Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 08365Fiche technique29818 caractères29818
Temps de lecture estimé : 17 mn
31/12/04
Résumé:  Je rencontre une rousse magnifique et....
Critères:  fh jeunes frousses rousseurs couple inconnu école amour volupté cérébral revede voir strip odeurs facial fellation anulingus jeu yeuxbandés
Auteur : The Jagg  (Jeune auteur à la recherche de lectrices...)            Envoi mini-message
Amours sans paroles

Je dédie ce texte à la douce JL, qui se reconnaîtra. En espérant qu’elle prendra autant de plaisir à le lire que j’en ai pris à l’écrire. Quant aux autres femmes susceptibles de poser leurs yeux sur ces quelques mots, qu’elles n’hésitent pas à me faire savoir ce qu’elles en ont pensé. Bonne lecture…






Tout avait commencé par un simple sourire. Bref, sans grande conséquence, un sourire qui ne laissait rien deviner de ce qui allait arriver.


Nous nous croisions pourtant souvent dans les couloirs de la fac qui n’était pas si grande que ça. Et même sans ce sourire, il ne m’aurait pas fallu longtemps pour la remarquer. Elle n’était pourtant pas le genre de beauté sur laquelle on se retourne ébahi dans la rue.

Comme beaucoup de rousses, elle avait la peau très blanche, piquetée de petites taches à peine moins pâles. On ne distinguait pour ainsi dire pas ses sourcils au-dessus de ses grands yeux brun vert, et ses cheveux longs et fournis s’élevaient en une construction bizarre, presque mauresque au-dessus de sa tête. Je faisais quinze centimètres de plus qu’elle, mais sa chevelure montait plus haut que le sommet de mon propre crâne.


Un sourire donc, échangé à la va vite entre deux portes battantes à la sortie d’un amphi. Anodin. Comme le sourire que j’échangeais chaque matin avec ma boulangère qui pourtant approchait la soixantaine et avait presque autant de barbe que moi au réveil. Mais ce sourire fut le premier d’une longue série. De plus en plus francs, de plus en plus appuyés.


La cafétéria était toujours bondée le midi. Chacun s’asseyait où il pouvait, s’il le pouvait. Lorsqu’on souhaitait y manger seul, on se retrouvait fréquemment à partager la table d’inconnus, obligés de suivre sans en rien montrer leurs conversations, parfois amusantes, souvent d’un ennui mortel.

J’avais pris le parti de m’asseoir face à la plus jolie fille possible chaque fois que j’étais obligé de manger seul. Cela m’avait parfois aidé à nouer quelques rencontres, même si j’étais rarement arrivé à mes fins, deux fois en fait en trois ans. Je suis timide, quoi que je puisse paraître.


Ce midi-là, pourtant, je n’avais trouvé de place qu’aux côtés de trois retraités qui suivaient des cours pour passer le temps et semblaient fascinés par la méiose cellulaire de je ne sais quel organisme primitif. Ils finirent par se lever, tous les trois vers deux heures, me laissant seul à une table de quatre personnes. Je n’avais pas de cours cet après-midi-là. Et je prenais tout mon temps. Les examens étaient encore loin, les beaux jours pas encore tout à fait en fuite. Les fenêtres étaient ouvertes et une brise tendre parcourait la salle qui se vidait lentement, mais sûrement.


J’avais fermé les yeux un instant, respirant lentement, bien décidé à profiter de ces quelques heures de liberté. Lorsque je les rouvris, elle était assise devant moi et me souriait. Je lui rendis son sourire.

Elle sourit à nouveau, mais cette fois son regard changea et je pus y déceler en une seconde, alors qu’il perçait le mien au point de lui révéler tout ce que pouvais bien être en train de penser à ce moment précis, tout le feu qui couvait derrière le calme olympien dont elle se paraît avec tant de naturel. Toute sa beauté m’apparut à ce moment. L’expression tomber sous le charme est trop faible. À moins de la mettre au même rang que celle qui dit : tomber sous le feu de l’ennemi. C’est exactement ce qui m’arriva. Sans un mot, d’un sourire et d’un regard, je me sentis transi comme jamais devant cette jeune femme.


Elle se leva, tranquillement, sans me quitter du regard et je compris qu’elle m’invitait à la suivre. Bien vite, nous nous retrouvâmes dans la rue, marchant sans un mot au vent léger, et aux rayons du soleil caressants.

Après ce qui avait du être une dizaine de minutes mais qui me parût à la fois une éternité et l’espace d’un clin d’œil, elle s’arrêta devant une porte cochère très chic, composa prestement le code de l’entrée, poussa la lourde porte de bois vernis qui semblait refléter sa chevelure dorée et me conduisit jusqu’à un escalier de l’autre côté d’une vaste cour boisée. Nous montâmes deux étages et elle sortit une clé d’argent qui me sembla minuscule et qui scintillait au moindre rai de lumière. Elle ouvrit une porte, s’effaça à la façon d’un majordome pour me laisser entrer (elle me regarda avec un sourire plein d’ironie lorsqu’elle fit ce geste, elle devait avoir tout à fait conscience du côté clownesque du geste) et je pénétrais dans un appartement petit mais ravissant qui sentait bon l’encens et dont les deux fenêtres donnaient sur la cour ensoleillée à cette heure.


J’entendis la poste se refermer derrière moi avec un claquement bref et ce n’est qu’à ce moment que je sortis de ma rêverie et que sentis un pincement au cœur, une chaleur au creux de mon ventre, une boule de désir et presque d’angoisse dans ma gorge. Je venais de prendre conscience de l’incongruité de la situation, ma respiration s’était soudain accélérée. Je restais pétrifié, campé sur mes jambes au milieu de l’entrée. Elle était toujours derrière moi, je n’osais me retourner, d’autant que j’entendais un vague frottement derrière moi, un bruit de tissus qui glisse. (Son manteau ?) Puis il y eut un bruit de pas et elle apparut à ma gauche. Je ne bougeais pas, me contentant de l’apercevoir à ma gauche du coin de l’œil. Je n’entendais plus que les battements de mon cœur.


Puis elle frôla ma main de la sienne. Son petit doigt s’arrima au mien de sorte que lorsqu’elle avança vers la porte de la pièce qui nous faisait face (un petit salon baigné de lumière solaire mais tamisé par des rideaux orangés et totalement cachés aux regards étrangers par le feuillage touffu des arbres de la cour), je ne pus que la suivre.


Lorsque nous fûmes au milieu de la pièce, elle s’arrêta et se planta fièrement devant moi, levant la tête pour plonger un grand regard narquois dans le mien. J’entre ouvris la bouche, mais d’une main à la fois ferme et tendre elle me fit taire, posant son index sur mes lèvres.

Alors que je m’attendais à ce qu’elle retire son doigt, elle le laissa vagabonder sur mes lèvres, errer jusqu’à l’interstice de mes dents, ma langue s’aventura vers ce doigt avec prudence, ma bouche s’ouvrit plus grand avec lenteur et elle me laissa sucer son doigt, tandis que mon regard n’avait pas quitté le sien. Je sentis son autre main se poser sur ma hanche, remonter doucement vers mon torse pour finalement se poser bien à plat sur mon cœur. Aucun de ses battements ne pouvait lui échapper désormais.


Puis, sa main se posa sur mon front et elle me ferma les yeux du bout de ses doigts délicats. Je sentis bientôt ses mains faire glisser mon manteau de sur mes épaules et je l’entendis s’écraser derrière moi dans un bruit mat. Elle s’attaqua ensuite aux boutons de ma chemise et je me retrouvais bientôt torse nu devant elle. Je n’osais ouvrir les yeux, inconsciemment, je savais qu’elle ne le voulait pas. Elle caressa mon torse, laissa ses doigts se perdre dans ma légère toison, puis ses mains chaudes se perdirent sur mes hanches et remontèrent dans mon dos.


Au bout d’un instant, ses mains revinrent vers mes hanches et disparurent de la surface de mon corps. J’entendis à nouveau un feulement de tissus. Je mourrais d’envie d’ouvrir les yeux, quand elle prit mes mains dans les siennes tout en se rapprochant de moi. Je sentis la chaleur de son corps contre le mien pour la première fois. Je compris aussi, alors que mes mains dans les siennes arrivaient au niveau de ses hanches, qu’elle s’était débarrassée de son pantalon et sa poitrine contre la mienne, je sentis qu’elle avait laissé tombé ce qu’elle portait (un pull bleu marine assez ample) dans le même élan pour ne garder qu’un soutien-gorge.


En plus de mes chaussures, de mes chaussettes et de mon caleçon, je ne portais plus désormais qu’un pantalon de toile, léger, et un rien large. De sorte qu’il devait être facile de deviner certaines des réactions parmi les plus naturelles susceptibles d’assaillir un homme devant tant de chaleur et de douceur.


Elle posa mes mains sur ses hanches. D’un mouvement, elle m’invita à explorer lentement ce territoire qu’il ne m’était pas encore donné de voir. À peine mes mains avaient-elles parcouru quelques centimètres sur la chair douce et rebondie de ses fesses que je la sentis frissonner et sa peau s’hérissa sous mes doigts. Elle avait remis ses propres mains sur mes hanches, mais l’une d’elles désanglait ma ceinture avec une agilité incroyable tandis que l’autre, pour la première fois, osait descendre plus bas que ma taille et prendre l’une de mes fesses à pleine paume, la malaxant comme si elle choisissait un melon, tâtant la fermeté de sa chair.


La ceinture avait cédé sans peine. Le premier bouton de mon pantalon l’imita bientôt. Puis, le deuxième. Ce qui était largement suffisant non pour le faire tomber sur mes chevilles, mais pour le laisser béant à ses regards et ne rien lui cacher de mon érection heureusement retenue par la mince barrière de mon caleçon. Elle prit ma main droite dans la sienne et la fit monter au niveau de son épaule gauche. Elle la déposa là, sans autre forme de procès, sur son épaule lisse que j’imaginais aussi laiteuse que son teint (pourquoi ne l’aurait-elle pas été ?), mais au moment de la lâcher, elle entortilla habilement mon majeur dans la bretelle de son soutien-gorge. Cela raisonna en moi comme un appel au crime.


Je jouais donc, les yeux toujours fermés avec la bretelle du bout de mon doigt. Pendant ce temps, sa main droite se baladait sur mon torse. Montant et descendant, de moins en moins haut, mais, chaque fois, de plus en plus bas, tandis que sa main gauche s’immisçait entre mon caleçon et mon pantalon, de sorte que je ne retenais plus ce dernier que par d’habiles mouvements du bassin qu’elle fit cesser dès qu’elle s’en aperçut en donnant un coup sec sur le tissu. Mon pantalon sur mes chevilles, je me sentais de plus en plus nu, et vulnérable, à sa merci, mais heureux et fiévreux comme jamais je ne l’avais été.


Lentement je m’aventurais à faire filer et retenir la bretelle jusqu’à ce que je cède au plaisir de l’entendre glisser sur sa peau avec un souffle rapide. Ma main caressait à présent son épaule totalement nue. Je ne pus m’empêcher de la laisser lentement descendre vers son sein, sans doute à moitié découvert. Sous le bas de ma paume, je sentis rapidement la courbe de son corps s’avancer dans ma direction, une ferme rondeur commencer de se dessiner sur le bout de mes doigts, jusqu’à ce que je sente un ourlé de fine dentelle s’offrir contre ma main comme le plus beau des remparts à ce sein palpitant.


Elle fit alors une chose qui m’impressionna. Elle se colla à moi, m’enserrant de ses bras et frotta sa jambe droite contre la mienne. Je sentis son petit pied nu aller et venir doucement conter ma cheville sur laquelle elle s’amusait à tirebouchonner ma chaussette. Puis son pied disparu de ma jambe et je sentis sur le haut de mes pieds ses orteils s’agiter et s’entortiller jusqu’à défaire mes lacets. Puis elle envoya valser mes chaussures d’une légère pression sur l’arrière de mon pied et presque sans mon aide. Entre ses orteils, elle tira ensuite le bout de mes chaussettes jusqu’à les ôter à leur tour complètement de mes pieds. Encore aujourd’hui, je demeure sidéré devant tant de précision et d’agilité. Elle attrapa de même l’une puis l’autre jambe de mon pantalon et, avec une aide minime de ma part, finit par arriver à ses fins.


Son corps s’éloigna à nouveau du mien et ma main, naturellement, se retrouva sur son sein gauche, formant une coupe, le soutenant et le caressant. J’avais croisé son sourire des dizaines de fois au cours des dernières semaines, et je connaissais la couleur de ses yeux et la courbe de son nez, mais, aussi bizarre que cela puisse paraître, je n’avais jamais laissé mon regard errer sur le reste de son corps. À présent, mes yeux toujours fermés n’en avaient plus le loisir, du moins jusqu’à ce qu’elle m’autorise à les ouvrir, mais mes mains se chargeaient de découvrir ses courbes et ses rondeurs.


Elle était assez mince, sa taille était fine et ses hanches assez larges, quant à ses seins, ils étaient fermes et ronds. Je sentais son mamelon gauche gonflé sous le coton doux de son soutien-gorge, ses seins comme ses tétons étaient beaucoup plus gros que je ne les aurais imaginés. La pointe de mes doigts s’amusait à titiller son mamelon sadiquement, le faisant se raidir un bref instant pour, l’instant d’après, décrire de larges cercles tout autour de lui avant d’y revenir dans une lenteur que je désirais désespérante. Bientôt, sous ma caresse, ou peut-être sous le poids de la bretelle, le bonnet glissa à son tour et ma main s’engouffra avec délices sous ce sein lourd qui pourtant pointait fièrement. Du bout du pouce, cette fois, je titillais le téton et c’est là que, pour la première fois, je l’entendis retenir un gémissement.


Ses propres mains étaient loin d’être inactives. Elles me poussaient doucement en arrière, me forçant à reculer maladroitement. Je me raccrochais de la main gauche à sa taille, ou à sa fesse droite dont j’explorais la courbe parfaite écartant, là aussi, un ourlé de dentelle probablement assorti à celui du soutien-gorge afin de progresser plus avant dans la connaissance de ce corps merveilleux qui s’offrait à moi sans un mot.


Je sentis bientôt contre mes mollets la douceur d’un tissu fermement tendu sur ce qui aurait pu être le rebord d’un lit ou d’un canapé. Ma main gauche avait à présent complètement glissé sur sa fesse, ma main droite quant à elle dégrafait dans un bruit sec quoique imperceptible les attaches de son soutien-gorge de sorte qu’il alla bientôt s’écraser à quelques millimètres de nos quatre pieds nus.


Doucement, je la sentis se rapprocher de moi et je n’eus d’autre choix que de la prendre par la taille alors qu’elle se mettait sur la pointe des pieds et que pour la première fois je sentais ses deux mamelons dressés effleurer mon torse. Ses deux seins s’écrasaient mollement contre ma poitrine et je ne sais lequel de nous deux sentait le plus les battements sourds du cœur de l’autre. Son pubis charnu encore couvert de sa petite culotte se frottait à présent contre la bosse tendue de mon caleçon. C’est le moment qu’elle choisit pour m’embrasser délicatement pour la première fois, un baiser presque chaste, du bout des lèvres, puis je sentis sa bouche descendre lentement le long de mon cou ce qui me fit frissonner. Mes mains emprisonnaient sa taille, les siennes glissaient à présent dans mon caleçon et m’empoignaient les fesses.


Je respirais l’odeur suave de sa volumineuse chevelure, ses boucles me frôlaient constamment tandis qu’elle commençait de déposer de délicats baisers sur mes épaules et sur tout mon torse. Bientôt, je la sentis se baisser et mes mains se retrouvèrent au niveau de ses épaules mais cette fois mes bras étaient presque au repos. Son visage devait être tout près de mon sexe. Ses mains faisaient enfin glisser mon caleçon le long de mes hanches, je serais bientôt totalement nu devant elle, les yeux fermés et le sexe au garde à vous.


Elle envoya mon caleçon au loin. Du moins entendis-je le bruit qu’il fit en retombant à ce qui me sembla être de l’autre côté de la pièce.


Je n’osais plus bouger, elle savait si bien ce qu’elle faisait que je ne voulais en rien lui imposer mon désir. J’aurais aimé prendre doucement sa tête au creux de ma main et la guider mollement vers mon sexe, sentir sa bouche embrasser mon gland gonflé de désir, ses lèvres l’aider à se libérer de mon prépuce, sa langue rouler et frétiller tout autour et m’électriser.


Au lieu de cela, je la laissais prendre à nouveau mes mains dans les siennes alors qu’elle se relevait. Elle les déposa sur ses seins, et d’un geste elle m’intima de les pétrir doucement. Ses mains, autour des miennes, m’indiquaient le rythme à imprimer et mes pouces faisaient rouler ses mamelons dardés de sorte que je sentais sa respiration s’accélérer et son pouls s’affoler. Puis, elle m’abandonna à mes caresses pour se consacrer à celles qu’elle souhaitait me donner.


Ses mains revinrent rapidement sur mes fesses, mais bientôt, l’une d’elles les abandonna. Ses doigts s’arrêtèrent un court instant sur l’os saillant de mes hanches et je crus l’entendre pour la première fois murmurer quelque chose, mais dans un souffle, quelques mots incompréhensibles qui pouvaient tout aussi bien être un soupir de contentement ; ou une prière.


De cet os saillant, de ce promontoire étrange, le bout de ses doigts descendit bientôt jusque sur le devant de ma cuisse, au niveau de mes testicules. Je ne pus retenir un gémissement lorsque je sentis enfin sa caresse sur mes bourses que je sentais gonflées à l’extrême par l’excitation. Lentement, elle les malaxa, les recouvrant de sa main, la pulpe de son majeur défiant fièrement mon périnée, à quelques millimètres à peine de mon anus, le pouce flattant lentement la base de ma hampe tendue, le reste de ses doigts s’amusant à faire rouler comme de lourds grains de raisin mes testicules l’une contre l’autre avec un léger mouvement de pompe.


Mon érection était à son comble. Et pourtant, je sentais que je n’allais pas jouir aussi facilement. Il s’en faudrait encore d’une longue et sublime torture comme celle qu’elle prenait plaisir à m’infliger.


D’un geste de la main sur ma hanche, elle me fit comprendre que je pouvais m’asseoir. Et toujours les yeux fermés (Dieu que j’aurais voulu les ouvrir, mais l’idée de briser le charme m’était insupportable…) je fléchis prudemment les genoux jusqu’à m’asseoir sur ce qui s’averra être un confortable canapé.


Debout, elle avança jusqu’au bord du canapé et écarta mes jambes avec les siennes de sorte qu’elle se retrouva bientôt collée au tissu, mes genoux presque au niveau des siens. Pendant que je m’étais assis, mes mains avaient glissé de ses seins sur son ventre, mais je n’avais pas osé aller plus loin. Mes mains inanimées reposaient de chaque côté de mon corps, bien à plat sur le canapé. C’est là que je sentis, d’abord contre mes genoux, puis contre mes mollets, et enfin à mes pieds, le délicieux frottement du dernier morceau de tissu qui la couvrait encore.


Elle était totalement nue devant moi. Je sentais l’odeur de son parfum, à la fois léger et capiteux. Je mourrais d’envie d’ouvrir les yeux et de me repaître de la vue de son corps offert.


Je ne pouvais m’empêcher de me demander ce qu’elle pensait de mon corps. Nu devant elle. Et de mon sexe, dressé à tout rompre, comme jamais, sans doute, il ne l’avait été. Dans la position où je me trouvais, bizarrement avachi en arrière, mon gland reposait sur mon bas-ventre, presque au trois quarts sorti, frottant contre mon nombril.


C’est là que, sans crier gare, j’ai senti sa main s’emparer pour la première fois de mon sexe. Et, alors qu’elle entamait un doux mouvement de va-et-vient, faisant apparaître mon gland en entier pour la première fois et massant ma verge pour en apprécier la dureté, je sentis alors de doux baiser à l’intérieur de mes cuisses. J’ouvris largement mes jambes. Laissant son visage se frayer un passage jusqu’à mon entrejambe. Puis je sentis le bout de sa langue, alors qu’elle continuait à masser mon sexe avec lenteur et fermeté, calligraphier des odes païennes indéchiffrables sur mes bourses. Je ne pouvais réprimer des grognements, je sursautais, frissonnais. Maintes fois je crus l’orgasme proche, mais par quelque magie bienveillante, elle s’arrêtait chaque fois aux portes de la jouissance, laissant retomber un instant l’excitation et du même coup augmentant mon désir.


J’étais à peine en état de penser, mes mains demeuraient dans ses cheveux, emprisonnées, ma tête rejetée en arrière et mes yeux clos, désespérément clos. Soudain, sa langue remonta doucement le long de hampe. En quelques instants, elle avait parcouru toute sa longueur et elle s’attardait à présent sur la base de mon frein. Puis je sentis toute sa bouche brûlante entourer mon gland et commencer à le sucer délicatement alors que sa main continuait toujours ses vas et vient.


Je gémissais, je ne savais plus faire que cela, c’était trop bon, trop fort, trop tout, je ne pouvais concevoir rien de meilleur, si ce n’est d’être en elle, au fond de son sexe que j’imaginais béant, brûlant, gorgé de désir et de nectar.


Une nouvelle fois je sentis venir l’orgasme. Je fis tout ce que je pouvais pour le réprimer, je voulais que ce moment ne finisse jamais. Et en même temps, je rêvais secrètement de décharger ma semence au fond de sa gorge. Mais une fois encore, elle sut s’arrêter juste à temps et je me mis à trembler.


Je la sentis se lever, s’écarter un instant de moi, puis elle me contraint gentiment à serrer mes jambes l’une contre l’autre, et en un instant, je sentis ses cuisses contre l’extérieur des miennes. Elle attrapa vivement mon sexe et l’engloutit au creux du sien avec une facilité incroyable tant il était humide, torride même, et pourtant incommensurablement serré.


Sitôt assise, alors que je pensais qu’elle allait aller et venir comme une damnée sur mon mat, elle déposa deux doux baisers sur mes yeux pour leur ordonner de s’ouvrir, et je pus enfin contempler le spectacle de ce corps parfait enchâssant mon membre. Sa légère toison rousse chevauchant la noirceur de la mienne. Ses seins magnifiques à portée de ma langue si ce n’est de mes lèvres. Son sourire encore une fois ; et son regard qui disait déjà, alors que je sentais tous les muscles de son vagin se contracter, que son premier orgasme n’attendrait pas.


Cette pensée était à peine achevée que tout son corps s’étira d’un coup, que ses mains sur mes épaules se crispèrent, qu’elle rejeta la tête en arrière et qu’elle poussa un cri sauvage, presque bestial et que pour la première fois, ses sourcils relevés donnaient à son visage un air implorant. Son sexe, comme pris de convulsions, pulsa autour du mien et je sentis couler sur mes cuisses, le long de mes testicules et jusque au creux de mon anus une gorgée odorante de son nectar.

Bientôt, elle s’effondra sur moi, ma bouche contre ses seins, que j’embrassais enfin. Je suçais ses tétons gonflés, je les mordillais, je sentais sa poitrine se soulever au moindre coup de langue et son vagin se resserrer sur moi du même coup. Elle tremblait.


C’est là que je décidais de prendre l’initiative, je commençais doucement à aller et venir en elle. Mes mains sur sa taille, ma bouche sur ses seins et sur sa propre bouche, (nos langues mêlées elles aussi pour la première fois), ses mains dans mes cheveux et mon sexe au plus profond du sien. Ses reins accompagnaient mes mouvements, frénétiques, elle gémissait et je l’accompagnais, mais à mesure que ses orgasmes se succédaient, le mien semblait s’éloigner et j’accueillais avec bonheur l’idée de faire longtemps l’amour à cette jeune déesse aux cheveux roux et au sexe enflammé.


Après plus d’une heure de ce traitement (pendant laquelle nous ne changeâmes curieusement pas de position) elle parut enfin rassasiée. Le long de ses cuisses et des miennes coulait le ruisseau de sa jouissance ininterrompue. Elle reprit longuement son souffle, me donna de petits baisers, j’étais en sueur et elle souffla doucement sur mon visage, un air frais et bienfaisant. De temps à autre, notre position devenue inconfortable la forçait à bouger, même imperceptiblement sur mon sexe qui me faisait presque mal et le moindre de ses mouvements la faisait bondir, électrisée par un nouvel orgasme, instantané.


Elle trouva pourtant la force de se redresser, son sexe ruissela littéralement lorsqu’il libéra enfin le mien. Elle le contempla avec un sourire. Il luisait de son plaisir, presque bleu d’avoir été à ce point comprimé par mes violents coups de reins. Elle reprit alors, à ma grande surprise la position qu’elle avait prise au moment de me sucer et commença à méthodiquement nettoyer mon sexe de toutes traces de son plaisir. Le mien n’était pas encore venu, mais la liberté retrouvée de mon membre lui avait donné une nouvelle vigueur ; et s’il était un peu moins dur à présent, il s’était curieusement épanoui davantage, de sorte que se dressait entre mes jambes, surmontant mes bourses plus gonflées que jamais et amoureusement léchée par ma compagne, un membre dont la taille me sembla surnaturelle. Rien que mon gland avait la taille d’une énorme fraise et il se tenait fièrement au bout d’un vit que je n’avais jamais vu si large ni si long.


Chaque coup de langue me faisait frissonner, je sursautais pour un rien, et lorsqu’elle se mit à descendre vers mon anus je ne pus réprimer de profonds gémissements tout en agrippant à pleines mains le tissu du canapé.


C’est lorsqu’elle remonta le long de mon sexe, le contournant habilement pour arriver jusqu’à mon gland en l’entourant presque de sa langue que je sentis l’orgasme monter, cette fois de manière irrépressible. Mes gémissements suffirent à la prévenir. Elle continua à lécher mon sexe de haut en bas, avec lenteur et application.


Mais ma jouissance ne fut pas (alors que je m’attendais à une explosion incontrôlable) le bouquet final que j’imaginais qu’elle serait. Mon sperme monta lentement le long de mon membre et une énorme goutte perla à son sommet tandis que mon sexe tendu à l’extrême se convulsait avec une lenteur inexplicable. Je gémis comme jamais cependant. La première goutte que je pensais voir jaillir roula avec toute lenteur dont elle était capable le long de ma hampe et vint s’écraser sur le bout de la langue de ma partenaire qui, tout en recueillant ma semence, continuait à faire frétiller la base de mon sexe. Je vis le liquide chaud s’accumuler un moment puis disparaître alors qu’elle fermait la bouche et déposait tout le long de mon dard de doux baisers.


Elle se recula pour contempler le spectacle de mon orgasme tout en me jetant de temps à autres des œillades amourachées et des sourires qui laissaient deviner que la vue de mon plaisir l’emplissait d’un bonheur comparable à celui que j’avais ressenti lorsque je l’avais accompagnée vers les innombrables orgasmes qui avaient jalonné son après-midi.


Tout dans son regard disait son bonheur de me voir, enfin, hors de contrôle, appréhendant presque le plaisir à venir tant il promettait d’être dévastateur. Je criais presque alors que mon sexe s’agitait seul, comme fou, au bord d’une crise dont je ne me remettrai jamais. Une seconde goutte de sperme apparut, plus grosse encore que la première qui l’avait précédée d’au moins trente délicieuses secondes. Si grosse qu’elle éclata et qu’un torrent de sperme roula littéralement le long de ma hampe cette fois totalement en transe. Je déchirais presque le tissu du canapé, regardant le spectacle incrédule, en éructant d’improbables soupirs de bonheur, au bord de l’asphyxie et du paradis, jetant un regard furtif au sourire de ma belle qui semblait ne vivre en cet instant que pour se dire qu’elle avait réussi à faire jouir un homme au-delà du possible.


C’est là que l’explosion survint. J’ai dû hurler, quelque chose a tintinnabulé dans mon crâne, je me suis senti partir, mourir, alors qu’une gerbe incroyable était projetée en quatre ou cinq jets puissants et en quelques autres plus normaux. Au hasard, croyais-je, avant de m’apercevoir que les jets aspergeaient qui les seins, qui le ventre et le pubis roux, qui la bouche grande ouverte et le visage de mon amour qui s’interposaient comme en transe elle aussi, comme si elle accomplissait le plus sacré des rituels et qu’elle seule pouvait le mener à bien.


Pendant plusieurs minutes, je ne pus reprendre pleinement mes esprits, et je mis longtemps à respirer normalement. Mais ma belle rousse était là. La tête entre mes cuisses, frottant son visage et le haut de son corps contre mon sexe qui lentement s’avachissait. Pendant plus d’une heure, elle lui prodigua ses soins, de sa bouche, de sa langue et de ses seins vinrent les plus douces caresses. Puis elle m’embrassa souriante, fiévreuse, heureuse autant que moi, et nous nous endormîmes du plus profond sommeil.