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Temps de lecture estimé : 23 mn
20/12/04
Résumé:  Une jeune femme prof de physique-chimie est troublée par le charme d'une élève tombée amoureuse d'elle. La jeune fille utilise les principes physiques du contenu d'un cours pour prendre son prof dans un piège lubrique.
Critères:  ff profélève école volupté voir noculotte cunnilingu ecriv_f
Auteur : Ondine  (Femme Antillaise Lesbienne de 30 ans vivant en Martinique)      
La force d'interaction gravitationnelle universelle




Ayant à peine oublié les odeurs et l’ambiance juvénile des salles et de la cour de ce lycée ou j’avais passé 3 années mémorables, voilà que je m’y suis retrouvée plongée, mais en temps que prof cette fois.

Ayant eu mon Bac S très jeune ( 16 ans), j’avais passé 5 années d’études à la Fac de sciences avec une Maîtrise suivie du Capes en Physiques Chimie à la clef. Se voir à 23 ans enseigner à des jeunes dont certains ont à peine 3 ans de moins que moi, me donnait l’impression inconfortable d’avoir trop vite franchi le fossé de la table des élèves au bureau du prof..

D’ailleurs, sachant qu’il me manquait la maturité nécessaire pour occuper cette fonction, je m’appliquais, pour bien cadrer avec mon rôle et gagner du respect, à reproduire les attitudes et expressions des profs qui m’avaient enseigné et qui avaient gagné le respect des élèves.

Il le fallait car en tant que femme, pour ne pas dire jeune femme, les jeunes, surtout les garçons n’allaient pas se priver de prendre l’ascendant sur moi s’ils ressentaient chez moi l’inexpérience et le manque d’assurance !

Parmi les classes, j’avais évidement hérité d’une des 5 classes de première S (Scientifique)de l’établissement, ainsi que d’une classe de Terminale S.

Je m’efforçais, à chaque cours, de rester concentrée sur ma pédagogie et la chronologie de mon enseignement. À ce niveau de fin du secondaire, et dans ces classes d’élèves plutôt sérieux et attentifs, plutôt que de lutter contre l’indiscipline, je fut confrontée à quelques élèves qui, visiblement, au lieu de suivre le cours, étaient plutôt préoccupés à me « dévêtir » du regard, à se « nourrir » littéralement les yeux de mon corps.

Il est vrai que je reconnais avoir été assez avantagée par la nature et, n’aimant pas les robes et jupes trop amples, j’excelle dans le choix des linges moulants qui épousent parfaitement le relief de mon corps. Mais je ne pensais pas avoir un effet aussi manifeste sur au moins 5 élèves par classe. Et ce qui me surprit le plus est que, parmi ces 5 ou 6 élèves qui ont du mal à masquer leur intérêt voyeur, 2 ou 3 étaient des filles !!!


J’avoue qu’à cette époque mon attirance pour les femmes était indéniable, mais je n’avais pas encore atteint une maturité sexuelle suffisante et une connaissance assez profonde de ma propre nature pour « rejoindre » définitivement les rangs des Lesbiennes.

Vous comprenez donc bien que, bien plus que pour les garçons, il m’a fallu déployer beaucoup d’énergie pour refouler ma sensibilité aux appels du regard de ces jeunes filles qui semblaient avoir une telle soif de mon corps que leurs bouches restaient quelquefois entrouvertes, figées dans une attente éperdue. Comme si elles espéraient que mon corps fonde et devienne un breuvage voluptueux qui s’écoulerait tendrement vers leur bouche !.

Je m’étais déjà armée de la distance, des barrières mentales et de l’hermétisme me permettant de supporter ces signes tentateurs, ces sex-« appels », sans que cela ne me perturbe ni ne me monte à la tête !

Je me suis dit que l’école, surtout à l’âge de mes élèves, ne pouvait pas être le reflet vivant de la vie sociale et relationnelle entre les humains, peuplée d’amour, de séduction, d’attirance, de désirs, de penchants et, naturellement, de sexe.

Me revint alors à la mémoire les instants mielleux et émoustillants des amourettes entre filles et garçons, entre filles et filles et même entre élèves et profs, instants peuplés de ces riches espérances en édifications et en consommations souvent inassouvies, et qui ont agrémenté chaleureusement mes 3 années au lycée.

Je comprenais donc (et même quelque peu m’en amusais), ces manifestations vibrantes de passions juvéniles animant mes élèves.


Parmi les filles, il faut reconnaître qu’il y en avait une qui se détachait nettement par l’ampleur de l’investissement permanent de tout son être dans son désir et son aspiration à jouir de mon corps. J’avais toujours l’impression qu’elle ne suivait pas le cours et ne pensait qu’à un rapprochement charnel avec moi. Pourtant les quelques fois ou je l’ai interrogée durant le cours et les résultats de ses contrôles écrits prouvaient qu’elle n’était pas tout a fait déconnectée du cours et qu’elle avait une intelligence vive.

Elle semblait avoir voué son corps à une quête ardente de sensualité, un déploiement varié de séduction.

Ses grands yeux à la fois langoureux et perçants semblaient ne jamais se détacher de moi, me déshabillant, me dénudant, me léchant et me violant entièrement tout le corps !!

Ses mouvements, ses petits gestes discrets, soit disant inconscients et innocents, pouvaient laisser un doute quant à ses réelles intentions. Mais leurs démultiplications et leurs orientations évidentes et trop importantes vers un seul individu me donnaient la quasi-certitude que sa volonté de me charmer était grandissante.

Elle s’était placée au premier rang pour mieux me reluquer et aussi pour que je ne perde aucun de ses gestes, pour avoir un impact plus puissant sur moi .

Assez souvent elle passait sa langue sur ses lèvres au moment ou mon regard croisait le sien.

Ses doigts, en peigne vivant, venaient trop souvent animer la cascade de sa longue et volumineuse chevelure. Elle accompagnait alors ce geste sensuel d’un mouvement circulaire de la tête qui augmentait les mouvements d’ondulation générale de ces vagues d’ébène brillant.


Depuis qu’elle s’est définitivement placée au premier rang, j’avais remarqué qu’elle ne mettait que des robes ou jupes suffisamment courtes et moulantes au niveau des cuisses et des hanches pour que, étant assise, le bas de son vêtement remonte très haut sur ses cuisses qui se révélaient alors fermes, bien charnues et basanées à souhait !

Chaque fois, malgré moi, ne pouvant résister au désir brûlant de jeter un discret coup d’œil de temps à autre vers les cuisses de ma séductrice, j’assistais à la remontée folle du fin tissu qui se repliait à frémir jusqu’à la naissance de ses cuisses, aidée par le jeu extrêmement érotique de ses jambes qui se croisaient et se décroisaient périodiquement.

Je ne pouvais que constater, impuissante et compréhensive à la distraction que cela créait sur un ou deux garçons émoustillés par le délicieux spectacle et dont le regard se figeait sur les cuisses de rêve. Placés de biais, juste une ou deux rangées en arrière, ils avaient une position nettement moins avantageuse que moi.

Mais cela fut peut-être la cause de ma perte : le tissu rouge de la jupe avait atteint le niveau ultime de son repli, contre son bassin et cette séductrice précoce, comprenant la situation avantageuse dans laquelle elle avait placé son entrejambe, écarta suffisamment les cuisses pour révéler à ma vue un duvet de poils longs et frisés jouissant de la liberté que lui offrait une absence de slip. Le noir intense et brillant de cette toison frisée tranchait nettement avec la peau laiteuse et soyeuse de l’intérieur de ses cuisses.

Ce spectacle indicible et fascinant fit un frisson me traverser le dos. Cette légère décharge de plaisir, amplifiée par le côté inattendu de ce pubis juvénile sans slip, avait certainement abaissé une de mes barrières car mon regard qui, jusque là avait été, malgré moi, impassible et fuyant, avait du être, durant deux ou trois trahissantes secondes, insistant et intéressé.

Et après ces trop courtes secondes de délectation, mes yeux, en remontant vers le visage de l’élève, constataient, à mon grand malheur, que son regard, figé dans mes yeux, était à la fois intense, glacial, doux et interrogateur. Ses yeux étaient alors empreints d’un message poignant vers mes yeux : « Tu as l’air d’apprécier, on dirait, ma chérie !! N’hésite pas car je m’offre à toi ! Admire encore !! « L’espace d’un éclair, le temps bref que nos regards se croisent et que je me détourne, elle avait certainement lu en moi comme dans un livre ouvert, me dévoilant alors à elle dans toutes mes faiblesses et penchants lesbiens.


Il m’a fallu quelques minutes pour reprendre mes esprit et je me suis ménagé une issue de secours : je suis allée m’asseoir à mon bureau, prétextant un exercice d’application que je proposais à la classe de faire, prenant mon livre et tournant les pages avec une nervosité mêlée de petits tremblements d’émotion, demandant aux élèves de prendre leur livre et leur indiquant un numéro d’exercice pris au hasard dans le chapitre que l’on traitait. Durant les deux ou trois minutes de réflexion que je leurs ai accordées, j’ai pu retrouver mes esprits, apaiser mon trouble intérieur et essayer de me nourrir de deux espoirs : 1) qu’aucun autre élève n’avait compris la scène et la charge émotionnelle qui m’avait envahie et 2) qu’en fait elle n’avait rien perçu du tout et que tout cela n’était que le fruit de mon imagination. Je la regardai de nouveau pour tenter de nourrir mon espoir en ne guettant aucun changement dans son expression. Au contraire, ce deuxième espoir vola vite en fumée car, attendant que mon regard se pose sur elle, elle se souleva légèrement et ramena avec une lenteur indécente le tissu de sa jupe pour qu’il couvre de nouveau jusqu’à la moitié de ses cuisses. Ensuite elle cambra son dos, releva et avança sa poitrine pour faire ressortir ses seins déjà bien volumineux et galbés pour ses 18 ans. Le port conquérant de cette chasseresse satisfaite d’avoir touché sa proie fut confirmé par son regard qui ne se détourna pas un instant du mien durant toute sa mise en scène, et fut accompagné d’un sourire dominateur à peine perceptible au coin de ses lèvres !!


Je me sentais alors piégée, à sa merci, ayant abattu une barrière qui lui avait permis, durant un instant qui parut une éternité, d’accéder à tous les recoins cachés de mon âme !

Elle devait comprendre mon trouble, car je ne pouvais m’empêcher de ronger nerveusement l’ongle, pourtant très long, de mon pouce droit. (Je me surprends toujours à faire cela uniquement dans les situations de grand embarras).

Elle était belle, avait un charme indéniable et elle avait sûrement compris qu’elle pourrait en user à loisir pour tenter de me séduire, abattre les boucliers, devenus pour elle fragiles, qui protégeaient mes sens, mes penchants et mes émotions.


Dès le lendemain, désemparée par cet évènement de la veille, je décidai d’adopter une attitude plus sévère, plus distante et hautaine, ne posant quasiment plus le regard sur Gabrielle, l’élève exhibitionniste de la veille. Tentant de lui signifier ainsi ma désapprobation à ce qu’elle continue à jouer à ce jeu érotique.

Je constatai alors au fil des jours que son comportement était devenu réservé, que son attitude était exemplaire. Son regard était nettement moins intéressé et elle semblait plus attentive au cours. Je me dis alors que l’exposition de ses parties intimes était peut-être une tentative de séduction qui avait avorté et qu’elle s’était probablement résignée.


Un jour, en fin de cours, comme d’habitude j’annonçai le contenu du nouveau chapitre que nous allions aborder à la prochaine séance : «La force d’Interaction Gravitationnelle Universelle «.

La séance suivante je fis mon cours avec précision, expliquant que cette force qui se manifeste sur deux objets matériels quelconques dans l’Univers, (dès qu’ils ont une masse), les attire l’un vers l’autre. À cause de l’attraction de la terre sur les objets proches de sa surface (encore une manifestation de cette force de gravitation) qui est plus forte que la force existant entre les objets, nous ne voyons pas les objets se rapprocher systématiquement l’un de l’autre.

La formule permettant de calculer la force de gravitation universelle entre deux corps de masse M1 et M2 et écartés de la distance D est :


F = ( K x M1 x M2 ) / D² (K étant la constante de gravitation universelle)


Ainsi plus les corps ont une masse importante et plus la force est grande. Plus la distance qui les sépare est petite plus la force est grande.


La séance terminée, les élèves se sont précipités vers la sortie dès que la sonnerie marquant la fin des cours et de la journée a retenti vers 17 h 30.

À ma grande surprise Gabrielle fut la dernière à quitter sa place et elle s’avança vers moi, restée debout à côté de mon bureau.

Elle avait un petit tricot moulant qui faisait bien ressortir sa poitrine développée à souhait, et qui semblait vouloir jaillir en lobes gonflés hors du décolleté profond. Sa jupe en fin tissu fleuri flottait autour de ses cuisses en une danse presque érotique, artistiquement sensuelle.



Pour rester concentrée sur mon cours afin d’aider au mieux cette « petite », je m’efforçai de ne pas tomber sous le charme de la féminité aiguë de son linge, de son corps divinement sculpté, de son visage aux grand yeux empreints de tendresse et de romantisme.



Jusque là une distance de deux ou trois mètres nous séparait. Puis elle se rapprocha alors de moi en disant :



Elle s’était rapprochée tellement près de mon corps que je sentais la chaleur de sa chair féminine caresser ma peau. La beauté de son visage de métisse indoue me bouleversait.

Une suave odeur de parfum féminin, mêlée à sa sueur et aux senteurs d’huile de coco offertes par sa chevelure lâchée, envahit mes narines et me plongea dans un envoûtement troublant. Les paroles de sa bouche, maintenant à 4 ou 5 cm de la mienne, firent jaillir vers mon visage, ma bouche, mes narines la douce chaleur de son feu intérieur mêlé au parfum de menthe du chewing gum qu’elle mâchait.

Ses grands yeux d’ange semblaient vouloir se fondre dans les miens, sa bouche aux lèvres pulpeuses et à l’aspect de fraises juteuses et appétissantes semblaient vouloir se greffer sur la mienne.

Je fus envahie d’un trouble profond associé à une forte envie de l’enlacer, l’embrasser, la caresser éperdument, qui fit que je perdais le fil de mes idées que Gabrielle s’était déjà largement appliquée à déjouer et contrer pour parvenir à ses fins amoureuses.


Je compris alors qu’elle m’avait tendu son piège et j’étais tombée dedans sans crainte ni méfiance.

Maintenant elle refermait son étau voluptueux sur moi, me laissant dans une quasi paralysie mentale et physique. Elle m’avait piégée intellectuellement et sensuellement.

Elle m’a entraînée dans son cheminement où je n’ai pu contredire son raisonnement qui s’appuyait sur une logique évidente, bien que partielle, mais qui lui a donné prise sur moi.

Et maintenant elle a su, par son charme et les atouts irrésistibles de son corps, maintenant trop proche du mien, me faire fondre d’émotion et de désir, et ainsi me mettre sous son emprise totale.



Elle fit un léger mouvement en avant et les bouts de ses seins touchèrent les miens. Puis elle plaqua carrément sa poitrine contre la mienne.



En disant cela elle souleva son tricot et abaissa dans la foulée son soutien révélant une paire de seins volumineux, fermes et bien relevés. Leurs courbes étaient parfaites et ils se balançaient en une irrésistible berceuse d’amour. Sa peau métissée avait des reflets cuivrés et était tout de même assez claire pour que ses mamelons tendus et ses aréoles marron ressortent magnifiquement.

Mon sang a du me monter à la tête et je fus envahie par des frissons d’extase. Gabrielle avait dû remarquer mon excitation, car elle dit :



Elle tourna la tête, cracha son chewing-gum puis elle plaqua alors sa bouche sur la mienne, ma bouche qui s’était entrouverte un peu pour pousser un cri provoqué par la surprise. Elle en profita pour introduire sa langue entre mes lèvres.

Des petites décharges de plaisir parcoururent mon corps de haut en bas quand sa langue fouineuse balaya les parois intérieures de mes joues, caressa mes dents et se mit à danser avec ma langue en tourbillons ensorcelants.

Je voulus reculer, soit pour me défaire d’un plaisir trop rapide et brutal, soit pour éviter de perdre pied à cause de cette volupté qui me faisait défaillir à diminuer mes forces.

Gabrielle plaqua alors ses deux mains sur mes fesses pour me retenir contre elle.

Elle envoya une vague de salive dans ma bouche et en tapissa tous les recoins avec sa langue encore plus joueuse.


Profitant de ma surprise face à cette nouvelle agression sensuelle, elle souleva d’un seul coup ma robe moulante en stretch qui resta entièrement repliée jusqu’au-dessus de mes seins.

Puis elle abaissa mon soutien dans la foulée et plaqua ses deux seins sur les miens.

Ses seins étaient tièdes et agréablement veloutés contre la peau dénudée de ma poitrine. Je sentais les pointes de mes mamelons durcir immédiatement. Gabrielle se mit à malaxer mes seins avec les siens en un va-et-vient latéral lascif et doux.

La tension sexuelle et des ondes de plaisir profond associées à un désir fou commençaient à m’emporter irrésistiblement.

Gabrielle plaqua ses deux mains sur mes fesses laissées dénudées par le string ficelle que je portais, et elle se mit à les malaxer, les soupeser, les caresser, les presser sans retenue.


De temps à autre elle me labourait la peau des fesses de ses ongles, déclenchant des décharges de jouissance qui électrisaient mes nerfs du bassin à la tête.

Je sentis ma chatte me piquer et un jet de liquide visqueux ruisseler abondamment hors de ma fente et humecter mon string trop mince pour tout retenir.

Une douce et agréable chaleur grandit dans mon entrejambe quand je sentis la cuisse de Gabrielle se placer entre mes cuisses et venir se frotter sur mon pubis. Le fin tissu de mon string lubrifié par ma cyprine accroissait l’effet excitant du frottement de la chair tendre et tiède de la cuisse de mon amante.

Je fus secouée par une stimulation sensuelle à la fois forte et bridée.

Agacée ou gênée par cette fine barrière de tissu, Gabrielle fit sauter ce dernier rempart entre nos chairs éprises en abaissant de ses deux mains mon string vers son pied qui termina de le ramener vers mes chaussures. Je m’empressai de le sortir de mes pieds pour ouvrir mes jambes et offrir de nouveau mon pubis au frottement délicieux de cette peau tiède et feutrée.

Gabrielle, me sentant au bord du gouffre de l’extase sexuelle, termina de m’embraser les sens en écartant mes deux paumes de fesses et en frottant avec délectation un doigt sur mon anus, après l’avoir lubrifié par un court contact sur ma vulve.

Me sentant peut-être désormais réceptive et moins rebelle à ses projets lubriques, elle détacha sa bouche de la mienne et dit :



A peine a-t-elle fini de parler qu’elle se mit à entreprendre une descente vertigineuse de sa tête sur la surface de mon corps en une danse sublime de la langue et des lèvres, alternant léchons, mordillons, vrilles de langue, bisous variés sur mes lobes d’oreilles, mon cou, mes épaules, mes seins, mes mamelons, mes aisselles, mon ventre, mon nombril, et pour finir sur mes cuisses et dans mon entrejambe.

Je me tendais puis me relâchais périodiquement sous l’intensité insoutenable du bien-être charnel qu’entraînaient ses caresses pourtant maladroites et désordonnées.

Elle suivait les crispations et étirements jouissifs de mon corps comme si nous étions deux cordes charnelles d’un même instrument qui vibraient en phase afin de jouer, à cette fête de nos sens, une lancinante et envoûtante musique lubrique harmonisée avec nos cris et gémissements.

Durant ce concert d’offrande buccal je fus parcourue tour à tour par des épines de plaisir aux seins, des frissons d’excitation sur la peau, des vagues de fièvre chaudes dans mon sang et des remous profonds de jouissances dans ma chair.


Pour lui faciliter l’accès à mon vagin, grotte de plaisir, à ma vulve, orchidée de délice, à mon clitoris, perle de volupté que je sentais tendue et voulant jaillir de mon huître de chair, je me suis assise à moitié sur mon bureau et j’ai bien ouvert les jambes. Emportée par un tourbillon sensuel irrésistible, par une folle tornade de désir, j’oubliais le lieu, ma fonction, la nature de Gabrielle, pour m’offrir sans pudeur à la bouche et aux mains de ma jeune amante, aspirant à ce qu’elle me dévore toute entière de ses caresses.

Gabrielle s’est alors un peu écartée et elle est restée quelques secondes à admirer mon sexe exposé largement à son regard. Ses yeux se sont élargis, sa bouche s’est ouverte et les trous de ses narines se sont agrandis, trahissant chez elle admiration et extase mêlées à un appétit sexuel majeur.

Mes lèvres brunes, gorgées du sang de mon désir ravageur, devaient avoir pris une appétissante couleur de prune bordeaux, vernissée par ma liqueur génitale.

Après mes émissions et les frottements de cuisse, les poils de mon pubis exposé, métissés et frisés, devaient être baignés délicieusement de mon nectar féminin étincelant sous la lumière du tube néon.

Le tout devait baigner dans des émanations de suaves parfums et une odeur intime forte et attirante provoquée par ma fièvre sexuelle et mon désir charnel explosif.


Est-ce la fièvre de sa jeunesse, son désir de mon corps retenu depuis des semaines, ou la conscience qu’elle avait peu de temps pour prendre le maximum de moi, elle plongea avec précipitation et sans approche sa bouche dans ma vulve inondée et chaude.

Sa langue n’a pas eu besoin de longues caresses que je sentais déjà monter le picotement de mon bas-ventre et les contractions de mon vagin annonciateurs d’un proche orgasme.

Elle avait raison de précipiter l’échange lascif car, bravant elle et moi au moins 3 interdits, la venue de l’orgasme n’en devait être que plus forte et plus rapide : le lieu, la crainte d’être surprises et de ce que cela pourrait entraîner, la relation prof-élève avec nos désirs réciproques et partagés mais refoulés, inassouvis, et enfin l’attirance et l’échange sexuel entre femmes considérés encore comme contre nature.

Une cascade de jouissance aiguë traversa mon corps de mon bas-ventre vers ma tête, entraînant un tremblement en des secousses de plaisir sensuel intenses, sourds et profonds. Des éclairs, électrisant violemment mes nerfs de mes cuisses à ma tête, remontant par ma colonne, firent remonter la sensation de vif plaisir en surface. Puis je fus en proie à une crispation de mes muscles, ce qui me laissa tendue durant de longues secondes.


Une fois que je refis surface hors de la mer idyllique de l’extase sexuelle, je sentis Gabrielle lécher et aspirer avec sa langue et sa bouche dans et autour de ma vulve toute la liqueur que la source de mon plaisir a fait abondamment jaillir de ma caverne intime durant l’orgasme.

Elle prit soin de se délecter de tout le nectar que le fruit charnel de mon plaisir a offert.

Elle releva sa tête et me regarda avec les yeux voilés de plénitude et la bouche enjolivée d’un sourire de satiété.

Ses lèvres et une partie de ses joues étaient vernissées par ma cyprine reluisante sur sa peau cuivrée.

Sa beauté et son charme angélique si attendrissant et son désir pour moi qui imprégnait encore son regard me fit ressentir pour elle une profonde attirance et fit naître en moi un amour qui à la fois m’inquiéta et m’apaisa.

Nous nous apprêtions à nous enlacer et continuer nos ébats quand un bruit dans une salle pas loin nous ramena à la réalité et à la conscience de notre condition de prof et d’élève présents dans une salle d’un lycée.

Rapidement je me mis debout et je rabaissai ma robe .Gabrielle, en se relevant, attrapa mon string sur le sol et, à ma grande surprise, souleva sa jupe et le glissa rapidement dans sa culotte en disant :



Elle laissa sa main un instant dans son slip et dit :



Elle retira sa main dont, visiblement, les doigts devaient avoir pénétré profondément son intimité et en étaient ressortis baignés de sa cyprine étincelante, visqueuse et épaisse.

Elle s’approcha alors de moi et passa deux doigts sur mes lèvres, deux autres sur mes narines et souleva ma robe pour passer tous les doigts de sa main lubrifiée sur ma vulve afin de la tapisser de ce qui restait de son jus génital.

La charge érotique et sensuelle de ces gestes ainsi que l’odeur suave et ensorcelante, à s’évanouir, de sa chair intime et juvénile provoquèrent chez moi une nouvelle montée de désirs sexuels profonds qui noua ma gorge et mon bas-ventre. Je déversai sans retenue une vague de cyprine sur sa main au moment où ses doigts s’engageaient légèrement entre les lèvres de ma vulve.



Pendant qu’elle me parlait, elle a dû remarquer que mes lèvres s’étaient repliées vers l’intérieur de ma bouche pour savourer son nectar qu’elle y avait déposé.

L’odeur un peu sauvage et le goût légèrement sucré, poivré et âcre de son jus de sexe, telle une liqueur intime délicieuse dans ma bouche, me poussa irrésistiblement à passer ma langue sur mes lèvres pour lécher les précieux résidus qui pouvaient encore y rester.



Elle passa sa main ruisselante de nos deux cyprines mêlées sur ses lèvres, puis sur mes lèvres, sur son nez, puis sur mon nez, dans sa bouche ouverte puis dans ma bouche que j’ouvris en hâte et refermai sur ses doigts qui se mirent à jouer lascivement avec ma langue.

Le goût et l’odeur de nos cyprines, nos salives, nos sueurs intimes tous mêlées en une seule liqueur me fit l’effet d’un verre de Shruub (Boisson Martiniquaise préparée pour les fêtes de Noël : Rhum Antillais dans lequel ont macéré durant des mois, des pelures, préalablement séchées au soleil, d’agrumes divers puis sucrée au sucre de canne roux : un délice enivrant !) Je sentis ma tête tourner comme en proie à la douce ivresse d’une fièvre charnelle bienfaisante pour mes sens.

Je perçus les vaisseaux de ma tempe battre et mon pouls s’accélérer. Mes poils se hérissèrent et j’eus l’impression que toutes mes veines se dilataient. C’était le signe annonciateur d’un nouvel orgasme, comme cela arrive chez de nombreuses femmes, sans pénétration, simplement par la charge érotique, sensuelle, excitante, le degré d’émotion et d’envie sexuelle d’un évènement, d’un échange, d’une expérience, d’une pensée.


Cet orgasme inattendu me tétanisa en un raz de marée de contractions et d’effluves de plaisir sourds et puissants qui démarrèrent de ma chatte pour envahir mon bas-ventre et s’étendre à mes cuisses, puis s’élever à mon ventre, mes seins qui, devenus turgescents, semblaient alors vouloir éclater en piqûres et jets jouissifs, et mes ondes de plaisirs se répandirent jusqu’au bout de mes doigts pour ensuite se perdre dans mes oreilles.

Quand je refis surface de ma mer aux vagues orgasmiques je sentis mon entrejambe inondé d’un liquide chaud et visqueux.

J’ouvris alors les yeux pour apprécier le regard et le sourire figés de Gabrielle qui me contemplait, étonnée.



En disant cela, avec un air d’enfant gâté et sevré, elle passa sa main, qui n’était qu’en partie débarrassée de son vernissage intime de cyprine, salive et sueur, à plusieurs reprises de haut en bas dans sa longue chevelure et dit :



Soudain notre conversation fut interrompue par quelqu’un à la porte :



Je rappelai la femme de service :



Et Gabrielle, en se dirigeant vers la porte, dit :



Et, me jetant un dernier regard chargé de lueurs malignes, elle est partie d’un pas rapide.

Gabrielle s’en alla et pendant plusieurs heures ( et même jours) je restai troublée, pensive, et déployant un effort monstre pour évacuer le désir ardent de retrouver ses caresses, son appétit sensuel et mon envie indicible de lui témoigner aussi ma faim de son corps, mon attirance pour son sexe dont le goût et le parfum semblaient imprégner à jamais mes lèvres et mes narines.




Cet évènement a entraîné 3 conséquences immédiates :

1) Je passai en revue mon programme pour éventuellement prévoir toute exploitation d’un phénomène expliqué dans les cours de physique et chimie, pour fomenter une stratégie associée à la sensualité ou à la séduction. Et j’en ai trouvé quelques-uns.

2) J’ai pris presque totalement conscience de ma nature en terme d’affinité sexuelle : Je suis certainement lesbienne à part entière.

3) Je devais au plus tôt changer de métier, n’étant pas certaine, durant 40 années d’exercice en tant que prof, de pouvoir résister au charme concret, pratique et souvent irrésistible des élèves filles.



ONDINE