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Temps de lecture estimé : 8 mn
07/01/05
Résumé:  Une amie nous rend visite et nous donne l'occasion d'essayer le triolisme.
Critères:  ffh fbi jeunes asie extraoffre fépilée voir exhib fmast hmast intermast facial cunnilingu 69
Auteur : Clay-Ren      

Série : You Soun

Chapitre 03 / 03
Elles



Leurs deux chevelures sur l’oreiller.


Leurs mains sur le corps de l’autre.


Le visage de You Soun qui repose sur la poitrine de Laurence.


Elles dorment maintenant.


Je n’y arrive pas, jaloux de cette beauté. Je vais dans le salon, me poste à la fenêtre ouverte et allume une cigarette, les étoiles comme confidentes.


Tout a commencé deux jours plus tôt, à 12h00 gare St Jean, à Bordeaux, ce 24 juin. Après une année de vie commune, You Soun et moi avions gardé intacte notre complicité amoureuse. Année riche et difficile, qui se terminait enfin après que nous ayons terminé et réussi nos examens. Pour fêter cela, nous avions invité Laurence à venir en week-end chez nous. Laurence a huit ans de plus que nous, c’est une amie que You Soun a rencontrée lors d’une conférence sur la littérature allemande à Paris. Elle enseigne les Lettres Germaniques Médiévales dans une université de la région parisienne. C’est une jolie femme: démarche souple, des courbes très féminines, un visage ovale, cheveux blonds coupés courts et une personnalité douce et souriante.



Et nous montons dans la voiture. D’abord direction rue Ausone, près du cours Alsace-Lorraine, Laurence et You Soun descendent, je reste dans la voiture puisqu’il est impossible de trouver une place. Elles vont déposer les bagages, redescendent et direction l’océan. Ce week-end va commencer par un vendredi après midi à la plage. Un soleil magnifique, une brise douce, peu de mondes, sinon quelques groupes de lycéens et d’étudiants déjà en vacances et quelques mères de famille avec leurs enfants, Biscarosse avant l’été. D’autant plus que You Soun et Laurence sont très belles et que j’ai du mal à ne pas laisser mon regard se poser en permanences sur elles. Laurence porte un dieux pièces noir qui met en valeur sa très belle poitrine. You Soun a elle, évidemment, choisi un ensemble très sexy, imitant les maillots de bain des années 50. Quelque chose d’une lolita.


Retour à 18 heures à Bordeaux. Les filles prennent l’apéritif, je prépare le repas. Dîner, café, nous décidons de ne pas sortir, tout le monde se sent las de sa journée et demain nous voudrions profiter tôt de la ville que Laurence ne connaît pas. Tout le monde au lit à 23 heures. Laurence dormira dans le salon sur le canapé convertible et You Soun et moi dans notre chambre.


You Soun et moi nous endormons peu à peu quand soudain, je perçois un léger bruit dans le salon. Je me penche pour mieux le percevoir et ce faisant, je réveille You Soun. Elle se penche à son tour, tandis que le bruit se précise. De légers gémissements, visiblement contenus, nous parviennent du salon, pas de doute, Laurence est en train de se caresser, pensant probablement que nous ne pouvons plus l’entendre. Elle n’a pas remarqué que la porte de communication entre la chambre et le salon n’a pas été convenablement fermée.

Les gémissements se font plus réguliers, leur bruit nous parvient maintenant plus distinctement. You Soun excitée par la situation commence elle aussi à se caresser. En même temps, elle prend mon sexe dans sa main gauche et commence à me branler. Je me place derrière elle pour pouvoir lui caresser la poitrine et peu à peu nous rejoignons le rythme de Laurence, nos caresses se modelant sur le rythme des petits cris qui nous parviennent. Bientôt, plutôt que de contenir son plaisir, You Soun commence à laisser échapper à son tour des soupirs de plaisir. Je lui murmure dans l’oreille :



Et elle se blottit à nouveau contre moi. Après quelques minutes, nous ne faisons plus attention à rien, rien n’existe plus que mes mains sur sa poitrine, mes doigts qui caressent,pincent ses mamelons, rien n’existe plus que ses doigts qui enserrent ma queue et se main qui se promène sur son sexe. Nous jouissons en même temps, l’un près de l’autre.

Silence. Pas un bruit dans l’appartement. You Soun se retourne, m’embrasse, me sourit, ce sourire merveilleux d’enfant capricieuse et satisfaite, et me dit à l’oreille :



Le lendemain, réveil difficile. Je n’ose pas regarder Laurence, et elle-même semble assez gênée. Seule You Soun reste vive et enjouée et arrive à force de bonne volonté à redonner du naturel à notre allant. Visite de Bordeaux, dégustation de vin de Bordeaux chez un caviste et pour finir visite du musée d’Aquitaine. Retour à l’appartement, dîner. Et on ressort pour profiter des rues de Bordeaux le samedi soir. Retour à l’appartement 2 heures du matin, discussions tardives. Tout le monde finit par bailler et nous décidons d’aller nous coucher.


You Soun et moi sommes au lit. You Soun est nue, le drap ramené sur elle. Couché en caleçon blanc à côté d’elle, je lis un livre de Jean Botero consacré à la civilisation mésopotamienne. On frappe à la porte et Laurence rentre dans la chambre habillée d’un short moulant et d’un débardeur en coton. Elle nous demande si elle peut venir discuter un peu avec nous car elle n’a pas sommeil.

Elle s’allonge à côté de You Soun et commence à discuter. Je continue à lire mais mon attention est bientôt attirée par leur conversation.

Le drap a glissé légèrement sur le corps de You Soun, révélant son sexe glabre au regard de son ami.



You Soun détend son bras et m’attire à elle



Et elle m’embrasse, glissant sa langue libertine dans ma bouche. Elle se retourne, caresse les cheveux de son ami puis le prend la main. Elle amène cette main sur son sexe et sa voix se fait plus impérieuse quand elle dit :



Laurence paraît presque affolée mais le regard confiant et le sourire espiègle de You Soun la décident à se laisser aller. Du revers de la main, elle caresse le pubis de mon amour.



Mais elle s’arrête de parler, car You Soun a repoussé les draps et écarté ses jambes pour que la main de Laurence puisse descendre sur ses grandes lèvres. Laurence ferme les yeux et laisse sa main aller vers le sexe chaud. You soun rapproche son visage de celui de son ami et l’embrasse, d’abord du bout des lèvres et, voyant que Laurence ne la repousse pas, elle s’enhardit et attire le visage de Laurence pour un baiser plus fougueux et passionné. Je me retire dans un coin du lit, bien décidé à ne pas troubler ce très beau moment. Je sors mon sexe de mon caleçon, et, le plus doucement possible, je commence à me masturber.

You soun a maintenant repoussé Laurence sur le dos. Elle fait glisser le petit short le long des belles cuisses de son ami, révélant un sexe blond, aux poils rares et mutins et aux lèvres rouges et épaisses. You Soun se penche alors et commence à lécher le ventre de son ami. Elle darde sa petite langue, descend en faisant des cercles concentriques, puis se met à lécher le haut des cuisses de Laurence avant d’arriver sur le con. Elle lèche le clitoris et fait pénétrer un, puis deux doigts dans la chatte de Laurence. Les gémissements de celle-ci deviennent plus fort. Sa main gauche est passée sous son débardeur et caresse ses seins, pendant que sa main droite caresse les cheveux de mon aimée. Pour leur laisser plus de place, je me suis écarté du lit et je me suis installé dans le fauteuil d’osier au coin de la chambre. J’ose à peine me caresser tant le spectacle est beau et excitant. Laurence atteint rapidement l’orgasme grâce à l’agilité de la langue de You Soun. Je découvre que la femme que j’aime, petit démon, est aussi douée avec les filles qu’avec les garçons.

You Soun, qui a maintenant envie que l’on s’occupe d’elle, se tourne afin que son con rasé et humide soit juste au-dessus du visage de Laurence. Cette fois-ci, Laurence n’a pas d’hésitation et plonge son visage dans le sexe qui se trouve au-dessus d’elle. D’où je suis, j’ai une vue imprenable sur les caresses que la langue rose de notre amie prodigue à la petite chatte couleur corail de ma chérie.

Laurence s’aide maintenant de ses mains et caresses les fesses merveilleusement cambrées de You Soun. Elle caresse sa petite raie, puis avec un doigt, s’introduit dans son anus. Sous l’effet de cette double caresse, le visage de mon amour se tend et elle gémit : « Oui, continue, ma chérie, lèche moi encore, oui, je jouis… ».

Après cette jouissance, You Soun se lève, sors du lit, et vient vers moi. Elle se met à genoux, me retire mon caleçon, mais se relève aussitôt et me demande de me lever. Là, elle me prend par la main et m’entraîne vers notre lit, où Laurence nous regarde en souriant. Elle se place alors derrière moi et me sentant intimidé me souffle à l’oreille :



Mes scrupules définitivement emportés, je monte sur le lit et je me rapproche de Laurence n’osant pas venir l’embrasser. C’est elle qui m’attire alors vers elle et m’embrasse à bouche pleine. Je constate avec plaisir que son haleine a encore l’odeur du con de la femme de ma vie et cela m’excite encore plus. Elle s’allonge sur le lit, écarte ses jambes et, passant ses mains derrière mes reins, m’invite à venir en elle. Ce que je fais, je m’enfonce en elle d’un coup. Son sexe est humide, mouille et salive mêlés. Je lui fais l’amour ainsi pendant une dizaine de minutes, mon sexe allant et venant en elle. Puis, à mon tour, je m’allonge et la laisse venir sur moi ; Je tourne la tête et je vois You Soun, dans le fauteuil en osier, les jambes écartées, délicieusement obscène, une main sur ses seins en poire, une autre sur son sexe, qui se masturbe en nous regardant. Elle m’envoie un baiser, je lui réponds du bout des lèvres.

Laurence est donc maintenant sur moi. Je lui retire son débardeur afin de pouvoir contempler sa très belle poitrine, deux beaux globes de chair blanche, que je caresse avec avidité. Mais bientôt, je pense à You Soun. D’où elle est, elle ne doit pas voir grand chose et je force alors Laurence à se coucher sur moi. Avec mes deux mains, j’écarte alors son cul pour que ma chérie puisse contempler mes mains fouillant l’intimité de son amie. Dans cette position, le clitoris de Laurence frotte sur mon bas-ventre et cela accentue son plaisir. Quelques minutes de plus dans cette position et elle jouis très fort, se mordant les lèvres pour ne pas crier.

Mais ce n’est pas en elle que, moi, je veux jouir.

Je sors ma queue de sa chatte, je l’embrasse, et lui demande de venir avec moi. Lui prenant la main, je l’amène avec moi près du fauteuil d’osier. You Soun nous voit arriver, se masturbant doucement, souriante, et je mets la main de Laurence sur ma queue pour qu’elle me branle au-dessus du visage et de la poitrine de mon amour. Après quelques vas et viens, je jouis à mon tour. Mon sperme, chaud, épais à force d’avoir été contenu, inonde le visage et les seins de ma bien aimée. Elle se lève et nous attirant tous les deux à elle, commence à nous embrasser. Nos trois langues se mêlent. Nous allons vers le lit, où elles s’endorment heureuses.


Pour moi ce bonheur n’en finit pas et je ne peux pas dormir.


Ma cigarette finit, je reprends le livre de Botero et je vais lire dans la cuisine.

« Rien ne retenait donc les vieux Babyloniens sur le chemin du plaisir, et même bien des appels pouvaient les inciter à se laisser aller à leurs penchants amoureux, lesquels n’étaient certainement pas moindres que les nôtres. C’est pourquoi l’amour libre (…) a pu s’épanouir chez eux assez singulièrement. » (1)


(1)Jean Botero in La Mésopotamie : l’écriture, la raison et les dieux, Gallimard, 1987