Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 08139Fiche technique11428 caractères11428
Temps de lecture estimé : 8 mn
18/11/04
Résumé:  Quand faire semblant peut se transformer en réalité
Critères:  fh danser fête fellation cunnilingu pénétratio ecriv_f
Auteur : Sirop d érable  (Sirop d'érable)
Brice


J’avais fait la connaissance de Brice sur un site de rencontre. On avait chatté plusieurs fois, puis échangé nos numéros de téléphone, et enfin franchi le pas du virtuel au réel en se rencontrant autour d’un café. Le courant passant bien, on s’était revu à plusieurs reprises, pour un ciné, un resto, et même une journée plage. Un samedi il me proposa de l’accompagner à une soirée chez ses amis. En arrivant, avant de sortir de la voiture, il me dit « Sonia, la cousine de mon ami David, a flashé sur moi depuis longtemps, elle me court après depuis que je suis redevenu célibataire, alors j’ai dit qu’on était ensemble. Ça ne te dérange pas de jouer le jeu ? »


Après une courte hésitation j’acceptais « ça peut être amusant, d’accord. » Pour être honnête, cet homme me plaisait et je savais que je n’aurais pas à me forcer beaucoup. Nous arrivâmes donc main dans la main, et, sous le regard furibond de Sonia, il me présenta à tous. La soirée était très sympa et l’ambiance chaleureuse, mis à part Sonia, bien sûr.




A un moment David m’invita à danser une biguine, et pendant que nous nous trémoussions sur la musique il me dit « Je sais que vous ne sortez pas ensemble Brice et toi, je ne l’ai pas dit à ma cousine rassure-toi. Mais j’ai remarqué que depuis que vous vous connaissez il est beaucoup plus détendu et souriant. Je crois qu’il est très attiré par toi, même s’il ne l’exprime pas. » Je souris sans répondre, mais j’étais ravie.


A la fin de la danse, je retournais vers mon fiancé d’un soir lorsque j’entendis Sonia dire à une autre jeune femme « je suis sûre que non, ils se touchent à peine, ils ne sont pas vraiment ensemble ». Flûte, elle se doutait de la vérité ! Je fis celle qui n’avait rien entendu, me dirigeais vers Brice qui discutait près du buffet, et enlaçais sa taille. Je sentis son léger sursaut de surprise, mais il ne dit rien, me serra contre lui et m’embrassa le front. À travers sa chemise je sentais la chaleur de son torse et une brusque crispation se fit sentir dans mon bas-ventre.


La musique se faisant plus douce je l’entraînais sur la piste, et me serrais contre lui pour lui murmurer ce que j’avais entendu. « Je te remercie de ta présence d’esprit, » me dit-il, parlant si près de mon oreille que je sentais son souffle chaud jusque dans mon cou. Je laissais échapper un gémissement étouffé, et alors que j’espérais qu’il soit passé inaperçu je sentis qu’une de ses mains glissait sur ma fesse tandis que la deuxième, bien à plat au niveau de mes reins, me serrait plus fort contre son corps musclé. Je tournais légèrement la tête, et sans l’avoir voulu j’effleurais sa joue de mes lèvres. Sa réponse ne se fit pas attendre et il m’embrassa d’abord doucement puis plus intensément. Lorsque nous nous séparâmes à la fin de la chanson, je retenais avec peine un soupir de frustration. Par contre je vis clairement ma « rivale » enrager. Nous ne nous lâchâmes pas jusqu’à la fin de la soirée, échangeant sourires complices et baisers.




De retour dans la voiture, à mesure que l’on se rapprochait de chez moi, je sentais un voile de tristesse m’envelopper. Cette délicieuse soirée finie, nous allions cesser notre comédie pour reprendre nos rapports amicaux et ça me pesait déjà. Enfin il se gara devant mon immeuble. « Je te raccompagne jusqu’à ta porte, on ne sait jamais ». Je ne voulus pas argumenter qu’il était peu probable qu’il m’arrive quoique ce soit dans l’escalier, j’étais ravie de ces quelques minutes supplémentaires. J’ouvris ma porte, et il me remercia pour la soirée « je me doit un service en échange. » Je répondis aussitôt « alors embrasse moi ». Ce baiser fut merveilleux, et au moment où je sentis qu’il allait finir je l’attrapais pour l’entraîner à l’intérieur et fermais la porte sur nous. Je commençais à déboutonner sa chemise et glissais mes mains sur sa poitrine. Sa peau était douce et chaude, comme je l’avais présumé. La chemise glissa au sol. Alors Brice m’arrêta, m’éloigna de lui, et me regardant droit dans les yeux il me dit « Je ferais mieux de partir, si on continue je ne pourrais plus m’arrêter » « Tu veux vraiment partir ? » « Non, mais c’est mieux, je ne veux pas que tu regrette demain ».


J’eu un petit rire, et en guise de réponse je fermais la porte à double tour avant de venir faire courir mes lèvres sur son dos, puis son torse. Immobile, il tentait de garder le contrôle, et moi par mes baisers je faisais tout pour qu’il le perde.


J’embrassais son cou tout en faisant courir mes mains dans son dos, puis glissais mes doigts sur son ventre pour aller défaire sa ceinture. Je sentais son souffle s’accélérer, mais il se forçait à ne pas bouger. Je déboutonnais son pantalon et y glissais une main pour lui caresser les fesses à travers son boxer tout en me serrant contre lui pour lui mordiller le lobe de l’oreille. Lorsque ma main effleura son sexe tendu à travers son boxer, il m’attrapa par les bras et m’éloigna de nouveau.


Ses yeux scrutaient mon visage, son regard brûlait de désir et d’interrogation. « Tu es sûre ? » Je n’avais jamais été aussi sûre de moi qu’en ce moment. « Je t’en prie… »




Alors tout s’accéléra. Il me prit la bouche fiévreusement, ses mains parcourraient mon corps comme les miennes l’avaient fait sur lui quelques minutes avant. Il releva ma jupe, caressant ma cuisse, ses doigts frôlèrent mon slip et je sentis une décharge me traverser le corps. « Viens » je l’entraînais dans ma chambre. À la vue du lit où je me couchais seule depuis si longtemps je réalisais que je m’apprêtais à me donner à cet homme, moi d’ordinaire si raisonnable et pondérée, je ne me reconnaissais plus. Mais il me suffit de le regarder pour que tout doute s’envole. Il avait senti mon hésitation et s’était arrêté, incertain, mais lorsque j’enlevais résolument mon chemisier il eu un sourire ravageur. Ses lèvres vinrent se poser sur les miennes, puis glissèrent dans mon cou, puis doucement plus bas vers mes seins dressés. Sa langue joua avec un mamelon tandis qu’il amusait l’autre de ses doigts. Après quelques instants il fit un échange, et téta lentement mon autre sein. Moi, le corps tendu vers lui, je laissais mes mains se perdre dans ses cheveux en gémissant. Sa bouche descendit sur mon ventre, ses lèvres brûlaient ma peau, ma jupe s’enroula sur mes chevilles. Ses doigts glissèrent sous mon slip et frôlèrent ma courte toison, y déclenchant une décharge nerveuse.




Mes mains le relevèrent, et je l’aidais à se débarrasser de son pantalon tout en l’embrassant à pleine bouche. À mon tour je descendis titiller ses seins de ma langue, puis dessinais des cercles autour de son nombril tout en caressant du bout des doigts le sexe tendu que j’avais libéré de sa prison de tissu. Enfin, tout en jetant un regard vers son visage crispé par le désir, j’approchais ma bouche de son membre turgescent. Je passais d’abord juste des petits coups de langue au bout, déposais des baisers sur toute sa longueur, et enfin le pris dans ma bouche. Je commençais alors un lent va-et-vient accompagné à la base de sa hampe par ma main, tandis que je massais doucement ses bourses de l’autre main. Sa main caressait mes cheveux sans vouloir contrôler quoique ce soit, me laissant libre de tout décider, ce que j’appréciais vraiment. J’accélérais le mouvement de va-et-vient puis arrêtais soudain pour aller prendre en bouche ses testicules. Mes mains caressaient ses cuisses et ses fesses, puis ma langue repartit lécher son sexe dressé et encore humide. Lorsque je l’enfournais de nouveau en l’aspirant Brice poussa un gémissement, je senti ses doigts se crisper dans mes cheveux et accompagner mon mouvement un instant.




Mais il m’arrêta avant la fin, me fit me relever, et recommença à explorer mon corps de sa bouche. Il fit glisser mon slip sur mes jambes, très lentement, tandis que ses lèvres effleuraient mes cuisses, me faisant frissonner. Je sentis alors son souffle sur mes lèvres intimes, et un coup de langue sur mon clitoris m’arracha un petit cri. Il léchait et suçait mon clitoris, me faisant gémir mon plaisir, puis ses doigts, un d’abord puis un second, se glissaient en moi et entamaient des mouvements complexes. Je sentais monter les vagues, je tentais de l’arrêter en tirant doucement ses cheveux en arrière, mais il me saisit les poignets de sa main libre et continua sa douce torture. Mon plaisir finit par exploser tandis que mon corps tremblait entièrement. Il se releva, me prit dans ses bras et m’embrassa avec tendresse.




Nous nous allongeâmes sur le lit, et je tendis les doigts vers son sexe collé sur ma cuisse. Sans cesser de m’embrasser il insinua un genou entre mes jambes, bascula sur moi et j’écartais les cuisses. J’avais hâte de sentir en moi ce membre brûlant qui se frottait sur mon sexe. Je le guidais de la main et sentis son gland pénétrer dans mon vagin inondé par mon plaisir précédent. Je soulevais les hanches pour accompagner son entrée, et nous restâmes ainsi quelques secondes, savourant cette sensation unique et tellement attendue. Enfin il commença à aller et venir en moi, s’enfonçant plus profondément à chaque fois, et j’enroulais mes jambes autour de ses hanches.


Soudain il s’arrêta et m’enlaçant il nous fit basculer sur le coté. Assise sur lui, je sentis son membre entrer en moi en un seul coup de reins, et je commençais à le chevaucher lentement, me penchant pour faire courir mes lèvres sur son torse et son cou. Ses mains caressaient mes seins, pinçant doucement les tétons, puis l’une d’elles descendit taquiner mon clitoris. J’accélérais mes mouvements sur son sexe, et il m’accompagna de grands coups de reins. Je sentais que j’étais proche de l’orgasme, mais je voulais le faire languir, et je ralentis de nouveau mon rythme en bloquant ses mains au-dessus de sa tête.




Je parsemais son cou de petits coups de langue. Je relevais mon bassin jusqu’à presque libérer son membre de mon vagin, puis redescendis brusquement bien à fond. Je recommençais ainsi deux autres fois, le fixant droit dans les yeux pour savourer mon effet. Alors que je recommençais une nouvelle fois, il rugit, me fit basculer de nouveau sur le lit, et m’écartant les cuisses il s’enfourna sans ménagement. Il se mit à donner de grands coups de reins, presque brutalement, et à chacun de ses coups de boutoir la chaleur de son sexe me consumait un peu plus. Je sentais l’orgasme monter par vagues successives, et je ne pus retenir mes cris lorsqu’il explosa. Il donna alors quelques coups de reins supplémentaires et je le sentis déverser en moi sa semence en râlant de plaisir. Il se rallongea sur moi, et nous restâmes ainsi de longues minutes, à bout de souffle et de plaisir, nous caressant tendrement, avant de plonger doucement dans le sommeil, encore enlacés.