n° 08670 | Fiche technique | 11108 caractères | 11108Temps de lecture estimé : 7 mn | 13/02/05 |
Résumé: Evolution d'un couple vers le partage | ||||
Critères: fh couple extraoffre cocus sauna nudisme | ||||
Auteur : Al |
Cette histoire s’est produite il y a peu de temps. J’avais besoin de la raconter et de la partager. Je suis marié à une femme superbe, une femme qu’on rêve de rencontrer une fois dans sa vie, mais qu’en général on regarde passer, sans jamais avoir le bonheur de l’aborder. Sylvie n’est pas aux canons de la « pin-up », mais c’est une de ces beautés d’exception, qui dégage une intensité rare, tant par sa présence que par son charme.
J’ai pris vraiment conscience de son influence un soir de concert, en Espagne, il y a maintenant trois ans. Passionnés tous les deux de piano, nous voulions absolument aller à un concert Rachmaninov lors de nos vacances à Madrid. Comme nous avions nos enfants avec nous, il fallait faire un choix et aller au concert chacun son tour pour pouvoir les garder alternativement. Comme nous avions choisi une série de trois concerts sur le même thème, nous décidâmes que Sylvie, qui aimait Rachmaninov au plus haut point, se rendrait aux deux premiers concerts, alors que je serai présent pour la clôture. Sylvie revint ravie de ses deux spectacles.
Quand ce fut mon tour, je passai également une excellente soirée, faite de nuances pianistiques et d’interprétations enivrantes. À l’entracte, mon voisin de gauche, qui pensait être le seul français dans la salle, s’exprima ouvertement à un couple contigu. Il s’étonnait de la qualité de l’interprétation de la pianiste, puis embraya sur la froideur des spectateurs. C’est assez curieux, dit-il, alors que les places n’étaient vendues que pour la série des trois concerts, de voir les têtes changer régulièrement. Le couple acquiesçait et attribuait ce fait aux tour-opérateurs, qui revendaient à la découpe les places de concert, pour des touristes de passage qui ne comprenaient rien au piano. Mon voisin dit alors qu’il regrettait grandement la disparition de sa voisine, en disant, mot pour mot, « il y avait une jeune femme vraiment très mignonne à côté de moi, je pensais qu’elle allait venir pour le troisième et non… dommage ! ». Le couple sourit.
Je venais de prendre conscience, et ce fut presque un choc, de l’effet que Sylvie pouvait provoquer. Sans oser vraiment y penser, je me disais que cet homme, fort élégant par ailleurs, avait du l’observer, l’imaginer libre, projeter un plan, sans doute ressentir des palpitations érectiles en sentant une femme si épanouie à ses côtés, curieusement seule. Cette pensée me troubla. Il est vrai que Sylvie avait de quoi ne pas laisser indifférent. Assez réservée, mais souriante, elle est de celle qu’on n’oublie pas physiquement. De taille moyenne, blonde aux cheveux courts, elle a des yeux verts sublimes et un corps bien proportionné. J’adore son ventre plat, ses seins fermes, et surtout ses hanches qui ondulent quand on la prend, tout en étant bien fermes et bien courbées.
J’ai rencontré Sylvie il y a près de 15 ans. Elle n’avait pas connu d’homme auparavant et j’ai donc eu l’immense plaisir de la déflorer. Un soir d’hiver donc, nous avions pris rendez-vous dans un hôtel de la capitale et je m’étais avancé vers elle, le sexe tendu, rêvant de cet instant, la pénétrant doucement. Ce fut un moment d’intense émotion, d’autant plus qu’elle ne prenait pas de contraceptif à cette époque, et que je dus me retenir de me déverser en elle, ce dont je voulais pleinement. Nous eûmes d’autres occasions de jouer au feu, mais restions chaque fois à la limite du raisonnable, la sagesse l’emportant toujours. Notre sexualité fut épanouie tout en étant régulière. Pas de grosses fantaisies, un parcours amoureux classique. Sylvie aime changer de position, elle aime me sucer, elle aime surtout sentir mon sexe bien au fond d’elle, faisant vibrer sa matrice, elle répondant en se trémoussant. Nos enfants sont arrivés et n’ont pas changé nos rapports, calmes, sages et surtout fervents. J’étais, plus qu’elle me semble-t-il, tenté de partager quelques idées, fantasmes, envies, elle restait sur la défensive, sur les non-dits, comme si le fait d’en parler faisait qu’on allait les vivre. Mon rêve a toujours été de l’imaginer se faire prendre par un autre homme, idée stupide en soi, mais diablement excitante, surtout si l’on peut assister à la scène. L’idée de voir sa femme caresser, doucement écarteler, puis pénétrer, profondément, pendant qu’on lui tient la main ou qu’on lui caresse les seins, est d’une très grande puissance érotisante.
Commet lui en parler ? Comment partager avec elle ce désir, ce rêve impossible compte tenu de sa personnalité ? J’en suis venu, par bribes, pour ne pas la choquer, à évoquer timidement à lui parler de ce qui m’excitait, surtout le fait qu’elle plaise à d’autres. Elle m’a toujours assuré, dans ces discussions chuchotées, qu’elle n’aimait qu’un seul homme, et ce pour la vie, façon de fermer le dialogue ou de me donner confiance à le poursuivre ? Toujours est-il qu’ouvertement, je lui proposa un soir de partager avec elle nos fantasmes.
Je pris le risque de me dévoiler en premier en lui disant que pour moi le sommet serait de la voir prise par un autre homme et avoir la chance, conjointement, de l’embrasser tendrement au moment où son chevalier servant s’introduirait en elle. Elle me répéta encore et toujours qu’elle m’aimait, que je resterai toujours le seul, mais qu’elle appréciait beaucoup que je partage avec elle mes fantasmes. Lors des semaines suivantes, nous eurent souvent l’occasion de nous aimer, toujours avec la même passion. Sylvie aime particulièrement quand je la prends en levrette, bien profondément, en posant mes mains sur les hanches et me frottant avec vivacité le long de son vagin, humide et tendre. Alors que mes mains caressaient ses cheveux, Sylvie se mit à m’attraper un doigt, puis le lécha avec délice et malice. S’agissait-il de m’exciter ? Je ne le crois pas ! On était dans le registre de la simulation, elle s’amusait oui, pendant que je la prenais, à s’imaginer sucer un autre homme, et elle le faisait avec beaucoup de désir et de plaisir. En avoir deux en toi, lui dis-je, tu aimes ?
Elle répondit simplement par un sourire, ce qui déjà voulait dire quelque chose d’intriguant. Ce geste se répéta souvent et finit par faire partie de nos jeux amoureux. Un soir alors que je la sentais très excitée, je lui fis remarquer qu’elle ne m’avait pas beaucoup parlé de ses fantasmes, alors que moi je lui avais fait partager. Elle me répondit par un « on a les mêmes » qui me coupa le souffle, tellement c’était inattendu, désopilant, et terriblement excitant. Est-ce qu’elle accepterait de se faire prendre pour autant, elle timide, ayant du mal à faire le premier pas ? Rien n’est moins sûr…
Les enfants grandissants, nous avons eu le loisir de sortir davantage. Sylvie a maintenant 32 ans et son épanouissement fait plaisir a voir. Hors de question pour moi de dériver sur un versant glauque, alors j’ai cherché des modes pour partager ma femme en pointillé, petit à petit, jusqu’au moment où… Nous avons commencé à aller régulièrement dans des saunas/hammams mixtes. J’ai eu un peu de mal à la convaincre, et c’était un peu bizarre au début, de justifier notre présence dans ses lieux. Mais dieu merci Sylvie n’est pas du genre hyper prude, elle peut se déshabiller sans en tomber malade.
La première fois, ce fut quand même un peu édifiant, elle ne me quittait pas, comme si elle craignait l’endroit et ses conséquences. Puis après quelques temps de pratique, les choses s’arrangèrent. Moi, je goûtais à un plaisir nouveau : à défaut de partager Sylvie physiquement, je pouvais au moins la partager virtuellement, en la mettant en scène dans un lieu où les corps se dévoilent. Elle se prêtait d’ailleurs au jeu plutôt de bonne grâce, faisant tomber sa serviette en un geste lent, que ce soit à l’entrée ou à la sortie des saunas, laissant apparaître une petite chatte blonde, d’une grande pureté, moment d’intimité partagé avec tous. Je ne restais pas insensible à l’idée de tous ces hommes qui fixaient leur regard sur elle, et qui en demandaient souvent davantage. Dans les saunas, elle gardait sa serviette le plus souvent, découvrant à peine ses seins, et était proche de moi, pour ne pas affronter des territoires qu’elle ne maîtrisait pas.
Une seule fois seulement, au cours de toutes ces séances thermales, je la vis poser sa serviette tout le long des lattes, puis s’allonger nue, posant la tête sur ma cuisse et écartant très légèrement les jambes. Il n’y eut malheureusement pas de lendemain, ce que je regrettai beaucoup car l’homme qui était juste au-dessus d’elle, eut une érection proéminente qu’il n’arrivait plus à contrôler. Parti dans mes rêves, je l’imaginais se faire prendre, sans la moindre protection évidemment, par la queue de cet homme, qui lui aurait donné beaucoup de plaisir ; elle m’avait récemment avoué qu’un sexe de très grande taille faisait rêver beaucoup de femmes, manière de dire, ça doit être épouvantablement bon, pour les autres, mais ce n’est pas pour moi. Mais un « viens chéri, on y va » m’arracha de cette pensée et nous ramena à la réalité.
La dernière expérience marquante fut celle d’un jacuzzi et remonte à deux semaines. Nous étions partis ensemble plonger dans ce bain bouillonnant et voluptueux où séjournait seulement un couple assez âgé. Un homme noir d’une trentaine d’années s’installa bientôt à côté de Sylvie, puis d’autres personnes arrivèrent, en masse à vrai dire, ce qui fait que nous étions assez serré. Sylvie bougeait très lentement tout en se serrant contre moi, ce qui ne me laissait pas indifférent. J’ai du, en plein milieu des bains, m’absenter deux – trois minutes. En me rapprochant du bain, à mon retour, je voyais avec surprise que son voisin s’était discrètement rapproché d’elle, et alternait son corps pile/face, devant immanquablement la frôler avec son sexe.
En approchant du bord, et lorsque les bouillonnements cessèrent, ce point me fut confirmé : lors que Sylvie, les yeux fermés, ne bougeait pas le moins du monde, la bite du noir, en érection, semblait se frotter sur sa cuisse droite, et la main de Sylvie, subrepticement, la frôla à deux reprises au moins. Bien qu’elle ne soit pas active dans ce geste, cette scène m’a profondément troublé, car je voyais pour la première fois ma délicieuse femme se faire approcher sexuellement par un homme qui n’était visiblement pas dans l’ambiguïté.
Qui ne dit mot consent, dit le proverbe, et ce jour-la, j’aurai donné bien cher pour connaître les pensées sauvages de ma femme bien aimée.