Le bruit de la clef ce fait entendre dans la serrure. La porte s’ouvre, elle rentre et la referme derrière elle. Elle pose sur le guéridon son sac et ses clefs. Se dirige vers la cuisine et ouvre le frigo. Elle sort la bouteille d’eau, et se sert un verre qu’elle boit lentement. Elle se dirige vers la chambre après avoir posé le verre vide dans l’évier.

Le lit recouvert d’un tissu en soie bleue fait face à une petite table encombrée de nombreux produits de beauté et surmontée d’un miroir. Elle enlève la veste beige de son tailleur et la pose négligemment sur le bras d’un fauteuil qui meuble un angle de la pièce. Grande et agréable à regarder, s’est une belle jeune femme de vingt cinq ans. De longs cheveux blonds presque décolorés encadrent son visage angélique. Une petite fossette sur le menton, des lèvres parfaites que l’on voudrait mordre, un petit nez délicat sous des yeux bleus en amande attirent le regard.

Assise devant sa coiffeuse, elle prend un coton et ouvre un lait démaquillant. Ses gestes maintes fois répétés paraissent naturels. Elle efface dans un mouvement rapide le maquillage de ses yeux, de son visage. Puis, elle enlève ses boucles d’oreille une a une qu’elle pose devant-elle, suis la fine chaîne d’or qui était autour de son coup. Elle se regarde dans le miroir tout en déboutonnant les manches de son chemisier rose. Se lève, ôte une a une ses chaussures qu’elle laisse près du lit. Les mains dans le dos, elle déboutonne sa jupe et en descend la fermeture. Elle accompagne le vêtement, se penche légèrement en avant et l’enjambe. Elle pose la jupe sur la veste après l’avoir remis dans ses plis.

Ses jambes recouvertes d’un collant clair paraissent démesurément longues et fines. Elle déboutonne son chemisier, qu’elle enlève et pose sur la jupe. Le bout de ses seins se devine sous le fin tissu uni du soutien-gorge. Elle porte ses mains à la ceinture du collant et le baisse le long de ses cuisses avec un léger déhanchement. Se penche et, une a une en dégage ses jambes. Sa petite culotte saumon coordonnée au soutien-gorge épouse parfaitement ses fesses et laisse deviner son pubis. Elle pose le collant sur le chemisier et sort de la chambre.

La salle de bain est une des pièces les plus importante à ses yeux. Décorée avec goût, elle reflète sa personnalité. Elle porte ses mains sur ses cheveux et en trois mouvement les rassemblent et les montent dans un chignon qui semble ordonné. Rapidement elle dégrafe son soutien-gorge et le pose sur un tabouret recouvert d’une serviette éponge blanche. La peau de sa poitrine menue est légèrement moins bronzée. De petites veines bleues se devinent sur la peau presque translucide sous les seins. Les symptômes de la chair de poule semblent naître sur ses petites auréoles plus foncées. Le bout de ses seins fait pensé a de petits fruits trop murs.

Elle passe les pouces sous l’élastique de sa culotte et la fait glissée le long de ses cuisses. Se penche en avant pour l’enlever complètement et la pose sur le soutien-gorge. Ses petites fesses parfaites sur de longues cuisses façonnées par un sport régulier combleraient d’aises le plus exigeant des sculpteurs. Elle ouvre la porte en verre dépoli de la douche et en règle le débit ainsi que la température.

L’eau tiède coule en pluie sur ses seins, son ventre et glisse sur la douce soie de son léger pubis blond. Elle prend un flacon de savon liquide et parfumé, dépose une noix dans la paume de sa main. Très vite son corps bronzé est recouvert partiellement par une mousse blanche et odorante. Ses mains passent et repassent sur ses seins son ventre et ses hanches. Son pubis ses cuisses aussi sont recouvert par la mousse. Elle reprend un peu de gel dans la main, se penche et écarte un peu les jambes. Sa toilette intime est faite avec beaucoup de douceurs et de délicatesses. Maintenant, elle se rince, elle prend la pomme de douche en main pour le faire plus efficacement. Ses seins, son ventre ses cuisses reçoivent l’eau diète directement. Elle semble insister plus longuement en dirigeant le jet de la douche tout contre son sexe. Un court instant elle ferme les yeux. Une onde de désir parcourt son ventre.

Elle ouvre la porte de verre après avoir éteint l’eau et reposée le pommeau de douche sur son socle. Elle tend le bras et prend une immense serviette éponge blanche. Elle sèche son visage par de légères pressions dans la serviette. Elle passe la serviette autour de son corps et la maintien au-dessus des seins. De fines gouttelettes d’eau sur les épaules et les bras finissent de sécher alors qu’elle se lave les dents.

Ayant toujours la serviette autour du corps elle quitte la salle de bain. Sa chambre plus fraîche fait naître sur sa peau encore un peu humide un léger frisson. Assise devant sa coiffeuse elle laisse tomber la serviette sur ses hanches. Elle prend un petit flacon de verre et extrait dans la paume de sa main un lait corporel odorant et onctueux. Le repose, et étale cette crème sur ses seins son ventre. Ses mains passent et repassent sur sa peau faisant pénétrer la crème dans ses pores. L’odeur de savons, de parfum se dégage de son corps et l’enivre doucement. Elle défait son chignon et dans un mouvement de tête de gauche a droite libère ses cheveux sur ses épaules. Se penche légèrement sur la table elle regarde son visage, ses yeux. Elle prend une brosse et lisse sa chevelure avec un léger bruit soyeux. Puis, s’est au tour des yeux et des lèvres de recevoir les soins appropriés. L’expression de son visage a changé imperceptiblement. Elle a l’impression d’être regardée d’être épiée. Elle ferme les yeux un instant et ressent comme une onde de chaleur autour des seins et au creux des reins. Sans qu’elle ne comprenne pourquoi, elle ressent du désir dans son ventre.

Elle se lève, la serviette tombe a ses pieds. Entièrement nue elle s’allonge sur le lit. Elle regarde le plafond de la chambre et elle relève le genou gauche. Ses mains se posent sur ses seins. Elle ferme les yeux et entrouvres ses lèvres. Elle respire un peu plus vite. Ses mains pétrissent doucement ses seins longuement puis, descendent sur son ventre ses cuisses, remonte sur ses seins. Sa main droite glisse lentement sur son ventre et vient sur son pubis. Elle ouvre un peu plus la jambe droite et sa main glisse maintenant entre ses cuisses. Elle se plaque sur son sexe, ses doigts cherchent et écartent ses petites lèvres intimes. Elle se pénètre doucement et remonte recherchant le doux contact du petit clitoris. Très vite trois doigts vont et viennent lentement entre les lèvres légèrement brunes de son sexe.

Elle garde la bouche entrouverte et les yeux clos. Sa main caresse sa poitrine passant d’un sein à l’autre. Elle se pétrit doucement les seins ou fait tourner les bouts sous ses doigts. Celle plaquée contre son pubis semble être inanimée. Seul un ou deux doigts bougent doucement. De temps en temps son ventre ondule comme si il était animé d’une vie propre. Sans qu’elle sent rende vraiment compte, ses jambes s’ouvrent un peu plus. Sa respiration est plus forte et son ventre bouge légèrement. De très légers gémissements sortent de sa gorge. Elle se tend en arrière et semble murmurer quelques mots. – non, non. Son visage semble exprimer une légère douleur. Ses reins se soulèvent comme s’ils étaient maintenus et viennent au-devant d’une imaginaire pénétration. Et elle ne peu retenir une longue et très douce plainte qui s’efface dans son souffle. Elle semble retomber comme inanimée sur le lit. Elle ne bouge plus. Son visage est calme maintenant, la main qui caressait les seins est sur le lit ouverte. Celle entre les cuisses ne bouge plus. Doucement elle referme ses cuisses sur sa main. Elle respire doucement et semble dormir.

Après quelques minutes elle se relève comme si elle ne venait que de se reposer un peu. Rien sur son doux visage n’indique qu’elle vient d’avoir un orgasme. Elle se dirige nue vers la commode et en ouvre le tiroir du haut. Des dizaines de sous-vêtement aux soies et couleurs délicates son rangés. Elle en sort un soutien-gorge en voile noir transparent. Elle passe ses bras tour à tour et l’agrafe dans son dos. Elle ajuste ses seins dans le sous-vêtement, les auréoles et les pointes se voient à travers le voile brodé de petites fleurs noires. Elle prend une petite culotte coordonnée au soutien-gorge et se penche pour la mettre. Son pubis blonds se distingue aussi parfaitement sous le voile noir. Elle choisi ensuite une paire de bas auto fixant noir en voile eux aussi. Elle s’assoit sur le lit pour pouvoir un a un les mettre, les ajuster en haut de ses cuisses.

Elle se lève et ouvre l’armoire, en sort une robe de soirée de couleur noire qu’elle met en se déhanchant. Assise devant sa coiffeuse, elle se redonne un dernier coup de brosse et les derniers raccords du léger maquillage de ses yeux. Reprend une nouvelle paire de boucle d’oreille. Elle se regarde une nouvelle fois et se lève pour choisir une paire de chaussures. Prête, elle regarde sa montre et semble avoir l’air surprise. Très vite elle reprend son sac, ses clefs et sort de l’appartement comme si elle était en retard.

L’appartement vide est silencieux depuis un long moment déjà. Un très léger souffle semble sortir des murs de nulle part. Les fleurs dans leur vase, les rideaux de la chambre semblent s’être légèrement animé un très court instant, comme si une présence invisible les avait frôlés. Plus rien ne bouge maintenant, le silence et l’attente.