n° 08179 | Fiche technique | 70221 caractères | 70221Temps de lecture estimé : 38 mn | 26/11/04 |
Résumé: Après un accident de vélo, je me retrouve sans l'usage de mes mains. | ||||
Critères: fh ffh fbi collègues médical handicap campagne travail douche intermast fellation cunnilingu anulingus pénétratio init | ||||
Auteur : Arkayn Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Souvenirs d'un animateur Chapitre 02 / 02 | FIN de la série |
Mes pas (et le joli minois d’une Marie-Claire de mes connaissances) m’avaient conduit dans la Creuse. À Croq pour être précis.
Cette belle brune m’attirait. Mais jusqu’à présent, il n’y avait rien eu à faire. Elle se laissait désirer. Animatrice elle aussi, je lui avais donc proposé de faire une colo ensemble. Qui sait ? Ambiance et proximité aidant… Et après une rapide recherche (je connaissais le directeur), nous voici donc inscrits tous les deux.
Je crois que j’aurais fait cette colo de toutes façons. Le thème, artisanat et informatique, m’intéressait. Et je n’avais encore jamais visité la Creuse.
Dès le premier jour, j’avais été séduit par cette région. J’avais aimé ce paysage varié, fait de collines et de rides, de futaies, forêts, lacs et plans d’eau et de longs chemins sinueux qui se perdaient entre les champs et surtout, de ces vieilles pierres, châteaux détruits, vestiges de notre histoire, et restés debout par miracle.
La journée était chaude et brûlante. Je n’avais pas la tête à ce que je faisais. Du tissage.
J’aimais bien ça pourtant. J’avais même suivi un stage chez un vieux monsieur, inventeur du métier à tisser que j’utilisais. Une personne géniale, soit dit en passant, d’une énergie incroyable à son âge. Même le quart de la moitié à vingt ans m’auraient suffit à passer pour Superman.
J’enseignais donc la façon de passer la navette dans les fils, de serrer avec le peigne pour obtenir des lignes régulières mais je regardais par la porte-fenêtre.
A cent mètres de moi, dans la piscine, les enfants s’ébattaient avec une joie et un bonheur inépuisable. Et parfois, au milieu d’eux, je voyais Marie-Claire, dans son sage maillot une pièce. Tout noir. Brillant.
Je me serais bien glissé dans la piscine aussi. Mais le programme en avait décidé autrement. Ce matin, tissage, puis à partir de onze heures, un petit cours d’informatique avec quelques enfants motivés. On était en train de créer un jeu.
Mouillé comme il était, le maillot de Marie-Claire dévoilait ses formes, se plaquait à elle et ses seins pointaient insolemment (je m’étais approché pour lui lancer une plaisanterie tout à l’heure et le spectacle m’avait échauffé les sangs). Bref, tout ce qu’il fallait pour que je me concentre sur du tissage. Et dire que pendant une semaine, je n’allais pas la voir. C’était mal parti pour aller plus loin avec elle.
Delphine, une autre animatrice et moi devions partir en rando pendant 5 jours avec des ados. Et Marie-Claire partait à mon retour avec les plus petits pour deux jours. Et évidemment, c’était avec le bellâtre de service. Comment ça, je suis jaloux ?
Pendant deux heures, nous avions révisé les vélos, réparé les roues crevées, complété l’équipement, vérifié les freins…
A ce stade du récit, je dois vous avouer un petit détail dont je ne parle pas habituellement, non parce que je le cache mais parce que ça n’a aucune importance. Je suis né avec une malformation de la main droite. Rien de bien méchant. J’ai même travaillé avec une animatrice qui a mis dix jours avant de s’apercevoir qu’il y avait un problème. C’est vous dire. Pour résumer, je n’ai pas de doigts à la main droite. Enfin, pas vraiment. Ils sont juste esquissés.
Mais voilà, si j’avais eu mes deux mains, rien ne serait arrivé.
Ce jour-là, j’avais donc préparé un vélo pour moi, inversant les freins, l’arrière désormais commandé par la main gauche.
Le temps de préparer les sacs, et nous nous étions tous retrouvés dans la piscine, une petite heure avant le dîner.
Nous étions en file indienne, Delphine devant, plutôt mignonne dans son short kaki et son tee-shirt blanc. Et visiblement rien en dessous. Après tout, faute de grive, on va tâcher de manger du merle !
Un petit groupe la suivait, surtout des garçons bien sûr, prêts à foncer sur les routes de campagne. Mais heureusement, ils obéissaient aux consignes. Pas un n’essaya de dépasser l’animatrice. Il y avait pas mal de circulation sur le début du parcours. D’ailleurs, nous avions scindé le groupe en deux pour permettre aux voitures de nous doubler tranquillement.
Je m’étais mis à l’arrière, avec la trousse à pharmacie et fermais la marche, précédé par quelques filles âgées de quatorze à seize ans. Je m’étais adapté à leur rythme, elles qui n’étaient pas trop sportives.
Nous avions le temps d’admirer le paysage, de discuter un peu, de plaisanter. Nous n’avions pris que les gourdes, puisque le directeur emmenait les sacs en voiture au camping qui nous attendait. Mais petit à petit l’écart entre les deux groupes s’était creusé. Mine de rien, les garçons poussaient à la course et Delphine s’était un peu laissée prendre au jeu. .
La circulation s’était ralentie, jusqu’à ne plus croiser que de rares voitures. Nous avions bien entendu choisi les petites routes de campagne.
Il devait être dix heures et la journée s’annonçait chaude. Il y avait peu d’ombre, les arbres étant peu nombreux au bord de cette route. J’espérais que le camping serait un peu ombragé.
Au détour du virage, la pente apparut. Elle était magnifique. Une longue descente bien droite, remontant en face telle une montagne russe. Une invitation pure et simple à la course. Ne manquait que le looping.
Un mot d’encouragement aux filles, qui ne se firent pas prier, et nous voici lancés à toute allure. Quelques tours de pédale pour prendre encore plus d’élan et franchir d’un coup la descente et la monstrueuse montée qui se profilait, et nous filions, heureux de profiter de l’occasion.
La vitesse augmentait, le vent de la course nous fouettait les yeux. Nos tee-shirts, plaqués contre le torse, se gonflaient dans notre dos et claquaient agréablement derrière nous.
Les roues tournaient follement, minces rubans gris.
Quelques cris fusaient, peur anticipée. Mais personne n’aurait ralenti. Je relevai la tête et regardai au-delà du panneau "virage dangereux" la longue montée qui se profilait, et que nous comptions vaincre avec notre élan, et peut-être quelques coups de pédales résolus.
Pour nous tous, je le savais, la montée se ferait en danseuse et pour une ou deux, à pied à côté de leur vélo. Mais qu’importe. Cela ferait partie des bons souvenirs à raconter ce soir-là autour du feu autour duquel nous ne manquerions pas de nous retrouver. Surtout que nous avions acheté des Shamallow la veille et que l’idée de les rôtir au bout d’un petit bout de bois nous faisait déjà saliver.
Habitude de la conduite ? Instinct ? La sensation de danger me tira de ma rêverie. Je criai, avant de le voir :
Masquée par une nouvelle et brusque déclivité de la pente et quelques buissons rabougris, la route tournait, en un lacet serré, avant de reprendre sa direction initiale. De loin, on ne voyait qu’une route bien droite et rectiligne.
J’entendis les freins serrer les jantes dans des couinements agressifs, avant de freiner à mon tour.
Ce moment, je m’en souviendrai toute ma vie. Le temps parut ralentir, s’étirer. J’étais hors de mon corps, spectateur de la scène. On dit qu’au moment de mourir, on revoit toute sa vie. Peut-être est-ce une sensation similaire qui m’envahit à ce moment là.
Les ailes d’un papillon noir et jaune battaient près de moi, d’une lenteur majestueuse. L’ado qui me précédait tourna la tête vers moi, ses longs cheveux blonds masquant en partie son visage. Par-dessus son épaule, son visage marqua la surprise et un début de peur.
Mon vélo parut heurter un mur. La roue avant se bloqua, transformant ma monture en un projectile de métal. Mon corps bascula par-dessus le guidon. J’eus l’impression de ne plus rien entendre. Le papillon avait à peine eu le temps encore de se mouvoir. Je tendis ma main gauche devant moi.
J’eus le temps de penser :
Je regardai le sol et son bitume qui commençait à peine à chauffer au soleil.
Je perdis le papillon de vue et l’ado devant moi ne fut plus qu’une tache lumineuse. Le temps repris brusquement son cours.
Ma main vint frapper le sol de la route et je réussis un magnifique roulé-boulé avec mon vélo encore entre les jambes. Puis ce fut ma tête qui frappa violemment le bitume. La lumière explosa dans mon crâne.
Les ados s’étaient toutes arrêtées, probablement prévenues par le cri de leur camarade. Mais je n’avais rien entendu. Je repoussai le vélo encore accroché à moi et me remis debout péniblement. D’abord, les rassurer.
Juste avant de tomber dans les pommes.
La douleur me fit revenir à moi. Je sursautai violemment, faisant peur à la jeune Barbara qui était penchée au-dessus de moi. Une compresse à la main, elle essayait tant bien que mal de me soigner. Une odeur d’alcool à 90° me parvint aux narines.
Je regardai autour de moi, hébété, avant de commencer à réaliser la situation. Delphine ne s’était aperçue de rien et avait continué sa route. Les ados m’avaient tiré contre le talus et, pas très rassurées, jouaient les infirmières. J’étais vraiment en mauvais état et il n’y avait pas un chat sur la route.
Barbara, une très jolie brunette de 14 ans, aux cheveux courts et bruns, le visage fin, appliqua à nouveau la compresse humide sur ma joue. L’alcool brûla ma chair, me tirant une grimace. Mais je lui fis signe de continuer. J’étais incapable de parler pour le moment.
La gamine fit de son mieux. Et Marine, la petite blonde qui était devant moi en vélo tout à l’heure s’occupa de ma jambe. Mais il y avait vraiment de trop de travail, et les pauvres n’auraient jamais pensé que ce serait à elles de soigner un animateur un jour. Mais, courageusement, elles surmontèrent leur appréhension et essuyèrent un peu le sang qui coulait sur mon visage et ma jambe.
Une voiture s’arrêta à ce moment-là. Encore sonné, je ne l’avais pas entendue arriver. Je vis avec surprise deux des ados en descendre. Je n’avais pas non plus remarqué qu’il en manquait deux depuis tout à l’heure.
Incapables de rattraper Delphine, les braves petites étaient parties en stop chercher des secours. C’était un ancien gendarme qui les avait fait monter et par radio avait contacté des secours. Elles étaient maintenant de retour, inquiètes de ce qu’elles allaient trouver.
La jeune femme me regarda de la tête au pied. Les cheveux châtains, mi-longs, encadraient un visage ovale, hâlé par le soleil. Même dans mon état, je vis qu’elle était belle. C’était l’infirmière avec laquelle étaient revenues les deux ados.
J’eus un triste sourire et me regardai vraiment pour la première fois. Ma jambe gauche portait une longue et large cicatrice partant du mollet jusqu’à la cuisse. Le genou était ouvert. Ma hanche du même côté me faisait atrocement mal et je supposai que là aussi, j’avais frotté. Je sentais, dans la poche, mes clefs que machinalement j’avais emmenés avec moi. Je crois que si je ne les avais pas eues, c’est une autre partie de mon anatomie qui aurait goûté aux gravillons. L’idée me fît frémir.
Mon tee-shirt était déchiré et les filles avaient fini de l’ouvrir pour me soigner. Mon ventre me cuisait, râpé par le bitume. Ma main gauche était incrustée aussi de gravillons, une longue estafilade parcourait le dessus de mon avant bras, remontait par le coude et, plongeant sous le biceps, finissait sa course sous l’aisselle. L’épaule saignait elle aussi et je devinais l’état du visage. Le dos ne me paraissait pas aller mieux.
Je sentis celles-ci se détendre un peu. Si l’infirmière plaisantait, c’était que l’accident était moins sérieux qu’il n’y paraissait. Je ressemblais à un steak haché mais peut-être que je n’étais pas encore mourant ?
La jeune femme se présenta mais je dois reconnaître que j’étais encore sonné. Je ne retins pas son nom.
Elle s’approcha de moi. Elle sentait le lait de toilette, comme si elle sortait de la douche. Doucement, elle écarta le reste du tee-shirt pour examiner les dégâts.
Et joignant le geste à la parole, elle me débarrassa de ce qui n’était plus qu’un bout de tissu. Rassurée, ne voyant pas de blessure profonde que le vêtement aurait masqué, elle examina mon visage.
Sa bouche était à la hauteur de mes yeux et je voyais ses lèvres roses s’ouvrir et se fermer. Je n’écoutai pas vraiment ce qu’elle disait. Ses lèvres étaient pleines et son haleine fraîche. Un minuscule grain de beauté se cachait à la commissure des lèvres.
Elle prit dans son sac des compresses et les humecta, ajoutant que ça ne piquait pas, que c’était de l’alcool modifié. De toutes façons, je n’étais plus à ça près.
A genoux près de moi, elle se pencha et très doucement entreprit de nettoyer mon visage. Ses gestes étaient doux, précis. Une sensation de bien-être m’envahit. J’eus une espèce de frisson, comme je le ressens à chaque fois dans ces cas-là.
La jeune femme portait un chemisier blanc sur un jean. Les deux boutons du haut étaient défaits et je devinais la naissance de sa poitrine qu’elle avait menue. Je me détendis un peu, me laissant aller tranquillement.
Elle écarta mes cheveux et, une main fraîche posée sur ma tête pour les maintenir, elle entreprit d’enlever le sang qui me poissait le front. Il lui fallut se pencher davantage vers moi.
Devant mes yeux émerveillés, ses seins, libres, dansaient, dévoilés par le chemisier entrouvert. Ils étaient petits, avec une aréole couleur de miel sur la peau blanche dessinée par la marque de son maillot. J’eus une brusque érection.
Elle avait dû voir mon regard, et baissant les yeux, se rendit compte de la situation. Mais elle ne fit rien pour se dérober. Au contraire, j’eus l’impression qu’elle insistait plus que nécessaire sur mon front qui n’en demandait pas tant. Moi non plus d’ailleurs.
La jeune infirmière resta dans cette position pour continuer ses soins. Elle s’attaqua à mon coude, lui aussi passablement malmené. Il lui aurait été bien plus simple de se mettre à côté de moi, mais elle semblait prendre plaisir à s’exhiber. Je vis la pointe de ses seins durcir, s’allonger. Nos regards se croisaient parfois, mutins.
Les ados ne paraissaient pas s’apercevoir de notre manège. À vrai dire, elles ne regardaient que vaguement dans notre direction. Libérées de l’obligation de me porter secours, elles n’avaient plus trop envie de regarder mes blessures. L’une d’elles me vit pourtant me raidir brusquement, mais je suppose qu’elle mit cela sur le compte de la douleur.
Masquant le geste par son corps, l’infirmière coquine venait de poser sa main sur mon sexe. La réaction avait été immédiate. Mon érection se fit bien plus belle encore, gonflant sous la caresse.
Incapable de bouger, je laissai faire ses doigts. Il m’aurait été impossible de lui faire l’amour à ce moment là, mais, malgré tout, j’avais envie de prendre ses tétons dans ma bouche, de les taquiner de ma langue. Je ne pouvais que les regarder. Agréable torture.
L’autre main de la jeune femme restait très professionnelle. La compresse allait et venait sur les blessures, les débarrassant superficiellement des petits grains de sable qui les martyrisaient.
La jeune Barbara se rapprocha et la belle infirmière retira immédiatement sa main, ne laissant rien voir de son petit jeu. Elle leva la tête vers l’ado.
Le compliment parut ravir Barbara. Elle devait être la plus jeune du groupe, mais elle avait vraiment bien assuré.
La voiture du directeur se dessina au sommet de la côte et quelques secondes plus tard freina près de nous. En descendant de son véhicule, l’inquiétude se lisait sur son visage.
A regret, je laissai partir ma belle infirmière. D’autres soins l’attendaient. Elle avait fini de poser quelques pansements provisoires sur les parties les plus atteintes et fit quelques recommandations à transmettre à sa collègue de la colo. Après avoir pris les coordonnées pour la facture, elle remonta dans son auto, non sans au passage m’avoir encore frôlé le sexe de sa main. Décidément, elle avait une façon bien à elle de vous faire comprendre ce qu’elle aimait.
Debout au bord de la route, je la regardai s’éloigner.
Cette facture, je me fis un plaisir d’aller la régler moi-même dix jours plus tard. J’avais emprunté un véhicule de service et surtout, pris une journée de congé. Mais ceci est une autre histoire que je vous conterai peut-être un jour, si vous êtes sages.
Pour l’instant, je retournai à la colo. Un autre animateur prit ma place pour finir la rando et emmena les ados. Par précaution nous le suivîmes en voiture jusqu’au camping. Et de toute façon, il fallait emmener aussi les sacs.
Je vous laisse imaginer la tête de Delphine. Elle avait été prévenue mais elle eut un choc quand même. Je sais qu’elle culpabilisa de s’être laissé entraîner par les ados. Mais, d’une part, cela n’aurait pas empêché ma gamelle (je l’avais eu mon looping, en fin de compte) et cela m’aurait probablement privé d’un moment coquin comme je n’aurais pas imaginé en avoir un ce matin là. Mais cette partie de l’histoire, je me gardai bien de la lui raconter.
Il fut convenu que j’irais dîner avec le groupe ce soir-là mais que je reviendrais dormir au centre. Fabien, l’autre animateur, resterait avec ce groupe jusqu’à ce que je puisse revenir. J’avoue que dormir sous la tente ne me tentait pas particulièrement cette nuit-là.
Mon retour à la colo ne passa pas inaperçu. En quelques instants, je devins un héros. Prévenus par un mystérieux instinct, ils vinrent tous me voir descendre de voiture. Le retour du blessé.
J’avais dû au moins descendre une dizaine de monstres à mains nues, arrêté la division blindée à moi tout seul, sauvé les otages et, en passant, balayé la base extra-terrestre infiltrée sur Terre. Mes blessures gravissimes en témoignaient. Et j’étais très courageux. J’avais même pas pleuré.
…A quoi tient une légende… Mais, pour l’instant, je ne voulais qu’une chose. En finir avec la séance de torture qui m’attendait et aller me reposer un peu.
Allongé sur le lit de l’infirmerie, j’attendais patiemment que Chloé en finisse. Non pas que cela fut désagréable, mais je commençais à trouver le temps long.
Depuis deux bonnes heures, la jeune femme jouait de la compresse et de la pince à épiler. Elle avait commencé par le dos alors que j’étais assis sur une chaise puis m’avait fait allonger.
Blonde, dans les vingt-huit ans, pas forcément un canon, je lui trouvais cependant du charme. Mais la différence avec sa collègue, sur le bord de la route, était saisissante.
Marie-Claire était passée me voir pendant que ses enfants faisaient la sieste. Elle n’avait pas pu rester longtemps, mais j’ai vu à son regard qu’elle souffrait pour moi. Nous parlâmes quelques instants et je dus lui raconter l’accident. En repartant, elle déposa un petit baiser tendre sur ma tempe. Un espoir ?
Je la regardai filer, admirant en passant ses jambes nues, dépassant d’une jupette en daim.
La voix de Chloé me tira de ma rêverie. Je dus avoir l’air surpris.
Délicatement, Chloé passa ses doigts dans mon short et saisissant le slip en même temps, elle souleva légèrement le tout pour éviter tout frottement. Je relevai légèrement mes hanches pour lui faciliter le mouvement.
Une main à la hauteur de mon ventre et l’autre dans mon dos, elle tira vers le bas, dévoilant de son côté ma hanche et une partie du pubis. L’extrémité de ses doigts vint frôler mon sexe. Lequel se contracta légèrement avant de commencer à durcir. Décidément, je ne saurai jamais résister à une femme.
Chloé parut surprise et rougit violemment. Elle hésita une seconde sur l’attitude à tenir. Son geste devait être vraiment involontaire.
Je descendis des deux côtés short et slip, dévoilant complètement mon pubis cette fois-ci. Je savais déjà qu’à part un énorme bleu, elle ne trouverait rien, mais je la laissai m’examiner.
Je pris plaisir à cette situation et sentit mon sexe se durcir encore plus. Une superbe érection me gagnait. Le trouble de la jeune femme me plut. Et sur une impulsion, je fis glisser complètement mes vêtements sur les cuisses.
Chloé ne répondit pas mais elle fixait mon sexe qui se dressait lentement, gonflait, s’étirait.
Visiblement, elle ne savait pas quoi faire.
Elle éclata de rire. L’humour la décida.
Et pourtant, elle tendit la main, la posant doucement sur mes testicules. Une douce sensation m’envahit. Sa main remonta tendrement, tel un oiseau sur mon sexe, entourant mon membre de ses doigts. Elle le souleva, l’écartant de mon ventre. Sa deuxième main vint le saisir à son tour.
Ses mains se soulevaient et se baissaient lentement, décalottant le gland. Je devins dur comme du bois, raide dans ses mains.
J’eus à peine le temps de voir le geste. Sa bouche s’était refermée sur mon sexe, l’engloutissant d’un coup. Une agréable chaleur humide l’entoura. Je me cambrai sous le plaisir. Oh, la gourmande !
Les lèvres pincées, Chloé bougeait sa tête lentement. Je sentais sa langue râpeuse qui paraissait suivre un autre rythme. Et ses mains continuaient à me malaxer les testicules. Je gémis sous le plaisir. La bougresse savait s’y prendre. Fiez-vous aux eaux calmes, hein !
Des coups frappés à la porte nous firent sursauter.
Bruno, le directeur. Mais c’est pas vrai, me dis-je, il va pas arriver tout le temps à ce moment-là quand même ?
Paniquée, Chloé se redressa, manquant renverser son plateau métallique sur lequel se trouvaient les compresses usagées.
Heureusement, la porte était en bois et s’il y avait bien une fenêtre, elle ne laissait passer que la lumière. Bruno attendit.
Chloé était mal à l’aise. Elle ne pourrait pas cacher son activité coupable, elle le savait. Dès que Bruno entrerait dans la pièce elle rougirait, encore une fois, jusqu’à la racine des cheveux.
Rapidement, elle appliqua de la pommade sur mon bleu. Je fis remonter mon short.
Cette phrase nous soulagea tous les deux. Nous eûmes un petit rire nerveux. Et Chloé resta très professionnelle, finissant de me passer un produit cicatrisant avant d’appliquer des compresses propres.
C’est donc déguisé en fils caché de la momie que je fis mon entrée au réfectoire en compagnie de l’infirmière. Nous ne parlâmes pas de ce qui venait de se passer. D’ailleurs, nous parlâmes peu. Je me montrai un peu maladroit, gêné par les pansements. Bruno vint nous rejoindre au moment du café.
Cette après-midi là, j’eus l’impression que Chloé m’évitait.
Je me réveillai assez tard. La soirée au camping s’était prolongée. Comme prévu, les Shamallows fondus sous le feu de bois étaient délicieux. L’ambiance était sympa et nous avions chanté jusque tard dans la nuit.
Tous les groupes étaient partis en activité. J’avais donc le dortoir pour moi tout seul. Je résolus d’aller faire ma toilette puis de passer par le réfectoire me faire servir un café. Je n’étais pas prévu dans les activités. Le planning avait été un peu chamboulé et je ne devais aller donner un coup de main que pour des activités calmes et si je m’en sentais capable. J’avais donc laissé mes collègues procéder au lever des enfants et j’avais attendu que le calme soit revenu depuis longtemps pour me lever. Peut-être Marie-Claire aurait-elle besoin d’aide ?
Je pris donc quelques affaires de rechange et me dirigeai vers les douches. Curieusement, il fallait sortir du bâtiment pour rejoindre le bâtiment voisin. Je ne trouvais pas ça gênant l’été, mais je supposai qu’il en allait autrement l’hiver.
Je grimpai quelques marches, mes pas un peu raides à cause des blessures et des pansements qui me tiraient et me dirigeai rapidement vers la grande salle de bain. Je posai mes affaires sur un banc et me déshabillai.
La vraie difficulté commençait maintenant. Il ne fallait pas que je trempe les pansements ni les blessures sur lesquelles Chloé avait appliqué son produit cicatrisant. Je savais qu’elle devait en remettre mais elle m’avait déconseillé de me mouiller. Je n’allais pas apprécier l’expérience, m’avait-elle dit.
Et donc, sagement (ou prudemment, peut-être ?) je cherchai le meilleur moyen de laver le côté droit de mon corps sans exposer le gauche.
Je m’introduisis dans une cabine, en fait de simples cloisons de séparation avec un rideau pour préserver l’intimité. Mais voilà. Ma main gauche, toute griffée, ne pouvait pas tenir le savon et la droite non plus.
Je laissai donc le rideau ouvert et de la main droite, j’appuyai sur le bouton, me reculant rapidement. L’eau jaillit, d’abord glaciale, puis se réchauffant petit à petit, enfin à la bonne température. Je me glissai sous le jet, ne lui offrant qu’un seul côté, un pied en dehors du bac.
L’eau, bienvenue, ruisselait sur moi. Ne pouvant tenir le savon, j’essayai de le plaquer contre ma hanche pour le mouiller. Et avec précaution, je tentai de le faire glisser sur ma peau.
Pour glisser, il glissa. Jusqu’à l’autre bout de la salle de bains, pour être précis. Je pestai intérieurement. L’affaire n’allait pas être simple.
J’allai le ramasser mais je ne pouvais plus le prendre de la main gauche puisque mouillé. Et de la droite, je n’y arrivais pas non plus. Je finis par le coincer avec le pied et dribblai le savon jusqu’au bac de la douche. J’essayai de le soulever pour le remettre à l’intérieur. Mais il m’échappait sans cesse.
Je le coincai donc une fois de plus avec mon pied et du bout des doigts de la main gauche, je tentai de m’en saisir. Peine perdue. À peine dans les airs, l’engin diabolique s’envola une fois de plus.
Un éclat de rire me saisit.
Je me retournai vivement. Je ne l’avais pas entendue arriver, mais sur le pas de la porte se tenait Caroline, la monitrice d’équitation, hilare.
Instinctivement, j’eus un geste pour placer ma main devant mon sexe. Je me sentis ridicule.
Pas très grande, toute en finesse, mais visiblement musclée sous cette apparence fragile, Caroline était une belle brune d’une trentaine d’années. Ses yeux étaient d’un bleu absolument pur. Je devais faire une tête de plus qu’elle.
Comme à son habitude, elle portait un pantalon d’équitation qui la moulait agréablement et un tee-shirt d’un mauve sombre. Ses baskets étaient crottées et je supposai qu’elle venait de s’occuper de ses chevaux.
Je me dirigeai vers le banc pour ramasser ma serviette. J’aimais bien Caro, même si c’était une personne peu expansive. Elle ne parlait pas beaucoup, préférant écouter, toujours un peu de côté, mais sans s’isoler pour autant, ne s’épanouissant vraiment que dans le manège, près de ses chevaux. Mais là, sur le coup, j’étais embarrassé, nu comme un ver devant elle.
Je pris ma serviette et la tenant devant moi, j’en fis un bouclier pour me cacher à ses yeux. Habituellement, nous nous arrangions, hommes et femmes, pour prendre nos douches à des moments différents, attendant que l’autre groupe ait fini ses ablutions pour envahir à notre tour les douches.
Caroline rit franchement
Et merde. Je me sentis embarrassé. Pourtant mon petit problème de main ne me préoccupe pas plus que ça, habituellement.
Mais deux ans plus tôt, dans une autre colo, avec des adultes handicapés mentaux, je m’étais déjà blessé au bras gauche. Un cheval avait commencé à descendre une côte -déjà- et personne ne freinait la roulotte, qui finit par pousser sur la croupe de l’animal. Porté par le poids, il finit par se mettre au trot et allait bientôt devoir passer au galop. S’il trébuchait, l’accident était inévitable. L’engin allait se renverser. Quand le percheron passa à ma hauteur, je saisis son harnais pour lui tenir la tête droite. Les brancards me rentrèrent douloureusement dans les côtes et je fus soulevé du sol. Mais je tins bon. L’attelage finit par s’arrêter. Mon bras s’était allongé de vingt centimètres au bas mot.
Et ce soir-là, une animatrice dut me donner à manger. L’humiliation fut totale quand j’entendis un visiteur demander :
Grand moment de solitude.
Je bredouillai un truc quelconque. Tant pis pour ma douche. J’essayerai de me laver au robinet avec un gant.
Mais Caroline s’approcha de moi et me poussa vers la cabine.
Elle posa ses propres affaires sur le banc et vint me rejoindre. Je ne savais pas trop comment prendre son attitude. Elle dut s’en rendre compte.
Je me rappelai alors qu’elle était en congé ce jour-là, mais que pour elle, cela ne voulait pas dire laisser ses animaux sans soins. Elle revenait donc de l’écurie quand elle m’avait rejoint aux douches.
Mais Caroline ne me laissa pas finir ma phrase.
Ne me laissant pas le choix, elle ramassa le savon et presque dans le même mouvement, elle tira ma serviette et la lança sur le banc.
Puis la jeune monitrice appuya sur le bouton de la douche et se rejeta en arrière. L’eau se remit à couler et elle en vérifia la température. Frottant ses mains l’une contre l’autre, elle les savonna consciencieusement.
Pour l’aider, je remis un pied dans le bac, toujours mal à l’aise. L’eau ruissela rapidement sur moi. Et Caroline entreprit de me savonner. Je sentis d’abord ses mains, un peu calleuses, adoucies par le savon, se poser sur ma poitrine. Elle étala la mousse, remonta sur le côté du cou. Elle poursuivit le mouvement sur mon bras. Je commençai à apprécier.
La belle brune se recula. Une partie de ses cheveux étaient mouillés, comme sa manche de tee-shirt.
Elle se rinça rapidement les mains et les essuya. Puis, sans faire de manières, très naturellement, elle ôta son tee-shirt.
Elle avait les muscles fins et longs et son ventre était plat et ferme. Le noir de son soutien-gorge ressortait sur sa peau blanche. Elle ne devait pas être du genre à se prélasser sur la plage. Ses bras, seuls, étaient dorés.
Caroline délaça ses baskets et les retira ainsi que ses chaussettes. Elle fit un pas vers moi. Se ravisa, me jeta un bref coup d’œil. Et en un tournemain elle fut nue.
Ca va pas être simple de rester calme, pensais-je.
Elle dégrafa son soutien-gorge, dégageant ses seins ronds et fermes. Ils n’étaient pas très gros mais ses aréoles étaient cependant très larges et sombres comme si elle avait été enceinte.
Elle descendit son pantalon d’équitation, révélant ses jambes, elles aussi musclées. C’était pas Mister Univers, bien sûr, mais on devinait qu’elle avait de la force. Sa culotte blanche suivi le mouvement, révélant un triangle brun, bouclé, brillant comme de l’astrakan.
Pas simple du tout, même. Je m’efforçai de paraître indifférent quand Caroline me rejoignit sous la douche.
Désormais libre de ses mouvements, elle se glissa sous le jet pour en profiter en même temps et entreprit de continuer à me savonner. Elle lava consciencieusement mon ventre, étala la mousse en évitant toute la zone blessée. Elle m’en remit sur le cou, l’épaule, le bras.
Ses gestes étaient fermes mais restaient doux. J’appréciais. Nous parlâmes un peu de nos projets pour la matinée et je la laissai me manipuler pendant ce temps là.
Caroline se glissa au fond de la douche, juste sous le jet, l’eau ruisselant en cascade sur ses cheveux, son visage, son corps. Elle se glissa derrière moi et me fit avancer contre la cloison de séparation. Là, elle savonna aussi mon dos, descendit sur la hanche, passa sa main nue sur ma fesse, dont elle parut tâter la fermeté au passage, et s’accroupissant, savonna la jambe.
Elle passa une main devant et l’autre derrière, et les fit venir sur mon mollet, transformant mes poils bruns en une patinoire blanche.
Elle remonta ensuite sur la cuisse, lui faisant subir le même traitement. Ses mains s’arrêtèrent pudiquement assez loin de mon entrejambe. Mais avec les jambes écartées comme je les avais, l’effet était assez troublant.
Caro se releva et me fit ensuite reculer. Elle se plaça devant moi. L’eau avait plaqué ses cheveux sur sa tête, ruisselait sur son visage, s’aventurait sur son cou et de là, allait se perdre sur ses seins. Je ne pus m’empêcher de les admirer.
Elle se baissa pour laver le devant de la jambe, m’empêchant de les regarder plus longtemps. Je sentis sa main à hauteur de mon genou. Immobile. Elle avait le regard sur mon sexe, juste devant des yeux.
Mon sexe était tendu, raide devant moi. J’étais en érection et je ne m’en étais pas rendu compte, un peu anesthésié par l’eau chaude et la situation.
Je voulu me justifier. Je tentai de lui expliquer que mon corps réagissait tout seul, mais elle se releva, les yeux plantés dans les miens. Elle paraissait s’amuser de la situation.
Sa main se saisit de mon sexe pendant qu’elle continuait à me regarder. Et doucement, elle commença à le masturber. Décidément, quelque chose m’échappait depuis la veille. Un homme blessé les met dans cet état-là ? Je n’avais encore jamais eu autant de succès.
Sa main était légère, glissant le long de mon membre, saisissant les testicules, remontant jusqu’au gland. Le bout de ses doigts passa lentement sous le sexe, sous les bourses et continua entre mes jambes. Je me cambrai légèrement. Caroline me fixait toujours. Je posai mon front contre le sien, nos yeux toujours rivés les uns dans les autres.
J’avais un pied dans la douche et l’autre en dehors, les jambes écartées pendant que la main de la jeune femme caressait mon pénis. Elle était d’une douceur extraordinaire et une sensation merveilleuse m’envahissait. Avec ma chance, Bruno allait encore débarquer.
La douce caresse se prolongea. Sa main me masturbait doucement. Nous avions le temps. Je me sentais très dur entre ses doigts, immense. J’ouvris un peu la bouche pour m’aider à respirer.
Avec la main droite, je recueillis un peu de savon. Ma main se posa sur son épaule. Je touchais Caroline pour la première fois. Et doucement moi aussi, j’entrepritsde la savonner, au rythme de ses gestes.
D’abord son cou, ses épaules. Puis lentement, je descendis vers ses seins. Je pris mon temps, les contournant puis remontant vers le cou et redescendant plusieurs fois. À chaque passage, ma main se rapprochait, caressant le dessous des seins, puis s’approchant des aréoles. Je finis par tourner autour, sans les toucher. Les pointes étaient tendues, gonflées, invitant à les gober.
Je sentais Caroline qui était en attente, prête à s’enflammer quand ma main franchirait enfin la limite. Mais je voulais me faire désirer.
La paume de ma main finit par enfin se poser sur le petit papillon frémissant. La main de la belle monitrice se crispa sur mon sexe, m’arrachant un gémissement. Et lentement, doucement, presque en l’effleurant, j’entrepris de tourner autour du téton, sur lui, accélérant peu à peu mon mouvement. La respiration de la jeune femme se fit plus rapide, un peu sifflante.
Du bout des doigts de la main gauche, je démarrai un mouvement similaire sur son sein droit. Et bientôt, mes deux mains ne firent plus qu’un rapide mouvement de gauche à droite, de plus en plus bref.
Au mépris de la froideur de la cloison, Caro s’était appuyée dessus. L’eau avait arrêté de couler depuis longtemps. Je sentais les jambes de la jeune femme flageoler. Sa respiration se faisait de plus en plus saccadée. Elle avait fermé les yeux. Ses petites dents brillaient derrières ses lèvres entrouvertes.
De la main gauche, je pincai son téton, le roulant sous les doigts tandis que ma main droite poursuivait son mouvement mais de bas en haut. Ses doigts se refermèrent très fort sur mon sexe, le serrant presque douloureusement. Je la trouvai très belle quand elle jouit longuement.
Des spasmes la secouèrent. Elle avait arrêté de me caresser, incapable de maîtriser son plaisir.
Petit à petit, sa respiration redevint normale. Mais je décidai que ce ne serait pas pour longtemps. J’adoptai une position bizarre, à genou dans le bac de douche mais la jambe gauche simplement accroupie en dehors. J’étais plus ou moins assis sur le bord de la cuvette.
Ma bouche se posa sur son genou et mes lèvres, ma langue, se tracèrent une route vers son ventre. Je mordillai la peau si sensible en haut des cuisses, déjà imprégnées de sa liqueur. L’odeur était douce, presque de miel, mêlée à sa sueur. Ses jambes étaient légèrement écartées.
Je ne cherchai pas à prolonger ce moment. Ma langue se glissa directement en direction de sa vulve, forçant doucement le passage entre ses cuisses.
Caroline dut s’appuyer sur moi, m’arrachant encore une petite grimace. Ses doigts serraient désagréablement la compresse en haut de mon épaule. Elle écarta les jambes, ne pouvant retenir ce mouvement.
Ma langue passait doucement à la limite de sa cuisse et de ses lèvres, remontant jusqu’au pubis que je trouvai étonnamment doux. Puis elle vint se poser sur le petit bouton d’amour, le décalottant. La jeune femme s’appuya plus fort sur moi. J’entendais sa respiration qui se faisait plus profonde.
Sa phrase était saccadée, ma langue lui arrachant des soupirs et des gémissements. Son sexe coulait, se mélangeant à ma salive. Je faisais de petits mouvements de gauche à droite puis rapidement je changeai de sens. Je commençai à tourner sur son clitoris avant d’enfoncer ma langue aussi loin que je pouvais en elle. Elle paraissait apprécier ces rythmes qui venaient la prendre par surprise.
Mais bientôt, je m’en tins aux petits mouvements de gauche à droite, de plus en plus rapides. Caroline semblait vibrer, un long gémissement s’échappant de sa gorge, paraissant ne pas vouloir finir. Puis ce furent de petits cris, en même temps qu’elle se tendait sur ses jambes.
Mes mains la saisirent à la taille, la retenant. Ma bouche se referma sur son bouton pendant que ma langue continuait à laper.
Je fis comme si j’aspirais son sexe. La belle monitrice se cambra, s’appuyant encore plus fort sur moi. Mon index se glissa entre ses jambes, passant ses globes serrés et vint toucher son périnée.
Caroline explosa sur ma bouche, m’emplissant de sa jouissance comme d’une fontaine. Ses jambes ne la portaient plus, elle se tenait uniquement sur ses bras tendus. Je la sentais au-dessus de moi, les lèvres serrées, contractée, emportée par un violent orgasme.
Elle se relâcha brusquement et je dus la retenir. Je me relevai et la tins dans mes bras. Je sentais agréablement sa poitrine ronde contre mon ventre. Je pliai légèrement les jambes et mon sexe vint se poser contre le sien. Elle frissonna.
Nous étions sortis de la douche et Caroline alla prendre nos serviettes. Doucement, elle entreprit de me sécher. Elle n’oublia pas mon sexe, qui était toujours raide, demandant bien plus.
Je la séchai à mon tour. Puis elle étala les serviettes côte à côte. Nous n’en avions pas encore fini.
Caro me repoussa légèrement et je compris ce qu’elle voulait faire. Je m’allongeai donc sur le dos et elle vint se poser sur moi, à genoux, sans me toucher. Sa bouche chercha la mienne. Je devais encore avoir son goût sur mes lèvres car elle hésita. Puis ses lèvres revinrent, chevauchant les miennes, s’écrasant sur elles, les aspirant.
Nos langues se trouvèrent, se mêlèrent, délicieuse bataille. Nos dents se heurtèrent. Je mordis ses lèvres, sans lui faire mal.
La jeune femme se recula. Je laissai sa bouche à regret. Elle passa ses mains sur ma poitrine, la massant doucement. Puis ses index se posèrent sur mes tétons et elle joua à les titiller. Ils pointèrent aussitôt comme ceux d’une femme pendant qu’une douce sensation m’envahissait.
Caroline en prit un dans sa bouche, le lécha, le mordilla. Cela m’excita au plus haut point. Elle se pencha pour mieux me caresser et se recula encore. Elle se cambra instantanément.
Son sexe venait de glisser sur le mien. Elle était encore si humide que j’avais failli venir en elle. Je sentis la chaleur de son ventre se propager le long de ma verge. Je me retins pour ne pas essayer d’entrer en elle tout de suite.
Elle reprit sa descente sur mon ventre, soulevant ses fesses pour ne plus me toucher. Ses doigts jouaient sur mes mamelons. Sa bouche m’embrassait le ventre, petits baisers chauds. Parfois elle me prenait entre ses dents.
Je sentais la pointe de ses seins qui m’effleurait. Tendant les bras de plus en plus, Caroline fit glisser sa poitrine ronde le long de mon sexe en une délicieuse caresse. Sa bouche vint me prendre en elle. Ses lèvres glissèrent le long de mon membre, s’emparant de moi. Elles étaient douces et chaudes.
La caresse était lente, profonde. La jeune femme faisait bouger sa tête, remontant sur le frein, laissant sa langue l’agacer, puis elle me reprenait entièrement.
Caroline pinçait les lèvres, accentuant encore la pression sur mon sexe. Je sentais le plaisir qui doucement montait en moi. Elle s’en rendit compte aussi. Son mouvement s’accéléra d’un seul coup, m’arrachant un gémissement de surprise et de plaisir.
Sa main vint serrer mon sexe, montant et descendant lentement pendant que sa bouche se déchaînait sur moi. Le mélange de ces deux rythmes était diabolique.
Mon membre était entièrement décalotté et les petits coups de langue de Caroline m’agaçaient, m’excitaient avant que sa bouche ne s’empare à nouveau de moi.
Dans cette position, je ne pouvais pas faire grand-chose. J’essayai de caresser les seins de Caroline mais elle repoussa mes mains. Ils devaient être encore très sensibles. Et le contact des compresses dans la main ne devait rien arranger.
La belle monitrice s’empara de mes testicules, me faisant me cabrer brusquement, ce qui me fit m’enfoncer dans sa bouche jusqu’à la garde. Elle eut un hoquet, et rejeta sa tête en arrière. J’avais dû heurter sa glotte.
Mais elle reprit ses caresses buccales. Moi qui aime tant regarder, je reposai ma tête et me laissai aller au plaisir.
Caro fit courir ses lèvres le long de mon sexe, léchant mes bourses, les avalant complètement, jouant avec elles de la langue. Mon bassin bougeait seul, allant à la rencontre de sa bouche.
Le plaisir montait de plus en plus, mais je voulais jouir en elle, avec elle.
Je la pris par les épaules.
Elle se laissa aller contre moi, s’allongea presque sur mon ventre. Presque, car elle veillait à ne pas s’appuyer sur mes pansements.
Nos bouches se cherchèrent une nouvelle fois, se redécouvrant, se dévorant.
Elle a continué à me masturber, se servant de son sexe comme d’une main, les yeux fermés et ondulant du bassin. Sa bouche ouverte laissait échapper de petits gémissements. Je la sentais aller et venir. Ses lèvres étaient chaudes, gonflées de désir, m’invitant à venir en elle. Son plaisir coulait sur moi, j’étais tout humide de sa sève et même mon pubis brillait, des petites gouttes accrochées à ses poils.
Caroline se pencha simplement en avant, puis se recula sur moi. Elle n’eut pas besoin de s’aider de ses mains. J’entrai en elle d’un seul coup. Elle était brûlante. Une même décharge électrique nous secoua tous les deux, nous arrachant un long gémissement.
La jeune femme entreprit d’onduler du bassin, lentement. Chaque mouvement m’enfonçait en elle, caressait sa matrice.
Je posai mes mains sur ses fesses. Je l’attirai contre moi et je me cambrai, soulevant son bassin et, la maintenant en hauteur, j’ondulai moi aussi contre elle. Mon sexe vint heurter son utérus. Je ne pouvais pas aller plus loin. Sa bouche se fit plus passionnée encore sur la mienne.
Je me reposai sur la serviette, ne pouvant plus tenir la position. Caroline en profita pour reprendre ses va-et-vient sur mon sexe. Je sentais son vagin qui m’enserrait, qui me pressait.
La jeune femme savait jouer de ses muscles intimes. J’eus l’impression qu’elle était en train de me traire. Je gémissais doucement sous la sensation exquise.
Ma langue trouva son oreille, se glissa en son creux et tourna doucement. Mes dents vinrent mordiller le lobe, le tirant doucement, le mâchouillant.
Je glissai mes doigts entre ses globes, caressant la raie entre ses fesses, promenant mes doigts près de son anus. Mais elle n’aima pas cette sensation, gênée par le contact de mes pansements. Je voulus les enlever mais dans cette position, avec Caroline sur moi, cela m’était impossible.
Caroline se redressa. Elle montait et descendait sur mon sexe. Sa respiration se faisait plus rapide. Je sentais le plaisir l’envahir une nouvelle fois. En temps normal, j’en aurais profité pour l’investir de mes doigts mais là, je ne pouvais pas faire grand- chose pour la caresser dans cette position. Juste la laisser faire et retarder mon propre plaisir le plus longtemps possible.
Mais en cet instant, ce n’était pas un problème. Je savais qu’il me faudrait longtemps avant d’exploser en elle. Ce qui nous promettait un long moment à savourer tous les deux.
Je voyais le sexe de la jeune femme glisser sur le mien. Ma colonne de chair disparaissait dans sa vulve, pour réapparaître, luisant de son miel. Plaisir des yeux et plaisir des sens. Ce regard ne lui était pas indifférent. La belle monitrice appréciait visiblement d’être regardée.
Ses mains vinrent se poser entre ses jambes. Et sans fausse pudeur, sans honte, elle écarta ses lèvres, pour me permettre de voir encore plus loin en elle. Son intimité était rose, nacrée, luisante de son désir.
Son doigt trouva son petit bouton et elle commença à le caresser sous mes yeux fascinés. Il était gorgé de sang, bandant comme un petit sexe. Elle le titillait, jouait avec lui, avant de lentement glisser son doigt le long de ses lèvres, de trouver mon sexe et de le suivre avant de s’emparer de mes testicules qu’elle malaxait doucement.
Mes mains reprirent le chemin de ses seins qu’elle m’abandonna, cette fois-ci. Je les caressai en veillant à ce que la gaze ne les touche pas.
Caroline ondulait, se tordait et comprimait savamment mon sexe dans son vagin. Elle écrasait ses fesses contre mon bassin pour me sentir plus profondément en elle. Elle respirait rapidement, les yeux fermés, la tête tendue vers l’arrière.
Elle était brûlante comme une fournaise, m’arrachant des gémissements à chaque contraction de sa matrice.
C’est à ce moment-là que je perçus un mouvement. Nous n’avions pas fermé la porte. Oh, non, pas un gamin ! Pas un gamin !
Je cessai de caresser Caroline et regardai vers la porte entrouverte. Mais elle ne s’en rendit pas compte tout de suite, emportée par son plaisir. Ce n’est que quand elle sentit que je ne bougeais plus qu’elle ouvrit les yeux.
Elle suivit mon regard. Sur le pas de la porte, Chloé nous regardait.
Le regard de la belle infirmière, brillant, se fit embarrassé. Elle rougit violemment.
Caroline, elle, était incapable de bouger. Et je ne le pouvais pas non plus sans la renverser. Elle ne songea même pas à se cacher, à couvrir ses parties intimes. Et d’où elle était placée, Chloé voyait parfaitement nos deux sexes mêlés.
L’instant devint vite très lourd, une gêne profonde nous glaçant tous les trois.
Je ne sus quoi dire. Venait-elle réellement me proposer de l’aide ? Elle m’avait évité toute l’après-midi précédente.
Je ne sais pas pourquoi je précisais cela. Parce que nous avions presque fait l’amour la veille ?
Mais Chloé reprit la parole et elle me souffla, car je ne pensais pas lui entendre dire ces mots :
Caroline nous regarda tour à tour, interrogative. Je les savais assez proches depuis le début de la colo et, visiblement, l’idée qu’il ait pu se passer quelque chose entre nous ne lui serait jamais venue à l’esprit, la sachant mariée et fidèle.
Que pouvais-je dire ?
Mon sexe se ramollissait. Le ventre de Caroline était en train de m’expulser. Elle s’en rendit compte. Gênée, elle releva un peu le bassin, et d’une main, m’aida à me retirer. Elle s’assit ensuite derrière moi, comme pour se cacher.
L’infirmière baissa la tête, rougit encore un peu plus et finit par avouer :
Il y eut un grand silence. Personne ne savait que dire.
Ce fut encore Chloé qui le rompit.
Décidément, il fallait vraiment se méfier de l’eau qui dort. Je me levai pour aller vers elle. Je ne savais pas quoi dire. Alors, je la pris simplement par la main après avoir bloqué la porte et la menai vers les serviettes où je la fis asseoir.
Chloé était vêtue d’une simple robe imprimée qui lui arrivait aux genoux. Elle était retenue par deux fines bretelles. Ses épaules étaient nues et je devinais sa poitrine généreuse qu’aucun soutien-gorge ne paraissait tenir.
La jeune femme nous regarda tour à tour.
Décidément, me dis-je, il va falloir à apprendre à fermer les portes. N’importe qui aurait pu passer à ce moment-là. Mais curieusement, la situation m’amusait. Mais je ne savais pas trop ce qu’il en était pour Caroline. Elle était quand même très réservée en temps normal.
Et avant que Caroline ou moi n’ayons pu dire quelque chose, Chloé se mit debout et saisissant le bas de sa robe, elle la fit passer par-dessus sa tête.
Elle ne portait plus en tout et pour tout qu’une simple culotte de coton blanc. Ses seins lourds mais fermes bougeaient avec élasticité à ses moindres mouvements. Leurs pointes étaient longues et tendues.
Caroline se leva et se dirigea vers le banc pour prendre ses affaires. Mais Chloé la retint par la main.
L’infirmière me regarda et rougissant une fois de plus, elle ajouta, parlant très vite :
Elle se tourna vers son amie qu’elle tenait toujours par la main.
J’étais nu contre Chloé, l’embrassant, cherchant ses lèvres, sa langue. Je la tenais au creux des reins, la serrant contre moi. Je caressais son dos, ses seins, ses fesses. Ma bouche se fit aventureuse.
Je sentais sa peau vibrer. Je mordillai son cou, chatouillai de la langue son oreille, le lobe, son menton. Pliant les genoux, je m’emparai de son sein. Le téton se dressa brusquement, dur, ne demandant qu’à grossir encore sous mes caresses.
Les seins de l’infirmière étaient plus lourds que ceux de Caroline. Curieusement, elle avait de toutes petites aréoles. Mais je pris un grand plaisir à passer sur elles avec ma langue, à tourner autour de ce bouton qui m’appelait, qui me désirait.
Je sentais la tête de la jeune femme qui ballottait sous le plaisir montant. Ses cheveux mi-longs venaient caresser doucement mon cou et mes épaules. Elle laissa échapper un petit gémissement.
Chloé tendit la main vers Caro et l’attira vers nous. Celle-ci paraissait encore réticente. Il était temps de l’inclure dans notre nouveau jeu. Elle vint se plaquer dans mon dos, légèrement de côté pour ne pas être gênée par les pansements.
Je sentis ses seins contre moi, le creux de son sexe contre mes fesses. Mon érection vint caresser le ventre de Chloé. J’étais pris en sandwich entre les deux femmes, otage consentant.
La bouche de la monitrice chercha mon cou pendant que celle de l’infirmière reprit possession de mes lèvres. Je me serrai davantage contre celle-ci, lui faisant sentir mon désir. Quatre mains entreprirent de découvrir toutes les parties de mon corps. Elles s’immiscèrent partout, dans mes cheveux, entre mes jambes, sous mes bras, sur ma poitrine, sur mon ventre… Cette exploration m’amena à un degré incroyable d’excitation.
Je me reculai un peu, attirant Caroline devant moi. Les deux femmes étaient côte à côte, semblables et très différentes à la fois, terriblement féminines toutes les deux. Et désirables.
Une main sur le sein de l’une, une main sur le sein de l’autre, je les caressai toutes les deux en même temps. Je papillonnai de la bouche de l’une à celle de l’autre.
Je ne pouvais réellement me servir que de la paume de la main droite (et d’un petit pouce) et du bout des doigts de la main gauche. Je me sentais un peu maladroit, mais elles ne paraissaient pas s’en plaindre. Je jouai sur leurs bourgeons, les titillant pour leur donner envie de passer à la suite.
Mon sexe était pris entre leurs hanches. Mes mains descendirent sur leurs fesses, emprisonnant un globe de chacune d’elles, m’introduisant un peu vers leurs appâts. J’imaginai une masturbation nouvelle pour moi, mais probablement pour elles aussi. Ma verge s’avança et recula entre leurs deux corps. C’était doux et étonnant.
Mes doigts se glissèrent lentement vers leur intimité. Je ne voulais rien brusquer et leur donner le temps de refuser si elles le voulaient. Mais je trouvai le creux de leurs jambes sans résistance.
La main à plat sur le pubis de Chloé, je sentis le renflement à travers sa culotte. Et de l’humidité à travers le fin tissu. Le pouce sur le ventre de l’infirmière, l’index et le majeur commencèrent à la caresser.
Quand à mon autre main, elle retrouva avec plaisir la douce toison d’astrakan de Caroline. Mais celle-ci avait du mal à se laisser aller. Mes doigts trouvèrent le sillon intime et s’immiscèrent lentement, dans un petit geste tournant, écartant petit à petit ses lèvres, libérant sa grotte chaude et accueillante, cherchant son clitoris. Ils ne tardèrent pas être humides.
Ma main remonta un peu et se glissa sous l’élastique de la culotte, et sans précipitation, vint conquérir le bouton d’amour de l’infirmière.
Alors mes doigts masturbèrent doucement les jeunes femmes. Je sentis leur souffle s’accélérer et leurs ventres réagir. Et à chaque mouvement de leurs corps, désordonnés, mon sexe se trouvait tiré, pressé, caressé sur toute sa longueur.
Mais ce n’était qu’un hors-d’œuvre. J’embrassai Caroline et me tournai vers Chloé. Je me mis à genoux devant elle. Et doucement, je fis descendre sa culotte, découvrant enfin son sexe. Je regardai la jeune femme.
J’embrassai doucement, tendrement son ventre. Ma bouche descendit sur le renflement du pubis. Il était moins doux que celui de Caro mais plus fourni. Ma langue joua sur lui un moment pour habituer la jeune femme à sa présence puis elle descendit lentement, cherchant à se frayer un passage vers l’endroit convoité. Les jambes de Chloé s’écartèrent presque toutes seules.
Son excitation coulait sur le haut de sa cuisse. Je le recueillis sur le bout de ma langue. Son goût était plus prononcé, plus épicé que celui de son amie. Mais je le bus avec délice. Je m’en imprégnai les papilles. Ma langue trouva son petit bouton. Mon doigt suivi le pourtour de ses lèvres, joliment découpées. Chloé se cambra.
La belle infirmière s’allongea alors. Je lui écartai les jambes, exposant totalement son sexe à ma vue et à celui de Caroline. Elle ferma les yeux et se laissa aller.
Ma langue s’introduisit au creux de son ventre, pénétrant sa chaleur humide. Je la glissai le plus loin que je pus, tournant, explorant, découvrant. La respiration de la jeune femme se faisait plus brève, plus sifflante. Elle était saccadée.
Chloé se tordait sous ma langue. Ma bouche se referma sur son clitoris, l’aspirant. L’infirmière se tortilla subitement, laissant échapper un gémissement. Ses jambes emprisonnèrent ma tête.
Caroline les écarta et se plaça dans mon dos. Je sentis sa main se glisser entre mes jambes et s’emparer de mes testicules, de mon sexe. Elle commença à me masturber lentement.
Je placai mes mains sur les hanches de l’infirmière et bloquai ses jambes pour les empêcher de se refermer. Ma bouche se posa sur sa vulve, l’emprisonnant totalement. Je la léchai, l’aspirai, goûtant son miel qui coulait de plus en plus. Chloé se tordait, se cambrait, vibrait. De petits cris s’échappaient de sa bouche. Ses mains tordaient ses seins gonflés de désir, les caressaient.
Ma langue et ma bouche se déchaînèrent sur son bouton, le léchant, le mordillant, le titillant, le gobant… La jeune femme jouit longuement, bruyamment. Mais je n’arrêtai pas mes caresses. Une deuxième jouissance se déclencha. J’accentuai les mouvements de ma langue et mon doigt, imprégné de la liqueur de son sexe, vint se poser sur son anus largement exposé lui aussi.
Chloé se souleva violemment, dans un cri et me repoussa brusquement. Elle haletait.
Ses mains s’étaient posés sur son sexe pour le protéger, fermant ses jambes sur elles. Je posai un baiser sur son sein. Epuisée, elle dormait presque.
Alors je roulai sur le dos et laissai Caroline continuer son mouvement de va-et-vient sur mon sexe pendant un moment. Mais je voulais qu’elle aie aussi sa part de plaisir.
Je l’attirai vers moi. Et nous continuâmes là où nous en étions avant d’être interrompus. Son sexe était humide, ouvert. Je crois qu’émoustillée par le spectacle que nous lui avions offert elle avait dû se caresser, mais je ne l’avais pas vue le faire.
J’entrai à nouveau en elle. Je retrouvai sa chaleur. Mon doigt vint chercher son clitoris, gros et dur, et pendant qu’elle montait et descendait sur moi, je le décalottai, jouant avec lui, le pinçant doucement, le caressant.
Caroline se retourna, reprit mon sexe en elle. Les jambes largement écartées, les bras tendus en arrière, elle faisait face au miroir. Placée comme elle l’était, elle pouvait voir mon sexe entrer en elle et sortir, ses grandes lèvres me cachant, me révélant. La couleur brune de mon membre contrastait avec le rose nacré de sa grotte.
Alors elle imposa son rythme, montant et descendant, son plaisir l’emplissant petit à petit. Sa matrice m’enserrait, m’emprisonnait, me relâchait. Nos souffles se faisaient courts. Sa tête était tendue vers l’arrière.
Une bouche se referma sur mes testicules, me surprenant. Je me cabrai pendant que le plaisir monta d’un coup en moi. Chloé s’était jointe à nous.
Mes hanches se soulevèrent, embrochant par surprise Caroline au plus profond d’elle- même. Un râle accompagna mon mouvement. Ses doigts vinrent se poser sur son petit bouton.
La langue de l’infirmière joua sur mes bourses. J’écartai moi aussi les jambes pour lui laisser de la place. Sa main se posa sur mes testicules, les malaxant doucement, remontant sur mon sexe. Sa langue léchait la base de mon membre. Je gémissais sous le plaisir, accompagné par la belle monitrice.
La langue de Chloé vint se poser sur mon anus, déclenchant un nouveau mouvement brusque. Je me maintins quelques secondes en l’air, pendant que la langue de la jeune femme remontait sur mes bourses. Le plaisir montait de plus en plus. Je me laissai retomber. La bouche de l’infirmière se retrouva sur le sexe de son amie.
Caroline réagit comme une pile électrique. Un plaisir intense fulgura en elle. Un gémissement s’échappa de ses lèvres et sa main emprisonna la tête de l’infirmière, par pur réflexe, pendant qu’elle se tordait comme un ver.
Pour toutes les deux, c’était la première fois qu’elles touchaient une autre femme. Mais la main de la monitrice resta posée sur les cheveux de l’infirmière, la plaquant contre elle.
Alors coincée, prise dans l’action, Chloé se laissa aller et sa langue s’empara du clitoris de Caroline.
Celle-ci se déchaîna. Elle se tordit dans tous les sens, haletante, montant et descendant toujours sur moi. Je n’allais pas tarder à jouir.
J’explosai en Caroline, le souffle presque coupé, tellement le plaisir fut intense. Ma semence, chaude, fit l’effet d’un fer brûlant sur la matrice de la jeune femme. Elle jouit une nouvelle fois dans un grand cri.
Je ne suis jamais sorti avec Marie-Claire. J’aperçus un jour un de ses seins quand, en jouant, un enfant s’accrocha à la bretelle de son maillot, la dénudant en partie. Nous restâmes amis. Puis nous nous perdîmes de vue. Je sais qu’elle s’est mariée et qu’elle a eu une petite fille.
Mais je ne regrette rien. Le reste de la colo nous vit jouer souvent Caroline, Chloé et moi, à trois ou à deux, selon nos disponibilités. Parfois avec les deux, parfois avec l’une, parfois avec l’autre… parfois sans moi.