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n° 08485Fiche technique20684 caractères20684
Temps de lecture estimé : 12 mn
18/01/05
Résumé:  Une inconnue me bouscule dans la rue et me voilà affublé d'un énorme sexe... C'est pas une fable, c'est une histoire, vraie.
Critères:  f fh asie inconnu travail volupté voir exhib fmast fdanus piquepince init
Auteur : Jeff            Envoi mini-message
La fille au ruban rouge...



Une fois encore, je flâne le long des boutiques abritées par les hautes voûtes de la rue de Rivoli à Paris. Une fois encore, je tempête contre la foule bigarrée et les hordes de touristes qui envahissent les trottoirs, se pressent à la moindre vitrine, empêchant les autres badauds d’admirer leurs étalages. Passant devant l’une des sortie du Carré des Antiquaires telle une tornade, sans regarder, perdue dans ses pensées, pressée, elle jaillit, bousculant un couple de Japonais et, sa tête tournée vers la vieille nippone offusquée, bien sûr, elle ne m’a pas vu …bien sûr elle ne peut pas me voir, ni m’éviter … Bang ! La collision est inévitable, le choc rude. Patatras ! Son sac se répand largement parterre. Slap ! Son gros agenda s’ouvre et dégueule son contenu sur le ciment, à ses pieds.

En maugréant des excuses, elle s’accroupie pour ramasser ses affaires.

Galant, je ne peux faire autrement que d’accompagner son geste, partager sa peine.

Elle est grande, brune, les cheveux retenus par un ruban rouge. Rouge cerise. Son tailleur pied-de-poule est gansé du même rouge. Ses genoux, remonté ainsi sous son menton, gainés de blanc opaques, font remonter sa jupe haut sur des cuisses galbées, fermes qui laissent entrevoir des dessous, rouges dont je m’efforce de ne pas trop regarder avec insistance… Tout en l’aidant à ramasser les bricoles échappées de son sac, je mets la main sur un objet rond, plat, de couleur ivoire. Puis un second, et un troisième et me déplace d’un pas pour en ramasser un quatrième qui gît sur le trottoir, à deux pas d’une grille d’évacuation des eaux et qui est en deux morceaux.

Je rassemble les divers objets dans ma main et lui tends avec un sourire, pour l’encourager, la rassurer.



La spontanéité de la réaction, l’air déconfit qu’elle affiche, m’incite à lui proposer un café pour la calmer, l’amadouer, la consoler.



Et nous voilà, attablés l’un en face de l’autre.

Sur la table, entre nous, elle a étalé les deux morceaux résultats de la collision et les contemple avec tristesse et désolation.



Et de m’expliquer que se sont des boutons japonais, d’une grande valeur, en ivoire sculpté. Puis elle me montre les autres exemplaires, qu’elle a rangés dans son sac.



J’admire, je regarde, contemple mais reste un peu hermétique à cet art.



Et elle prend un bouton, le saisit entre ses doigts fins et exerce une rotation pour l’ouvrir et me le tend.



Devant moi, taillée en minuscule rond de bosse, une scène très érotique : d’un homme, le membre fier et finement détaillé se prépare à honorer une femme, lascivement allongée et fort bien ciselée dans son anatomie qui attend, passive la suite de la scène.



Et elle imprime à ma main dont elle s’est emparée, avec douceur mais fermeté, un mouvement légèrement tournant, qui anime le membre sculpté qui est monté sur un très fin axe d’ivoire.

A la vue de cette scène animée et très érotique, je souris. Le contact de la main chaude, douce, à la peau fine m’électrise, me trouble.



Et, tout d’un coup, elle a semblé avoir du temps devant elle. Ses grands yeux noirs se sont mis à briller, ses lèvres, fines et ourlées se sont largement entre ouvertes pour aspirer de l’air. Sa poitrine, menue, s’est posée sur le rebord de la table, elle se penche vers moi et d’un ton presque confidentiel continue :



Voilà comment, deux jours plus tard, je sonnais à la porte de la fille au ruban rouge, dans une rue sombre et étroite du quartier du Marais, en étage d’une très vieille maison parisienne.

Marina - en fait la fille au ruban rouge a bel et bien un prénom – Marina est venue m’ouvrir.

Elle avait troqué son ruban rouge, contre un de couleur jaune paille. Elle portait une longue blouse blanche, dont les pans étaient largement ouverts en bas et très décolletés en haut, laissant voir qu’elle ne portait pas de soutien-gorge. Le moindre mouvement ouvrant sa blouse, laissant voir le magnifique galbe de ses jambes, brunes, entre aperçues lors de notre rencontre, un peu … brutale.

L’atelier qu’elle occupait, jouxtait son appartement.

C’était une grande pièce, mal rangée où s’entassaient pêle-mêle bibelots, cartons, pots en tout genre, bric-à-brac d’objets et d’outils plus ou moins petits. Devant une grande baie vitrée, donnant sur la cours, un grand établi, ne laissait que peu de place au vide … Et une odeur prégnante et forte de colle, de cire, d’acides, de vernis et de corne brûlée …


Marina commence par me faire faire un rapide tour de son antre, me déversant à toute allure une série d’informations sur les origines, l’utilité de ces chers boutons et sur la richesse qu’ils représentent. Tout en l’écoutant d’une oreille distraite, je parcourre des yeux les étagères et les vitrines où attendent les dits boutons soit pour être réparés, remis à neuf, soit en attente d’être retourné à leur propriétaire.

Dans l’une d’entre elle, un objet bien différent, attire mon attention.

Il est lui aussi en ivoire, brillant, oblong. Il est couché sur un lit de poussière grise et blanche. Je m’approche et en le pointant du doigt je le désigne à Marina.



Elle s’approche de l’objet et le sort délicatement de sa vitrine, saisit un pan de sa blouse et essuie le long et lourd objet. Au passage, mes yeux accrochent le haut de la cuisse brune, racée qui semble ferme et doit être douce au touché.

Puis, dans un geste sibyllin, Marina empoigne le godemiché pour me le faire admirer sous toutes ses coutures.



J’admire la légère courbure, la finesse du grain de l’ivoire et son poli. Je remarque aussi qu’il est tout simple, sans sculpture "réaliste" …



Devant mon regard étonné et interrogateur, elle ouvre le bout plat, sort un autre long et fin godemiché en ivoire et deux anneaux d’argent, munis d’une très fine chaînette d’argent et de vis pression. Je reste ébahi, admire la finesse du travail tout en étant troublé.

Troublé par les gestes de Marina, qui manipule ces objets comme si de rien n’était, troublé par la vision fugace de sa cuisse, troublé par les objets eux-mêmes.

A-t-elle surpris mon regard ?

Marina, d’une façon suggestive s’empare du plus gros des godes, en assure la prise en main, passe un doigt fin le long de la hampe, en fait lentement le tour du bout. Ensorcelant à souhait, son geste met le feu dans mon ventre.



L’invitation directe et rapide me surprend, tout autant que le tutoiement qu’elle emploie. Sans me laisser le temps de répliquer, de réagir, elle ramasse les objets, me tend la main et m’invite à la suivre.

Par une vaste portière tendue de lourds tissus, nous entrons dans une pièce contiguë, chaude, douillette mais emplie d’un inénarrable bric à brac, où le désordre règne en maître.

Marina, la démarche souple et rapide, le geste sûr, débarrasse un fauteuil, repousse un tas de fringues négligemment posé sur un canapé et m’invite à m’asseoir en face de ce dernier en y prenant place elle-même.



Marina, échancre largement sa blouse de travail, laissant apparaître une petite poitrine, menue, mordorée, aux aréoles très brune et bien marquées.

Deux larges tétons pointent en avant. Délicatement, elle empoigne, par dessous l’un d’eux, le tient fermement entre ses doigts et le passe dans le trou de l’un des anneaux et en serre la vis. Sous la pression, la chair du téton se fripe et accuse une érection. Marina, la tête penchée en avant, émet une légère pause dans sa respiration qui indique qu’elle n’est pas insensible à la pression. Avec application, elle effectue les mêmes gestes pour l’autre sein et se redresse, prenant appui sur le dos du canapé, fermant légèrement les yeux pour goûter la volupté du moment.

Ses deux seins, emprisonnés dans leurs anneaux à vis, reliés par la fine chaînette qui barre son ventre à moitié nu, elle me regarde avec un air de défi et sans me quitter des yeux, s’empare du godemiché en ivoire.

Tranquillement, doucement, avec une exaspérante lenteur, elle remonte sa jambe, l’écarte et me fait découvrir son intimité. À peine retenue par un string jaune paille qui vient trancher la chair brune de son ventre, elle en détache le lien qui serre sa taille, écarte d’un geste rapide le bout de tissus et de sa main, elle vient lisser les poils d’une toison pubienne noir corbeau, bien entretenue. Puis, de sa main, elle caresse le haut de la cuisse, et vient écarter ses lèvres, faisant largement ressortir son clitoris.


Calant ses fesses en avant du sofa, tout en caressant son clitoris qui pointe hors de sa vulve, elle introduit le godemiché, en lui donnant de petits mouvement de rotation et de va-et-vient.

La vision de ce spectacle me met le feu au ventre, mon sexe est devenu dur comme … le godemiché d’ivoire.

Sans me quitter des yeux, comme pas défi, Marina se pénètre avec le terrible engin dont elle pousse le plus loin possible le bout dans son sexe. De temps en temps, un cri s’échappe de ses lèvres qu’elle pince fortement.

Alors que le godemiché d’ivoire est enfoncé en elle au plus des trois quart, elle le lâche et s’empare du second, plus fin.

Elle le porte à la bouche et du bout de la langue, le lèche, le caresse, l’englouti entre ses lèvres, lui appliquant une terrible succion aguichante qui tend mon sexe et lui donne des soubresauts de plaisir.

Humidifiant largement le fin godemiché, elle le retire de sa bouche, le fait descendre sur la pointe de ses seins cerclés d’argent, excite les tétons tendus par la pression des vis. L’agacement de la poitrine arrache de longs soupirs de plaisir à Marina qui continue ses gestes lascifs et érotisants.

Puis, la pointe toujours en contact avec sa peau brune, elle dessine de longues arabesques sur le ventre et son flan, terminant sur ses fesses.


Ouvrant encore plus largement ses jambes, le sexe coulant de plaisir, le corps du gros godemiché prisonnier de son intimité, elle se dirige directement vers son anneau culier. Rosette large, brune, sombre et largement mouillée par son plaisir qui l’inonde.

Elle pose la pointe sur l’entrée et dans un grand soupir de bonheur, l’enfonce doucement en lui donnant de petits à-coups, de petites rotations qui entraînent les plis dans une forme circulaire, lui arrachant de longs soupirs et de petits cris de jouissance.

Je reste extasié par le spectacle que m’offre cette jeune femme. Sa tête renversée en arrière, ses lèvres légèrement entre ouvertes, un petit bout de langue rose qui vient de temps en temps en humidifier l’ourlet voluptueusement … le spectacle qui se déroule devant moi me laisse à la limite de l’explosion.

Marina continue à se masturber avec ses terribles engins antiques.

Elle a passé une main sous sa cuisse et imprime un violent va-et-vient au godemiché fiché dans ses fesses, tandis que son autre main a empoigné celui qui occupe toute son intimité et qu’elle enfonce encore plus loin, et à qui elle donne une violente rotation, tout en passant le dessus de sa main sur son clitoris… Elle pousse de long feulements, de longs cris de plaisir et de bonheur …Son corps se tend, tous ses muscles font sailli, la respiration semble s’accélérer … la tête part complètement en arrière … Marina, face à moi, jouit.

Que j’aimerais être à l’unisson …


Alors que Marina ne bouge plus, parce que je n’en peux plus, je la rejoints sur le sofa.

Doucement, je m’approche d’elle, prend sa tête entre mes mains et lui baise langoureusement la bouche, d’un long et profond baiser. Nos salives se mélangent. Nos dents s’entrechoquent. Nos langues s’emmêlent. Sa main a quitté son sexe et fouille mon pantalon, cherchant à s’y introduire. Rapidement et avec dextérité elle s’empare de mon membre, tendu, prêt à exploser, quelques goutte de sperme venant déjà perler au bout.

Marina se détache de mes lèvres, gloutonnes et sans ôter les godemichés profondément enfoncés en elle, se penche pour me cueillir avec ses lèvres.

La douceur de soie, la chaleur de son haleine, la fraîcheur de sa salive me surprennent. Elle murmure :



L’expression, ô combien imagée, m’envoie une longue décharge électrique dans les reins, d’autant que ses deux mains s’activent déjà sur ma hampe dure, descendent sur mes testicules qu’elle empoigne et caresse avec douceur et fermeté, jouant avec la peau, les poils, les faisant rouler l’un contre l’autre.

Un geste qui est à la limite du supportable, tant je suis excité, rigide.

Sa bouche, va-et-vient le long de mon sexe, s’amusant à jouer avec les zones les plus sensibles, les plus réceptives, les plus excités et excitables.

Contre ses lèvres, je sens la veine qui tape, l’excitation qui monte. L’explosion me semble éminente et Marina, par son jeu de bouche, de langue, des dents, des mains, domestique la montée de ma jouissance, ralentit ses caresses pour mieux dompter mon énergie débordante …

Sans que je ne puisse faire quoi que se soit, elle interrompt sa merveilleuse fellation, se couche sur la canapé, retire le godemiché qui obstruait jusque là son sexe, s’offre et m’attire en elle.

J’entre en elle dans un état second.

Chaque millimètre de ma peau, de toute ma peau, me semble hypersensible. Malgré l’intrusion d’un gros et volumineux godemiché, Marine est étroite, serrée mais sa jouissance, son excitation ont largement humidifié l’intimité qui me reçoit.


Un peu gêné et à l’étroit, je la rempli rapidement toute et sens, frottant contre ma hampe, le godemiché qu’elle a sciemment conservé, planté dans ses fesses et qui me masse à chaque mouvement, excitant mon sexe et mon imaginaire …

Dans un immense feulement, le corps tendu comme un arc, nos jouissances se mélangent, longues, puissantes et presque immédiates.

La figure plongée dans la douceur de ces cheveux bruns et fins, dont l’odeur entêtante de musc et de patchouli m’enivre, nous restons un long moment, soudés l’un à l’autre, dans l’impossibilité de bouger.


Un long, un très long moment après, attablés devant un café noir, je contemple Marina qui a remis sa blouse de travail, sur son corps nu, après une longue douche réparatrice et revigorante.



Elle rie. Elle rie d’un rire clair, presque libérateur.



Un long silence s’installe. Je la laisse réfléchir un instant. Elle se lève et se dirige vers son atelier, me laissant seul quelques instants.



Non, je n’étais pas pressé et je savais déjà que cette séance de visionnage allait mal finir … cependant, je priais Marina de suspendre ses enregistrements pour la suite des évènements.

Ce matin là, elle n’a pas beaucoup travaillé, enfin, elle surtout emmagasiné de nombreux souvenirs pour ses futurs netsukes…


Je n’ai pas revu Marina durant plusieurs semaines.

Un matin, c’est elle qui m’a réveillé en m’apportant une série de trois petits boutons.

En les dévissant, on pouvait voir différentes positions d’un couple qui, sous des traits finement gravés, pouvaient nous ressembler.

L’homme, enfin moi, était doté d’un membre impressionnant (nettement plus impressionnant que le mien dans la réalité) et se préparait à honorer le sexe d’une femme alanguie, ouverte, prête à le recevoir, l’anus occupé par un godemiché, comme Marina lors de notre rencontre. Les détails étaient fins, surprenant de réalisme. Le troublant tableau que j’avais devant les yeux, la promiscuité de la cuisse de Marina qui était assise à mes côtés pour me faire admirer son œuvre gravée, le souvenir de notre longue exploration des positions érotiques de l’art d’aimer, conjugué en japonais … tout cela ne pouvait pas se terminer autrement que dans une longue matinée chaude d’amour et de volupté…


C’est ainsi que je suis devenu l’amant et "le modèle vivant pour netsukes modernes" de Marina.