n° 08172 | Fiche technique | 5408 caractères | 5408Temps de lecture estimé : 4 mn | 25/11/04 |
Résumé: Rêve d'eau | ||||
Critères: fh h bain volupté cérébral revede | ||||
Auteur : Kalineri (Reveur, aime explorer de nouveaux sentiers) |
Mes rêveries dans un jacuzzi prennent facilement une tournure assez érotique. Lorsque les jets de bulles remontent le long du dos jusqu’à la nuque, le frisson est garanti, mais lorsque ces coquines se glissent lentement entre mes fesses pour venir se caresser tout au long de ma verge et exploser sur mon gland, alors le délice est extrême. Difficile, dans ces conditions, d’empêcher mes mains de venir en renfort de cette caresse finalement trop douce.
Des souvenirs brûlants de toi défilaient dans mon esprit alors que d’une main je caressais lentement ma verge, le prépuce glissant doucement sur un gland déjà bien gonflé, tandis que l’autre main s’attardait sur mes fesses ou mes bourses. J’en étais là de mes fantasmes, lorsqu’un mouvement sur le côté attira mon attention.
Elle était là, debout, tout près de moi, habillée juste d’une chemisette à peine boutonnée, elle regardait mon sexe dressé. «Je vois que tu prends du bon temps !» dit-elle. Toujours sous le coup de la surprise, je n’eus pas le temps de répondre : penchée sur moi, sa main plongeait déjà sous l’eau et attrapait fermement mon sexe comme pour en éprouver la consistance. Un instant déconfit par la stupéfaction, celui-ci retrouva vite toute sa vigueur. Ensuite sa main se fit plus légère, glissant le long de ma verge jusqu’à mon ventre, puis redescendant sur les bourses palpées un instant et délaissées pour les fesses pour une caresse intime et délicieuse. Mon plaisir était à son comble, mes yeux aussi étaient gâtés par la vue de ses jolis seins pointés sous sa chemise entrouverte et par la vue de ses belles fesses bien rondes, aperçues dans la glace derrière elle. Son sourire s’élargit encore en découvrant que je mâtais aussi ses formes pulpeuses. Mon plaisir avait atteint son apogée et menaçait d’exploser lorsqu’elle me dit «Tu mattes mon cul? Attends, tu vas le voir de plus près!»
Alors, elle vint s’accroupir au-dessus de moi dans la baignoire, ses deux pieds contre mes flancs, je me laissais aller le plus horizontalement possible pour que ma bouche soit en dessous de son sexe, les pans de sa chemise, plongés dans l’eau, encadraient ses jolies fesses, la vue était superbe. De l’eau jusqu’aux oreilles, j’entendis sa voix très déformée «C’est mieux comme ça ?» Comme pour répondre à sa question, mes mains jaillirent de l’eau pour venir caresser à tâtons ses deux seins au-dessus de moi, titiller un instant ses tétons puis glisser sur son ventre et son pubis. Je vis son clitoris se gonfler quasi instantanément et ses lèvres intimes s’entrouvrir pour me laisser mieux admirer ses arcanes.
En appuyant sur ses hanches puis en soutenant ses fesses que j’écartais du mieux que je pouvais de mes deux mains, je fis lentement descendre son sexe vers ma bouche. Je me mis à sucer doucement ces chairs tendres comme s’il s’agissait d’une friandise rare et délicate. Sans doute mes caresses buccales n’étaient-elles pas assez appuyées, car les lents mouvements ondoyants de son bassin finirent par pousser mon visage sous l’eau.
Lorsque le liquide recouvrit mon visage, je bloquai ma respiration et introduisit ma langue entre ses lèvres pour venir caresser son intérieur. Je forçais mes paupières à s’ouvrir sous l’eau pour ne rien perdre du spectacle. Ses mains continuaient à me caresser, le clapotis de l’eau était assourdissant mais j’entendais ses soupirs de plaisir déformés à travers l’eau du bain comme si nous nous trouvions dans une grotte. Le monde tangible semblait n’avoir jamais existé tant les perceptions étaient transformées. Sa peau sous l’eau était parcourue d’éclairs de lumière ondoyants, même son sexe, sous l’eau semblait avoir changé de consistance et de goût.
Mais je dus la repousser à plusieurs reprises pour venir reprendre quelques bonnes goulées d’air. Alors, le visage émergé, je reçus à pleine bouche l’eau du bain coulant de son sexe, de son pubis, mélangé à sa cyprine et j’avalai le tout avec délectation. Rassasié d’air, d’eau et de son odeur, je pus replonger dans mon univers marin pour la sucer encore et encore, ma langue dardant et glissant dans son intimité comme douée d’une vie autonome.
Apres une série d’aller retour sous les eaux, nous étions sur le point de sombrer, je sentais son corps agité de tremblements et le mien de plus en plus tendu vers cette petite libération qu’est l’orgasme. Elle jouit la première, longuement, alors que j’étais sous l’eau. Ses gémissements me parvinrent assourdis, transformés, comme si un animal marin étrangement humain partageait les profondeurs marines avec moi. Je jouis à mon tour, toujours sous l’eau. La luminosité décroissant rapidement, je me retrouvai ballotté dans des flots sombres, incapable de rassembler mes souvenirs, perdu, hagard, éparpillé dans le milieu liquide mais merveilleusement serein. C’est lorsque l’eau pénétra à flot dans ma bouche, menaçant d’emplir mes poumons, que je me redressai pour me rendre compte que la nuit était tombée et que j’étais seul dans mon bain, avec juste dans la bouche un goût salé et étrange, vague réminiscence d’un passé lointain et primordial.