n° 08580 | Fiche technique | 10231 caractères | 10231Temps de lecture estimé : 7 mn | 02/02/05 |
Résumé: Vincent arrive au bout de son pari: finir de raconter sa complicité avec sa belle-sœur. | ||||
Critères: fh alliance amour voir journal | ||||
Auteur : Croq (Encore quelques souvenirs avec Valérie) |
Épisode précédent | Série : Les délices passés des plus beaux de nos jours Chapitre 04 / 04 | FIN de la série |
Clics7…
Vincent est maintenant à Paris. C’est l’été, il fait très chaud et Vincent travaille mais quand Valérie qui était en vacances lui a demandé si elle pouvait passer quelques jours chez lui, Vincent a failli bondir de joie.
Quelques jours, quelques heures, seul avec Valérie !
Au premier coup de sonnette, Vincent se précipite pour ouvrir la porte, et elle est là, si belle qu’il ne dit rien, figé dans une admiration sans limite.
La robe blanche très décolletée, très légère aussi, fait ressortir la couleur cuivrée et le satin de sa peau. Sous l’ardeur du soleil, le brun de ses cheveux s’est éclairci dans un châtain presque blond. Ses dents paraissent encore plus éclatantes alors que les sandalettes d’un rose très pâle soulignent le rouge carmin que Valérie a appliqué sur les ongles de ses pieds.
Légèrement, tout comme une chatte en territoire inconnu, Valérie explore l’appartement de son beau-frère et décide d’instinct de l’endroit où elle va coucher.
Ce sera dans le bureau de Vincent, là dans un petit canapé dépliable.
Valérie n’arrête pas de parler mais Vincent n’écoute pas, n’entend rien, il la suit dans les pièces, répond machinalement, absolument subjugué par cette petite belle-sœur jolie à CROQuer.
Elle jette son sac de voyage sous le bureau de Vincent, se débarrasse de ses sandalettes en se penchant en avant dans un mouvement gracieux et prolongé, avec un regard à la fois interrogateur et coquin.
Le décolleté baille alors, dévoilant deux petits seins tout pointus et tout bronzés.
Elle se redresse en passant lentement la langue sur ses lèvres puis, très sérieusement, adresse à Vincent un rapide coup d’œil.
Devant sa tête, Valérie éclate de rire et Vincent rit aussi.
Ils se sont compris, ils viennent de se retrouver dans cette complicité invraisemblable de deux années.
Deux années d’un délicieux silence, d’un délicieux secret, deux années de sentiments inavouables, de confidences nocturnes, d’exhibitions furtives.
Et surtout pour Vincent, deux année de masturbations intensives et d’orgasmes foudroyants. Ce n’est plus vraiment à Aude, sa femme, que Vincent fait désormais l’amour mais dans son imaginaire, à Valérie, sa sœur.
Valérie sait tout cela. Elle a accepté de devenir la partenaire virtuelle de ses fantasmes les plus fous et grande ordonnatrice de la plupart de ses jouissances solitaires.
Par respect pour sa sœur, Valérie a décidé de ne pas céder aux désirs précis de Vincent. Jamais sans doute ils ne se feront l’amour mais si Valérie refuse le contact physique direct avec son beau-frère, si elle lui refuse jusqu’à sa main pour le soulager, lorsque Vincent n’en peut plus de passion et de tension, Valérie n’hésite pas à l’encourager à se faire jouir. Certes Valérie ne lui donne pas grand-chose durant ces moments là, même pas son regard direct qui aurait ravi le penchant exhibitionniste de Vincent, elle lui offre seulement sa présence et sa voix.
Ce jeu dure depuis cette nuit où Valérie a permis à Vincent de se caresser jusqu’à l’éjaculation. Ils partageaient alors la même chambre, mais pas le même lit. Elle avait alors dix huit ans et n’était pas encore devenue femme. Elle était curieuse des choses du sexe masculin et Vincent était là…
Combien de fois ont-ils renouvelé cela dans l’obscurité de la petite chambre ?
Elle a appris à accompagner dans la nuit les caresses que Vincent exerce sur son sexe par la douceur de sa voix, elle connaît les mots terriblement précis qui rythment les mouvements de la main de son beau-frère. Elle sait retenir sa respiration pour l’écouter quand sa masturbation se fait plus rapide, plus frénétique, plus incontrôlable. Elle sait le calmer par un souffle paisible. Et lorsqu’elle le sent immobile, tendu par l’effort, prêt à se rendre une fois encore, elle sait que la verge de Vincent est dure à lui faire mal, que son gland turgescent est totalement décalotté, qu’il a atteint la limite extrême de l’excitation, qu’il est à sa merci. La main de Vincent est immobile, enserrant avec force le corps entier de son sexe rigide, en attente.
Il n’en peut plus, au bord de la souffrance mais il ne veut pas se faire jouir complètement seul et il lui dit.
Et quand Valérie, dans un souffle un peu court, lui chuchote enfin :
Alors dans un lent mouvement de torsion, Vincent remonte sa main. Il recalotte son gland en relâchant la pression de ses doigts. Son sperme se rue dans sa verge comme de la lave, s’élève à la verticale et retombe en gouttes, en pluie, sur son lit, sur le parquet, même sur les draps de Valérie parfois.
Et cette puissance la fait sursauter.
Depuis, elle le prépare et le guide. Eux seuls se comprennent lorsque malgré la présence de la famille, Valérie s’arrange pour laisser Vincent regarder librement ses seins débarrassés en hâte de leur soutien-gorge dans la salle de bain, la couleur de sa culotte, ses longues jambes et ses petits pieds que Vincent adore .
De cela d’ailleurs elle a été très surprise lorsque Vincent lui en a parlé.
Durant ces moments là, en retour, Vincent ne cherche pas à lui dissimuler son érection. Il l’offre au bon vouloir de Valérie. Il sait qu’il va finir par se masturber et quand il se lève pour s’isoler quelques minutes et se soulager à grands coups de poignets rapides, Valérie s’arrange toujours pour lui manifester sa présence discrète.
Quelques derniers clics :
Nu sur le lit ,Vincent se caresse lentement. Valérie entre en trombe dans la pièce de façon totalement inattendue. L’un et l’autre sont surpris par cette situation tout à fait nouvelle. Complètement paralysé, Vincent garde son sexe à la verticale sans le secouer. Valérie stupéfaite au pied du lit, les yeux écarquillés, fixe son regard sur le sexe tendu de Vincent.
Doucement elle recule en murmurant :
Sur une plage naturiste avec sa femme et Valérie. Le seul à être complètement nu est Vincent. Il a dû batailler longtemps pour les convaincre de venir là. Lorsque Valérie se décide enfin à retirer son haut et à lui offrir la vue de ses petits seins, Vincent sent son sexe se dresser. Discrètement, il le montre à Valérie qui arrondit sa bouche comme pour lui dire ainsi de faire attention, que sa sœur pourrait voir. Un peu plus tard, lorsqu’il y a beaucoup moins de monde sur la plage, Vincent recule de quelques mètres. Ainsi en surplomb, il se masturbe vigoureusement, les yeux fixés sur les seins de Valérie.
Sur la même plage, un autre jour. L’eau est fraîche, le sexe nu de Vincent se replie. Valérie le remarque en riant. Elle veut monter sur les épaules de Vincent pour sauter dans l’eau claire. Vincent sent l’entrejambe de sa belle-sœur bien collé à sa nuque, il sent ses cuisses fermes sur ses épaules. Un pied de Valérie frôle son sexe par mégarde. Il sursaute. Valérie se tait. Le petit pied revient frôler les poils de son pubis puis toute sa verge. Rêve-t-il ? Un second pied vient assister le premier. Le sexe de Vincent se déplie et se gonfle. Douceur incroyable. Mais Valérie s’échappe, se laisse tomber en arrière.
Etonnée que Vincent soit ainsi attiré par ses pieds, Valérie le presse de questions. Vincent ne sait pas trop quoi lui répondre et surtout il ne sait pas trop comment lui expliquer.
Ce soir-là, au moment d’aller rejoindre sa femme, son regard tombe sur les escarpins de Valérie qui les a laissé traîner. Il veut les ranger, mais le souvenir de ce qui s’est passé à la plage il y a quelques mois lui revient. Sans trop s’en rendre compte, il porte les escarpins à son nez…Son sexe se tend aussitôt.
Pendant que sa femme et Valérie dorment, Vincent pénètre doucement l’escarpin. L’impression est très étrange. Très troublante aussi l’idée d’être en territoire tabou. Vincent se vide à l’intérieur en retenant un gémissement.
Il n’a jamais fait cela avant. Il essuie les traces avec du papier essuie-tout et remets les escarpins à leur place…
Valérie a eu son deuxième enfant. Bien des années ont passé. Les occasions qu’ils ont désormais de se rencontrer se font beaucoup plus rares et plus rares encore les instants qu’ils peuvent passer seuls tous les deux. Mais rien n’a changé, la complicité est toujours là, chaque fois. Tout le monde est parti se promener. Lui a eu envie de rester avec elle, elle a dû coucher le bébé pour la sieste. Ils ont discuté longuement des années passées.
Ils ont vite retrouvé l’habitude qu’ils avaient de parler à voix basse l’un près de l’autre, dans la petite chambre de Valérie. Les fous- rires fusent à l’évocation de certains souvenirs…
Mais c’est l’heure pour le bébé. Sans aucune gêne, Valérie déboutonne sa chemise et passe un coton sur ses bouts de seins qui s’allongent aussitôt. Vincent voit nettement perler les gouttes de lait. Valérie s’en aperçoit. Elle regarde Vincent. Elle sourit comme elle seule sait sourire.
Vincent n’a rien répondu. Il est allé à la fenêtre et a regardé la mer.
Près de vingt années ont passé. Tout est dit ou presque. Vincent a tenu son pari : terminer l’ évocation délicieuse de ces heures passées avec Valérie. Sa femme n’a jamais rien su de tout cela. Il est des instants secrets qui n’appartiennent et n’appartiendront qu’à Valérie et à Vincent.
Hier ils ont marché longuement sur la plage. Le vent a emmené leurs paroles. Ils connaissent tout l’un de l’autre, ils n’ont plus rien à prouver mais il leur reste tout de même une chose à faire, l’amour.