Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 08283Fiche technique20356 caractères20356
Temps de lecture estimé : 12 mn
14/12/04
Résumé:  Manuscrit retrouvé du roman de Stendhal "Le Rouge et le Noir" La plupart des chercheurs pensent que l'auteur a préféré retirer ce passage qui se situait à l'origine au L I, chap XV et dont le titre est : Le Chant du coq
Critères:  romance fh volupté intermast fellation cunnilingu pénétratio
Auteur : Scendhal
Les interstices oubliés


Le passage censuré par l’auteur, se situe après l’extrait suivant :


A peine fut-on assis au jardin, que, sans attendre une obscurité suffisante, Julien approcha sa bouche de l’oreille de Mme de Rênal, et au risque de la compromettre horriblement, il lui dit : – Madame, cette nuit, à deux heures, j’irai dans votre chambre, je dois vous dire quelque chose.


Julien tremblait que sa demande ne fût accordée son rôle de séducteur lui pesait si horriblement que, s’il eût pu suivre son penchant, il se fût retiré dans sa chambre pour plusieurs jours, et n’eût plus vu ces dames. Il comprenait que, par sa conduite savante de la veille, il avait gâté toutes les belles apparences du jour précédent, et ne savait réellement à quel saint se vouer.


Mme de Rênal répondit avec une indignation réelle, et nullement exagérée, à l’annonce impertinente que Julien osait lui faire.



(…)



Julien était extrêmement déconcerté par de l’état presque désespéré où il avait mis ses affaires. Rien cependant ne l’eût plus embarrassé que le succès.

Lorsqu’on se sépara à minuit, son pessimisme lui fit croire qu’il jouissait du mépris de Mme Derville, et que probablement, il n’était guère mieux avec Mme de Rênal.

De fort mauvaise humeur et très humilié, Julien ne dormit point. Il était à mille lieues de renoncer à toute feinte, à tout projet, et de vivre au jour le jour avec Mme de Rênal, en se contentant comme un enfant du bonheur qu’apporterait chaque journée. Il se fatigua le cerveau à inventer des manœuvres savantes, un instant après, il les trouvait absurdes ; il était en un mot fort malheureux, quand deux heures sonnèrent à l’horloge du château.

Ce bruit le réveilla comme le chant du coq réveilla Saint Pierre. Il se vit au moment le plus pénible. Il n’avait plus songé à sa proposition impertinente depuis qu’il l’avait faite ; elle avait été si mal reçue !


« Je lui ai dit que j’irais chez elle à deux heures, se dit-il en se levant, je puis être inexpérimenté et grossier comme il appartient au fils d’un paysan. Mme Derville me l’a fait assez entendre, mais du moins, je ne serai pas faible. »


Julien avait raison de s’applaudir de son courage, jamais il ne s’était imposé une contrainte plus pénible. En ouvrant sa porte, il était tellement tremblant que ses genoux se dérobaient sous lui, et il fut forcé de s’appuyer contre le mur.

Il était sans souliers. Il alla écouter à la porte de M. de Rênal, dont il put distinguer le ronflement. Il en fut désolé. Il n’y avait donc plus de prétexte pour ne pas aller chez elle. Mais grand Dieu ! Qu’y ferait-il ? Il n’avait aucun projet, et en aurait-il eu, il se sentait tellement troublé qu’il eût été hors d’état de les suivre.

Enfin, souffrant mille fois plus que s’il eût marché à la mort, il entra dans le petit corridor qui menait à la chambre de Mme de Rênal. Il ouvrit la porte d’une main tremblante et en faisant un bruit effroyable.

Il y avait de la lumière, une veilleuse brûlait sous la cheminée : il ne s’attendait pas à ce nouveau malheur. En le voyant entrer, Mme de Rênal se jeta vivement hors du lit.



Il y eut un peu de désordre. Julien oublia ses vains projets et revint à son rôle naturel : ne pas plaire à une femme si charmante lui parut le plus grand des malheurs. Il ne répondit à ses reproches qu’en se jetant à ses pieds, en embrassant ses genoux. Comme elle lui parlait avec une extrême dureté, il fondit en larmes.

Mme de Rênal resta sans voix. La vision de Julien, à genoux, pieds nus, lui enserrant les genoux et sanglotant comme un enfant, l’émut plus qu’elle n’aurait su le dire.



Pendant que Julien parlait ainsi, Mme de Rênal, presque machinalement, avait posé sa main sur sa tête et lui caressait doucement les cheveux comme on cherche à apaiser un enfant tourmenté.



Julien, voyant qu’on ne le chassait pas, et comprenant qu’il était temps de pousser plus avant, avait subrepticement desserré son étreinte autour des genoux de Mme de Rênal et, continuant à s’accrocher à elle par une main, il faisait lentement remonter l’autre le long d’une cuisse ferme et admirable. Affolé, il la sentait nue sous sa chemise de nuit. Bientôt, il atteignit une rondeur plus marquée.



Se redressant, il l’enserra par la taille. Elle essaya de le repousser, mais soit que Julien fut plus fort qu’elle, soit que sa résistance ne fût pas aussi vaillante qu’on eût pu l’attendre d’un être tout entier voué à ses enfants et à la religion, il parvint à atteindre ses lèvres sur lesquelles il déposa un baiser appuyé.

Mme de Rênal demeura interdite. Son corps s’amollit, elle cessa de résister aux forces de la nature qui la faisaient chavirer. Entourant de ses bras le cou de Julien, elle lui rendit son baiser et bientôt, leur bouche s’ouvrirent et leur langue se joignirent. Ils gémirent tous deux de bonheur et de surprise sous ce baiser passionné.



Julien ne répondit pas. Dans la bataille qui avait précédé, quelques boutons de la chemise de nuit de Mme de Rênal avaient sauté, laissant entrevoir deux magnifiques rondeurs jumelles. Mu par un élan spontané, Julien s’empara de l’un deux qu’il se mit à pétrir presque violemment à travers le tissu.



Julien cessa immédiatement, tout contrit, craignant que ce geste audacieux ne le chassât définitivement du paradis qu’il avait commencé à entrevoir.



Julien hésitait à répondre de peur de se trahir s’il avouait qu’il s’agissait d’un portrait de Napoléon. Mais s’il ne disait rien, il craignait également d’indisposer Mme de Rênal à son égard. Or, il la sentait fort disposée. Ils étaient toujours aussi fort près l’un de l’autre, et la chaleur de leur corps commençait à faire monter le rouge à leurs joues. Mme de Rênal avait perdu son bonnet de nuit et sa longue chevelure blonde flottait maintenant sur ses épaules. Instinctivement, Julien les caressa et leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau.

Dans un soupir, Mme de Rênal l’entraîna vers le lit tout proche sur lequel ils s’assirent.

Julien, plus à son aise, baisait le beau visage qui s’offrait à lui. Par petites touches, il remontait jusqu’à une mignonne oreille qu’il se mit incontinent à mordiller. Mme de Rênal gémit. De sa main libre, il était repartit à la recherche des deux seins magnifiques qu’il avait entrevus. Passant à travers la chemise ouverte, il en soupesa la forme et en reconnu la souplesse. Le téton s’était durci à son contact. Il en fut surpris, et s’éloignant du visage de Mme de Rênal, il se pencha vers cet étonnant phénomène.

Pour mieux voir, il fit descendre la chemise des épaules parfaites de Mme de Rênal, et la dénuda jusqu’à la taille. On ne lui présenta pas de résistance. Bientôt sa bouche fut sur le mamelon qu’il se mit à téter avec des petits bruits de sussions. La respiration de Mme de Rênal se fit plus haletante.



Soudain Julien sentit la main de Mme de Rênal qui lui caressait la cuisse et remontait lentement vers le haut.



Julien n’osait faire un geste. Avec la vivacité dont elle savait faire preuve, Mme de Rênal s’était déjà agenouillée au pied du lit, et entreprenait l’assaut de la culotte du jeune homme. Faisant sauter les boutons un à un, elle enfouit sa main et ressortit bientôt avec l’objet tant convoité.



Elle la maniait maintenant avec la grande dextérité qu’acquièrent les jeunes filles élevées dans un couvent réputé, faisant décalotter le gland à chaque va-et-vient. Sa main si petite n’arrivait déjà plus à faire le tour complet du membre si fièrement dressé. Les yeux écarquillés, Julien vit la bouche de Mme de Rênal s’approcher de son sceptre sur lequel elle commença à déposer quelques petits baisers comme un papillon qui hésiterait à se poser sur une branche. Julien ne savait pas qu’une telle chose était possible. Mais lorsque Mme de Rênal, entrouvrant ses lèvres absorba l’extrémité turgescente, puis se mit peu à peu à l’engloutir, il ferma les yeux, n’osant imaginer un tel bonheur pour un pauvre paysan comme lui.

Mme de Rênal le pompait avec bonheur. Yeux fermés, lèvres distendues, joues creusées par l’aspiration, elle était tout entière absorbée. Cela ne l’empêchait pas d’une main de faire descendre complètement la culotte du jeune homme, et de l’autre de lui soupeser et caresser les bourses. À un moment Julien sentit un doigt s’insinuer plus avant entre ses jambes et le caresser. Il rouvrit les yeux sous cet attouchement délicieux. Ce qu’il vit, lui rassasia les yeux. Mme de Rênal, demi-nue, accroupie, l’avalait presque tout entier tout en le branlant. Son autre main avait disparue sous sa chemise de nuit et fourbissait apparemment un endroit plus secret.



Mme de Rênal ne répondit pas tout de suite.

Libérant quelques instants sa bouche, elle finit par lui dire, dans un souffle :

« Mais tu le peux, mon Julien, tu le peux ! et dès maintenant ! … Viens allonge-toi sur ce lit, et enlève ta chemise que je puisse jouir du beau spectacle de ton jeune corps. »


Julien s’exécuta. Mme de Rênal s’était relevée. Dans ce mouvement, la chemise de nuit tomba à ses pieds. Julien n’avait jamais vu de femme et surtout de femme nue avant cela. Les seins lourds de Mme de Rênal, son ventre plat que les grossesses n’avaient point altéré, son long cou sur lequel reposait un visage si charmant, les cuisses surmontées d’un cul haut placé et d’une rondeur extraordinaire tout l’enchanta. Mais par-dessus tout, il vit qu’un léger duvet blond ornait sur le devant l’entre cuisse de sa bienfaitrice. Il était fasciné.

Satisfaite du regard que Julien avait posé sur elle, Mme de Rênal s’avança, triomphante.

« Tiens, lui dit-elle, redonne-moi ton bel objet à sucer, et rends moi la pareille avec ta bouche dans ce que je vais mettre sur ton visage. Mme de Rênal s’assit sur lui en lui tournant le dos, puis elle s’étendit de tout son long. Julien se sentit à nouveau happé. De saisissement il ferma les yeux. Ah !, il avait bien eu raison d’élever cette femme au pinacle dès sa première rencontre.

Quand il rouvrit les yeux, il avait l’entrecuisse de Mme de Rênal à hauteur du visage. Le spectacle qui s’offrait à lui était ineffable. Il y porta la main. À travers le duvet moutonnant, il sentit une fente déjà largement ouverte. Il la caressa tout autour, puis, s’enhardissant, il y glissa un doigt. Mme de Rênal eut un sursaut de tout le corps. Continuant sa progression, Julien pénétra dans cette grotte humide et chaude qui s’entrouvrait à son passage. L’envie le prit d’y glisser un second doigt, puis un troisième. Mme de Rênal l’encouragea :

« Allez !, mon petit !, n’aies pas peur ! Continue !, oui, c’est cela, bouge tes doigts en moi, embrasse-le, lèche-moi bien ! mmh, c’est bon, continue !…ah !, mon dieu, comment puis-je dire de telles choses ! »


Aiguillonné par l’invitation, Julien obéissait aux ordres de Mme de Rênal. Il promena sa langue tout le long de cette belle chatte qui s’offrait à lui.


« Plus haut ! … oui, là…, tourne ta langue ! oh ! oui ! ah !, je suis damnée ! »


L’odeur était enivrante, et il remonta plus loin, entre les deux globes de chair qui lui étaient offerts et qu’il écartait avec ses mains. L’ombre dansante des bougies qui éclairaient maigrement la chambre de sa bienfaitrice lui faisait apparaître, fugitivement, un œil frippé, marron, prometteur ! Mû par une sorte d’instinct, Julien y porta la langue, et à sa grande surprise, le goût plus fort et plus âcre ne le rebuta point comme il s’y attendait. Mme de Rênal eut un sursaut, puis Julien sentit que la porte qui semblait jusque là fermée s’ouvrait à son passage. Il y fit rentrer et ressortir sa langue à plusieurs reprises.


« Ah !, je n’en puis plus !, s’écria Mme de Rênal. Viens, mon Julien, viens en moi maintenant. »


Elle se redressa se retourna sur lui, et s’assit sur son membre. Julien vit d’abord la tête pénétrer, puis peu à peu, centimètre par centimètre, Mme de Rênal s’empala tout à fait, le guidant avec une de ses mains. Elle marqua une pause, puis elle commença à se soulever et à redescendre le long de cette colonne. Julien, instinctivement, se mit à accompagner ses mouvements.

Il lui semblait que cela durait depuis des heures. Ils gémissaient tous les deux, et leur respiration s’accélérait.

Mme de Rênal se dégagea brusquement. Julien en resta tout étonné.

« Elle vient de se rappeler brusquement que je ne suis pas de son monde, que je ne suis pas bien né, elle va me chasser comme un domestique », pensa-t-il avec son pessimisme habituel.

Mais Mme de Rênal n’en avait pas fini. Elle s’était mise à quatre pattes sur le lit, lui offrant généreusement sa croupe et son sexe déjà largement ouvert par les assauts précédents.

« Viens, Julien, prends-moi en levrette ! », gémit Mme de Rênal qui s’oubliait totalement, et usait d’un vocabulaire qu’on n’aurait pas attendu d’un être aussi délicat.

Julien se mit à genoux derrière elle et, comme fouetté par cette invite à peine dissimulée, saisissant sa croupe à deux mains il la pénétra à nouveau pour son plus grand bonheur et pour le sien. La cavalcade reprit de plus belle.

Julien sentait le plaisir monter en lui. C’était bien meilleur que lorsqu’il le faisait tout seul caché dans la scierie pendant qu’il lisait le Mémorial.


« Ah ! je vais jouir ! », cria Mme de Rênal.


Heureusement, dans cette aile du château personne ne pouvait l’entendre. Et, la tête posée sur la couverture, elle fut secouée de spasmes violents pendant que Julien continuait à la besogner avec ardeur. Excité au plus haut point par cette vision, et ce d’autant plus que le sexe de Mme de Rênal se contractait violemment sur le sien, il sentit qu’il allait partir lui-même. Par réflexe ou par jeu, il sortit promptement de Mme de Rênal et répandit toute sa semence sur les fesses adorables de cette femme merveilleuse.

« Oh !, dit-elle, laisse-m’en un peu, je t’en prie ! » Elle se retourna rapidement et portant le sexe de Julien encore fièrement dressé à sa bouche, elle but jusqu’à la dernière goutte le liquide abondant qui s’échappait si violemment de Julien. Puis, de la langue, à petits coups, elle le nettoya complètement avec un sourire d’extase.

Epuisés, ils s’allongèrent sur le lit pour reprendre leur respiration. Ils s’endormirent enlacés, une des mains de Julien tenant un sein de Mme de Rênal, l’autre couvrant son sexe qu’il pénétrait d’un doigt. Mme de Rênal, quant à elle, serrait délicatement l’objet de ce qui lui avait donné un bonheur qu’elle n’osait imaginer jusque-là.

Ils dormirent une heure. Ce fut Julien qui se réveilla le premier. Il ne put s’empêcher encore une fois d’admirer le corps de sa maîtresse éclairé par la veilleuse de la cheminée. Mme de Rênal, peut-être parce qu’elle avait senti qu’on l’observait, se réveilla à son tour. Elle sourit à Julien et leurs lèvres s’unirent à nouveau. Il recommença à lui titiller le bout des seins.

« Arrête grand fou ! tu es insatiable ! » lui dit-elle en riant. Et brusquement : « Mais il fait presque jour ! Si on te voit ici je suis perdue et toi aussi, sauve-toi vite ! »

Julien eut beau supplier, rien n’y fit. Mme de Rênal demeura inflexible. Il fallu bien partir.



Sur un dernier baiser il ramassa ses affaires et s’avança silencieusement vers la porte.



(…)



Quand Julien sortit de la chambre de Mme de Rênal, on eût pu dire, en style de roman, qu’il n’avait plus rien à désirer.



Cependant, il ne put s’empêcher de penser en regagnant sa misérable chambre, avec toute la vanité et l’arrogance qui le caractérisaient : « Tant pis. Ce sera pour demain : ou je la sodomise ou je me brûle la cervelle. »