n° 08574 | Fiche technique | 27101 caractères | 27101 4340 Temps de lecture estimé : 15 mn |
31/01/05 |
Résumé: Henriette, femme battue, se réfugie chez moi. Roberta, en psy avisée, va guérir le couple de sa violence en participant activement aux ébats. | ||||
Critères: fh hh fhh 2couples fplusag jeunes extraoffre inconnu voisins photofilm fellation pénétratio hdanus hsodo init | ||||
Auteur : Petar Envoi mini-message |
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RESUMÉ :
I. Roberta, prise en photo dans un bal, accepte une séance de prise de vues, poses pudiques puis dénudées et trouve le moyen de ne pas baiser avec le photographe (moi-même).
II. Roberta sert d’intermédiaire pour une séance de photos de nu avec son amie Solange. Le photographe est lui-même pris à partie et participe à des poses hard avec l’amie.
III. Solange, pour l’anniversaire de son mari Tom, organise une séance de prises de vues pornos, d’abord en couple, puis avec Roberta et enfin avec le photographe. Après un repas bien arrosé, Solange se fait baiser par les clients d’un bar et nous terminons à poil chez les voisins de palier, Henriette et Jean-Marcel.
Assis tranquillement chez moi, mettant de l’ordre dans mes cartons, je tombe sur d’anciennes photographies noir et blanc de qualités pictographiques étonnantes, au contraire de certaines photos couleur qui n’ont pas tenu le temps et sont complètement délavées.
La première qui retient mon attention est celle de mon ami d’enfance Norbert, à 19 ans environ, à poil, au milieu d’un champ de luzerne, la pine en porte-drapeau, bien droite, 19 cm de longueur pour un diamètre de 4 cm. Nous nous étions amusés à mesurer nos bites, à les placer côte à côte pour les comparer. La sienne bien droite, la mienne incurvée vers le haut. Norbert était fier de la longueur de sa bite, malgré son diamètre inférieur à la mienne.
Nous nous étions rencontrés bien avant, vers l’âge de 14 ans, dans la cour de l’école. Une des premières choses que nous avons fait ensemble, après notre rencontre, fut de nous montrer nos verges, d’abord molles, puis après astiquage, en érection. La courbure de ma bite l’avait grandement surpris, j’en avais même eu quelques complexes. Norbert disait que ce n’était pas normal, « un pénis est toujours droit…! ».
Avant de le rencontrer, mon activité sexuelle se résumait à une masturbation quotidienne en solitaire. Avec Norbert nous nous la sommes pratiquée mutuellement, d’abord chez lui, dans sa chambre, le sperme dans un mouchoir. Puis dans les différentes pièces de son appartement, la cuisine, la salle de bain, les WC. L’excitation était à son comble lorsque Norbert m’astiquait sur le lit de la chambre à coucher de ses parents et lui était aux anges lorsqu’il éjaculait dans les draps du lit de sa mère. Ces petits jeux pervers nous comblaient. Les fantasmes évoqués ensemble tournaient autour des filles de l’école. Dans nos rêves, nous les prenions l’une après l’autre, nous nous occupions de leurs nichons (celles qui avaient les plus gros avaient notre faveur), nous imaginions leurs fesses dénudées et fantasmions sur leur sexe. C’était pour nous le plus grand des mystères, qu’y avait-il là dedans, quels secrets cachaient-elles ? Une ou deux demoiselles un peu délurées nous avaient baissé leur culotte et montré leur fente, mais aucune ne l’avait vraiment écartée. En échange nous leur montrions nos deux verges, l’une droite, l’autre courbée, jumelles malgré tout, complices en tous cas.
C’est vers 18 ans, après avoir été pendant une longue période éloignés l’un de l’autre, que notre vision du monde bascula. Norbert avait eu quelques expériences avec des filles ; quant à moi, j’avais eu une liaison régulière, mais sexuellement très frustrante, la demoiselle n’acceptant que des caresses. Elle en faisait peu elle-même, et surtout pas en dessous de la ceinture, c’était « sale », disait-elle.
Nous nous sommes retrouvés chez Norbert, nus, comparant encore une fois nos sexes. Et il commença immédiatement une fellation profonde et vigoureuse, faisant entrer et ressortir ma verge de sa bouche. Il avait une certaine expertise de la chose, pour moi, c’était une première, il ne fallut pas plus de trois minutes pour produire une éjaculation abondante au fond de sa gorge. Norbert cracha mon sperme dans sa main et en badigeonna mon anus. Il y introduisit un doigt, puis deux. Il pointa sa bite devant le sphincter et s’engagea dans mon rectum sans autre forme de procès. J’étais sous son influence et il me semblait normal d’accepter tout ce qu’il proposait. J’eus un peu mal, mais rapidement mon plaisir fut à son comble. Je me remis à bander et lui enfournai l’anus à mon tour. Ce petit jeu devint presque journalier, nous pratiquâmes la sodomie très régulièrement, dans la chambre de ses parents, sur le lit de sa mère particulièrement.
En fouinant dans les tiroirs de la table de nuit de son père, Norbert trouva une liasse de photos pornographiques noir-blanc qui devaient être régulièrement consultées, vu l’état de dégradation de celles-ci. Un jour que nous étions en train de réaliser une fellation mutuelle, positionnés en 69, avec les photos pornos étalées autour de nous, sa mère rentra plutôt que prévu et nous surprit. Ouvrant la porte de la chambre, elle nous observa dix secondes, passant des yeux de son fils aux miens, regardant nos sexes en érection, nos airs contrits. Elle referma la porte sans dire mot, neutre et détachée.
Je compris quelques jours plus tard la raison de son indifférence apparente. Un après-midi que Norbert n’était pas présent, elle me convoqua et m’aborda immédiatement en me faisant des reproches sur les tendances homosexuelles que j’allais transmettre à son fils. Elle me baissa le pantalon, le slip et me caressa. Je me mis rapidement à bander, elle me prit dans sa bouche et me fit éjaculer. Un long baiser lui permit de me transmettre une grande partie du sperme. Je me laissai faire, goûtant pour la première fois à une femme, d’âge mûr, j’en conviens, mais tellement douce et prévenante.
Ce fut le commencement de mon éducation à l’amour. Margot, tel était son prénom, me prit sous son aile et m’emmena au pays de son corps, comme le chantait Catherine Le Forestier. Elle m’ouvrit aussi l’esprit à l’art, à la peinture particulièrement, et à la musique. C’est sous son influence encore que je pris goût à la photographie. Dès le début elle me regarda avec bienveillance, était-elle un peu amoureuse ?
Margot mit mon corps en valeur et lui donna le goût du plaisir, l’envie d’aimer, et souvent de jouer. Elle m’ouvrit les yeux sur le corps des autres, les hommes, les femmes, les visages, les regards. Elle y amena beaucoup de douceur et en même temps une rigueur quasi monacale.
Pour cette première fois, et sans qu’elle m’autorise à remettre mon pantalon, elle me prêta un appareil de photo semi-professionnel, me demandant de la photographier en train de se déshabiller. Elle s’éloigna et commença à tournoyer, que je voie ses formes et son allure, son sourire enjôleur. Je la vis pour la première fois, non plus dans le rôle de la mère de mon ami, mais en femme, belle, enjouée, prête à séduire. J’appris aussi que le photographe, camouflé derrière son viseur, peut regarder sans retenue, se "rincer l’œil", sans que le modèle en prenne ombrage.
Margot approcha le visage de l’objectif, ses yeux vert foncé mis en évidence, ses longs cils bien soignés, son maquillage délicat, ses pommettes légèrement rosées, sa bouche aux lèvres un peu charnues entourant de belles dents blanches parfaites lui conférant un sourire pétillant. Ses cheveux foncés aux reflets roux coupés à la garçonne la rajeunissait, elle devait avoir 45 ans. Elle était grande, me dépassant de quelques centimètres. Son corps un petit peu enveloppé, montrait qu’elle avait été très belle, avec des seins volumineux, un petit ventre proéminent, des fesses en forme de poire, des hanches relativement larges, des jambes solides très bien galbées. Ses gestes étaient ceux de quelqu’un de stable, assuré, une maîtresse femme. Elle me toisa en enlevant son pull, arrêta son mouvement, les yeux cachés par le tissu et tourna sur elle-même, plusieurs tours, aveugle, à la merci de mon regard avide.
La jupe glissa comme par enchantement le long des jambes. Troublé, je n’en ai saisi ni la subtilité, ni les implications, l’engrenage dans lequel nous nous dirigions.
Margot était en petite culotte, soutien-gorge, porte-jarretelles et bas à reflets grisés. Sa poitrine remplissait abondamment les bonnets, en débordait même en petits bourrelets gracieux, la vallée entre les deux seins était profonde et tentante. Elle entreprit de descendre ses bas nylon avec lenteur et application. Ses jambes bronzées, aux cuisses amples, m’excitèrent. Le sexe au garde-à-vous me démangeant, je l’astiquai délicatement entre deux prises de vue. Elle sourit, se coucha sur la table et me demanda d’approcher pour réaliser en gros plan des photos de ses jambes, de la bosse que son sexe formait sous la culotte, des poils apparaissant dans l’échancrure du tissu. Elle me recommanda de m’appuyer sur son estomac pour mieux visualiser les seins tendus dans le soutien-gorge blanc, pareils à deux montagnes enneigées. Elle se mit sur le ventre, ses fesses tendirent le tissu, la raie ombrant le slip blanc. Lui écartant les cuisses, je pris des photos de son entrejambe rebondi et humide. La lenteur de notre ballet créait une atmosphère irréelle, un monde de voluptés et de senteurs, escamotant le réel. Margot se souleva un peu et fit descendre son slip à la moitié des fesses, nouvelles photos, nouvelles perspectives. Le décrochement du soutien-gorge me ramena brusquement à la réalité : sa nudité allait bientôt m’apparaître dans toute sa splendeur. Son large dos nu m’excitait au plus haut point, je n’allais pas tenir le coup longtemps. Elle se souleva lentement, décollant partiellement les seins de la table, tête levée. Je tournai autour d’elle avec l’appareil de photo en main pour ne pas en perdre une miette. Elle jubilait de me voir la langue pendante, haletant, les yeux un peu fous de ce qui m’arrivait. Elle se releva encore, ses seins lourds décollèrent de la table et se balancèrent lentement comme les battants de deux grosses horloges. La sonnerie retentit dans ma tête, pulsations de mon cœur en chamade. Elle souleva ses hanches et descendit son slip au niveau des cuisses, les fesses à disposition de mon objectif, celui de mon appareil, pas toujours en accord avec mes pulsions. J’aurais aimé toucher, tâter, lécher, cajoler. Je n’en avais plus la force, mes jambes étaient coupées, au contraire de ma verge, qui, elle, redoublait de vigueur. Margot se glissa en bas de la table, enleva complètement son slip et prit des poses voluptueuses. L’appareil de photo incapable de comprendre l’enjeu me demandait quoi faire. Je la pris, couché par terre à ses pieds, debout sur une chaise, alignant les seins et les poils du pubis, couché sur un meuble prenant un gros plan de la raie entre les monts de ses fesses. Elle s’assit à nouveau sur la table, écarta les jambes et découvrit à mon objectif des vallonnements insoupçonnés, des crêtes vertigineuses, des encorbellements de déesse. Et elle s’arrêta !
Interdit, je n’osais parler, ni photographier, le silence devenait pesant quand elle me dit:
Je ne me fis pas prier, et rapidement, trop rapidement je déchargeai en elle.
Elle se caressa avec ma main, tenant mon poignet ou mes doigts, cherchant des chemins sur son propre corps. Au début je ne ressentais rien qu’une contrainte, peu à peu je compris les endroits faisant réaction, bientôt mon être frissonna en même temps qu’elle. Cette exploration guidée fut ma première initiation. Je découvris les points stratégiques en observant les réactions de son visage, pupilles dilatées, bouche pincée ou entrouverte, langue appuyant le haut du palais ou apparaissant sur les lèvres humides, respiration haletante, profonde ou brusquement interrompue. Je mouillais intellectuellement en même temps qu’elle.
Tout ce travail de longue haleine eut lieu dans son appartement, en l’absence de Norbert que j’avais tendance à délaisser, dans la chambre d’un petit hôtel minable ou certaine fois en plein air, en un lieu désert. Margot variait les endroits, les habillements, les circonstances, rarement deux fois la même ambiance. J’y prenais un plaisir énorme. Elle me fit particulièrement aimer son corps, me fit connaître le mien, m’apprit à maîtriser ma fougue. Nous restions de longs moments, nus, sans parler, écoutant de la musique, regardant des photos, plongés chacun dans son propre monde onirique, nous rejoignant dans un baiser langoureux. J’en tombai amoureux, elle me l’avait pourtant interdit.
Nous vécûmes ces joutes amoureuses pendant près d’une année ; Norbert en prenait ombrage, sans savoir que c’était sa mère qui me courtisait. Je lui faisais croire que l’amie de mes 17 ans m’avait relancé, jusqu’au jour où il découvrit des photos de sa mère nue. Il me les montra, me demandant ce que j’en pensais. Je rougis, bafouillai, m’emmêlai tellement dans mes explications qu’il redouta quelque chose de louche. Il sortit ensuite les clichés de Margot avec un homme, en poses lascives et suggestives. C’est elle qui me l’avait amené un jour, me demandant de les photographier faisant l’amour. Il traita sa mère de traînée, de pute et d’autres noms aussi peu reluisants. Je m’offusquai et dans un élan de colère lui avouai ma liaison avec Margot. Il en resta silencieux pendant plusieurs minutes puis me dit:
Je l’avouai, il se leva, partit sans un regard, triste de ma trahison. Il s’éloigna, alla travailler ailleurs. Je ne le revis plus.
Margot se détacha lentement de moi, son plan avait marché, la liaison homosexuelle avec son fils était totalement cassée.
Une observation un peu plus soutenue des photos de Margot me font apparaître une ressemblance avec Roberta, ma muse d’aujourd’hui. Enfin, quand je dis "ma" muse, pour l’instant elle m’amuse, me mène en bateau, me piège et se moque gentiment de moi. C’est au niveau du regard, du port de tête, peut-être aussi de l’intelligence et de la lucidité qui y transparaissent que je distingue des analogies. Leurs corps sont de même allure, solides, pleins, avec une taille fine et des hanches nettement plus larges, la grâce du violoncelle vu de dos (on ne compare jamais une femme à violoncelle vu de face, sauf quand elle grince !). Je souris à moi-même. Plongé dans mes réflexions je n’entends pas tout de suite le gong de la porte d’entrée. Au troisième coup de sonnette peut-être je me déplace et entrouvre le battant, cachant ma nudité.
Je découvre Henriette, ma voisine de palier, nue, elle aussi, frissonnante, les yeux hagards, l’air franchement piteuse.
Et elle entre…et découvre que je suis à poil.
Observant les photos étalées en face de ma nudité, elle se méprend sur mes intentions, et bafouille encore des excuses.
Reprenant son air hagard, elle confesse que son mari la bat, la martyrise et l’humilie sans cesse. Qu’il vient de lui envoyer deux gifles, l’a projetée brutalement hors de l’appartement, nue sur le palier. Elle n’en peut plus, les larmes pointent, mon épaule secourable l’accueille.
Je ne supporte pas les pleurs. J’ai beaucoup de difficultés à les gérer. En plus, ces problèmes de brutalités conjugales, franchement, ça me "gonfle", c’est bon pour les médias…
Face à des problèmes difficiles, j’ai tendance à jouer un peu à l’autruche. Je dis, essayant de paraître courageux :
Et j’ajoute, chevaleresque :
Elle s’installe, dort, mange, boit, regarde la télé, les vidéos, fouille dans mes armoires, mes cartons, utilise ma brosse à dents, mon linge. Pas envahissante pour quatre sous, la dame. Mais il y a une compensation, elle reste nue, candide face à mes mains, facile à prendre. Chaque fois prête à faire la culbute sur le tapis ou dans un lit. Bonne baiseuse, à disposition pour tout service sexuel, presque le rêve. Nous observons longuement les photographies qu’elle ressort patiemment de mes cartons. Chaque modèle a son histoire, je lui parle de l’influence qu’il a eu sur moi, ce qu’il m’a apporté. Elle me demande chaque fois si la baise était bonne, ce que j’y ai trouvé. Cette introspection me plaît, ravivant des souvenirs, tranches de vie, expériences, ajoutant de la profondeur à l’existence…Je vais faire des courses, nous ramène à manger, lui achète un parfum, lui procure des magazines, elle apprécie « Play-Boy ».
Deux jours après, Jean-Marcel, sonne chez moi :
Il avait cherché partout, dans la famille, chez leurs amis, dans des hôtels du quartier, prêt à appeler la police.
Je lui dis qu’elle n’est pas encore en état de rentrer au bercail. Un peu de patience, de douceur et le problème sera résolu. Je ne lui parle pas de violence, ni de brutalités, il m’en sait gré et rentre chez lui, penaud.
Roberta vient d’arriver, c’est la première fois qu’elle vient chez moi, je pensais même qu’elle ne savait pas où j’habitais. Elle se languit de moi, dit-elle. Son regard inquisiteur cherche, son nez perçoit des phéromones étrangères, ses yeux sont aux aguets, quelque chose de particulier se trame ici. Elle ouvre lentement plusieurs portes de l’appartement et trouve Henriette dans la chambre à coucher, souriante, qui lui lance :
Henriette se peint les ongles des pieds en vert, naturellement nue, le sexe ouvert en direction de la porte, nullement gênée de la venue de cette étrangère.
J’explique à Roberta la raison de sa présence, m’attends à quelques reproches. La réaction me surprend. Roberta entre dans la chambre, s’assied au côté de ma voisine, lui caresse les cheveux, très doucement, comme pour une enfant, la regarde intensément, avec compassion. Elle lui frotte lentement le dos, les fesses, lui malaxe les épaules, pelote les seins, lisse le ventre et dit :
Commence alors une éducation hallucinante ! Roberta explique que la violence provient, en général, d’une attitude intérieure, d’un manque d’estime de soi, que les deux personnes du couple sont impliquées dans cet engrenage qu’est la violence. Elle demande à Henriette de jouer l’arrivée de son mari, d’essayer d’imaginer la scène, de décrire comment elle sert Jean-Marcel à table, comment elle l’aborde pour faire l’amour. Toutes les tranches de vie de Henriette sont décortiquées, désassemblées, triées. Roberta me demande de jouer au mari, de faire l’amour avec Henriette. En professionnelle avisée, elle observe. Devant mes réticences, elle explique : elle est psychiatre, son travail consiste justement à traiter des cas de violences conjugales. Elle a ici l’occasion, hors cadre professionnel, de tester ses propres théories. Roberta conseille ensuite à Henriette, à chaque instant, de se faire une image positive d’elle-même, de regarder l’autre en se considérant comme la personne la plus importante, digne de respect. Elle lui démontre comment son regard est soumis et peu assuré, l’éduque à changer. De longues séances de caresses et de connaissances de son propre corps, faites par Roberta ou par moi-même, sont utilisées pour redonner confiance à Henriette. Je suis pris au jeu de ce travail sur la personnalité et admire notre psy dans son oeuvre. Henriette se transforme, c’est indéniable.
Le vendredi soir suivant, Roberta nous demande de surveiller la venue de Jean-Marcel, nous disant qu’elle va lui parler. Sachant qu’il est rentré chez lui, Roberta, devant nos yeux incrédules, se déshabille. Nue et resplendissante de beauté, elle sort sur le palier, sonne chez le mari d’Henriette. Quelques palabres sur le seuil, puis il la laisse entrer. Après deux jours, Roberta revient, elle nous explique le travail qu’elle a accompli sur Jean-Marcel, sa première réaction de méfiance, son acceptation des conditions. Il a joué le jeu et suivi ses conseils : être, en premier lieu, conscient de sa violence, reconnaître en quels gestes elle se trouve, quels regards son dénigrants. Pendant qu’il lui faisait l’amour, Roberta l’a arrêté dans certains gestes, lui a démontré la brutalité de certains comportements. Elle va lui apprendre, dans les quinze jours qui viennent, le sens de la caresse, une reconnaissance de son propre corps, une acceptation de la féminité dans l’homme. Tous les soirs Roberta vient chez moi, me donne quelques directives pour la thérapie d’Henriette, se déshabille et court chez Jean-Marcel pour continuer son travail en profondeur, c’est le cas de le dire. La situation est malgré tout un peu irréelle, mais deux semaines sont vites passées.
Roberta me demande de photographier, pour étayer son dossier, les retrouvailles de nos deux tourtereaux qui se présentent, nus, l’un à l’autre, sur la porte de leur appartement. Je les suis dans leurs ébats. Ils sont heureux de se retrouver et d’avoir été capables de se transformer. J’observe, tel un professionnel : le regard du mari est changé, plus respectueux, plus doux aussi, tandis qu’Henriette, elle, est consciente de sa beauté, de ses qualités, de son ascendant sur Jean-Marcel. Le temps des caresses dure longtemps, incontestablement ils sont en train de découvrir la signification du frôlement de deux peaux. Henriette s’attarde aux épaules de son homme, à son torse, caresse les espaces, entre les doigts, entre les lèvres de sa bouche, sous les aisselles, entre les doigts de pieds, entre les fesses, remonte la colonne vertébrale, entoure la chevelure. Jean-Marcel caresse longuement son ventre doux, le sillon entre ses seins, l’intérieur des cuisses, les mollets, passe par l’arrière, sur les fesses, les reins, les épaules et finit sur la nuque. Leurs paroles sont douces, leurs voix feutrées, ponctuées d’un « Oh oui ! » lors de la pénétration, d’un « Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? », d’un « Accorde-moi ta bouche ». Le ballet de leurs corps dépasse tout ce qu’il est possible de faire, ils sont seuls dans l’Univers. La poésie et la beauté de cette union me font réaliser des photos inspirées. C’est Roberta qui me le signale en visionnant mes clichés. Je la remercie et la complimente sur le résultat de ses expérimentations : Henriette et Jean-Marcel sont sur le chemin du respect mutuel. Admirant sa beauté autant que son intelligence, je m’approche de Roberta, lui fais un baiser dans le cou, sur l’oreille, lui titille le lobe avec la langue, lui baise la joue, finit sur ses lèvres. Elle soupire d’aise, se retire un peu, me regarde tendrement et dit :
Je rougis un peu, n’étant pas habitué aux compliments, et me love un peu plus contre Roberta. Deux minutes de calme ne se sont pas écoulées que l’on sonne à la porte. Henriette et Jean-Marcel se présentent, nus, on a l’impression que c’est leur nouvel uniforme, souriants et heureux, avec une bouteille de champagne à la main :
Nous trinquons ensemble, un peu contrariés dans nos (peut-être uniquement dans mes…) projets. Sans apercevoir notre peu d’enthousiasme, guillerette et enjouée, Henriette propose :
Et c’est parti, prenant cela comme une suite de notre "thérapie", je réalise des photos de Jean-Marcel caressant, léchant, forniquant Roberta, belle à croquer, dans toutes les positions possibles. Cette dernière, repue de sperme, devient le metteur en scène d’un ballet lubrique de plus en plus chaud entre Henriette et moi. La tension augmentant, les scènes deviennent plus osées, plus excitantes aussi : Henriette et ses deux mâles, l’un dans sa bouche, dans une fellation profonde, l’autre dans sa vulve lors d’un pistonnage méthodique, avec inversion des rôles à l’entr’acte. La double éjaculation fait tomber lentement le rideau, quelques rappels et je me retrouve seul, content de mon sort, prêt à m’abandonner dans les bras de…Morphée. Après un long et langoureux baiser, Roberta est rentrée chez elle.
(A suivre)
Petar