Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 08655Fiche technique30611 caractères30611
Temps de lecture estimé : 18 mn
12/02/05
Résumé:  Tous les jours, nous mettons nos sens à rude épreuve, parfois même sans le savoir. De retour après une longue absence, il lui propose de réaliser ses fantasmes "double-D", basés sur les sens dont nous sommes dotés.
Critères:  fh hotel volupté fsoumise hdomine voir odeurs fellation cunnilingu fgode fsodo jeu sm yeuxbandés
Auteur : Marco 2      
Le plaisir des sens



CHAPITRE PREMIER: L’ouïe


Lorsqu’il l’aperçut devant lui, frêle et tremblante d’émotion suite à son retour après deux semaines d’absence, il ne put s’empêcher de lui souffler à l’oreille ces quelques mots: "Bonjour. Non, ne m’embrasse pas maintenant. Je souhaiterais que tu te retournes et que tu m’écoutes". À ce moment-là, il prit un foulard dépassant du tiroir de la commode et il décida de lui bander les yeux pour qu’elle puisse parfaitement entendre et imaginer ce que l’homme qui se tenait derrière elle, lui dirait. Ainsi, elle ne serait donc pas distraite par ce sens qui parfois nous joue bien des tours: la vue. Face au mystère qui entourait ces retrouvailles, des picotements lui parcouraient déjà l’échine. Elle avait brutalement envie de lui, voire même presque bestialement, mais elle choisit de se laisser guider et d’attendre… Elle avait confiance et d’un certain côté, elle aimait ce jeu qui, elle l’espérait, assouvirait sa soif de désir. Sans la toucher, il lui chuchota dans le creux de l’oreille: "je t’aime". Cela aurait pu sembler banal mais, dans ces circonstances particulières, ces mots étaient remplis de sous-entendus qui se transformèrent, dans son esprit, rapidement en scènes d’amour déjà vécues. Elle se rappela, en particulier, le soir où elle était attachée sur la table basse du salon, les yeux bandés, soumise aux caresses douces et sensuelles de son amant.


Il aimait le jeu de la soumission, presque sadomasochiste. Il était un dominant, un de ces animaux qu’on n’ose pas repousser… Il sortait de son amant un véritable magnétisme qui la faisait mouiller. Couchée sur le ventre, nue comme un ver, les jambes écartées, ses lèvres vaginales s’entrouvraient légèrement, prêtes à l’accueillir… Mais n’allons pas trop vite. Laissons cela pour plus tard. Patience…


Debout, lui tournant le dos, elle décida donc de le laisser faire et d’écouter sa voix. Elle était soumise à ses ordres. Ne pouvant la toucher, bien qu’il en eut envie (une grosse bosse se formait déjà dans son pantalon), il continua à lui parler: "déshabille-toi, mais lentement. Il ne faut pas briser la magie de cet instant". Tout au long de cet effeuillage, il lui raconta comment il avait envie de la prendre, de la lécher partout sur le corps, de l’embrasser à pleine bouche, de la caresser jusqu’à la faire dégouliner de plaisir. Elle se débarrassa enfin de son soutien-gorge mais il l’empêcha de retirer son string car il gardait cet instant pour plus tard: pour "la vue".

Pour lui, ce dernier était très important. C’était en fait le sens qu’il préférait et elle le savait. L’homme qui se tenait à ses côtés était un voyeur mais pas dans le sens pervers du terme.


Ses seins lui faisaient mal. Ils étaient restés trop longtemps emprisonnés dans leur carapace devenue presque intolérable. Elle sentait maintenant ses mamelons se contracter. Son souffle devenait de plus en plus rapide. La magie de l’érotisme faisait son effet. Elle aimait ça. Ses jambes devenaient lourdes et elle ne put les empêcher de s’ouvrir légèrement toutes seules, en souhaitant être prise là, à l’instant, debout, les mains appuyées contre le mur de sa chambre, en vain. Ronronnant de plaisir, elle se pinça les tétons mais il lui ordonnait de résister à la tentation. Il lui était interdit de se caresser, du moins pour l’instant. Son amant voulait encore attendre. Il était impératif pour lui de passer par tous les sens. C’était pour lui comme une sorte de rituel, une promesse diabolique…


CHAPITRE DEUXIEME: L’odorat


Ne pouvant ignorer ce qui se passait en elle, des effluves de cyprine entouraient la pièce dans laquelle ils se tenaient tout proches l’un de l’autre. Elle sentit qu’il passait devant elle. Il la repoussa délicatement du mur. Malheureusement pour elle, elle ne pouvait le voir, seulement l’imaginer. Elle désirait avancer une main pour le toucher, sentir son érection qui lui semblait évidente, le connaissant bien, et lui donner aussi du plaisir. Elle avait quelques remords. À nouveau, c’était elle qui était l’objet du désir. Néanmoins, elle savait par-dessus tout qu’il ne la laisserait pas faire. Il voulait le dessus, la dominer, la posséder.


Elle redoutait ces jeux Double D (Dominant-Dominée). Elle ne savait pas jusqu’où cela la conduirait. Elle aimait de plus en plus la soumission, voire même la souffrance. Et, à chaque nouvelle "expérience", elle acceptait de plus en plus qu’il lui fasse mal, à condition que le plaisir accompagne la douleur, bien sûr. Soudain, elle sentit que quelque chose se tramait devant elle mais elle ne pouvait distinguer quoique ce soit. Les yeux, cachés par le foulard, elle entendait un léger froissement presque imperceptible à l’oreille. Il choisit cet instant pour lui demander de se mettre à genoux. Les narines dilatées, elle comprit immédiatement qu’il était est train de se caresser. Elle reconnaissait son odeur de mâle en rut. Elle voulut le toucher mais à nouveau, il lui interdit. Elle était là, devant lui, presque entièrement nue, les seins et la chatte gonflés et lui, se masturbait, debout, juste à quelques centimètres d’elle, presque à l’effleurer. Jusqu’où allait-il aller ? Allait-il lui éjaculer sur le visage, sur les seins ou encore dans la bouche comme il aimerait tant le faire ?


L’odeur émanant du bas-ventre de son compagnon lui semblait de plus en plus prononcée. Elle sentait bien qu’il allait bientôt jouir, mais elle le laissa faire, car elle savait bien qu’il lui restait encore trois étapes avant le plaisir final. Elle se prenait au jeu. Allait-il pouvoir se retenir ? Pour la première fois depuis qu’ils faisaient l’amour, ce sens olfactif lui procurait du plaisir. Elle sentait comme il avait envie d’elle, elle sentait son plaisir monter du plus profond de ses entrailles. Jamais autant comme ici, elle apprécia autant l’odeur du sperme qui s’accentuait tout doucement. Ce parfum d’homme, maintenant mélangé à celui dégagé par les gouttes de cyprine qui lui coulaient d’entre les cuisses, la fit frissonner de bonheur. C’est comme si un incendie se déclarait dans son bas-ventre. Combien de temps devait-elle encore attendre avant qu’il ne lui enfonce sa queue dans la chatte humide ?

Il lâcha son membre devenu énorme. Elle ne pouvait le voir mais son gland était devenu presque bleu, gorgé de sang, au bord de l’extase. Malgré tout, il devait se retenir. C’était primordial car le jeu n’était pas terminé…


CHAPITRE TROISIEME: Le goût


Prenant le temps de réfléchir un petit peu, elle espérait qu’il la toucherait enfin. Elle avait une chance sur trois. Elle fit le mauvais choix. Elle ne se douta pas qu’il s’éloignerait un peu d’elle et la laisserait là, pantelante, toujours sur les genoux, les bras le long du corps. Cette position devenait même inconfortable. Non seulement les douleurs dans son bas-ventre s’amplifiaient mais de plus, rester sur les genoux, devenait pour elle un vrai calvaire. Etait-ce le prix à payer pour ces quelques moments de plaisir et de bonheur ?


Enfin, il lui permit de s’allonger sur le lit. Son string lui collait sur la peau. Il était trempé. Jamais elle n’avait autant mouillé. Elle adorait ça. Même le jour où il lui ordonna de se promener dans un supermarché en minijupe flottante au gré du vent, les bouts de ses superbes seins sortant de son balconnier sexy et frémissant sous le tissu, sans petite culotte, jamais autant de liquide n’avait coulé de son vagin. Pourtant, juste avant de quitter leur chambre d’hôtel pour faire leurs achats, il s’était agenouillé devant elle. Il lui abaissa le slip et lui écarta les jambes en la regardant dans les yeux. Tel un prestidigitateur, il fit apparaître de sa poche, en un éclair, une petite boîte. Il l’ouvrit et en sortit deux petites balles reliées entre elles par une ficelle : des boules de geisha ! Les yeux de sa partenaire brillaient de surprise. Elle avait déjà entendu parler du plaisir que celles-ci pouvaient procurer mais c’était la première fois qu’elle en voyait. Très doucement, il les inséra dans son vagin. Elle adora sentir ces petites choses s’entrechoquer à chaque pas…


Approchant de son visage toujours à moitié caché par le foulard, il lui écarta les lèvres et glissa un doigt entre ses dents. De plaisir, elle ne put s’empêcher de le mordre. De larges marques d’incisives apparurent sur le majeur droit de son amant. Une petite goutte de sang lui toucha la langue. Elle se délectait de la douleur de son homme. Elle aimait ça. Elle le goûtait enfin. Lui murmurant de tendres mots d’amour, il lui prit une main et la guida vers son intimité féminine. Mais quand allait-il donc la toucher ? Il la força à faire tomber la dernière barrière vestimentaire qu’il lui restait : une petite pièce de tissu humide et odorante. Il lui vint alors l’idée qu’elle devrait la mettre de côté à son insu, pour plus tard, et la glisser dans son sac la prochaine fois qu’il partirait, comme trophée souvenir…


Elle ne le vit pas mais son amant ferma les yeux comme pour se punir de ne pas avoir attendu l’étape suivante. Il aperçut tout de même qu’elle était encore plus belle qu’avant son départ. Non seulement la femme qu’il avait devant lui s’était affinée mais de plus, elle avait décidé de ne plus se raser la chatte. Il aimait cette transformation. Ça l’excitait d’avantage. Il lui prit un de ses doigts effilés et le fit très doucement passer entre ses lèvres rouges de désir. Elle se laissa guider sous ce mouvement circulaire autour du clitoris. Ce dernier était devenu aussi gros que le bout de son petit doigt. Elle le sentait bien: il n’y avait que peu d’espace pour passer et descendre vers sa grotte ruisselante. Son doigt était maintenant poussé plus bas. La chatte dilatée de plaisir, elle toucha son liquide de femme. Il était doux et abandonnant. Elle savait très bien ce qui l’attendait. Elle connaissait son amant mieux que personne. Elle savait qu’il aimait goûter son miel. Par contre, ce qui la surprit, c’est que ce n’était pas pour lui.


Après avoir porté la main à son bas-ventre, il l’obligea à passer son doigt humidifié sur sa propre bouche, sur ses lèvres et finalement sur sa langue. Au début, son odeur la répugna un petit peu, comme par principe. Mais au fond d’elle-même, elle y prenait du plaisir. D’initiative, elle recommença l’opération plusieurs fois, en évitant bien de toucher son clitoris, de peur de jouir immédiatement. La bouche maintenant parfumée, elle ne fit pas attention à la goutte qui venait compléter ce breuvage sexuel. Pendant que seule, elle dégustait sa propre cyprine, son amant avait continué de se masturber jusqu’à faire apparaître les premières gouttes de sperme mais sans aller jusqu’au bout. Il préférait se réserver pour plus tard.


Ce doux mélange aurait pu, comme par le passé, la faire vomir mais elle était tellement emprise par le jeu qu’elle en ressentait du bonheur. Elle savait qu’il aimait ça et voulait aussi lui procurer son plaisir. Elle en redemanda. La vue de ce spectacle le combla au plus haut point… Il était temps de passer à la phase suivante…



CHAPITRE QUATRIEME: La vue


Ouvrant les yeux, il retira le bandeau qui recouvrait depuis plus d’une heure les yeux de sa maîtresse avide de sexe. Tous les deux se regardèrent longuement droit dans les yeux. Elle était belle, les cheveux en arrière, les lèvres encore humides de liquide mixte.


Les règles du jeu étaient simples: ne pas se toucher. Assis face à face en tailleur, le sexe bien en évidence, le torse droit, les deux amants s’observaient. Cela faisait deux semaines qu’ils étaient éloignés l’un de l’autre et encore maintenant, ils ne pouvaient se toucher.


Cela dura presque quinze longues minutes, mais ô combien délicieuses. Ils profitaient pleinement de leurs retrouvailles. Ils regardaient mutuellement le corps de l’autre comme pour essayer de déceler le moindre petit changement, la moindre petite trace d’une quelconque infidélité, en vain. Après cette longue observation sensuelle, il lui ordonna de se mettre à quatre pattes pour encore mieux la voir, pour la désirer encore plus. S’arc-boutant, le sexe bien en évidence, elle dégoulinait de plaisir. Soudain, elle comprit qu’elle adorait se montrer, comme si depuis longtemps l’eau dormante, qui veillait en elle, se réveillait enfin. Au fond d’elle-même, elle se sentait comme une grande exhibitionniste, une chienne en chaleur soumise à n’importe quel mâle passant par-là.


Il se tenait maintenant assis derrière elle. Tout en observant sa croupe, il l’obligea à tendre les bras vers l’avant, ce qui accentua encore plus le spectacle prodigieux. Devant lui se présentaient deux magnifiques fesses, rebondies et musclées, dont l’intérieur était prêt à recevoir n’importe objet. La tête dans l’oreiller, elle fut contrainte de passer les mains sur le côté et de d’écarter largement ses fesses. Plus aucune barrière n’existait entre son intimité et la queue qu’elle voyait dressée derrière elle. Elle fut émerveillée par cette barre de chair qui devenait de plus en plus grande et grosse. C’est à ce moment-là qu’elle comprit que le sens de la vue pouvait aussi apporter une large contribution dans une relation sexuelle. Non seulement son amant pouvait voir sa chatte béante qui se présentait devant lui, mais il pouvait également humer le parfum magique qui flottait sous son nez. Il fut tenté de glisser un doigt d’abord dans le vagin pour bien le mouiller, ensuite dans son anus pour bien le préparer pour la suite des événements. Mais une fois de plus, il se fit pénitence et se retint. Seulement regarder, le "toucher", c’est juste après…


CHAPITRE CINQUIEME: Le toucher (enfin !)


Toujours les fesses fortement écartées, il décida qu’elle pouvait à présent s’allonger sur le ventre. Cette femme soumise aurait voulu se faire prendre, n’importe où, par n’importe quoi, mais il est était vital de sentir rapidement quelque chose aller et venir en elle. Il décida néanmoins de la toucher. Tout d’abord, il l’embrassa légèrement sur l’épaule droite. Il remonta doucement vers sa bouche sentant encore le sperme et la cyprine mélangés. Les odeurs s’étaient presque estompées mais elle savait pertinemment bien que goûter ce subtil mélange de sucs lui procurait du plaisir. Il en profita longuement, lui léchant le contour des lèvres. Leurs langues se touchèrent. Soudain, une décharge électrique fusa jusqu’au fond de ses entrailles. Ne pouvant se retenir plus longtemps, les deux bouches s’ouvrirent, les langues farfouillaient partout. Elle s’en souviendra pendant de nombreuses semaines, si ce n’est des mois, de ce baiser. Il était à la fois sensuel, généreux et bestial. Ce moment était magique. Tous ses sens étaient en éveil. Le résultat de cette longue mais passionnante approche était merveilleux : un véritable feu d’artifice éclata dans son cerveau. Elle était heureuse et elle sentait bien que son amant l’était aussi.


Après ce fougueux et long baiser, il décida de la lécher en commençant par le cou. Il lui demanda de se retourner. Sa bouche descendit vers ses globes dressés dont les sommets étaient une fois de plus en érection. Ses mamelons, normalement énormes, étaient tellement contractés qu’ils avaient maintenant la taille d’une pièce de monnaie. Les tétons dépassaient bien d’un centimètre. Ils ne demandaient qu’à être léchés, mordus et pincés. Il fit alors ce qu’elle n’osait pas demander, trop timide pour cela: utiliser les pinces. Il plongea la main dans sa trousse à malices et en sortit deux pinces à linge. Elle les préférait aux pinces SM qu’il avait achetées dans un sex-shop car elles lui faisaient moins mal.


Il commença par lui sucer les tétons afin qu’ils grandissent encore plus. Ils étaient à présent devenus énormes. Son amant n’eut aucun mal à appliquer ses éléments de torture. Elle ressentit d’abord une légère douleur mais celle-ci se dissipa dès qu’il lui titilla le clitoris avec la langue: "salop", lui dit-elle, "tu sais comment transformer une douleur en extase, hein !" Avec un sourire pervers, il revint vers ses seins, sur lesquels apparaissaient à présent deux pinces mauves. Les extrémités de celles-ci se touchaient, de sorte que l’entièreté des tétons était prisonnière de son instrument de supplice. Ce qui en restait dépassait de moitié des pinces. C’est surtout ça qui l’intéressait. Délicatement, il prit la pince de gauche entre les doigts et la serra encore plus fort. Le bout de sein devint pourpre et de plus en plus douloureux. Mais à nouveau, il déploya les grands moyens pour faire passer le mal: il effleura du bout de la langue chaque téton, en transitant à chaque fois par son clitoris. Elle n’en pouvait plus. Cela la rendait folle. Elle voulait à tout prix sentir quelque chose dans son vagin, voire même dans son anus. Elle adorait sentir le plug en plastique souple qu’il avait acheté en même temps que les pinces.


Quand elle était excitée comme ça, elle pouvait presque accepter n’importe quoi. Fermant les yeux, elle sentit quelque chose couler sur son ventre bronzé. Elle crut d’abord que c’était du sperme mais ce liquide était plus froid. Elle fut rassurée quand des effluves parfumées de jasmin montèrent vers ses narines. Son amant avait décidé de l’enduire d’huile pour massage. "Oh non, le supplice va-t-il encore durer longtemps ?", dit-elle en le suppliant de la pénétrer. Mais il n’écouta pas ses complaintes. Il n’avait qu’un but en tête, la faire hurler et se faire prier. Il possédait toutes les cartes du jeu en main, du moins il le croyait. Elle ne pouvait qu’accepter la torture.


Après avoir déposé délicatement ses mains sur le ventre de sa compagne, tout en formant des petits arcs de cercle autour de son nombril, il insista pour qu’elle écarte bras et jambes. À ce moment, il effleura du bout des doigts presque toutes les zones érogènes de son corps qui se tordait de désir, surtout les creux des coudes, l’intérieur des cuisses, le pourtour des mamelons, sur lesquels pendaient encore les pinces qu’elle ne sentait presque plus et les lobes des oreilles qu’il suça tendrement. Il la retourna et entreprit de lui caresser le dos et l’intérieur des genoux. La cyprine coulait à flot. S’agenouillant entre ses cuisses, il la but littéralement. Il adorait ça. La léchant de plus en plus, remontant vers son bouton d’or. Ses sphincters s’ouvraient sous les coups de langue.


Tout à coup, elle sentit quelque chose de rigide mais doux la pénétrer lentement. Sa chatte vide se contractait à l’idée que son voisin recevait tous les honneurs. Mais elle s’en moquait, elle aimait aussi se faire sodomiser. Elle en jouissait souvent même, ce qui, cette fois-ci, ne tarda pas. C’était vraiment la première fois qu’elle jouissait du cul sans être léchée en même temps. C’était génial. Ne voulant rien perdre du spectacle qui s’offrait à lui, il retira très lentement le gode pour ne pas lui faire mal. Il ne fallait absolument pas briser le charme. Une fois l’instrument sorti, il regarda pendant encore quelques instants l’anus se refermer. "A plus tard, lui dit-il", en lui déposant un doux baiser. "Ouf, il a eu la bonne idée de ne pas plonger son sexe dans le trou béant, du moins pas pour le moment", se murmura-t-elle. Elle aimait avoir mal, mais pas là-bas. Rien n’est pire que les saignements après. Et puis, elle savait bien que vu son état d’excitation, il n’aurait pu se retenir d’éjaculer. Elle aime le sentir jouir en elle, même dans son anus, mais pas trop vite.


Déjà un petit peu rassasiée, elle se dit qu’elle pouvait aussi entreprendre quelque chose. Elle se retourna, retira d’initiative les pinces de ses seins et pris son homme par les épaules. Elle l’obligea à se coucher sur le dos, un sourire aux lèvres: "Ferme les yeux", lui dit-elle, "tu ne le regretteras pas". Portant la main sur ce membre distendu, elle commença à le masturber. Ses couilles étaient tellement remplies, qu’elles étaient prêtes à éclater. Elle sentit cela et le prit dans sa bouche. Elle tira la peau de son sexe vers l’arrière et du bout de la langue, dessina de petits cercles autour du gland. La réaction ne se fit pas attendre. Dans sa main, elle sentit déjà la pression du flux qui se préparait à sortir. Désireuse de lui faire plaisir, elle décida qu’il était temps de faire ce qu’il lui demandait depuis longtemps. Son amant ne s’y attendait pas du tout. Croyant qu’encore une fois, elle serrerait la base de son gland pour le faire débander, comme le font les infirmières avec un patient trop entreprenant. Il se laissa complètement aller se préparant à subir une nouvelle fois cette frustration.


Elle choisit ce moment précis pour l’avaler jusqu’au fond de la gorge. Surpris, il ouvrit les yeux et la vit opiner de la tête. Il comprit immédiatement qu’elle continuerait sa fellation jusqu’au bout. Il en avait longtemps rêvé, en vain. La giclée de sperme fut tellement violente que sa maîtresse eut un geste de recul, mais le garda néanmoins en bouche. Sa semence abondait. Cela faisait longtemps qu’il n’avait joui. Il ne s’était même pas masturbé pendant son absence, faute de moments intimes.


Sachant très bien ce qui lui ferait plaisir, elle garda le sperme en bouche, du moins, ce qui n’avait pas été précipité dans le fond de sa gorge. Devant lui, elle recracha lentement le liquide, tenant toujours le sexe en bouche, le lapant en le regardant dans les yeux. Le spectacle qu’elle vit en observant son compagnon de plaisir fut merveilleux. Il lui souriait. Elle crut même entendre "merci". Elle était heureuse de lui avoir donné ce bonheur qu’il attendait depuis plusieurs années.


Après quelques minutes nécessaires pour reprendre ses esprits, le dominant qu’il était reprit le dessus. Devant attendre un instant pour bander à nouveau, il glissa à nouveau la main dans son sac et prit quelque chose qu’elle n’avait pas encore vu. C’était un objet de couleur noir: un godemichet géant. Jamais cette énorme chose ne pourrait entrer en elle, se dit-elle. Que nenni ! Le long bâton ressembla étrangement à la courgette, qu’un jour son amant avait décidé de lui enfoncer dans le vagin. En fait, elle adorait se soumettre à ce genre de pénétration. Tout ce qui était long et rigide était le bienvenu, mais si possible du plus fin au plus gros: tournevis, marteau, manche de brosse, banane, concombre, entre autres. Un jour, elle accueillit même une canette de coca, c’était douloureux au début, mais tellement bon par la suite. Son amant trouvait très souvent de bons arguments pour lui faire accepter ce genre de chose.


Pensant à tout le bien-être qu’elle ressentirait lorsqu’il la pénétrerait, elle se laissa aller en-arrière, les jambes écartées, la chatte prête à subir l’assaut de ce membre artificiel. Il approcha la chose de l’entrée de sa grotte humide, effleurant au passage le clitoris. Profitant d’un nouveau jet de cyprine, il en imbiba le gode et commença à la pénétrer. C’était gros mais tellement bon. Ses mamelons étaient magnifiques à regarder. Son ventre tremblait déjà ; pourtant, il ne l’avait enfoncé que de quelques centimètres seulement.


Lui léchant à présent le bouton rouge qui lui sembla énorme, il avança le membre de plus en plus profondément, jusqu’à ce qu’il touche le fond de son vagin. Elle avait mal. Ses lèvres vaginales étaient complètement disloquées. À nouveau, une douce langue remédia au problème. De plus, de temps à autres, il lui caressa les seins, malaxa ses globes durcis de plaisir, les mordit et les pinça pour faire grandir son extase. Sentant la jouissance approcher, elle prit elle-même le gode des mains de son homme et le fit doucement entrer et sortir de sa cramouille. Le long de la paroi de caoutchouc, on pouvait apercevoir les traces de liquide féminin, devenu blanc et épais. Elle se faisait jouir toute seule, là devant lui, en regardant la queue de son homme grossir à nouveau: il l’observait et ça le faisait bander !


Au moment de jouir, quelque chose se passa en elle. Elle se laissait complètement aller à un tel point qu’elle urina. Cette chose était tellement énorme qu’elle appuyait sur sa vessie mais par l’intérieur! Bizarrement, son plaisir s’en retrouva plus fort encore. "Mais jusqu’où iront donc ces expériences sexuelles ? Je me pisse dessus, un truc immense dans le vagin, et j’aime ça !", dit-elle tout haut. Son amant aussi avait du plaisir mais n’osa le montrer, de peur qu’elle trouve cette expérience urinaire "hors normes". C’était la deuxième fois que cela lui arrivait. Un jour, lors d’un fisting total, c’est-à-dire toute la main de son partenaire dans le vagin, il lui était arrivé la même chose. Son amant aimait voir des liquides sortant de sa chatte mais n’osait lui avouer. Par contre, il ne lui viendrait jamais à l’idée d’abaisser la tête et de récolter l’urine dans sa bouche, comme certains aiment le faire. Non, juste regarder. Un jour, peut-être, lui demandera-t-il d’uriner devant lui, dans un pot, en se caressant le clitoris. Mais ne précipitons pas les choses. Laissons ces quelques expériences "bizarres" pour l’avenir.


La chose encore dans le vagin, sa compagne était allongée, les yeux fermés, la tête de son compagnon posée sur sa poitrine. Elle se sentait bien. Elle se faisait câliner telle une chatte sur les genoux de son maître. Son sexe lui faisait mal et il était temps de retirer l’objet de ses douleurs. Il descendit doucement la tête, lui léchant le clito en passant pour lui faire oublier le mal, mais en même temps pour la nettoyer. Voyant que son partenaire était prêt, elle se mit sur lui et s’empala d’un trait. Les chairs de son vagin, encore ouvertes de l’expérience précédente, entouraient à peine son membre. Elle le sentit bien. Pour ne pas qu’il débande, elle s’appuya vers l’avant, se releva légèrement, faisant par la même occasion ressortir le gourdin de son homme et s’empala à nouveau mais cette fois-ci dans l’anus. Là, elle était sûre qu’il ne perdrait pas de sa vigueur. Pour accentuer le contact, elle se pencha vers l’arrière, les bras à côté des pieds de son mâle à qui elle procurait tant de plaisir. "Mais attention, défense de me jouir dans le cul !".


Le spectacle qu’elle offrit était d’une splendeur remarquable. Tous les sens intervenaient: la vue par l’ouverture encore béante de sa chatte, l’odeur de la cyprine qui ruisselait à nouveau vers le sexe de son homme comme pour mieux lubrifier la queue qui bougeait sans son anus et le toucher de ce membre à l’étroit. Même le goût intervenait car de temps en temps elle plongeait quelques doigts dans le vagin et les faisait lécher par son partenaire de jeux. Tiens, n’avons-nous pas oublié l’ouïe ? Non, car le bruit de succion du sexe plongé dans ses entrailles mais aussi de son vagin palpitant était perceptible aux oreilles du couple.


Sa grotte reprit peu à peu sa forme normale de telle manière qu’à présent, il lui était loisible de changer à nouveau de contenant pour ce membre bien dur. Plus rien ne pouvait le faire débander. D’ailleurs, elle commençait à sentir des douleurs dans le cul, tellement le pénis qui la labourait devenait gros et grand. Elle descendit de son destrier et se mit à quatre pattes. Difficile de résister à une telle invitation. Il la tint par les hanches, observant une derrière fois ses sphincters ouverts. "Fini pour là-bas ou tu vas me faire saigner", lui dit-elle. "A moins qu’après l’urine, tu veuilles me voir pisser du sang, saligaud?". Mais non, il voulait respecter ses volontés, surtout après la caresse buccale qu’elle lui avait offerte.


Il la labourait tellement fort que ses seins allaient dans tous les sens. Elle aimait vraiment se faire baiser par derrière. Sentant sa jouissance venir une nouvelle fois, elle le supplia d’accélérer encore le mouvement afin de jouir ensemble. "Donne-moi du foutre, fais-moi jouir en éclaboussant le fond de ma chatte", insista-t-elle. Sur ces paroles, il se laissa aller en elle. Ensemble, ils poussèrent des cris de bêtes. Enfin, elle sentit son sperme gicler en elle.


A peine remis de leurs émotions, il lui caressa le ventre tout en lui disant des mots doux. Il savait qu’elle n’en resterait pas là. Il lui restait une dernière chose à faire pour combler sa compagne. Il la caressa une nouvelle fois, passionnément, comme si rien ne s’était passé. La chatte encore dégoulinante, il entreprit de la lécher. Ni l’odeur, ni le goût ne le dérangeaient. Il aimait cette femme qui se tenait nue devant lui et il voulait le lui prouver. Tout en gardant trois doigts enfoncés dans le vagin et effleurant son point "G", il actionna sa langue comme un petit chat lapant son lait. Même pas deux minutes après, un plaisir indescriptible sortit de ses entrailles les plus profondes. Elle en avait la chair de poule. Ses seins gonflés changèrent de couleur, son cou devint rouge. Les narines dilatées, elle ferma les yeux, s’abandonnant une dernière fois à lui.


Repus, épuisés de fatigue après avoir actionné tous leurs sens, les deux amants d’un soir mais époux dans la vie, s’endormirent l’un contre l’autre.


Le sixième sens n’a pas encore trouvé de réalisation concrète…