n° 08518 | Fiche technique | 33791 caractères | 33791Temps de lecture estimé : 19 mn | 23/01/05 |
Résumé: Qu'ai-je-fais de mes certitudes ? Et qui vais-je ramener dans mon lit ? Et pourquoi toujours de la pizza à manger ? | ||||
Critères: fh hh hbi jeunes copains école humilié(e) cérébral voir strip fmast yeuxbandés fouetfesse init | ||||
Auteur : Manuel (20 ans, étudiant) Envoi mini-message |
Ulrich. Il s’appelle Ulrich. C’est mon colocataire et accessoirement aussi un très bon pote depuis cinq ans. Nous entamons en même temps notre parcours universitaire : il est en socio et moi je suis en première année d’anglais. Pour tout vous dire, si Ulrich est un excellent copain, depuis toujours, il m’agace néanmoins considérablement. Ce grand con (un mètre quatre-vingt-cinq sans forcer), aussi loin que je puisse remonter a toujours été adulé par les filles de nos classes successives. Il a, paraît-il, une gueule de rêve, de l’humour (ce que je reconnais volontiers) et un corps d’athlète (ce que je lui envie encore plus volontiers.) Il est brun, les yeux gris, super sympa… la totale.
Moi, par contre, je ne suis qu’un type normal. Plus beau que moche toutefois, mais de peu. J’ai eu des copines mais rarement celle que je convoitais vraiment…Pendant que lui enchaîne les conquêtes selon ses humeurs, je peine comme un forçat pour trouver un peu de chaleur dans mon lit qui ne vienne pas que de moi.
Nous sommes donc en colocation depuis la rentrée et je vis un petit calvaire : Ulrich (avec un nom pareil, avoir un tel succès, ça devrait être illégal) n’a peut-être pas passé plus de deux nuits seul dans sa chambre tandis que je m’essouffle encore régulièrement, le poing fermé, le corps tendu en arrière, rêvant à Estelle ou Chloé, deux superbes jeunes filles que je vois tous les jours. Un autre duo : Estelle la brune, grande, élancée, un visage d’ange, des petites fesses à fesser pour leur impertinence et des jambes, ha, des jambes, mes ami(e)s… et Chloé, rouquine, petite mais proportionnée selon le chiffre d’or. Elle possède en plus ce rien d’humour qui fait toute la différence. Je les travaille au corps, si je puis dire, espérant gagner un jour ou l’autre un signe de faveur de l’une des deux. Ulrich ne sait rien d’elles et j’évite de lui en parler, de peur qu’il ne me les souffle les deux d’un coup, ce qu’il serait bien capable de faire. Il sait cependant que je suis en quête d’un peu de réconfort et n’hésite pas à me taquiner à ce sujet, lorsqu’il ne me provoque pas ouvertement.
Ses copines ont l’air de prendre un malin plaisir à faire vibrer la cloison qui me sépare de sa chambre par des cris inarticulés ou des gémissements incessants. Au début de la semaine passée, j’ai même croisé furtivement l’une d’elle devant la salle de bain, entièrement nue, encore essoufflée de ses ébats nocturnes. Elle m’a sourit. J’ai suivit du regard ses fesses rondes qui s’éloignaient tranquillement, puis je suis allé prendre mon petit déjeuner, raide comme quelque chose de très très raide.
Ulrich a soudain passé la tête par la porte de la cuisine :
Je m’étouffais à moitié dans mon bol, puis me ressaisit. Moi, Hélène, j’en voulais bien, mais seul..
Sa queue semblait commencer à se dresser un peu lorsque je mis un terme au débat.
Au moment de partir, j’entendis un grand éclat de rire d’Hélène.
La journée fut très encourageante : je parvins à me poser, dès la première heure, dans l’amphi près de Chloë, seule. Estelle était malade. Nous commencions à mieux nous apprécier et je pouvais lui parler ouvertement, mais sur le ton de la plaisanterie, de la situation grotesque qui était la mienne. Je dressais un portrait de moi, éploré, pas heureux et pas aimé, vivant aux cotés d’un Don Juan réincarné qui aurait un soupçon de Rocco Siffredi en lui (ou sur lui pour être précis.)
Chloé s’amusait beaucoup de mes déboires et j’obtins d’elle de manger ensemble à midi. La journée se poursuivit ainsi, excellente, nous ne cessâmes de parler, d’échanger un peu de nos vies. Elle logeait seule et n’avait pas d’amants ; deux informations que je retenais aisément.
J’attendais impatiemment la journée du lendemain.
Lorsque je revins à l’appartement, il était vide. Ulrich et sa pouliche de compétition étaient partis sous d’autres ciels de lits. Je bossais un peu, mangeais ma part de pizza et m’enfonçait, nu comme toujours, dans mon lit froid. J’attrapais mon bouquin d’Anne Rice sur une version hard de la Belle au Bois Dormant qui vit dans une cour de luxure. Fouettée, humiliée, prise chaque heure du jour selon les bons vouloirs de ses maîtres. Je lus quelques chapitres, suivant ses péripéties érotiques et celles de ses compagnons d’infortune, de jeunes princes soumis aux volontés de leurs supérieurs.. Je lisais d’une main, cela va de soi, l’autre parcourant de bas en haut ma verge suintante. Je prenais mes couilles dans la paume de ma main, remontait le long de la hampe de chair en massant doucement. Je pris soin de ne pas me faire jouir tout de suite. Je voulais simplement que mon excitation atteigne un paroxysme avant de poser mon livre et de me concentrer sur mon plaisir.
Lorsque ce moment vint, j’écartais les draps pour être à l’aise et laissait mes pensées s’insinuer dans l’intimité de Chloé. Cette fille me faisait rêver. Ce soir-là, je décidais de la prendre debout, ses bras attachés à une poutre. Recyclant une des scènes du livre, je la fessais d’abord, ajoutant quelques couleurs à l’arrondi de son petit cul puis lui écartait largement les cuisses pour la pénétrer lentement, en savourant chaque centimètre de progression. Ma mais s’activait sur mon sexe, je sentais monter ma jouissance, rapidement, puis j’eut la vision du décolleté de Chloé dans lequel mes mains pourraient plonger. J’étais sur le point de me répandre lorsque j’entendis :
Ce disant, il s’avançait dans la pièce, comme si de rien n’était.
Je récupérais en hâte le livre d’Anne Rice qui traînait.
Je restais un temps sans voix.
Mon réflexe fut de poser ma main sur les draps, ne faisant de la sorte qu’affermir la prise d’Ulrich sur moi..
Il me lâcha enfin et se releva avec une revue quelconque.
Je n’eut rien à dire. Il sortit en me souhaitant une bonne nuit.
Je restais décontenancé. Ulrich était… il était bi ? Ma pensée divaguait un peu tellement ma surprise était grande. Puis j’en vins, comme de juste, à me demander s’il était passif ou actif, ce genre de choses. Je me demandais si ses copines mettaient des godes-ceintures pour le sodomiser ou si, si, si…
Machinalement, j’avais recommencé à me branler, doucement. Mon corps n’avait pas eut ce qu’il attendait et malgré cette interruption, mon excitation n’était guère retombée. Je voulais en finir vite. Je retrouvais Chloé et cette fois je voulus que ce soit brutal. Toujours attachée, je pris ses petites fesses à pleine main et je plantais mon gland entre elles. Elle cria, mais de plaisir, bien entendu, et je bourrais toute ma queue dans sa croupe, d’un trait. Je la pilonnais ensuite dans cette position, comme une bête, mes mains sur ses seins. Elle se débattait, râlait à chaque coup qui venait la cogner. J’eut une vision de la bite d’Ulrich, de son cul offert. Je la chassais au plus vite. Dans mon lit, ma main avait repris son va-et-vient rapide. Au moment où je sentis une crispation monter de mes couilles, je m’imaginais abuté dans Chloé, dilatant sa rondelle de la large base de mon sexe qui se vidait en elle. Dans le même temps, des jets visqueux atterrirent sur moi ou les draps à côté. Je me caressais encore, lentement, longuement après avoir fini de jouir. Je m’essuyais avec un mouchoir jetable et je m’endormis
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* *
Le lendemain je vis Ulrich à l’heure du petit déjeuner. Nous fîmes comme s’il ne s’était rien passé et nous partîmes même ensemble à la fac.
Nous nous séparâmes sur le campus et je rejoignis mon amphi. Je trouvais une place côté fenêtre, à l’écart. Je pourr ais discuter tant que je voudrais avec Chloé. Je sentais que j’avais ma chance avec elle. J’attendis quelques minutes, l’amphi se remplit. À l’instant où je la vis rentrer dans la pièce, un sac fut posé sur ma droite.
Celle-là, je ne l’avais encore jamais vue. Une brune sculpturale. Un regard doux, une bouche à croquer, de jolis seins sous un pull moulant absolument hypnotiques, des hanches dessinées à la perfection –elle se tourna un instant- un cul inimaginable. Tendu, aguicheur, servit par une cambrure de reins idéale. En treize secondes je fus fou de désir pour elle. Oubliée Chloé, qui d’ailleurs avait trouvé une place au loin, auprès d’un autre copain.
En quelques minutes j’appris qu’elle venait de Naples, que des problèmes familiaux l’avaient empêchée de suivre les cours de début d’année mais qu’elle voulait bien les rattraper rapidement. Vif comme un loup en embuscade, je l’invitais déjà à passer la soirée chez moi (j’omis de lui signaler la présence d’Apollon), je devins drôle et volubile. Elle déclina mon offre, ne pouvant se libérer que le lendemain soir. J’eus malgré tout la sensation dans les heures qui suivirent de revivre la même journée que la précédente avec Chloé mais sur un nuage plus élevé encore.
Rêvais-je ou Alicia me faisait de l’œil ? Attendez, elle venait de me serrer le bras affectueusement, en riant aux éclats. Elle chuchotait à mon oreille, se collait à moi dans la file du resto universitaire, me souriait en permanence… Mais qu’est-ce que j’avais ce jour là ? Ulrich m’avait passé de son fluide directement dans le caleçon, ou quoi ?
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La journée se conclut comme elle avait commencé. Je regagnais mon appart’ sans toucher terre, travaillait tant bien que mal, ingurgitais une nouvelle part de pizza et souhaitait une bonne soirée à Ulrich et Hélène qui eurent la décence de ne pas me taquiner. Ils voulaient mater je ne sais quel film dans la pièce ridicule que nous appelons « le salon » par dérision : 1,5 m². Un canapé deux places et la télé.
Je leur laissais la place bien volontiers ; je comptais bien m’offrir une heure ou deux avec la Belle au bois dormant.
Je m’enfermais à clef dans ma chambre, me jetais sur le lit et reprenais ma passionnante lecture. La Belle recevait divers châtiments et, chose incroyable, ne jouissait que dans la souffrance. Les Princes servaient de chevaux humains : ils tiraient des carrosses, nus, une pseudo-queue de cheval enfoncée dans l’arrière-train et le soir venu, regagnaient leur box où ils se livraient à diverses turpitudes.
Le récit de ces copulations plus ou moins forcées entre hommes était écrit de telle sorte que même moi, hétéro convaincu, je ne pouvais résister à l’envie de me branler en imaginant un petit cul serré tendu vers moi. Quelques litres de sperme déversés par les personnages plus tard, je ressentis le besoin de me désaltérer un peu avant de conclure ma soirée comme la précédente.
Je sortis en caleçon de ma chambre, direction la cuisine. Le couloir qui y menait passait en fait devant « le salon » mais je n’eus pas fais trois pas que j’entendis distinctement :
Après tout ce que je venais de lire, ma salive déjà déficiente disparut complètement. Mon érection, difficilement contenue le temps de mon escapade vers le frigo, repartit de plus belle. Sur la pointe des pieds je me rapprochais lentement. Les dialogues d’un film couvraient ma progression et je pus bientôt jeter un coup d’œil vers mon colocataire et sa petite brune.
Je vis de trois quarts face Ulrich, avachi dans le canapé et Hélène, allongée contre lui, sa main enserrant un sexe tendu vers le plafond, gonflé au maximum d’après ce que je devinais dans la pénombre ambiante. Le téléviseur seul éclairait la scène.
Hélène maintenait un rythme régulier, tirant sur la douce peau du sexe d’Ulrich, roulant son poing autour du gland dressé, sa bouche à quelques centimètres de celui-ci. Elle n’approchait pas plus ses lèvres de cette bite obscène, se contentant d’en presser le moindre repli, de la comprimer dans sa main délicate dans un geste de plus en plus rapide. Ulrich ne regardait l’écran que d’un œil, son bassin tendu en avant, allant par à-coups au-devant des caresses d’Hélène. Je ne parvenais pas à me détacher de cette vision. Mon regard glissait des couilles lisses au gland agité de soubresauts. Ma queue me faisait mal et je n’hésitais pas plus longtemps à l’extraire de son carcan de tissu. Sans un bruit, je m’employais à m’astiquer selon le rythme tenu par Hélène.
Elle ne semblait guère attentive à ce qu’elle faisait ; presque distraitement sa main pilonnait la colonne de chair tandis qu’Ulrich haletait doucement. Mon excitation parvint rapidement à son comble. Soudain, Ulrich se cabra et Hélène étouffa les giclées de sperme dans son poing, s’activant tout en douceur sur le gland qui luisait dans le noir. Je jouis moi aussi, me déversant dans mon caleçon, sur ma main. Je me retirais en silence. Du foutre coulait le long de la jambe.
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La journée du lendemain fut le comble du supplice de Tentale dont j’étais victime depuis le début de l’année universitaire.
Tout se déroula pourtant incroyablement bien dans un premier temps.
Lorsque Alicia me témoigna son impatience de passer la soirée avec moi en pressant sa main légèrement sur ma cuisse, mon sang afflua là où l’espace faisait déjà défaut. Etait-ce dû à sa tenue trop légère pour la saison ? Savez-vous ce que c’est, chères lectrices, que de deviner l’arrondi d’un sein nu sous une unique épaisseur de tissu léger ? Comment expliquer cette tension soudaine à la vue d’une cuisse à peine dévoilée ? Pourquoi un simple sourire peut-il faire fondre à ce point et tendre aussi bien ?… toutes sortes de questions auxquelles je ne pouvais répondre, étant la victime consentante de ces artifices divins.
Comment oublier le parfum que déployait Alicia ? Cette petite chose douce, envoûtante, avec une pointe de je-ne-sais-quoi un peu plus profond et charnel. Le suave mélange d’un flacon quelconque et du grain de sa peau à peine mâte m’électrisait les sens.
Le début de l’après-midi commencé, je ne cessais de jeter des coups d’œils à ma montre et à ma sismique voisine alternativement. Alicia, Alicia, Alicia, ce soir tu seras à moi… Ces seins combleront mes mains, ces lèvres s’ouvriront aux miennes et ce sexe humide se frottera à moi dans des spasmes de désir.
18h30 : Alicia rentre dans ma chambre. On s’installe comme deux vieux amis, je range vite fait le bordel environnant tandis qu’elle parcourt ma bibliothèque de jeune homme studieux. Nous passons ensuite deux heures à reprendre mes cours, à mettre de l’ordre dans ce qui vaut la peine d’être photocopié ou non. Nous sommes assis côte à côte sur le bout de mon lit et mon esprit à du mal à se détacher de cette certitude : je vais finir par me jeter sur elle comme un fauve.
Je n’aurais pas à prendre cette initiative. Peu avant l’heure du repas, tandis que nous approchons de la fin de notre travail, Alicia me demande, d’un ton détaché et serein :
Je ne prends pas le risque de sortir une autre brillante réplique : ma main s’accroche légèrement à la courbe de sa nuque et je l’attire à moi pour un délicat baiser. Je résiste à l’envie de mordre dans ses lèvres offertes, je les effleure, mon souffle se mêle au sien et ma langue darde bientôt pour rencontrer la sienne à la frontière de nos bouches. Elle a un goût de fraise.
Quelques minutes plus tard, je me lève pour éteindre la lumière.
Elle se redresse et ajoute :
Amusé et gêné, j’hésite cinq secondes avant de me décider, déjà excité par la situation insolite qu’elle me propose. Je commence par les chaussettes. Toujours commencer par les chaussettes. Je retire ensuite mon pull et l’envoie voler vers une chaise, ne sachant trop si je dois me déhancher comme un strip-teaseur ou rester sobre… Je n’ai pas honte de mon corps, mais une fois torse nu, les choses se gâtent. J’entends Alicia derrière moi qui glisse sur le lit pour se rapprocher.
Je défais les boutons de mon pantalon et sans autre artifice, me penche pour le retirer en même temps que mon boxer. Je repousse mes vêtements du pied, près à me retourner vers ma partenaire mais elle me prend aux hanches et m’intime l’ordre de ne plus bouger.
Je sens le souffle d’Alicia sur mes reins, sa bouche qui goûte la peau de mon dos puis descend sur mes fesses presque glabres.
Je m’exécute tout en passant une main derrière moi pour caresser la chevelure d’Alicia. Elle abandonne mes hanches et, baissant la tête, je vois la paume d’une main longue et fine émerger d’entre mes cuisses. Elle frôle mes testicules gonflés, remonte à la verticale et s’empare fermement de ma queue tendue. Je savoure cet instant : elle fait saillir mon gland par des allers et retours onctueux, sans quitter, j’imagine mon corps des yeux.
Enfin.
Alicia est assise devant moi ; elle n’a pas quitté ses vêtements et son regard est changé. À la fois ferme mais troublé par la situation. Peut-être a-t-elle rêvé un tel moment bien des fois avant d’oser le réaliser et de trouver un homme assez docile pour ce faire.
Son attention se fixe alors sur la bite levée entre nous deux. Sa main revient s’enrouler autour et la caresse avec soin, serrant la base spasmodiquement, tournant sur la tête épaisse.
Je suis soufflé par le langage et l’attitude soudain adoptés par cette fille d’apparence si fragile et délicate. Cette réflexion est vivement confirmée par une claque sévère sur mon sexe. Je reste estomaqué, sans faire un geste.
Une autre gifle, mon sexe se courbe à peine avant de retrouver sa rigidité.
Elle me claque encore. Le sang bouillonne sous la peau de ma queue qui ne cesse de durcir. Elle me corrige encore à trois reprises. Les claques sont sèches, elles vibrent dans tout mon bassin. Presque aucune douleur ne s’accompagne de ces gifles : ce ne sont que de brusques à-coups d’excitation pure. Je me crois soudain avec la Belle au Bois Dormant.
Alicia me sourit alors et se penche sur mon sexe. Elle souffle dessus, de haut en bas, lape mes couilles et remonte ainsi sans jamais me prendre en bouche.
Sans hésiter, je m’exhibe nu, bras et jambes en croix.
Je ne suis pas spécialement attiré par le masochisme, le bondage ou toutes ces petites pratiques assez peu communes mais c’est là l’occasion de vivre une expérience unique en bonne compagnie. Je n’en reviens toujours pas de ma chance et j’ai guère le temps de réfléchir à la situation, bien trop occupé que je suis à la vivre.
Alicia commence par lier mes mains aux montants du lit.
Elle se colle alors à moi et me caresse de ses courbes alléchantes. Elle ondule à la surface de mon corps, plus tentatrice que jamais. Jupe relevée, elle s’assoit sur ma queue et entreprend de défaire sa chemise. Ses seins naissent à ma vue dans leur simple et émouvante beauté. Les petites aréoles trahissent son excitation et elle à l’obligeance de se pencher vers moi de sorte que je peux savourer la texture exquise de sa poitrine. J’aimerais la flatter du dos de la main, de la paume, entre mes doigts, mais…
Je hoche la tête en souriant.
Elle s’empare d’un foulard et le noue autour d’une de mes chevilles. Alors que je me demande comment elle va pouvoir atteindre un coin du pied du lit, c’est vers la tête qu’elle se tourne à nouveau. Mon pied va être noué près de ma main !
Sans se soucier de ma réponse, Alicia attache fermement ma cheville au montant du lit. Me voilà ouvert de façon obscène, les fesses presque en l’air, mon petit trou bien visible et accessible. L’autre jambe rejoint l’autre main et me voilà désormais à la merci de mon invitée. Heureusement que j’ai pensé à fermer la porte…
Alicia me bande enfin les yeux, malgré ma supplique d’avoir le privilège de la regarder.
Dans la minute qui suit, j’entends le zip de sa jupe siffler dans la pièce et deux pièces de tissus sont pliées dans un coin.
Une main fine se pose sur ma cuisse. Un poids près de ma tête. Alicia m’embrasse. Elle s’empare de ma queue et me branle doucement.
Sa langue suit la ligne qui court au milieu de mon corps, de ma gorge à mon sexe. À nouveau sa langue qui danse sur ma queue sans jamais l’emboucher. J’essaie de donner de petits coups de reins, pour qu’elle devine mon désir mais elle le sait déjà trop bien. Tout en jouant de sa bouche, un doigt humide glisse sous mes couilles et s’applique à masser mon anneau plissé. La sensation est nouvelle et je me crois rapidement au bord de la jouissance. Alicia détecte le moindre des signes que lui envoie mon corps et sait manier à merveilles ses instruments pour ne pas me libérer sans l’avoir voulu.
Les minutes s’évaporent comme des secondes et alors que je flotte entre plaisir et désir, Alicia cesse soudain ses divines caresses. Je l’entends s’éloigner. Que fais-t-elle ? Je redoute que ne survienne soudain ce qui m’angoisse depuis le début sans que je n’ose me l’avouer : un gode-ceinture… Vu ma position, on pourrait croire que je le réclame. Une heure auparavant, j’étais à mille lieues de m’imaginer que cela puisse m’arriver et maintenant j’en suis presque convaincu.
Mais non.
Alicia tourne la clé de la porte et l’ouvre.
Je n’ose parler trop fort ; je ne sais pas si nous sommes toujours seuls dans l’appart’.
Mon attente est interminable.
Des pas soudain.
Ils se rapprochent.
Je comprends soudain toute la machination odieuse dont je suis victime. Alicia, certainement une conquête d’Ulrich, manipulée et manipulatrice. Dieu que je suis con : elle serait là depuis deux jours et d’emblée prête à me faire découvrir toutes les perversions de la terre. On retire le foulard de mes yeux. Ulrich est là, à genoux, nu, le sourire aux lèvres.
Je me mets à hurler une suite ininterrompue d’insanités et d’insultes variées, tirant sur mes liens, ordonnant que l’on me détache et que tout le monde se casse et confirmant à l’intéressé que je vais lui casser la gueule dans les règles de l’art.
Ils me bâillonnent.
Je commence à tousser, à cracher dans ce misérable carré de tissu qui m’empâte la bouche et m’empêche d’articuler le moindre son correctement.
Je cesse peu à peu de me débattre tandis qu’il déclame son petit discours.
Alors que je proteste comme je peux, tirant avec de moins en moins de conviction sur ces saletés de foulards qui commencent en plus à me faire mal, je m’aperçois qu’Alicia, nue, va assister à cela.. Elle s’est assise dans un petit fauteuil, sur ma droite, et se caresse doucement, impudique. Elle est vraiment sublime. C’est une sublime garce, me dis-je.
Ulrich se crache dans la main et frotte sans attendre ses doigts mouillés sur mon petit trou offert. Je tente de m’écarter mais je suis trop bien entravé et très vite, je dois reconnaître que ce n’est pas désagréable. Je suis obnubilé par ce qui se passe entre nos sexes raides. Le corps d’Ulrich, bien que superbe, ne m’attire pas. Son sexe seul me fascine. Je crains de le recevoir cependant. Je me sens soudain ridicule, moi qui voyais mal ce que les filles de mes romans pouvaient avoir à redouter d’une bonne grosse queue, puisqu’elles aimaient ça..
Il tâtonne une seconde entre mes fesses puis il se cale contre mon petit trou. Il suinte de désir et le chemin a été longuement préparé : mollement, la tête rose se glisse en moi, écarte les chairs et se fige. C’est étrange, un peu douloureux mais très excitant. Ulrich savoure les contractions faites par réflexe autour de son gland planté en moi. Sans cesser de me branler, il se prodigue alors la même caresse.
Il ne me fourrera pas jusqu’à la garde. Je ne sais si je dois être soulagé ou dépité. Peut-être qu’Ulrich souhaite m’humilier définitivement en me forçant à reconnaître ma défaite, son emprise sur moi, mon désir de lui, de sa tige outrageusement grosse.
Le poing d’Ulrich vient buter à coups réguliers contre mes fesses. Il est moins à l’aise avec l’autre main serrée sur moi dont les mouvements sont plus désordonnés. Concentré sur toutes ces sensations nouvelles, je ne vois pas venir Alicia qui soudain est agenouillée à côté de nous.
Elle entreprend de me pomper savamment et en quelques secondes je suis sur un nuage. Ulrich se branle toujours et de sa main libre donne le rythme à suivre à Alicia en la tenant aux cheveux. Le plaisir est inimaginable, je geins et me tords, avide de sexe. Les trépidations caractéristiques d’une jouissance proche naissent dans mes reins et ma suceuse attitrée se retire juste à temps pour que ma semence explose sur mon ventre et ma poitrine. Les contractions qui résultent de ce plaisir achèvent de stimuler Ulrich qui se tend en arrière en jouissant bruyamment. Je sens son sexe frémir et expulser en moi des jets de foutre tiède.