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n° 08678Fiche technique9796 caractères9796
Temps de lecture estimé : 7 mn
14/02/05
Résumé:  Plaisirs solitaires et vidéo.
Critères:  f voisins volupté cérébral voir exhib photofilm fmast fgode ecriv_f
Auteur : Caroline      Envoi mini-message
Femmes au foyer



C’est le matin. Le soleil blafard de cette journée de novembre filtre à travers les fenêtres de notre maison. Je savoure ce moment car la vie de mère au foyer n’est pas toujours très facile pour se ménager des instants privilégiés. Les enfants sont à l’école et mon mari est au travail. Je prends une tasse de café et je m’installe le front appuyé sur la baie vitrée, face au jardin. Je laisse le soleil caresser mon corps nu.


Depuis longtemps déjà, ma vie sexuelle est devenue morne et tristounette. Là où je voudrais de la tendresse, des caresses et des attentions romantiques, mon mari ne me voit que comme un vase à remplir de son sperme !


Par la fenêtre, je regarde la maison de mon amie Caroline. J’adore sa compagnie et je pense que je devrais l’inviter à prendre une tasse de café. Je l’appelle mais pas de réponse. Un peu déçue, je retourne dans le salon baigné de soleil.


Une sensation familière commence à parcourir mon corps alangui. Je me lève pour allumer le poste de télévision et j’introduis dans le magnétoscope une cassette, prise derrière la rangée de livres tout en haut de la bibliothèque. Je m’allonge sur le canapé après avoir fait glisser ma robe sur le parquet. Mon corps est frémissant, déjà en attente du plaisir qu’il sait proche. Je prends la télécommande et démarre la vidéo après l’avoir rembobinée.


Une femme est assise nue sur des coussins. Elle se caresse. Ses doigts entrent et sortent de son sexe doucement. Elle soupire langoureusement. Le mouvement de ses doigts s’accélère, ses muscles se tendent et ses membres commencent à trembler. Sa respiration s’emballe. Son bassin se soulève des coussins par à-coups. Ses doigts sont maintenant profondément enfoncés dans son sexe inondé. Elle jouit.


J’aime me regarder à la télévision, voir combien je suis excitante. J’ai fait cette vidéo il y a quelque temps déjà, un peu par ennui, mais surtout pour une expérience nouvelle. Maintenant, je me regarde tout le temps. J’adore cette nouvelle sensation, me sentir exhibitionniste, mais surtout j’aime regarder la nudité féminine dans toute sa splendeur et son érotisme. Je sens mon sexe littéralement se liquéfier.


Je rembobine la cassette une nouvelle fois. Mes doigts parcourent mon corps, caressant mes seins et mon clitoris avec vigueur et fièvre, dès les premières images de mon show. La première fois que je me suis vue, j’ai réalisé combien le corps féminin était attractif. Mon visage n’est pas particulièrement beau mais pour le reste, j’aime ma peau douce, mes formes bien faites et que dire de la séduction universelle d’une poitrine avantageuse, qu’elle m’appartienne ou non.


Plus mon plaisir monte, et plus je pense à une autre femme. L’image de Caroline me vient à l’esprit. Je prends mon temps, jouant avec mon corps, laissant mes doigts danser avec mes zones érogènes. Oh, que c’est bon ! Une main agrippée sur ma vulve et l’autre tournant sur mon clitoris, je sens monter les ondes de plaisir à travers mon corps. L’œil fixé sur l’écran, je me regarde, les yeux dans les yeux comme dans un miroir, m’amener à l’extase. Les gémissements provenant de la vidéo et mes petits cris de ce matin se mêlent en une musique du plaisir d’un érotisme insoutenable. Une fois de plus, j’assiste à mon propre orgasme : mon corps se tend, mes doigts se crispent, mon souffle devient rauque et je crie sans retenue, anéantie par un orgasme explosif.


Je me laisse glisser lentement vers le sol, épuisée, reprenant conscience de mon environnement. J’ai alors la sensation curieuse d’être observée. Je me retourne et vois une silhouette disparaître juste avant d’entendre la porte de derrière se refermer en claquant. Je me lève précipitamment et, par la baie vitrée, j’aperçois, incrédule, Caroline rentrant furtivement chez elle. C’est un retour à la réalité bien délicat. Mon esprit est en ébullition, pour ne pas dire dans un état de panique totale.


Petit à petit, je reprends le contrôle de moi et décide d’appeler Caroline afin de l’inviter à prendre un café. Elle refuse tout d’abord, hésite puis finalement accepte l’invitation. Je ne sais pas ce que je vais pouvoir lui dire. Après un bonjour gêné, elle me libère en prenant la parole, se confondant en excuse pour ne pas avoir frappé avant d’entrer. Je lui réponds que je préfère que ce soit elle qui soit entrée, plutôt qu’un livreur ou un représentant ! Nous rions et la glace se rompt d’un coup. Je lui demande si elle était là depuis longtemps et, à sa réponse, je sens qu’elle a assisté à une grande partie de ma séance d’autosatisfaction.


Caroline me demande alors ce que je regardais, car il lui semblait que cela m’avait fait beaucoup d’effet. Je suis estomaquée par sa question, ne sachant que répondre. Je me lance en lui expliquant que c’était une cassette de masturbation. Elle me demande alors si elle peut en profiter, répétant à nouveau qu’elle avait été impressionnée par l’effet produit sur moi par la vidéo. Je reste de nouveau sans voix et ne trouvant pas d’argument contre, je me vois comme dans un rêve extraire la cassette du magnétoscope et la lui tendre en lui souhaitant beaucoup de plaisir.


Pendant les trois jours suivants, je me rends malade à imaginer notre prochaine rencontre, me demandant inlassablement ce que j’avais fait et ce qui allait se passer. Je la vois me rendre la cassette, puis discuter du contenu et finir sur le divan dans les bras l’une de l’autre. Tous les scenarii qui me passent par la tête aboutissent aux mêmes images saphiques. Je me masturbe plusieurs fois frénétiquement en y pensant.


Finalement un matin, après que mes enfants et mon mari soient partis vaquer à leurs occupations respectives et que j’étais seule, le téléphone sonne : c’est Caroline. Sa voix tremble un peu mais elle me dit qu’elle m’a rendu la cassette et qu’elle m’a laissé quelque chose avec, à la porte de derrière. Je suis déçue qu’elle ne soit pas venue, mais je la remercie et raccroche. Dehors, je trouve deux cassettes, la mienne et une nouvelle. Je sens mon esprit se liquéfier car intuitivement, je sais que j’ai gagné. En quelques secondes, mes vêtements sont à terre et je glisse, en tremblant, cette nouvelle cassette dans le magnétoscope.


La vidéo commence. Caroline est une petite blonde à cheveux courts, à la peau claire et d’allure juvénile. Elle approche la quarantaine, mais on lui donnerait facilement dix ans de moins. Elle apparaît vêtue d’une petite culotte et d’un soutien-gorge demi-bonnet, tous deux d’un blanc immaculé. Elle s’est placée à deux ou trois mètres de la caméra. Elle fait sauter l’attache de son soutien-gorge et glisse sa culotte le long de ses jambes fines et bronzées. Lentement, elle recule vers un fauteuil à bascule et s’installe langoureusement, les jambes écartées largement et relevées par les accoudoirs. Elle joue avec la télécommande de la caméra pour me rapprocher d’elle. Ses doigts jouent avec son sexe pour que je puisse le détailler. Ses grandes lèvres sont plus volumineuses que les miennes et forment deux petits coussinets encadrant son sexe rouge vermillon et luisant. Elle caresse d’une main ses tétons érigés tandis que, de l’autre, elle passe lentement de sa fente à son clitoris que l’on distingue, petite bille de chair protubérante. Elle reste ainsi plusieurs minutes. Ses fesses s’agitent peu à peu, au rythme de ses gémissements de plus en plus sourds. Elle place son pouce droit sur son clitoris et pompe son sexe avec les quatre autres doigts de sa main droite. Soudain, elle jouit. Je réalise alors qu’inconsciemment mes doigts ont suivi le même chemin et sont profondément ancrés dans mon propre sexe. Je gémis en sentant mon corps se tordre de plaisir et j’explose à mon tour. Je n’en crois pas mes yeux.


L’image devient noire pendant un moment. Je laisse la cassette défiler en reprenant mon souffle et le miracle se produit. Caroline réapparaît, vêtue cette fois d’un léger body de dentelle. Elle est sur son lit et se caresse la poitrine et le sexe. Ses tétons semblent vouloir percer le fin tissu tant elle est déjà excitée. Trois doigts pistonnent frénétiquement son vagin inondé comme en témoigne le bruit évocateur transmis par la caméra. Alors, Caroline fait quelque chose que je n’ai jamais essayé. Allongée sur le ventre, ses jambes largement écartées face à la caméra, elle agrippe son clitoris d’une main tandis que l’autre écarte ses grandes lèvres. Dans cette position, son sexe semble s’ouvrir de lui-même. Elle s’active maintenant frénétiquement, l’orgasme est proche. Elle se retourne vivement sur le dos, saisit un petit vibromasseur blanc de sous son oreiller et le presse sur son clitoris. Son corps se tend soudain comme un arc et elle explose en un orgasme torride.


Je laisse la cassette se terminer, la regardant récupérer avec difficulté de cette séance apocalyptique. Je reste sans voix, le souffle court, déjà transformée. Il y a un feu en moi qui ne pourra s’apaiser que lorsque je tiendrai Caroline dans mes bras. Je dois le faire. Je dois posséder ce merveilleux corps si sensuel et désirable. Mon propre corps est couvert de sueur comme lorsque je jouis. Mes poils pubiens sont imbibés de mon jus et mon sexe palpite, insatisfait. Je ne me suis jamais sentie aussi vivante de toute ma vie…