n° 08532 | Fiche technique | 12640 caractères | 12640Temps de lecture estimé : 8 mn | 26/01/05 |
Résumé: Un homme guidé par son zizi | ||||
Critères: fh inconnu travail collection | ||||
Auteur : Philoudan666 |
Bon Dieu ! Que la vie était décevante et répétitive ! Pourquoi étais-je possédé par une telle faiblesse ? Pourquoi toujours succomber à ce sexe qui me guidait tel un chien devant un lièvre ? Qu’attendaient donc les femmes ? Je comprenais trop ou plutôt pas assez, joies et souffrances qui s’entremêlaient dans un labyrinthe sans sortie et inlassablement, l’épisode se reproduisait avec une fréquence maladive. Et il fallait voir ma gueule, rien d’incroyable, pas le James Dean des rêves de ces dames, pas de décapotable rouge avec volant chromé. Ma voiture était une française banale avec une portière arrière gauche défoncée et un clignotant déglingué.
A midi, j’entrai dans une agence immobilière pour dénicher la perle rare, l’appartement de mes rêves. Une vieille harpie tenait la maison, du genre à juger un homme sur le cirage de ses chaussures. Sortant de ma prison volontaire, elle reconnut le monde qu’elle admirait et elle m’adressa un sourire qui avait coûté cher de dentiste. Cette dame avait toujours dû manger à sa faim. Ses cheveux teints ne cachaient pas ses soixante dix ans et sa voix de crécelle me rappela certaines chorales de ma jeunesse.
Ah, quelle bénédiction ce ton « faux cul » dont j’étais redevable à mes géniteurs ! Quelle chance d’être né du bon côté de la barrière. Elle situa immédiatement mon affaire et selon les règles, elle me balança son baratin habituel sur les poutres apparentes, la cuisine américaine, le rapport qualité prix, l’investissement sûr à cent pour cent. Une diseuse de bonne aventure. Je ne l’interrompis pas, par respect pour cette grande professionnelle.
Sans me méfier, j’acquiesçai et j’arrivai à dix-huit heures au pied de l’immeuble. Une blonde m’y attendait, un carré Hermès enrobait son cou et son parfum envahissait la rue. Elle me déplut d’emblée et du coup, j’engageai mon numéro de charme qui ne ratait jamais. J’avais reniflé une de ces femmes qui me rendaient si proches des homosexuels. Elle me frôla et me dévoila une cuisse prise dans un bas. Elle était proche de la quarantaine, ne portait pas d’alliance et ses fesses se frottaient comme un roulement à billes. Elle était dans ma poche, mon pantalon se durcit et elle sentit le mâle en rut. Sa poitrine était serrée dans un chemisier blanc et au seuil de la porte, elle s’effaça devant moi en oubliant une main sur mon sexe en émoi. Ce ne fut presque rien, juste une sensation à vous faire exploser le caleçon. La visite débuta sur un ton cajoleur et elle me jeta des œillades qui rendaient improbables la virginité des prêtres. Elle était diablement tactile et elle me prit le bras pour me faire admirer les volumes gracieux de l’appartement. Je craquai comme un iceberg à la fonte des glaces et sans crier gare, je jetai ma main sur son cul bien rempli. Elle ne dit pas grand chose, elle avait sacrément l’habitude. Nous n’allions pas échanger cent mots, ce qui me facilitait la tâche. Je lui exposai mon désir d’homme, pour l’effrayer et la rassurer sur la jeunesse de ses charmes. D’une main, je tirai légèrement ses cheveux et de l’autre, j’enserrai son cou. Mon excitation grimpait comme une masse de foire. « Oh, arrêtez, non, non, me dit-elle, pas comme ça ! Plus doucement ! » Je la renversai sur la table et elle se débarrassa de ses talons aiguilles. Je roulai ses bas qui étaient joliment décorés et comme de bien entendu, elle ne portait pas de culotte. La tête en arrière, elle haletait. Le sexe était sa drogue et son surplus de graisse me bouleversa. J’enfournai ma langue dans son orifice gluant et pris à deux mains ses hanches débordantes. Je ralentis léger sur son clitoris qui ressemblait à un pois géant. Elle transpirait et dégageait une odeur démentielle. Ma langue remonta sur son nombril mais je fus arrêté par son tailleur. J’en descendis la fermeture éclair et le fis descendre précautionneusement le long de ses jambes. C’était aussi ça, l’habitude. Elle m’en fut reconnaissante et je déposai sa jupe sur une chaise. Je déboutonnai son chemisier et découvris un soutien-gorge en dentelle vert pastel. Je ne le dégrafai pas car j’arrivai sans peine à téter ses énormes mamelons couleur marron foncé.
Fallait-il qu’elle aimât le sexe car je la prenais à l’occidentale, avec mon égoïsme triomphant. Je mordis ses seins tout en introduisant deux, trois, quatre doigts dans son conin transformé en fontaine. Son intérieur était soyeux comme du foie de veau. J’accélérai la cadence et ma vache laitière atteignit son premier orgasme. La qualité de sa technique m’impressionnait, rien à dire, avec un concombre, le résultat aurait été le même. Le jeu commençait car dans l’histoire, ma bite était toujours sagement gonflée dans mon pantalon. J’enlevai la veste de son tailleur et comme un premier communiant, je la rangeai à côté de la jupe. Son chemisier n’avait pas de manches, ce qui décupla mes forces. Ma langue se précipita sous ses aisselles qui n’étaient pas épilées et ce fut deux nouveaux sexes qui s’offrirent à moi. Sa transpiration était délicieusement parfumée et je bus sa peau comme une liqueur à quarante degrés. Elle me griffa le dos à travers ma chemise et me susurra à l’oreille des mots grossiers qui firent mouche. Jusque là, j’avais évité le pire, mais il fallait bien l’embrasser. Sa langue recherchait les points sensibles de mon palais et de ses mains agiles, elle dévoila mon torse imberbe. Je remarquai que ses ongles étaient peints en noir et ce détail me toucha inexplicablement, surtout que le fétichisme n’était pas ma tasse de thé. Cette furie me lacérait consciencieusement, à tel point, que je me demandai quelle était la nature exacte de ses intentions. N’avais-je pas affaire à une chienne de garde ? Cette idée me perturba car je fus à deux doigts de tout lâcher. D’un zip très pro, je libérai mon sexe et la pénétration fut phénoménale. Je m’écrasai de tout mon poids sur elle et la travaillai en douceur de peur de ne pas me retenir. « Oh, oui, oui, oui, ma siffla-t-elle. » Je lui collai ma paume sur sa bouche en cœur, cette femelle était un vrai miracle et son con ressemblait à un champ de coton du sud des Etats-Unis. Elle saisit ma tête et la plongea dans sa poitrine flasque. Elle écarta les jambes et les leva vers le ciel comme une croyante vindicative. Sa chevelure défaite voltigeait dans les airs, méduse démente dans les bras de son amant et je l’explorai au plus profond. D’un coup, elle rabattit ses jambes et avec une force surréelle, elle me retint de la pénétrer complètement. Ce mouvement fut proprement divin, j’éraflai sa chatte et une partie infime de mon gland rentrait en elle. L’envie l’emporta et en la forçant à m’accepter en entier, je déchargeai un sperme chaud et compact pendant au moins trente secondes. Elle eut l’air déçu de la rapidité de la chose mais pas d’importance car je bandai toujours comme un taureau. Je la retournai violemment et elle étala ses bras sur la table. Elle suait de tous les pores de sa peau et frottait ses membres contre le rebord, elle était remuée par les spasmes du manque. Ce spectacle m’émut et je la massai avec un rien d’attention. Elle portait toujours son chemisier et son soutif vert et elle gémissait. « Ne me laisse pas comme ça, ne me laisse pas comme ça. » Hors de question. Mon cerveau était glué sur son petit trou et je m’agenouillai derrière elle. Elle écarta ses cuisses huileuses, des gouttes de perle suintaient de partout et ma langue la prépara pour une sodomie d’enfer. Elle apprécia l’effort, sa main gauche excita mon sexe encore chaud et sa main droite s’agrippa au bord opposé de la table. Elle était propre et ma langue savoura cette intrusion dans son rectum. « Vas-y ! Vas-y ! me supplia-t-elle d’une voix de nonne. » Alors, gracieux, j’introduisis mon organe dans un souffle rappelant la musique wagnérienne. En forçant, j’arrivai à destination. Elle bougeait avec délice et frottait sa poitrine contre le plateau de la table. J’admirai son corps de derrière, en chair à souhait. Son deuxième orgasme fut une secousse sismique de magnitude sept sur l’échelle de Richter, un séisme insensé et absurde. Je n’avais pas mon compte et malgré ses cris de douleurs, j’achevai mon travail pour revenir à égalité.
Nous étions silencieux l’un à côté de l’autre et je proposai de passer à la salle de bains pour refroidir nos corps en fusion. Peine perdue, la vision de son corps aux proportions orientales raviva mon démoniaque ami. Elle était là pour faire le plein et finalement, ce manque me la rendit sympathique. Elle comprit ce que je désirai et elle caressa mon corps. Elle me déshabilla et je me retrouvai nu comme l’enfant jésus. Elle ôta son chemisier et dégrafa son soutien-gorge. Ses tétons encore rouges de l’effort imprimèrent un ballet léger sur ma peau. J’essayais de respirer, d’avoir recours au yoga mais ses mouvements précis donnaient l’impression que trois femmes me couvraient de loukoums. Chacun de ses membres étaient à la tâche et une nouvelle trique s’empara de mon pénis. Elle se leva et s’agenouilla en tournant autour de moi. Ses mains, ses tétons, sa chevelure étaient en action, ses pieds me frottaient les tibias et dans une lente descente, sa bouche encercla mon sexe. Elle me la joua gorge profonde et joignant ses mains autour de mon popaul, elle entama une longue prière. Sa langue agissait par à coups sur mon méat, pas de doute, je n’étais qu’un numéro sur une longue liste. Je n’avais pas envie qu’elle avalât le liquide de la vie alors je la levai et la tournai contre le lavabo. Elle faisait face à un miroir, juste à la bonne hauteur pour la bourrer comme il se devait. À vrai dire, mon excitation était en chute libre et je terminai à la va-vite sans profiter des possibilités quasi-illimitées de cette diva du sexe. Je retins néanmoins la vision de sa bouche qui se tordit de plaisir lors de son troisième orgasme. Ce fut un cri préhistorique.
La séance de rhabillage n’eut rien de glorieux. Nos yeux s’évitaient alors que nous étions habités de l’odeur de l’autre. Elle prit une douche pour éliminer mon passage et notre échange de fluide. Elle n’avait pas apprécié la plaisanterie et elle n’avait aucune envie d’échanger nos numéros de téléphone. Nos cœurs ne battaient plus et pourtant, au seuil de la porte, alors que nous étions prêts à déguerpir, je l’attrapai par la main, l’enlaçai tendrement et je l’embrassai comme un adolescent. Il faut tout avouer, n’est-ce pas ! Elle lâcha la poignée de la porte et fut surprise par mon geste d’amour. Ma main glissa sous son tailleur et avec la délicatesse d’une fleur, j’imprimai d’infimes variations sur l’obsédant fantasme. Elle se reposa sur ma virilité et elle me chuchota : mon amour, tu peux donc être doux. Je refermai la porte et pour la première fois, nous fîmes l’amour dans un élan sacré.
L’affaire était conclue, quelques formalités à remplir et je pouvais emménager. Sur un morceau de papier, elle avait griffonné son prénom et un téléphone et deux jours plus tard, seul dans un bar, je déprimai devant mon double whisky sec. « T’es vraiment le roi des cons, pensais-je, le prince des goujats, un pauvre type accroc à son zizi. Mais bien sûr qu’elle attend un homme, qu’est-ce que tu crois. Et puis, elle est si douce… Et merde… » Je fredonnai un blues, j’imaginai une maison avec femme et enfants, et lentement, je sirotai mon poison. Dans ce grand fourbi, je n’eus même pas l’envie de me masturber aux toilettes et une seule question trottait dans ma tête. Aurais-je le courage de l’appeler ?