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L'examen de Claire

• — Allez Claire, s’il te plaît fais ça pour moi, j’te promets que tu le regretteras pas !

Cette dernière supplique avait eu raison de la réticence de Claire. C’est ainsi que la jeune femme se trouve ce matin à la faculté des sciences pour passer l’examen de mathématiques à la place de Marion, sa petite amie, qui doit à tout prix avoir une bonne note pour espérer obtenir son année. Ce n’était un secret pour personne que le prof allait envoyer un petit jeune pour assurer la surveillance de l’exam à sa place, et que celui-ci n’allait pas s’amuser à vérifier les identités des étudiants. À tout hasard, Claire avait quand même pris la carte de Marion, et la ressemblance physique entre les deux jeunes femmes ne permettrait pas au surveillant de découvrir la supercherie.

Il y a pourtant une différence notable entre les deux jeunes femmes. En plus d’être une très belle blonde, Claire est une étudiante particulièrement douée, et bien qu’elle n’ait qu’un an de plus que Marion, elle se trouve déjà en maîtrise. Aussi, cet examen destiné à des premières années ne sera qu’une formalité pour elle, et elle obtiendra sans aucun problème la note maximale. Comme prévu, le prof n’est pas là. Encore mieux, il n’y a qu’un seul surveillant, ce qui rend impossible tout contrôle d’identité. Assise au premier rang, Claire fait partie des premiers à recevoir le sujet. Bien que l’examen soit prévu pour durer trois heures, elle se met vite à la tâche, et boucle le devoir en à peine trois quarts d’heure. Cependant, ne voulant pas attirer les soupçons, Claire décide de rester jusqu’à la fin de l’épreuve et glisse volontairement deux erreurs dans sa copie.

Pendant ce temps, Lionel ne décolère pas. Les profs nous donnent toujours des tâches ingrates, pense-t-il. Et être tout seul pour surveiller cette soixantaine d’étudiants, c’est tout bonnement inacceptable. Il doit pourtant faire la chose sérieusement, conscient d’avoir bien du boulot pour éviter les tentatives de triche. Il commence à parcourir les rangées de l’amphi, n’hésitant pas à rappeler à l’ordre le moindre chuchotement.

Claire s’ennuie à présent, le temps lui semble long. Depuis qu’elle est sortie de sa concentration, elle observe ce qui se passe autour d’elle, s’amusant des regards catastrophés des étudiants en détresse. Elle commence à travailler sur des problèmes autrement plus compliqués, donnant ainsi l’illusion de continuer à faire l’exam. Ecoutant au fil des minutes quelques remontrances du surveillant, qui n’arrête pas d’aller et venir dans les rangées, elle trouve que celui-ci prend son rôle trop au sérieux. Aussi se met-elle au défi de l’empêcher de surveiller efficacement les camarades de Marion.

La mauvaise humeur de Lionel, qui ne l’a pas rendu très sympathique, part peu à peu tandis qu’il observe les plus jolies étudiantes de l’amphi. Il a vite remarqué cette jolie blonde au premier rang qu’il trouve très classe, vêtue d’un pull rouge, d’une jupette à carreaux lui couvrant de peu les genoux, et de collants noirs opaques. Alors qu’il vient de se rasseoir pour seulement la troisième fois depuis une heure, la blondinette en question passe sa main dans ses cheveux et retire sa barrette, laissant ses longs cheveux retomber de part et d’autre de son visage. La regardant jouer avec ses mèches, Lionel se fait la réflexion que cette fille est superbe, avant de repartir faire un tour dans l’amphi.

Lorsque Lionel revient s’asseoir quelques minutes plus tard, Claire relève la tête de ses feuilles et retire son pull, laissant ainsi voir son tee-shirt noir décolleté. Pendant un court instant, la jeune femme baisse dans l’estime de Lionel, qui se dit que cette fille est certainement du genre à passer plus de temps à s’occuper de son physique qu’à étudier. En fait, il la soupçonne de vouloir l’allumer afin de pouvoir tricher. C’est la raison qu’il se trouve pour la garder tout particulièrement à l’œil pendant un bon quart d’heure, guettant la moindre tentative de fraude de sa part. Mais Claire joue parfaitement son rôle d’étudiante studieuse absorbée par son travail. Lionel finit par en déduire qu’il s’est trompé, sans toutefois se rendre compte que ce n’est pas pour autant qu’il arrive à détacher son regard d’elle.

Le temps continue de s’écouler. À présent, Claire joue avec son stylo. Elle le met à sa bouche, le mordille, tout en se dandinant très légèrement sur sa chaise. Lionel, assis sur sa chaise, essaie tant bien que mal de balayer du regard l’intégralité de l’amphi, mais la course de ses yeux finit inexorablement toujours au même endroit. Et si les étudiants n’étaient pas trop affairés à leur devoir, nul doute que certains d’entre eux auraient remarqué que le surveillant effectue des rondes de plus en plus espacées. Au moment où Lionel se lève, Claire l’appelle, et ce dernier arrive promptement.

• — Oui ?
• — Pourrais-je avoir une feuille de composition et du brouillon, s’il vous plaît ?
• — Bien sur !

Lionel donne à Claire ce qu’elle lui demande, et cette dernière le gratifie de son plus beau sourire en même temps que d’un merci. Du coup, ce dernier abrège sa nouvelle inspection de l’amphi et se rassoit rapidement. Reprenant temporairement ses esprits, Lionel se rend toutefois compte quelques instants plus tard qu’il regarde un peu trop Claire, et recommence comme en début de surveillance à se balader dans les travées en reprenant les auteurs de gestes ou de bruits suspects.

Bonne comédienne, Claire s’amuse beaucoup sous ses airs d’étudiante stressée, et ne doute pas un seul instant de l’attraction croissante qu’elle exerce sur Lionel. Attendant que ce dernier revienne prendre place devant elle, Claire retire discrètement la boucle de l’une de ses chaussures. Puis, Lionel étant revenu à son endroit préféré, elle a l’occasion de la remettre convenablement, comptant bien intensifier l’émoi du garçon. Claire se penche sur le côté afin de rajuster la boucle en question. Se faisant, elle fait exprès d’attraper avec sa montre le bord de sa jupe en se redressant. En une fraction de seconde, Lionel, qui n’a pas perdu une miette de la manœuvre, a le temps de comprendre que Claire ne porte pas des collants mais des bas, et il croit bien avoir entr’aperçu un string noir en dentelle, n’ayant eu assez de temps pour en être totalement convaincu. La braguette de Lionel commence immédiatement à se bomber, au grand dam de celui-ci.

Claire est particulièrement fière de son geste, et décide de ne pas s’arrêter en si bon chemin. Faisant semblant de vouloir recouvrir ses jambes aussi vite que possible, elle baisse rapidement le bras et donne un coup à la table, ce qui fait tomber quelques feuilles de son bureau. Lionel, curieusement bien placé, arrive immédiatement pour aider la jeune femme. Claire lance innocemment un timide «désolé», penchée sur son bureau pour tenter vainement de ramasser ses feuilles, permettant à Lionel de profiter de son décolleté. Bien entendu, la vue plongeante sur son soutien-gorge noir en dentelles n’arrange en rien l’excitation de Lionel, de plus en plus visible.

Il reste maintenant encore une heure avant la fin de l’exam. Après s’être un peu calmé, Lionel se décide à faire un nouveau tour. Il ne se passe rien pendant un bon moment, Claire ayant décidé d’accorder un peu de repos au jeune homme, cherchant à pousser les limites du jeu encore plus loin. Pendant ce temps, certains étudiants commencent à rendre leur copie, et un étudiant demande à pouvoir aller aux toilettes. Cela donne une idée à Claire, qui à son tour demande à sortir.

L’heure file, et les étudiants restants sont de plus en plus concentrés sur leur devoir. Claire, qui a repris place, attend que Lionel se soit réinstallé devant elle. Après quelques instants, elle décroise les jambes, et Lionel découvre une vision inattendue. Durant son passage aux toilettes, Claire a remonté sa jupe en l’enroulant, celle-ci s’arrêtant maintenant au milieu des cuisses lorsque la jeune femme est assise. Lionel aurait donc dû avoir une vue imprenable sur les cuisses de Claire et sur son string. Mais au lieu de cela, il n’en revient pas de découvrir, après la lisière de ses bas, son sexe entièrement épilé.

Lionel reste figé devant la scène, excité comme jamais. Il se demande si le string qu’il avait cru apercevoir a jamais existé. Lionel se demande également comment il est possible que Claire, visiblement absorbée par son travail, ne se soit pas rendue compte qu’il ait en ce moment une vue parfaite sur son intimité. Les sensations si intenses qu’éprouve le jeune homme excusent sa naïveté, si désarmante que Claire prend pitié de l’état dans lequel elle a placé le pauvre garçon. Car pendant qu’il profite du spectacle, des copies changent de mains dans les dernières travées de l’amphi sans qu’il ne s’en rende compte.

Dans un éclair de lucidité inespéré, Lionel se rend compte qu’il est resté pétrifié de longues minutes devant la jeune femme, et réalise qu’il doit être rouge de la tête aux pieds. Il regarde sa montre, et, se forçant à reprendre bien à contrecœur son rôle de surveillant, signale aux étudiants qu’il ne leur reste plus qu’un quart d’heure. L’amphi commence à se vider plus rapidement, jusqu’à ce que Claire, toujours inconsciente en apparence du spectacle qu’elle vient d’offrir à Lionel, se lève ; elle profite d’un afflux d’étudiants pour rendre sa copie alors que le jeune homme est débordé par les copies et les signatures à récupérer. Claire imite la signature de Marion et quitte sans se retourner Lionel qui la dévore des yeux, inconsolable de voir partir sa seule raison d’avoir assuré cet examen.

Claire file chez Marion, qui habite à deux pas. Elle commence à expliquer à Marion le déroulement de l’examen, lui levant rapidement toute inquiétude concernant «son» résultat. Alors que Claire n’a pas encore eu le temps de rentrer dans les détails de la seconde partie de l’exam, la sonnerie retentit ; Alexia et Sylvain, des camarades de Marion ayant planché avec Claire, entrent dans la pièce.

• — Ben alors, où t’étais passée ? Lance Sylvain à Marion.
• — Quoi, tu m’as pas vu ? Pourtant je l’ai passé ce fichu exam !
• — Hein ?
• — Je vous présente Claire, enchaîne Marion, vous l’avez jamais vue je crois ?
• — Enchantée ! S’échangent poliment Claire et Alexia.
• — T’étais avec nous tout à l’heure ! s’exclame Sylvain.
• — Tu crois ? Non, c’est pas possible, je suis pas inscrite sur la liste, lui répond Claire.

Un ange passe, laissant place à un éclat de rire dès que Sylvain et Alexia comprennent la supercherie.

• — Dis donc, le surveillant, sur la fin, il était complètement à l’ouest, il louchait tellement sur toi ! Reprend Sylvain.
• — Ouais, j’ai fait ce qu’il faut pour… répond Claire dans un sourire.
• — En tout cas, ça a permis à Sylvain de me filer sa copie, dit Alexia. Du coup je vais moi aussi avoir mon année ! reprend-elle toute euphorique.
• — Grâce à moi, parce que sinon… souligne aussitôt Sylvain, assez fier de lui.
• — Ouais, ouais, soupire Alexia. Mais t’as déjà été remercié pour ça il me semble…
• — Oh oui ! reprend d’un air complice le jeune homme.
• — Pas moi ! lance Claire.
• — Tu peux me croire Alexia, elle y est vraiment pour quelque chose, intervient Marion.
• — Et ben je sais pas comment te remercier Claire, reprend Alexia. Grâce à toi je vais pouvoir rester avec mes amis l’année prochaine.
• — Ouais, mais je pense pas qu’elle puisse te remercier comme pour moi ! lance Sylvain dans un rire moqueur.
• — Sylvain ! Cette dernière réflexion ne fait pas sourire Alexia.
• — Ah, là tu en as trop dit, faut expliquer maintenant, reprend Claire, curieuse.
• — Ben… Disons qu’elle est douée pour faire des gâteries, lui répond Sylvain devant une Alexia toute rouge.
• — Moi ça me parait bien comme récompense, je trouve pas ça trop cher payé, reprend Claire après un bref silence.
• — Attends, t’es sérieuse là ? demande Marion, incrédule.
• — Quoi ? Tout travail mérite salaire, non ?

Alexia, rouge jusqu’aux oreilles, attend la réaction de ses amis. Alors que Marion semble plus que contrariée par la tournure des événements, Sylvain se contente d’un conseil laconique.

• — C’est toi qui vois !

Alexia marque un court instant d’hésitation. Bien que pas particulièrement enthousiasmée par l’idée, elle n’a cependant pas de réticence particulière à s’impliquer dans des expériences de la sorte avec une fille. Et voir Claire trépigner telle une petite fille attendant ses cadeaux de Noël finit par la décider. Alexia et Claire entrent dans la chambre de Marion, fermant la porte sur le nez de Sylvain.

• — Tu veux quoi exactement ? demande Alexia
• — Disons la même chose qu’à ton mec.
• — Ça sera pas tout à fait pareil…
• — T’es une grande fille, tu sauras bien te débrouiller ! Réplique Claire, malicieuse.

Claire s’assied sur le rebord du lit. Alexia s’agenouille devant elle et lui écarte les jambes. Claire relève sa jupette, laissant son sexe totalement exposé pour la deuxième fois de la journée.

• — Ah ouais, je comprends mieux là ! déclare Alexia, surprise par l’absence de culotte.
• — C’est la première fois pour une fille ? demande Claire.
• — Nan, j’ai déjà joué à ça avec ma cousine quand on était ados. Mais je préfère quand même avec les mecs.

Sans attendre davantage, Alexia commence à embrasser les cuisses de Claire. Ses mains viennent jouer sur les bas de celle-ci, puis viennent s’interposer entre le lit et les fesses de Claire. Cette dernière dégrafe sa jupe qui tombe à ses pieds, permettant à la langue d’Alexia de venir explorer son ventre puis son bas-ventre. Enfin, Alexia goûte le nectar de Claire, qui, allongée sur le lit, s’abandonne entièrement à la délicieuse caresse qui lui est prodiguée. La main droite d’Alexia reprend vie, et vient se poser sur le pubis de Claire ; ses doigts lui titillent le clitoris alors que, de sa langue, Alexia redessine le contour des lèvres de Claire. Alexia exécute avec grande maîtrise la gourmandise de Claire ; le corps de celle-ci frissonne, ondule au rythme imposé par Alexia et ne tarde pas à exploser, Claire ne réussissant pas à retenir quelques gémissements témoignant de sa grande satisfaction.

• — Pour une qui préfère s’occuper des mecs, tu te débrouilles vachement bien, j’ai pris mon pied !

Alexia lui répond d’un petit sourire gêné, puis se relève.

• — Ça m’a excité, tu sais ! avoue Alexia, qui commence à déboutonner son jean.
• — Ah non ! proteste Claire, c’est pas à moi de m’en occuper. Mais t’en fais pas, je vais pas te laisser comme ça.

Se faisant, elle remet sa jupe, puis ouvre la porte et demande à Sylvain de bien vouloir aller s’occuper de sa petite amie. Celui-ci prend la place de Claire sans la chambre sans se faire prier alors qu’Alexia continue son effeuillage. Claire ferme la porte afin de laisser les deux amants entre eux, et des gémissements bien moins retenus que les siens quelques instants plus tôt ne tardent pas à se faire entendre.

Lorsque Sylvain et Alexia finissent par quitter l’appartement, Marion fait toujours la gueule à Claire. Mais cette dernière se défend :

• — Ecoute, tu sais bien que j’ai jamais pu refuser ce p’tit plaisir, c’est mon truc préféré ! Et puis on avait dit qu’on était libres, non ? Allez, m’en veux pas, ce soir c’est moi qui m’occupe de toi…