n° 08552 | Fiche technique | 30493 caractères | 30493Temps de lecture estimé : 17 mn | 28/01/05 |
Résumé: Je suis "tombé en amour" d'une statue, de son modèle et de sa créatrice... Trois objets de désirs en un seul... Suis-je veinard ? Suis-je comblé ? En tous cas je veux rester sous le charme de la femme en chair et en os qu'elle soit modèle ou créatrice. | ||||
Critères: fh ffh inconnu travail douche collection voir fetiche fdanus jeu init | ||||
Auteur : Jeff Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Colette, le plaisir à fleur de peau Chapitre 02 / 02 | FIN de la série |
Lorsque je pénètre dans l’atelier de Colette, le bruit, assourdissant d’un marteau bouche mes oreilles alors que l’odeur âcre du métal chaud, soudé envahit mes narines. Je m’approche d’une forme humaine, tablier de cuir autours de la taille, gants épais en cuirs sur les mains jusqu’aux avant-bras, casque de soudeur à l’arc sur la tête. Je tapote affectueusement l’épaule. L’arc éblouissant s’interrompt immédiatement et la main gantée de cuir soulève le heaume de chevalier de l’industrie.
Un jeune minois, inconnu, nez retroussé, lèvres humides et pulpeuses, deux grands yeux noirs me regardent, un morceau de frange dépassant sous les harnais du casque. Elle me sourie et deux fossettes viennent creuser ses joues.
Impossible de s’entendre dans ce vacarme.
Comprenant que je ne la cherche pas, elle, mais plutôt Colette, d’un geste de la main elle m’indique le fond de l’atelier.
Là, la coiffure en furie, un lourd marteau entre ses frêles mains, vêtue d’une combinaison bleu, de mécano, Colette s’escrime sur une statue, un buste de femme aux formes généreuses, très détaillées. Elle tente de la décapiter à grands coups de masse.
Le choc des métaux remplit l’endroit avec une force, une intensité et une puissance telles, que j’ai l’impression de me trouver sous une des cloches de Notre Dame, tel un Quasimodo des temps modernes.
Avec précautions, je m’approche de Colette qui me tourne le dos et en évitant la lourde masse du marteau, je crie.
Elle sursaute et interrompt, en peine volée son geste destructeur.
Adroitement, alors que l’écho des hauts murs reste encore plein des sons, qui font vibrer l’air, elle interrompt son geste de faucheuse de tête et lâche la masse au pied de la statue, bientôt issue au rang d’œuvre d’art. Tranquillement, dans un geste naturel et très masculin, elle essuie ses mains noires et sales sur ses cuisses et ses fesses, s’approche de moi et me tend ses lèvres.
Nous échangeons un long baiser. Ces lèvres ont un goût de ferraille et de poussière mais nos langues se cherchent, se trouvent, se retrouvent et en sentant son corps se blottir contre le mien, une douce chaleur monte déjà dans mes reins.
Pour une fois, je garde les yeux ouverts. De violent éclairs bleuâtres viennent illuminer son visage par intermittence, jetant nos ombres enlacées et serrées contre les murs. Elle s’abandonne totalement. Je la serre contre moi et ses mains parcourent mon dos, provoquent de longues ondes de plaisirs qui me donnent la chair de poule.
Malgré nos vêtements et son bleu de travail, j’ai conscience que sa poitrine s’affermit. Mes mains, caresse son corps. Le contact rugueux de la toile rêche, les lieux insolites pour cette étreinte, excitent mon sexe qui se raidit et forme une bosse provocante.
Enfin, reprenant notre souffle, elle me glisse doucement dans l’oreille :
Tout en déambulant au milieu des morceaux de ferraille, des tas de glaises, des ébauches en développement, des tas de feuilles de papier dessin, plus ou moins chargées de croquis de femmes nues, de détails anatomiques intimes, des moulages de bustes féminins et autres parties de corps … je l’interroge sur son art et surtout je tente de comprendre d’où lui vient cette fureur exterminatrice des visages ….
Nous arrivons devant la jeune élève de Colette …
La jeune femme relève une fois encore son écran de protection, regarde Colette et me sourie.
En prononçant cette exclamation, dont je ne sais comment l’interpréter : désir ? envie ? jalousie ? ou tout simplement ironie, la jeune étudiante me toise, des pieds à la tête, puis se tournant vers Colette, ajoute :
J’ouvre de grands yeux.
Colette baisse la tête, prend le temps de me répondre …
Me voilà presque rassuré.
En attendant, je lui propose d’aller souper au restaurant
Nous traversons l’atelier et je découvre, par une porte qui les relie, l’appartement de Colette.
Contraste saisissant entre l’univers froid, métallique, dépouillé et hérissé de machines et autres bidules avec ce nid, chaud, douillet, arrangé avec goût.
Colette s’avance et m’invite à la suivre, jusque sous la douche…
En un tour de main, Colette est nue.
J’admire son corps. Ses seins, lourds, aux pointes arrogantes qui se dressent au milieu de larges mamelons bruns. Son ventre, musclé mais légèrement proéminent qui se termine sur un buisson blond, taillé en pointe, ras. Ses jambes, longues et musclées. Ses hanches, légèrement évasées attirent la main.
Ma main, d’ailleurs, aimantée par ce corps, se pose sur les fesses les caresse, les flatte.
Colette me fait alors complètement face. Elle s’approche de moi, colle sa nudité à mon corps et tout en m’embrassant, s’évertue à me déshabiller. En quelques secondes, je suis nu, comme au premier jour, affirmant seulement un peu plus ma virilité flamboyante. Colette s’agenouille devant mon sexe dressé et en le tenant d’une main, l’avale voracement.
L’anneau serré que forme ses lèvres et sa bouche, tend mes muscles.
Elle s’applique à le pomper, lentement, le plus loin possible, m’obligeant à venir lui attraper la tête de chaque côté. Mes doigts se prennent dans les boucles de ses cheveux défaits et en bataille, et je lui imprime un mouvement de va-et-vient qui me met le feu dans le ventre.
Sentant que je suis sur le point de succomber à ce traitement de choc, elle s’interrompt et file, en riant comme une gamine, sous la douche dont le jet se met automatiquement à fonctionner dès qu’elle est dessous. Immédiatement, je la rejoins.
La douce chaleur de l’eau qui éclabousse nos corps, stimule par mille dards nos épidermes et renforce notre besoin de nous toucher, de nous masser mutuellement, d’être au contact l’un de l’autre, peau à peau.
Mes mains glissent sur ses épaules, sur ses seins.
Je les empoigne, fait glisser mes paumes dessus, dessous, sur les côtés. Avec mes doigts, j’en roule les pointes dures et hérissées. Colette cherche son souffle, respire par à coups, halète.
Mes doigts descendent vers son intimité, suivant le chemin naturel des gouttières d’eau qui inondent tout son corps. Mes doigts fouillent déjà son sexe, remontent vers son bouton de plaisir, discrètement caché dans son manteau de plis.
Du bout de l’ongle je l’agace, l’énerve, joue avec sa sensibilité.
Colette sous le stimulus de ma main, remue son ventre lascivement, m’obligeant pour ne pas lâcher son clitoris, à lui bloquer les fesses avec mon autre main.
Mes doigts en explorent la raie. Ils descendent jusqu’à son petit trou. Elle tend le ventre en arrière, comme pour m’inviter à poursuivre mon exploration. Je touche les petits bourrelets de chair qui forment l’anneau culier, serrés et qui, au contact de mes massages et incursions, s’ouvre et se ferme en spasmes voluptueux et attirants.
Tout en masturbant son clitoris, je pénètre du doigt son anus qui se desserre et m’aspire. Colette pousse de grands halètements de bien-être et s’accroche à mon cou pour éviter de glisser sous le jet d’eau qui nous asperge. Mon doigt entame une série d’allers retours qui déclenchent une vague de jouissance si forte, que Colette enfonce ses ongles dans la chair de mon dos, le laboure jusqu’au sang.
Sans reprendre son souffle, sans attendre que les spasmes de sa jouissance se calment, elle se retourne et me présente sa croupe, écarte elle-même ses fesses et me guide vers son anus.
Mon sexe bute sur l’anneau culier excité. Par de petites poussées, il s’ouvre, m’enserre, me gobe. Colette, ahane et tord la pointe de ses seins. D’un coup de rein plus fort, je me retrouve, les bourses collées à ses fesses, l’inondant de ma jouissance qui se mêle à son extase. Cramponnée au tuyau de douche, elle crie son bonheur.
Un long moment après cette mémorable douche, je suis allongé, auprès de Colette, pour tenter de reprendre des forces et calmer le feu qui anime encore mon ventre.
Elle me regarde.
Non ! Elle ne me regarde pas, elle m’observe, m’épie, me toise, me jauge ! Elle semble guetter mes réactions, mon retour à la vie.
Nue, la tête appuyée sur le coude, le sein mollement posé sur le drap défait et froissé, les jambes fuselées, les pieds jouent avec le dessus de lit.
Ma sortie de béatitude est plus rapide que je ne le souhaite. Je me redresse d’un bond. Je la fixe du regard pour vérifier si je ne rêve pas, si elle est sérieuse ou bien si elle blague.
Elle s’allonge sur le dos, croise ses mains derrière la tête et elle continue, satisfaite de son effet d’annonce :
Étonné, j’ouvre de grands yeux.
Je crois que je vais m’étrangler.
Je suffoque sous le coup de l’annonce. Pour l’instant, je ne trouve pas de mots pour lui dire le fond de ma pensé, mon désaccord avec cette idée qui me semble pour le moins farfelue, que dis-je, saugrenue, stupide et en plus, je me vois mal, très mal, être transformé en statue de bronze avec ma virilité largement développée, pour faire fantasmer quelques rombières ou quelques vieux beaux, en mal d’esthétisme !
Même et y compris au nom de l’Art !
En plus, je ne suis pas Rocco Siffredi …
Colette bouge, se penche sur moi, me renverse, appuie sa poitrine contre mon torse, dépose sur mes lèvres une série de petits coups de langues qui me font l’effet de décharges électrisantes, alors que sa main descend prestement sur mon ventre, se pose sur mon sexe, qui a pourtant du mal à se remettre de notre dernière séance, et par ce simple contact et la chaleur de sa main, se remet à bander.
J’essaie de protester.
Colette se lève, subitement, me laissant … en plan, entrain de ruminer sur ses intentions.
Elle enfile une sorte de robe de chambre chinoise, rouge avec un énorme dragon vert crachant des flammes bleues électriques dans le dos et sort de la chambre.
Quelques minutes plus tard, elle revient … accompagnée d’Anaïs.
A l’entrée de la jeune étudiante, prestement, je rabats le drap pour couvrir ma nudité largement étalée sur le lit.
Dans ces bras, un bric à brac dont je ne distingue ni l’utilité, ni l’usage. Anaïs est plantée au pied du lit, les yeux baissés et attend, sagement.
Elle attend quoi ? Je ne suis pas très pressé de le savoir … mais je pressens que cela ne va pas durer.
Colette, sifflote, pose ses objets encombrants dans la ruelle du lit et profite de ce que je ne peux bouger pour les manipuler avec divers bruits, aussi inquiétants les uns que les autres.
Diantre, pense-je, mais à quoi jouent-elles, toutes les deux ?
Colette, sans s’occuper de moi, mon drap toujours remonté jusqu’au menton, se tourne vers Anaïs.
Elle s’approche de la jeune femme, passe une main dans ses cheveux, comme pour lui arranger une mèche. La grande glace, face au pied du lit, me permet de voir la main de Colette qui descend sur la nuque de la brune Anaïs, forme une coque et attire la tête vers son visage.
Leurs lèvres se touchent. Elles s’embrassent … là, devant moi ! J’écarquille de grands yeux et me demande bien où ces deux femmes, enfin plutôt Colette veut en venir.
Elles échangent un long et langoureux baiser…
De ma place, je vois leurs joues se creuser puis se gonfler au rythme de la pénétration de leurs langues. Les bouches s’aspirent l’une, l’autre. De temps à autre, leurs langues s’emmêlent, hors des lèvres dans une sarabande d’un érotisme qui ne me laisse pas indifférent.
Mon sexe fait un rapide bond, sous le drap et la bosse qu’il marque ne peut passer inaperçu, ni à l’une ni à l’autre, car je constate que Colette ne cesse de m’épier dans la glace.
Elle délaisse la bouche d’Anaïs, la contourne et tout en lui déposant de nombreux baisers sur son cou, caresse son corps, défaisant au fur et à mesure les boutons de son chemisier, m’offrant ainsi un spectacle très … particulier !
Anaïs ne porte pas de soutien-gorge. Ses jeunes seins, en forme de pomme, aux larges bouts excités, pointent et se dressent fièrement, à quelques pas de moi. Ses yeux se fixent sur la bosse de mon sexe qui maintenant me fait mal. Doucement j’avance ma main dessus et l’empoigne, pas tant pour me masturber, que pour essayer de soulager la tension.
Colette s’attaque à son pantalon et en deux mouvements, elle exhibe devant moi, le ventre légèrement rond de sa jeune élève, qui laisse apparaître une toison pubienne, noire, taillée ras, laissant voir une vulve imberbe, d’où dépassent une lèvre très brune.
Anaïs se laisse faire, sollicite même les caresses.
La main de Colette joue déjà dans sa fine toison. Anaïs écarte doucement ses cuisses pour l’inviter à aller plus loin, creusant le ventre pour mieux recevoir la main qui fouille le haut de son intimité. Les râles de plaisir qu’elle laisse échapper, prouvent qu’elle ne reste pas insensible à cette caresse féminine.
De ces doigts, Colette écarte la jeune vulve, nue, qui laisse apparaître de larges lèvres déjà humides.
Les doigts la fouille, descendent et remontent vers le clitoris. Anaïs, les deux mains autours de la tête de Colette qui est toujours derrière elle, entrain de l’embrasser sur les épaules et le cou, ne cesse de se trémousser, entame avec son ventre une danse aphrodisiaque, excitante pour le mâle que je suis. Puis elle descend ses mains, le long des flans de sa caresseuse, et rejoint les mains qui fouillent tendrement son intimité.
Leurs doigts s’emmêlent, se cherchent, se remplacent…
Colette, se déplace, vient vers moi, en enlevant sa robe de chambre. Elle est nue. Ses lourds seins tendus. Elle attrape le drap, actuel et faible rempart à ma petite pudeur masculine, et le tire au pied du lit, me laissant quelques instant, la main sur mon sexe, droit, à la vision gourmande d’Anaïs qui semble le dévorer des yeux. Puis, doucement, elle se penche vers mon ventre, dégage ma main et m’avale …
Sous le doux contact voluptueux de ses lèvres, je ferme les yeux et me laisse faire … la bouche va-et-vient le long de ma hampe, des mains fouineuses caresse mes bourses, s’égarent de temps à autre vers mon anus … je plane.
J’entends la respiration de plus en plus ahanante d’Anaïs qui continue à se masturber devant moi. De temps en temps, à travers mes paupières j’aperçois ses mains qui volettent sur son corps, qui fouillent son intimité.
La bouche de Colette, va-et-vient, lentement sur mon sexe, de plus en plus droit et excité.
Maintenant, je suis à la limite de l’explosion … Colette remplace sa bouche par sa main. Elle me tourne le dos pour que je le caresse de haut en bas, allongeant mes doigts jusque dans son sillon fessier. J’ai l’impression de caresser la statue … mais sous ma paume de main, la chaleur et les frisson qu’elle déclenche, me rappel que c’est le modèle qui est là, devant moi …
Autour de mon sexe, la chaleur de la main de Colette me semble de plus en plus forte et agréable. J’ai l’impression qu’il n’y a pas une mais deux, trois, quatre mains autours de ma verge en érection. Mon impression d’enveloppement est si forte et si douce en même temps que je m’imagine être dans un fourreau, dans un sexe féminin.
J’entre ouvre les yeux …
Anaïs est toujours en face de moi, les jambes écartées, une main ouvrant largement son sexe, tandis que l’autre va-et-vient, visible, érotisante, provocante. Le spectacle de cette jeune vulve largement écartelée, aux muqueuses rouges, humidifiées par le plaisir me fascine durant un long moment et fait monter de deux ou trois crans encore mon excitation.
Puis mes yeux se portent sur la glace, pour voir ce que me fait Colette, de si bon, de si agréable, d’inconnu comme sensation … et là … je découvre, qu’elle vient d’enrubanner mon sexe, toujours droit, en pleine érection, avec des … bandes plâtrées …
Mon sexe, prisonnier de ce fourreau chaud qui durcit au fur et à mesure, ne semble guère mécontent du traitement qu’il est entrain de recevoir. Bien au contraire, il se tend encore plus.
Ah ! Je n’ai pas besoin de faire beaucoup d’efforts pour faire marcher mon imagination, d’autant plus que les bandes sèchent à grande allure et se resserrent rapidement, formant une gaine de plus en plus étroite, et me laissent véritablement la possibilité de fantasmer sur l’étroitesse d’une sodomie.
En face, le spectacle change légèrement.
Anaïs m’offre son profil. Une main caresse son sexe, l’autre glisse sur ses fesses. D’un petit coup de rein, elle appuie ses seins sur la glace, les y écrase, tend sa croupe et me montre le merveilleux spectacle de ses fesses. Elle les écarte voluptueusement, exhibe l’entrée de son petit trou dont elle fait largement le tour avec un doigt, le rentre et y entame un va-et-vient lent et suggestif. Sa respiration est de plus en plus ahanante et dépose une large tâche de buée sur la glace.
Je crois que je vais exploser … tellement ce spectacle me chauffe à blanc !
Anaïs, ralenti ses gestes, ses pénétrations et, le souffle court, elle vient sagement s’agenouiller au pied du lit. Colette, s’empare alors d’une sorte de petite scie circulaire, en acier, dont elle met en marche le moteur qui émet un bruit strident qui me hérisse le poil et fait retomber instantanément … ma magnifique érection.
Anaïs empoigne l’étui de plâtre et aide Colette qui d’une main habile et experte scie dans la longueur la gangue de plâtre qui m’enveloppe, en faisant attention à ne pas abîmer la coque, car tout serait à refaire, explique-t-elle.
Je serre les fesses, rentre le ventre, bande mes muscles dans l’attente d’une douleur, d’une coupure …
Quelques secondes plus tard, libéré, mon excitation est largement retombée et Colette m’expédie me laver et promet de ne plus … emplâtrer mon sexe…
Lorsque je reviens, la chambre est nette, le matériel a disparu.
Couchées sur le lit, les deux filles sont allongées, tête-bêche, entrain de s’administrer un magnifique soixante-neuf.
Je reste quelques instants sur le pas de la porte, à les contempler.
Les bruits de sucions, les respirations haletantes, la vision de ces deux femmes entrain de se lécher, le mouvement de leurs langues qui fouillent leurs intimités … mon sexe entre de nouveau en érection.
Colette m’a vu arriver.
Elle me fait signe de m’approcher et m’offre le sexe d’Anaïs qui, jambes écartées, soulève son ventre et ses fesses dans un mouvement régulier et rythmé, conséquence de son embrasement.
Colette, à cheval sur sa jeune élève, les fesses en l’air et la langue d’Anaïs dans son intimité, m’ouvre largement les lèvres de la jeune vulve, dégoulinante de plaisir.
J’approche ma bouche, tend ma langue et plonge dans cet antre chaud, humide et odorant.
Il ne faut pas longtemps à Anaïs pour se cambrer, se tétaniser et éprouver un long spasme de plaisir, alors que Colette, balance son corps avec furie au-dessus du sien et balaie mon dos avec sa chevelure hirsute.
Et sans que les deux filles ne reprennent leur souffle, dans un mouvement commun, elles m’allongent en travers du lit. Colette s’empare de mon sexe, raide et toujours à la limite de l’explosion, pendant qu’Anaïs me chevauche le visage pour que je continue à lui dévorer son intimité.
Les lèvres goulues de Colette forment un anneau chaud et affriolant autours de ma verge. Elle entame un lent va-et-vient qui se termine rapidement par l’explosion de ma jouissance qu’elle s’applique à avaler. Sans s’arrêter, elle conserve mon sexe dans sa bouche et s’assure de sa raideur. Puis se relève et tend ses lèvres chaudes et pleines de mon sperme à sa jeune étudiante qui vient le cueillir sur et dans sa bouche.
Cette vision de ces deux femmes qui se partagent ma semence, stimule mon plaisir, relance mon sexe qui est secoué de nouveau spasmes alors que Colette, à califourchon sur lui s’y empale.
Elle démarre, dans un rythme endiablé, une hallucinante cavalcade qui nous mène tous les deux à la jouissance. Les mains accrochées aux hanches d’Anaïs, toujours surplombant ma bouche, je les entends ahaner de plaisir, feuler, gronder et grogner.
Ensemble, dans une série de cris rauques, nos plaisirs explosent ! Anaïs se répand dans ma bouche, me barbouille la figure et m’étouffe de son plaisir, Colette ruisselle du sien et du mien et me trempe le ventre.
Le lendemain matin, à mon réveil, le lit à mes côtés est vide.
L’oreiller, marqué en creux me prouve bien que je n’ai ni rêvé, ni dormi seul. Je récupère, au quatre coin de la pièce mes vêtements et gagne l’atelier.
Là, devant une scénette de sculpteur, Colette et Anaïs travaillent à pleines mains, un moulage … grandeur nature de mon sexe, qui est ainsi et pour l’éternité en érection …
Six mois après, lors d’un magnifique et inoubliable vernissage, en présence de hautes personnalités des arts et de la culture dont deux ministres en exercice, trois anciens ministres, plusieurs directeurs de musées nationaux et de galeries d’arts internationales, devant la presse nationale et internationale, impatiente ainsi qu’une centaine d’invités, Colette découvre un par un, avec une lenteur exaspérante, la série de ses douze nouveaux chef d’œuvres intitulée "Hommes".
Toutes les sculptures représentent des torses, des bras, des pieds, des morceaux de torses mais tous déchirés, comme arrachés brutalement et sauvagement à leur propriétaire. Pas de visage, aucune figure.
Tous de s’extasier devant ce travail, le réalisme, les détails des bronzes, presque comme coulés à même le modèle et personne ne semble soupçonner que le dit modèle principal est là, au milieu d’eux. Pourtant la question est sur de nombreuses lèvres féminines mais aussi celles de la gente masculine présente.
Seuls, Anaïs, Colette et moi connaissons la vérité.
Une vérité qui choquerait certainement bien des oreilles de cette assistance mondaine … si elles savaient !
Si elles pouvaient seulement imaginer ce que l’artiste a du déployer comme talents de séduction, payant de sa personne pour obtenir ces moulages si parfait et surtout que le modèle se prête à tous ses caprices … sans compter le dévouement de sa jeune élève !
Enfin, dans un tonnerre d’applaudissements qui cache l’étonnement de certains et la gêne de beaucoup d’autres, Colette découvre l’œuvre majeure de sa collection, intitulée "Homo Erectus" - que le monde scientifique traduit par "l’Homme en marche" et que Colette préfère interpréter comme "Mon Homme en érection" !
Colette reçoit ainsi l’hommage du public pour son travail, sa créativité et surtout son audace.
Durant toute sa longue réponse où elle tente d’expliquer sa démarche d’artiste, elle ne cesse de poser sa main, nonchalamment, sur le membre en érection de mon buste grandeur nature, au cou cisaillé et déchiré, après qu’elle m’eut arraché la tête.
Est-ce inconscient ? Est-ce par jeu ? Est-ce que par pure provocation ? Vis-à-vis du public ? De moi ?
Je ne sais pas.
Mais moi, ce que je vois, c’est qu’elle fait aller et venir sa main le long de la (ma) hampe de bronze, qu’elle a rigidifié pour l’éternité. Et, quand par hasard, nos regards se croisent, sa main remonte ou descend plus vite, plus nerveusement, et alors, là … Là, je la sens vibrer sur mon sexe, j’en éprouve la chaleur de sa paume, ses doigts fouineurs et j’imagine ses lèvres gourmandes qui en prennent possession, l’entoure … et je bande !
Au milieu de cet aréopage bon chic bon genre, guindé, un tantinet coincé, j’entre en érection !
Mon sexe est si dur que je n’ose regarder si la bosse que je sens n’est pas trop visible. Cette situation semble énormément amuser Colette.
A-t-elle remarqué mon excitation ? Je ne sais pas. Mais à chaque regard que nous échangeons, Colette me lance un petit clin d’œil coquin et … complice.
Et tout en me souriant, elle affermit sa main sur la statue, fait comme si j’étais là, sous sa main, non pas en bronze mais vivant, alors que mon entrejambe réel, lui, ne reste pas de marbre.