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Temps de lecture estimé : 7 mn
19/02/05
Résumé:  Un moment de détente après une semaine chargée
Critères:  f cérébral fmast fdanus
Auteur : Caroline      Envoi mini-message
Fin de semaine

Caroline soupira profondément et ferma la porte derrière elle. Le week-end était enfin arrivé après une semaine qui s’était étirée sans fin. Elle posa son attaché-case, oubliant pour un temps les dossiers qui s’y trouvaient et qu’elle devrait impérativement relire d’ici lundi. Tout cela pouvait attendre. Elle avait besoin d’un petit bisou, d’une caresse… et plus si affinité ! Pendant tout le trajet en métro depuis son bureau, son esprit s’était peu à peu laissé envahir par une pensée lancinante faite d’images mentales torrides qui l’avaient rendue si émue que ses sous-vêtements étaient tout humides à son retour au bercail. Quoiqu’elle fasse, dès qu’elle fermait les yeux, l’image d’Alex se formait, irradiant son esprit de son chaud sourire, ses yeux bleus et sa présence. Elle sentait sa langue frôler son visage, descendre le long de ses seins, s’attarder sur un téton et toujours plus bas, arriver sur le triangle magique. Elle ressentait presque physiquement sa langue partageant ses deux grandes lèvres, avant de se frayer un chemin vers son clitoris en émoi. Oh oui, Caroline avait besoin de sexe et maintenant…



Pas de réponse. La voiture d’Alex était pourtant dans l’allée mais la maison semblait vide.



Un post-it collé sur le téléphone attira son regard. Elle le prit et grogna de frustration. Le père d’Alex, Jean, était passé et ils étaient partis pour l’après-midi sur les berges de l’étang voisin à taquiner le goujon ! Ils prévoyaient d’être de retour vers 18h, avec le repas de ce soir. Un rapide coup d’œil à sa montre lui indiqua qu’il était déjà 17h passé. Rien à faire, cela serait bien difficile d’avoir ce que toutes les fibres de son corps réclamaient : caresses, plaisir et … un orgasme d’enfer ! Un autre jour, la visite de Jean et la perspective d’une bonne soirée au coin du feu après un repas convivial, l’aurait emplie de joie. Elle adorait la compagnie de son beau-père, mais pourquoi était-il venu AUJOURD’HUI ? Aujourd’hui, alors que Caroline n’avait qu’une idée en tête : jouir sous les caresses d’Alex…


Elle monta dans leur chambre et quitta sa tenue de travail : petit tailleur et chemisier. Enfin libre ! Mais au lieu de mettre une tenue plus adéquate, elle resta à déambuler nue dans la chambre. « Bon sang, c’est pas possible », dit-elle à haute voix, « je DOIS jouir ».

Elle prit la pose devant le psyché et détailla cette petite blonde à cheveux courts, à la peau claire et d’allure juvénile, qu’elle avait sous les yeux. Son corps souple et ferme reflétait sans excès ses efforts réguliers à la salle de gymnastique. Ses seins étaient bien dessinés, ni trop, ni trop peu volumineux, comme les aimait Alex. Caroline les soupesa doucement puis les rapprocha, créant ainsi l’illusion d’un décolleté vertigineux entre ses mains. Par des mouvements langoureux, elle entreprit un massage de ses globes souples et chauds, puis pinça alternativement ses tétons qui s’érigèrent rapidement. Elle aimait depuis toujours jouer avec ses seins et elle avait toujours remercié le ciel qu’Alex en fasse de même. Invariablement, lors de leurs étreintes, sa poitrine faisait l’objet d’une attention particulière, aussi bien avant, pendant, qu’après la tornade.


Ces pensées agrémentées de son image dans le miroir enflammèrent rapidement tout son corps. Elle sentit son sexe frémir et réagir sans tarder. Serrant et desserrant les jambes, elle sentit que la cyprine faisait son œuvre, lubrifiant son vagin et débordant sur son entrejambe. Ses mains quittèrent sa poitrine et descendirent vers son sexe, caressant au passage son ventre plat, jouant avec son nombril et effleurant sa toison pubienne peu fournie. Elle s’attarda sur cette partie de son corps, admirant dans le miroir son mont de Vénus bombé qui faisait toujours son effet auprès de ses amies du club de gymnastique. Son corps d’allure si juvénile lui valait souvent des remarques envieuses dans les vestiaires, car la plupart de ses amies subissaient les outrages du temps, qui se manifestaient par l’apparition d’un coussin souvent peu esthétique à cet endroit, ce qui les traumatisait lors de l’épreuve sans concession de la douche commune. Caroline écarta lentement les jambes et se laissa glisser sur le sol. Elle rectifia l’angle du miroir afin de ne rien perdre de la vue de son sexe désormais ouvert qui avait déjà pris une couleur rouge vif sous l’effet de l’excitation. Elle plia davantage ses jambes, saisit ses orteils et bascula d’un coup en arrière jusqu’à ce que ses pieds touchent à nouveau le sol.



Cette souplesse qu’elle entretenait encore lui venait de toutes ces années de danse classique puis moderne qui avait modelé son corps et façonné ses articulations. À un moment, elle avait même été capable de passer ses jambes sous ses épaules et lécher son propre sexe. C’était du passé maintenant… Elle rebascula les jambes écartées et commença un lent massage de son clitoris en se détaillant.



Sans arrêter le mouvement, elle se leva et s’installa confortablement sur son lit, l’œil toujours rivé sur son reflet. Excitée par cette vision, elle laissa son majeur parcourir ses grandes lèvres puis pénétrer lentement l’entrée de son vagin. Elle bloqua alors son mouvement, la paume pesant sur son clitoris désormais en feu. Un moment, elle pensa prendre son godemiché favori mais abandonna cette idée. Juste ses doigts cette fois et leur contact sur sa peau sensible. Pendant que sa main gauche jouait plus haut avec ses tétons, elle introduisit son index et son annulaire en elle avant d’entreprendre un lent mouvement de piston. Elle accéléra progressivement la cadence, titillant en parallèle son clitoris avec son pouce. Elle percevait la chaleur de son vagin et le flot de cyprine s’écoulant maintenant de son sexe, imprégnant le drap de leur lit. Abandonnant un temps ses seins, elle roula sur le côté et releva sa jambe gauche pour pouvoir atteindre son anus. Celui-ci, déjà largement lubrifié par les liqueurs s’échappant de son sexe, n’offrit aucune résistance à la pression de son doigt. Grognant de plaisir, elle ressentit à l’extrême cette douce caresse, alternant pénétration et excitation de l’anneau anal. Sa respiration s’accéléra. Le sang battait de plus en plus fort dans sa tête et des ondes de plaisir balayaient son corps à une fréquence en croissance exponentielle. Elle cria sourdement lorsque l’orgasme la prit de plein fouet, tétanisant tous les muscles de son corps. Elle sentit son anus garrotter son doigt tandis que, de l’autre côté, le flot de cyprine inondait sa main. Pendant d’interminables secondes, les vagues de plaisir déferlèrent les unes après les autres, sans qu’elle puisse contrôler ses mouvements désordonnés. Lorsqu’elle reprit enfin pied sur terre, elle retira ses doigts de ses orifices et les huma avec délice. Elle aimait ce mélange de senteurs si évocatrices. Elle essuya ses mains sur sa poitrine et demeura de longues minutes immobile, son odorat en émoi. Ivre de ses parfums, son esprit divagua à nouveau vers l’objet de ses désirs. Elle recommença à jouer avec ses tétons, toujours insatisfaite.



Vérifiant que ses tétons étaient toujours dressés, elle s’allongea sur le ventre et remonta ses fesses. Elle se focalisa sur son clitoris, cherchant à apaiser enfin le feu qui la consumait. Elle avait déjà enchaîné un second orgasme en un intervalle de temps si court mais il n’était en général qu’une réplique plus faible du premier. Aujourd’hui, elle semblait sans limite, grognant et haletant sous la montée d’une nouvelle extase. Les ondes de plaisir l’assaillaient sans relâche, activées par le mouvement frénétique de son doigt sur son clitoris. Toucher, vue, odorat et ouïe, pratiquement tous ses sens étaient saturés par les stimulations. Une odeur de femelle en chaleur particulièrement aphrodisiaque pour elle envahissait la chambre, provenant de ses fluides intimes qui imbibaient désormais ses draps. Caroline était bien trop loin pour s’inquiéter de ce petit détail. Les yeux mi-clos, elle imaginait plutôt la langue d’Alex sur son clitoris, la torturant sans relâche en l’amenant en des niveaux de plaisir jamais encore atteints. Très vite, elle ressentit les prémices d’un orgasme dévastateur. Elle eut, dans le miroir, la vision furtive de son corps rougi sous l’effort et dégoulinant de sueur, ce qui déclencha un long feulement rauque. Elle y était…



Elle s’abîma dans un océan de plaisir, assaillie par des visions sans fin de scènes d’orgie dans lesquelles elle était le centre de toutes les attentions. Elle gémit longuement, son corps continuant à alterner les contractions et les relâchements au gré du plaisir qui la quittait petit à petit. Plusieurs minutes s’écoulèrent avant que Caroline ne retrouve ses esprits, laminée aussi bien physiquement que mentalement par ce tsunami des sens.

Elle regarda alors le réveil et jura. Il était 18h10 et sa petite séance avait en fait duré près d’une heure. Ne se voyant pas accueillir son beau-père environnée de ces évocatrices odeurs de sexe, elle changea rapidement les draps, aéra la chambre et se précipita sous la douche. Au bout de trois minutes chrono, elle en ressortait ! Elle venait juste de finir de sécher ses cheveux lorsqu’elle entendit la porte d’entrée.



La voix d’Alex la fit frissonner.

Courant presque dans l’escalier, Caroline salua rapidement Jean d’une bise sonore sur la joue et se tourna vers Alex. Comme toujours elle se sentit fondre devant sa beauté et son charme. Elle prit quelques secondes pour l’admirer, détaillant son visage si doux illuminé par ses yeux de biche, ses longs cheveux bruns tombant sur ses frêles épaules et sa poitrine hors norme par rapport à sa stature générale si fine. Après toutes ces années de vie commune, elle ne se lassait pas de l’admirer. Elles s’embrassèrent amoureusement et Caroline caressa furtivement son sein droit, s’attardant quelques secondes sur son téton libre sous le tee-shirt. Alexandra frémit légèrement, les sens déjà en éveil.