plus de réaction. Il les détailla du regard. Elles étaient belles, très belles même. Un frisson parcourut tout son corps. Après ce qu’il avait vécu, il se sentait le roi du monde. Il avait encore envie de sexe. Toujours plus de sexe.


Il se reprit: "Est-ce que vous pourriez m’expliquer comment rejoindre la…" Il s’interrompit car une des deux jeunes femmes avait relevé la tête vers lui, et avait posé son doigt sur ses lèvres, comme pour lui intimer le silence. Il la regarda alors en l’interrogeant des yeux. Mais pour seule réponse, elle se leva, passa devant lui en lui adressant un sourire, puis sortit par une des deux portes.


Il se dit qu’il fallait la suivre, en espérant qu’elle l’emmène là où il voulait. Il se dit même que de toute façon, avec elle, il irait au bout du monde. Il lui emboîta le pas, et alors qu’il allait franchir la porte à son tour, l’autre jeune femme releva les yeux à son tour et lui envoya un clin d’oeil.


Elle aussi était belle, se dit-il, hésitant. Elle se leva, et alla sans un mot jusqu’à l’autre porte, d’une démarche presque provocante. Elle sortit, et il se retrouva seul dans le salon.


Il réfléchit rapidement et tout ce qu’il trouva à conclure fut que les deux jeunes femmes devaient être amies et se livraient à un petit jeu pour savoir laquelle attirait le plus les hommes. Il hésita à retourner d’où il venait, ou bien encore à faire un billard, mais son sexe lui dicta finalement de suivre la seconde jeune femme. Il la trouvait plus bandante. "Alors, quitte à jouer…", pensa-t-il.


Il se retrouva dans un autre couloir, moins long que le précédent lui sembla-t-il. Il entraperçut la porte du bout du couloir se refermer. Il courut presque à travers le corridor, pour rejoindre la jeune femme, et ouvrant cette porte, il déboucha dans un autre salon.


Ce salon était plus petit, et il n’y avait pas de billard, mais il paraissait tout aussi confortable et il y avait encore deux autres portes. La jeune femme qu’il avait suivie l’attendait, debout tournée vers lui. Mais il remarqua aussi qu’il y avait encore une autre fille assise dans un canapé, une fille magnifique qui le regardait avec des yeux de braise.


Il repensa à sa théorie du jeu, et constata qu’elles étaient donc plusieurs à vouloir jouer. Eh bien, ça lui allait. Il allait participer. La fille qu’il venait de suivre s’approcha de lui, très près. Très très près. Presque à se frôler les lèvres. Il sentit son souffle chaud tout contre son visage. Il tenta de se maîtriser, mais malgré lui, ses mains se posèrent doucement autour des hanches de la jeune femme. Il sentait qu’il allait l’embrasser. Il venait d’avoir le plus grand orgasme de toute sa vie, mais il avait encore envie de sexe. Encore envie de plaisir.


Mais elle se libéra doucement de son étreinte, et lui fit un dernier clin d’oeil avant de s’en aller par une des deux portes. Il hésita, attendant la suite des événements. Et sans que cela ne le surprenne, l’autre fille se leva presque aussitôt et à son tour s’approcha de lui. Il la regarda plus attentivement. Elle avait un visage d’ange, d’ange déchu, plein de malice, plein de charisme, plein d’envie. Mais elle avait surtout un corps somptueux, moulé dans une robe collante, qui dévoilait presque sans pudeur les courbes généreuses de ses seins et de ses hanches.


A son tour, elle s’approcha de lui. Elle vint se coller contre lui, et presque se frotter de façon plus que provocante, dandinant son bassin tout contre son bas-ventre. Puis elle pressa sa poitrine contre son buste et posa doucement ses lèvres sur les siennes. Ils s’embrassèrent presque tendrement, et il ne put s’empêcher de plaquer ses mains sur ses fesses. Il sentait son sexe regonfler, prêt à de nouveaux exploits avec cette créature du diable qui le chauffait à outrance.


Tandis qu’ils s’embrassaient toujours, elle plia quelque peu sa jambe afin de venir frotter son genou sur l’entrejambe du jeune homme. Il savoura quelques instants ces caresses, puis elle avança encore son visage jusqu’à pouvoir venir murmurer à son oreille d’une voix suave, chaude et vibrante: "Suis-moi." Sur quoi, elle se retourna et s’éloigna doucement de lui, roulant ostensiblement de ses fesses merveilleuses. Et elle sortit par l’autre porte.


Il resta un instant désarçonné. Qui étaient ces filles ? Ces déesses ? Et à quoi jouaient-elles ? Mais son sexe qu’il sentit gonfler lui rappela qu’il devait prendre une décision. Il chercherait à comprendre plus tard… De laquelle des deux avait-il le plus envie ? Sans hésiter, c’était de la seconde. Il lui emboîta le pas et franchit la porte à sa suite, s’attendant plus ou moins à une nouvelle provocation.


Encore un couloir. Tout cela lui paraissait quelque peu délirant. L’hôtel n’avait pourtant pas l’air aussi grand. Et au fond du couloir, la jeune femme qui franchissait une autre porte. Il courut à sa suite, et arriva dans un nouveau salon, toujours aussi luxueux, et toujours avec deux autres sorties. C’était un vrai dédale, se dit-il. Pourrait-il retrouver son chemin, quand il aurait fini de jouer avec ces filles ?


Et ce qu’il attendait se confirma. En pire, même. L’attendaient dans ce nouveau salon non seulement la jeune femme qu’il avait suivie, mais aussi deux autres, assises dans un sofa en cuir. Elles-aussi paraissaient plus que mignonnes. Mais il n’eut pas le loisir de les détailler du regard car la jeune femme qui l’avait amené ici décida de se livrer à un nouveau spectacle. Elle se mit à se déshabiller doucement, très doucement, et avec beaucoup de sensualité, en venant à chacun de ses gestes frôler son corps. Il n’aurait eu qu’à tendre les mains pour les refermer sur ses seins, dont la vue le rendait fou d’excitation. Elle avait vraiment une poitrine sublime. Et elle se trémoussait de plus en plus près de lui, et tout en retirant ses derniers vêtements, elle faisait glisser ses mains tout le long de ses corps, de ses cuisses jusqu’à ses cheveux.


Mais juste au moment où il allait lui sauter dessus, sans plus prêter la moindre attention aux deux autres jeunes femmes, elle lui fit un clin d’oeil malicieux, suça avec provocation l’un de ses doigts et, complètement nue, sortit par une des deux portes. Il commençait déjà de la suivre, le sexe plus dur que jamais, pointant sous son peignoir, quand les deux filles qui étaient jusqu’à présent restées sans bouger se mirent à s’embrasser et se caresser presque férocement.


Il hésita. Il avait très envie de celle qui venait de lui filer entre les bras. Mais l’expérience qu’il venait d’avoir avec ses deux maîtresses avait été tellement magique qu’il avait très envie de recommencer. Il regarda une dernière fois la porte par laquelle venait de sortir la jeune femme, puis reporta finalement toute son attention sur les deux qui demeuraient là, à se rouler des pelles sous ses yeux, à se cajoler, à se caresser les seins, les cheveux et le visage. L’une des deux glissa sa main entre les cuisses de l’autre. Leurs corps le remplissaient de désir; elles n’avaient rien à envier à celle qu’il venait de laisser s’enfuir.


Il les contempla se peloter quelques instants, puis s’avança doucement vers elles. Elles se levèrent à son approche et vinrent à sa rencontre, pour se jeter presque dans ses bras. Et elles vinrent l’embrasser avec passion. Tour à tour, puis ensemble. Et tandis que leurs langues se mêlaient à la sienne, leurs mains venaient explorer son intimité par-dessous le peignoir. Il bandait à tout rompre et savourait leur jeu et leurs caresses expertes.


Mais elles s’arrêtèrent soudain, se reculèrent de quelques pas, et le défièrent avec autant de malice qu’il en avait lue dans les regards de l’autre. Elles baissèrent une dernière fois les yeux vers sa queue qui pointait, puis tournèrent les talons et sortirent à leur tour en tortillant leurs derrières sous ses yeux avides.


Il regarda une dernière fois la porte par laquelle était sortie la fille qu’il avait suivie pour arriver là, mais n’hésita qu’une fraction de seconde avant de suivre presque en courant les deux bombes qui venaient de l’abandonner là, transi d’excitation. En entrant dans un nouveau couloir, il tenta maladroitement de cacher son érection, au cas où il aurait croisé quelqu’un. Mais il n’y avait personne d’autre que les deux jeunes femmes qui s’empressaient d’aller franchir une nouvelle porte. Il courut derrière elle et déboucha finalement dans un autre salon, meublé comme les autres, mais vide.


Où étaient-elles donc passées ? Il y avait là encore, deux autres portes. Mais à la différence de celles des précédents salons, celles-ci étaient des portes vitrées. Il s’approcha de la première et regarda à travers, espérant retrouver ses deux proies. Mais ce qu’il devina le surprit; il entrevit la silhouette d’une femme, assise dans un fauteuil avec un chat sur ses genoux, en train de le caresser paisiblement. L’ayant sans doute aussi remarqué, elle leva les yeux en direction de la vitre et leurs regards se croisèrent l’espace de quelques secondes. Elle était très belle, elle aussi, mais ne lui inspirait aucune excitation, aucun désir. Il ne lisait dans ses grands yeux verts que calme et quiétude. "Tristesse peut-être aussi.", pensa-t-il.


Il détourna son regard sans réfléchir, sans chercher à comprendre, pour aller regarder à travers la seconde porte vitrée. Et là ce fut une vision dantesque. Les cinq jeunes femmes qu’il avait rencontrées depuis qu’il s’était réveillé, les cinq qui avaient joué avec lui se trouvaient là, derrière cette porte, en train de se caresser, de s’embrasser, de se masturber, de se lécher mutuellement. Elles se mordillaient les seins. Elles se glissaient des doigts dans leurs sexes. Elles suçaient leurs doigts. Elles léchaient leurs sexes. Elles s’embrassaient longuement.


Et tout ça sous ses yeux surexcités. Il les contempla un petit instant, le temps que son sexe pointe à nouveau gonflé à bloc sous son peignoir. Et l’une des filles l’aperçut au travers de la vitre. Elle fit un signe à ses camarades de jeu, qui prirent des poses encore plus aguicheuses, plus excitantes que jamais. Elles se doigtèrent de concert en lui faisant signe de les rejoindre. Il bavait presque d’excitation, il se touchait doucement, lui aussi.


Il jeta un dernier regard en direction de l’autre porte, repensa à cette femme aux grands yeux verts et à son chat. Puis chassa définitivement cette image de son esprit et se reconcentra sur les cinq jeunes femmes en chaleur qui l’attendaient en s’excitant. Et il se décida à les rejoindre.


Il ouvrit la porte et s’avança, se préparant à ce qui serait sans doute l’apogée de sa vie sexuelle. Il s’avança, dardant ses yeux tour à tour dans ceux de ses futures partenaires. Elles s’étaient arrêtées de se caresser et le regardaient s’avancer. Pourquoi s’étaient-elles arrêtées ? Il fit quelques nouveaux pas vers elles. Elles avaient vraiment toutes des corps à damner n’importe qui. Mais il leur sembla qu’elle le regardait bizarrement. Elles ne bougeaient plus. Etait-ce de la crainte qu’il lisait dans leurs yeux ? Est-ce qu’elles avaient peur ?


Elles n’assumaient pas leur petit jeu, pensa-t-il. Elles allaient voir ce qu’elles allaient voir. Il allait leur faire oublier toutes leurs craintes. Il refit quelques pas et retira son peignoir qu’il laissa tomber sur le sol, dévoilant son sexe tendu fièrement. Plus que quelque pas et il se jetterait sur elles. Qui ne bougeaient toujours pas. Il lui sembla que l’une d’entre elles essayait de lui dire quelque chose.


Mais il n’entendait rien. Il lui semblait que seule sa vue était opérationnelle, ses autres sens étant en veille. Il se concentrait uniquement sur ce qu’il voyait. Sur ces cinq déesses et leurs cinq corps de rêve. Il regarda les lèvres de celle qui semblait vouloir lui parler, essayant d’y lire quelque chose. Etait-ce un "non" qu’elle murmurait ? Il fit un dernier pas dans leur direction, prêt à les emmener toutes à la fois au septième ciel.


Mais d’un seul coup, tout bascula. Il sentit tout à la fois le sol se dérober sous ses pieds, et les cris simultanés des jeunes femmes. Et il se mit à tomber dans une chute sans fin au beau milieu d’un gouffre noir et rouge d’où montait un grand rire effrayant…




"C’était Purgatory Motel sur le peignoir…" fut sa dernière pensée.