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Prémices

Clara et moi

Je n’en croyais pas mes yeux. Elle qui, il y a encore seulement quelques mois, refusait l’idée d’accueillir un nouveau partenaire dans nos jeux sexuels, était maintenant en train de se faire baiser à la chaîne par une dizaine d’hommes de tous âges, certains de vingt ans de plus qu’elle. L’un la pistonnait avec force, lui arrachant des petits gémissements de plaisir, un second avait investi sa bouche et guidait sa tête avec ses mains, la baisant littéralement par le haut. Un troisième enfin était en train de se faire branler. Dès que l’un avait joui, un autre prenait sa place, ou bien ils échangeaient les rôles. La bouche déformée par les assauts d’une queue assez impressionnante, le bassin secoué par le pistonnage méthodique d’un quinquagénaire un peu bedonnant mais encore vigoureux, les mains occupées à caresser, branler, toucher, elle me lança un regard pétillant qui me prouvait qu’elle appréciait cette expérience. Juste à ce moment-là, l’homme qu’elle suçait jouit. Tous portaient des préservatifs lorsqu’ils la pénétraient, mais elle avait accepté les fellations sans latex. L’éjaculation, abondante, la surprit. Elle en avala une partie, recracha l’autre en toussant. Ce fut comme un signal. Tous vinrent lui éjaculer sur le visage et le corps, dans une frénésie animale à laquelle elle s’abandonna entièrement.

Après quelques instants durant lesquels tous ses partenaires vinrent l’embrasser et la remercier, elle se leva et se dirigea vers la salle de bain pour une douche bien nécessaire. Après un moment, m’inquiétant de ne rien entendre, je frappais à la porte. Pas de réponse, mais le loquet n’était pas poussé. J’entre et surprise ! Elle remettait ça, avec Denis, le propriétaire des lieux cette fois ! La poitrine et le visage encore maculés de sperme, elle était en train de se faire prendre debout dans la douche, Denis derrière elle la tenant par le bassin, soufflant et transpirant en la limant si frénétiquement que je me demandais sur le moment comment son préservatif n’avait pas encore éclaté. Mon érection n’avait pas cessé depuis le début des ébats, et elle en devenait douloureuse. N’en pouvant plus, je m’approchais d’eux, demandai à Clara de se baisser et lui enfournai sans plus de préliminaires ma queue entre ses lèvres, la baisant avec une telle force que je l’étouffai presque et la faisais hoqueter. Je lui envoyai alors de longs jets de sperme dans la bouche pendant que Denis accélérait encore la cadence jusqu’à la faire crier avant d’exploser à son tour. Jamais je n’aurais imaginé qu’elle puisse finalement accepter ces ébats et y prendre autant de plaisir. Mais il est vrai que cela ne s’est pas fait en une seule journée. Commençons donc par le commencement.

Clara et moi sommes de la même année, 1973, et presque du même mois. Nous nous sommes rencontrés pendant des vacances avec un groupe de copains. À l’époque, elle était très réservée et restait en permanence avec son copain, Gilles, un mec plutôt bien gaulé mais fade et à la conversation ennuyeuse. Nous essayions tous d’attirer l’attention de Clara, surtout à la plage lorsque la vision de son corps presque entièrement dénudé nous provoquait des érections que nous cachions en nous allongeant sur le ventre sur nos serviettes. Il faut dire que sans être canon, Clara a beaucoup de charme. Elle est asiatique d’origine, une poitrine petite mais ferme, un visage d’ange, et une taille un peu au-dessus de la moyenne. Toujours habillée avec goût, souriante, elle est vraiment craquante. Pendant quelques années, nous nous sommes perdus de vue, jusqu’à ce que nous nous retrouvions par hasard à l’aéroport de Singapour. Nous étions tous les deux en transit et attendions le même avion. Elle me raconta qu’elle était désormais seule, je lui parlai de ma vie de célibataire. Nous bûmes quelques verres dans l’avion, je lui donnai mon numéro de portable à l’arrivée. Nous nous revîmes deux fois et puis le troisième soir, elle vint chez moi et y passa la nuit. Depuis ce jour (7 ans déjà), nous sommes ensemble et mariés depuis quatre années.

Sexuellement, les débuts ne furent pas extraordinaires, mais la douceur de Clara et sa beauté compensaient largement à mes yeux son inexpérience. D’ailleurs, nous étions tous les deux très amoureux et elle mettait beaucoup de bonne volonté à me satisfaire et à améliorer ses techniques, notamment celle de la fellation qu’au bout de quelques mois, elle pratiqua à merveille (en mettant beaucoup de salive et en faisant coulisser mon sexe jusqu’au fond de sa gorge). De mon côté, je lui fis découvrir le plaisir du cunnilingus, que son imbécile de Gilles n’avait jamais pratiqué. Seule la sodomie restait tabou, mais cela ne m’intéressait pas et je comprenais fort bien ses réticences pour le sexe anal. Nous baisions souvent, un peu n’importe où dans notre appartement. Petit à petit, nos jeux se sont faits plus coquins. Il y eut tout d’abord la découverte du plaisir procuré par le rasage. Clara m’avoua qu’elle aimait beaucoup cette nouvelle sensation et depuis, nous nous rasons mutuellement le sexe chaque semaine et y prenons toujours beaucoup de plaisir. Clara me rase le pubis et les testicules, avec lesquelles elle aime particulièrement jouer en me suçant. De mon côté, je rase aussi entièrement sa vulve, ne laissant qu’un petit triangle de poils juste au-dessus des lèvres. Nous avons ensuite commencé à regarder de temps en temps des vidéos porno tous les deux. Il ne fallait en général que quelques minutes pour que nous nous retrouvions en position de 69, nous suçant mutuellement jusqu’à la jouissance en jetant de temps à autre un regard sur l’écran. Nous nous sommes filmés également, et la cassette de nos ébats remplaçait parfois le film X enregistré sur une chaîne câblée. Et c’est justement en regardant cette cassette, il y a environ deux ans, que je lui ai parlé pour la première fois de triolisme et d’échangisme.

Elle me regarda avec surprise d’abord, incrédulité ensuite, colère enfin. « Tu me demandes de te tromper ? Tu veux m’exhiber comme une pute ? Tu ne m’aimes plus donc ! ». Abandonnant ma queue encore dressée, elle se leva et fila dans la salle de bain. Elle n’en revint que pour m’annoncer sèchement qu’elle sortait avec une amie et qu’elle rentrerait tard. Elle rentra tard effectivement, et ne me dit plus un mot jusqu’au surlendemain. Devant une telle réaction, j’avais décidé de ne plus jamais évoquer le sujet et m’étais résolu à garder mes fantasmes dans ma tête. Ce ne fut que quelques semaines plus tard que le sujet revint sur le tapis. Mais cette fois, ce fut elle qui lança la discussion. Nous étions en train de nous sucer mutuellement devant un film X, encore une fois. La scène à l’écran montrait deux femmes et deux hommes dans des positions très classiques mais qui s’échangeaient leurs partenaires respectifs après quelques minutes. Elle dit « c’est ça qui te fait fantasmer ? Etre avec un autre couple et changer de partenaires ? Ou bien c’est l’idée d’être avec deux femmes ? Ou bien encore c’est l’idée de me voir avec d’autres hommes ? ». Tiens tiens, surprise… apparemment, mes propos de l’autre jour ont quand même eu un certain écho… elle n’accepte peut-être pas mais elle y pense… c’est déjà ça… Je lui répondis que toutes ces situations m’excitaient, mais que par-dessus tout je souhaitais la garder, elle, avec moi, et que je l’aimais profondément. Sourire de sa part, baiser langoureux. Elle se love dans mes bras. J’enchaîne alors avec le couplet « classique » sur le besoin d’expériences nouvelles pour un couple, et sur le fait que de telles pratiques peuvent très bien renforcer notre amour au lieu de le mettre en péril. Elle relève la tête, me regarde longtemps, intensément, très sérieuse, presque inquiète, puis reprend sa position, sans dire un mot. N’osant pas pousser plus loin la discussion, je me tais moi aussi et la soirée se passe ainsi.

Le sujet n’est plus évoqué pendant plusieurs semaines. Nous faisons toujours l’amour souvent, elle jouit fort et facilement, mais bizarrement je perçois une certaine distance que je ne m’explique pas. Je lui en fais part et elle m’avoue alors à ma grande surprise que certaines fois, lorsque je lui fais l’amour, elle se concentre et s’imagine avec d’autres partenaires. « Tu sais mon chéri, je veux bien te faire plaisir et t’aider à réaliser tes fantasmes, mais j’ai peur que cela ne me plaise pas, alors j’essaye de m’imaginer dans ces situations, pour voir si je suis prête. Et c’est vrai que plusieurs fois, j’ai eu l’impression de jouir plus fort que d’habitude en pensant à ça ». Incroyable ! Clara imagine mais ne me dit rien ! Elle se dévergonde mentalement et pour déculpabiliser, se dit qu’elle ne fait que se soumettre aux phantasmes de son mari pour lui faire plaisir….Cette nuit-là, nous avons fait l’amour plusieurs fois, intensément, dans toutes les positions, elle a joui vraiment très fort à plusieurs reprises. Moi, j’étais excité comme jamais car je savais que le moment allait arriver où nous allions enfin pouvoir pénétrer ensemble dans le monde libertin et vivre des expériences sexuelles inédites. Par-dessus tout, je savais qu’elle ne serait pas longue à accepter la présence d’autres partenaires, pour peu que l’ambiance soit propice et les personnes respectueuses. À cette pensée, j’éjaculais encore une fois en la serrant fort dans mes bras. Collés l’un à l’autre, nos cuisses poisseuses, nous étions bien, ivres de sexe et prêts à de nouvelles rencontres… (A suivre, et courriers bienvenus !).