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n° 08722Fiche technique22346 caractères22346
Temps de lecture estimé : 14 mn
24/03/05
Résumé:  Une jeune sage femme me redonne goût au sexe après un accouchement en m'initiant aux plaisirs saphiques.
Critères:  ff médical fépilée odeurs cunnilingu init humour ecriv_f
Auteur : Lolo      Envoi mini-message
Rééducation périnéale


J’avais accouché il y a 4 mois. Il était temps de commencer la conventionnelle rééducation périnéale.


Périnée ! Mais si vous savez, cette fameuse zone entre les deux orifices. C’est paraît-il chez l’être humain qu’elle est la plus courte …

Périnée : bref sillon entre deux ouvertures.

Périnée : trait d’union entre deux points aux fonctions naturelles qu’un habile usager peut transformer en sources de jouissance.

Double jouissance pour l’usufruitier et le nu propriétaire -ce dernier portant si bien son titre.

Pourtant, après une naissance, cette jolie route à double sens vers le plaisir, est souvent terrain sinistré. On serait même tenté d’apposer une signalisation explicite : « attention chantier ! », « en travaux », « port du casque obligatoire ».

Pensez donc : un petit chemin de campagne habitué à recevoir le dimanche une jolie berline qui roule en douceur sur la route finement tracée ; une petite cylindrée (bon, OK ne vous vexez pas Messieurs, parfois un cylindre de belle envergure)qui escalade avec agilité et souplesse le mont de Vénus pour visiter la grotte humide et secrète de laquelle coule un charmant ruisseau….Vous voyez le tableau ? La campagne, les petits oiseaux qui pépient et tout et tout et puis d’un seul coup, finito.


On range la berline et voilà que débarque un trente-huit tonnes avec ses grosses roues qui aplatissent les mottes comme un rien. D’accord, il a prévenu neuf mois à l’avance qu’il allait débarquer et on aurait du avoir le temps de s’habituer ; de plus, on nous a bien fait comprendre qu’en général il ne faisait pas dans la dentelle avec ses roues motrices. Mais le pire, c’est la traction arrière ! Eh oui, car s’il emprunte bien le même chemin que nos petits modèles des sorties champêtres dominicales , il le prend à rebours ! Il vient de l’intérieur et bouleverse tout sur son passage.

Après, c’est tout labouré : il n’y a plus qu’à planter ! Sauf que le coup de la petite graine on nous l’a déjà fait et qu’en général on ne meurt pas d’envie de re-tenter l’expérience de sitôt !


Au final, au bout de 4 mois, la berline prend la poussière au garage, le trente-huit tonnes (qui ne pesait que trois kilos mais Nom de D…. on les a senti passer, on a compté gramme par gramme pendant que l’anesthésiste était introuvable (on apprendra plus tard que sa berline à lui s’était égarée sur le chemin marécageux de l’infirmière de garde du 2e étage)…A cause de cette salope, on a loupé la péridurale d’un demi-centimètre : désolée vous êtes dilatée à 7.5 cm, c’est trop tard…Il y a de quoi vous dégoûter du sexe voire en faire votre ennemi juré… )

Ou en étais-je ? Ah oui, les 3 kilos de chair rose ont prospéré, nourris aux seins maternels (encore une zoné érogène sinistrée pendant un temps…pauvre propriétaire de la berline qui n’a plus que sa capote pour pleurer).

Et me voilà 4 mois après, pleine de bonne résolution, décidée à rééduquer tout le chantier pelvien pour remettre en circulation la berline conjugale.

Direction donc la sage femme de quartier dont le cabinet est à trois stations de bus.


La salle d’attente est glauque et vide. C’est la première fois que je viens. Pour la grossesse, j’étais suivie directement à l’hôpital. On m’a proposé de faire la rééducation là-bas aussi mais de jeunes mamans aguerries m’ont parlé dans les couloirs de la matrone en charge de ladite rééducation : un modèle avant guerre (14-18 au moins !) avec poil au menton et aux mollets et des mains de catcheuse ; elle fait fi des méthodes modernes par stimulation électrique et préfère la bonne vieille méthode manuelle. Apparemment, celles qui ont testé ses massages internes ont juré, mais un peu tard, qu’on ne les y reprendrait plus !

Sur recommandation de copines averties, j’ai donc opté pour cette jeune sage femme, installée en libéral et spécialisée dans les soins post -partum.


Quand elle m’a ouvert la porte au premier rendez-vous, j’ai été saisie par sa blondeur et son air juvénile ; elle était mince et frêle sous sa blouse blanche, les yeux cernés et le teint diaphane qui lui conféraient une apparence extrêmement fragile. Elle avait un timbre de voix très particulier qui me surprend encore aujourd’hui à chaque fois que je l’entends parler. Je ne saurais bien l’expliquer : un accent venu de nulle part, une mélodie si personnelle….indescriptible mais en tous les cas charmante.

J’ai tout de suite été en confiance. Elle avait beau être plus jeune que moi, elle respirait l’expérience et je me laissais guider sans appréhension ou presque pour cette première séance.

Elle m’a fait déshabiller : j’ai descendu la fermeture éclair de mes bottes, roulé mes dim up, et je suis restée en petite culotte, genre petit bateau. (Ben oui ; je n’allais pas mettre un string transparent ou une guêpière pour aller mes faire soigner !) Elle s’est retournée et a ri. Son rire était extraordinaire. Il venait de l’intérieur, il était transparent, clair et fragile à la fois ; il donnait l’impression de pouvoir finir dans un sanglot. Aussi troublant et indéfinissable que sa voix.



Je me sentais gauche et ridicule. J’ai ôté le sous vêtement et j’ai escaladé la table d’examen.

Elle a pris un air professionnel, doux mais autoritaire.



Son ton n’appelait aucune réplique.


Mon sexe était entièrement épilé mais j’avais négligé de faire « une coupe d’entretien » si bien que le poil commençait à repousser, dru et très court, donnant à ma chatoune un air de gavroche rebelle avec sa coupe en brosse qui me paraissait assez inapproprié aux circonstances. Mais il était trop tard pour réagir.



J’ai essayé de m’exécuter ; j’ai fermé les yeux. Et je les ai rouvert pour voir qu’elle avait enfilé des gants en latex, qu’elle avait enduit de crème ; elle a alors introduit deux doigts entre mes cuisses.


Elle a fait mine de regarder ailleurs. J’ai apprécié sa délicatesse car je n’étais vraiment pas à l’aise.

J’ai la chair de poule. Je n’aime pas être touchée par une femme. J’ai toujours choisi des gynécos hommes ; je les trouve plus doux, plus attentifs que les rares femmes gynécos que j’ai fréquenté ; elles étaient toujours plus brutales et avaient des remarques cinglantes sur mon anatomie qui s’apparentaient plus à une rivalité féminine qu’à un consultation médicale.


« Serrez, comptez jusqu’à trois. Relâchez. Encore ; 1.2.3 Bon. Ce n’est pas si mal.. »


Elle a ôté ses gants en souriant et a été farfouillé dans son armoire ; elle en a sorti un étui en plastique transparent duquel elle a extrait un appareil étrange que je voyais pour la première fois.

Elle a dû remarquer mon air interloqué :

« Non ce n’est pas un vibromasseur, même si ça y ressemble ; c’est une sonde de rééducation périnéale et je vous assure que je les achète dans un magasin de fourniture paramédicale et pas dans un sex shop ! »

Cela a eu pour effet d’accroître encore mon embarras. En fait, je n’avais jamais expérimenté de ma vie, ni l’un, ni l’autre. Ni sonde, ni vibro. Pas plus qu’un sex shop, d’ailleurs.

J’ai dû balbutier une réponse extrêmement pertinente et bien construite que la postérité devrait retenir, du genre : « c’est vous qui voyez » qui a eu pour effet de déclencher son rire magnifique.

La sonde était de la taille d’un sexe masculin mais assez fin, de couleur vert émeraude ; elle était munie d’un fil électrique à sa base qu’elle a relié à un tableau électrique qui m’a rappelé les instruments d’expérimentation en cours de physique-chimie.


« Je vais introduire la sonde et nous allons régler l’intensité »


Elle a enduit le bout de la sonde de crème, a écarté mes lèvres avec précaution à l’aide de deux doigts et a fait glisser doucement la sonde à l’intérieur. Le contact était un peu froid. Mais il y avait surtout quelque chose de grotesque à se retrouver jambes écartées avec un engin fiché dans le sexe devant cette jeune femme. Elle a détourné la tête et s’est concentrée sur le tableau électrique :


« Quand le point rouge apparaît, serrez et maintenez jusqu’à ce que le voyant s’éteigne en respirant à fond »

J’ai essayé de me concentrer sur l’exercice. Au début, elle est restée à côté de l’appareil pour m’encourager. Puis elle a quitté la pièce « pour 5 minutes ».


De ce moment-là, j’ai vécu dans la hantise que quelqu’un pousse la porte et se trouve face à face avec mon sexe en plein cours de gymnastique car la table d’examen était disposée de telle façon que c’était la première chose qu’on voyait en rentrant.

Elle est revenue. Seule. Au bout de 3 minutes 48 (j’avais compté les secondes ) ; son visage m’a semblé plus rose et ses yeux plus brillants. Mais je devais me faire des idées.

J’ai appris par la suite de son propre aveu, qu’elle avait effectivement profité de cet interlude pour aller se caresser aux toilettes. Maîtresse dans l’art de la caresse furtive, elle arrivait à se procurer un orgasme en glissant ses doigts sous sa blouse en quelques instants…

Mais à ce moment-là, je ne savais encore rien de tout cela. Elle n’était que la gentille sage femme chargée d’aider mon périnée à reprendre du tonus.


« Le premier exercice est terminé ; ce n’est pas mal pour une première séance ; maintenant, je vais envoyer des petites ondes électriques ; nous allons régler ensemble l’intensité ; je commence par 1, et je monte progressivement, dites-moi quand vous sentez la décharge électrique ; 1 et demi ; 2 ; 2 et demi ; 3 toujours rien ? »


Je fais non de la tête et m’inquiète intérieurement ; est-ce normal que je ne ressente rien ? Aurais-je la libido définitivement anéantie ? Zone sinistrée, anesthésiée ? Me voilà tétraplégique de la chatoune ?

Ouille ! ! ! « je sens ! Je sens »

« Bon, on est à 4 et demi ; on continue à monter ; Dites-moi à quel seuil ça devient douloureux »

Douloureux ? Mais je ne veux pas avoir mal ! J’ai assez donné avec l’accouchement. Je suis ici justement pour avoir un sexe « bon pour le service » et des rapports sans douleur. Je vais descendre de cette table et me sauver vite fait loin de cette sadique ! ! ! !

« Euh, ça devient très fort, là ! »

« OK ; on laisse à 5 et demi pendant 5 minutes avec des impulsions toutes les 15 secondes »

Elle règle la machine et se retourne vers moi ; elle voit mon air apeuré.

« Mais détendez-vous ; ce n’est pas de la torture »

(Ouais ouais cause toujours)

« ça va vous aider à re-sensibiliser la zone »

(ah ça pour être sensible ça l’est ; je fais un bond toutes les 15 secondes ; on ne m’avait pas dit que la Sécu remboursait les séances SM)

« allez, décrispez-vous »


Elle s’est assise sur le bord de la table et m’a caressé la cuisse gentiment. Le contact de sa main m’a fait un drôle d’effet. Une onde de chaleur m’a irradié le ventre tandis qu’elle continuait l’attouchement.

Nos regards se sont croisés. Elle a vu mon trouble. J’ai aperçu ses yeux brillants.

Sa caresse s’est faite plus lascive. J’ai fermé les yeux en signe d’acquiescement.

Alors son autre main s’est jointe à la première et le duo a commencé à pianoter sur mon corps : ventre, cuisses ; genoux. Ses doigts étaient légers et d’une grande douceur. J’ai senti que je commençais à inonder la sonde. Mais cet intermède n’a duré que le temps d’un soupir. Comme un rêve.

Elle a toussoté, a retiré ses mains et a dit : « c’est assez pour aujourd’hui ; je vais ôter la sonde »

Elle a écarté doucement mes cuisses et est venue retirer l’appareil. Ce faisant, elle a frôlé mon clitoris de sa bague.


Elle m’a dit de me rhabiller. J’étais dans un état second ; très excitée et restant sur ma faim. Elle avait réveillé ma libido en quelques caresses somme toute bien innocentes et je ne voulais pas en rester là ; j’avais besoin physiquement d’aller plus loin.

Elle a pris son agenda tandis que je me battais avec mes dim up et m’ a proposé un rendez-vous le surlendemain. Je me suis surprise à lui demander si je ne pouvais pas revenir le lendemain.



Elle s’est retournée et m’a regardé d’un air mutin qui ne trompait pas :



Ce jour-là je ne peux plus dire comment je sus rentrée chez moi, de quelle façon j’ai pris soin du bébé, ou encore comment j’ai réussi à soutenir la conversation au dîner avec mon époux et sa sœur. Ça tournait dans ma tête. Et mon corps semblait reprendre vie comme après une longue léthargie.

J’ai passé des heures dans la salle de bains à m’épiler, me tartiner de crèmes diverses aux propriétés supposées magiques (plus de rides, plus de bourrelets, plus d’acné, plus de peaux mortes.. Ben qu’est-ce qu’il reste ?) et encore un temps certain à me désespérer devant ma penderie pour choisir ma tenue pour le lendemain : 4 mois après l’accouchement, c’est l’horreur. On ne peut plus voir en peinture ses habits de grossesse et on ne rentre pas dans les habits « d’avant » ; idem pour les sous vêtements ; ça fait un an qu’on ne met plus que des culottes confortables de grand mère et des soutiens gorges renforcés pour vache laitière. Méga top super extra sexy. Quant aux strings et autres accessoires érotiques, on ne sait même plus où ils sont rangés car ils ont été portés dans ce qui s’apparente à une vie antérieure….


Dring…….

Il est 14h10 ; elle est à la bourre et moi, je me suis rongée tous les ongles de la main droite.

Elle est en civil, mais sa blondeur et sa fragilité me frappent toujours autant ; sa serviette semble trop lourde pour ses petits bras.

Le bébé dort et on se dirige à pas de loup vers ma chambre à coucher.


« Bon, allongez-vous et ôtez le bas



Je ne sais pas si je suis heureuse ou affolée par la nouvelle. Les deux en fait.

Entre parenthèse, je me demande pourquoi j’ai pleuré sur le contenu de ma penderie hier soir et forcé mon homme à descendre à la cave à 22h pour chercher la grande échelle pour que je puisse accéder aux rayonnages du haut du cagibi pour prendre le petit carton au fond à droite (la lingerie de l’an mil avant le cataclysme bébé !), tout ça pour me retrouver cul nu en 10 secondes…..


Elle enfile ses gants en latex et passe la crème.

Elle monte sur le lit, à mes pieds . Je suis allongée sur le dos, talons collés aux fesses ; elle m’écarte les genoux. Nous sommes face à face. Je sens qu’elle va commencer son discours professionnel sur la méthode manuelle. Nous nous regardons. Un accord tacite. Inutile de jouer la comédie. On en a envie toutes les deux. Les mots restent au fond de sa gorge.


Elle ôte les gants et les jette sur la moquette ; son pull va bientôt les rejoindre. Elle porte un chemisier blanc très ajusté ; elle a une toute petite poitrine ; on dirait une enfant.

Elle commence à me pétrir les cuisses comme la veille. Je les écarte largement. Je sens que je suis déjà mouillée ; je passe machinalement mes doigts pour m’en assurer. Mon index effleure mes lèvres ; elles sont humides et tout de suite elles s’écartent. C’est alors qu’elle saisit mes doigts et les porte à sa bouche pour les sucer. Je trouve ça très étrange, un peu gênant mais je la laisse faire.


Elle soulève ensuite mon tee shirt et défait habilement mon soutien-gorge. J’ai les seins pleins et ronds ; ils paraissent encore plus gros à côté de sa frêle ossature. Elle se penche pour les caresser et les embrasser. Elle agace de sa langue le téton et pétris le sein en même temps. C’est alors que du lait jaillit. Eh oui, j’allaite toujours. Elle est à peine surprise et se met littéralement au sein pour me téter.

Je regarde cette tête blonde aux longs cheveux raides et je la caresse avec tendresse.


Elle se redresse et viens m’embrasser. c’est la première fois que j’embrasse une fille. C’est doux. J’aime sa langue fine et habile. Alors, je me fais mâle et la renverse sur le lit. À mon tour, je déboutonne son chemisier et découvre ses petits seins si menus Je les caresse avec d’infinies précautions comme s’ils pouvaient se briser entre mes mains.


Puis, je descends et fais glisser son jean à la taille élastique qui descends sans résistance ; le slip est resté dans le pantalon. C’est la première fois que je vois une femme nue devant moi et ma réaction m’étonne. Je me sens des impulsions masculines. J’ai envie d’elle ? J’ai envie de lécher son sexe, de lui donner du plaisir, de la faire crier et jouir entre mes bras. Est-ce comme cela un homme, d’ailleurs ? Je n’en sais rien. Mais elle me semble à la fois fragile comme un enfant et terriblement désirable.

Sa respiration saccadée m’évoque un animal pris au piège et je me sens fière de pouvoir la posséder. Étranges sensations.. je lui écarte les jambes et m’agenouille entre ses cuisses après avoir placé un coussin sous ses fesses. Je suis en exploration. Je veux voir comment une femme est faite ! J’écarte les lèvres avec mes doigts, très délicatement ; je renifle, j’hume, je respire cette odeur. .C’est donc comme ça le sexe d’une femme ; ce parfum à la fois acide et suave…C’est vrai, ça sent un peu la mer et les embruns. D’ailleurs elle est toute mouillée et j’entreprends de la lécher. Elle commence à gémir sous a langue. Je découvre un univers inconnu. J’essaye différents endroits et guette ses réactions : son intonation, ses frissons, ses ondulations. J’essaye de lécher et de sucer là où je sens qu’elle réagit ; et ce ne sont pas toujours des endroits très académiques ; mais je me laisse entièrement guider par ses gestes. À un moment où j’enfonce ma langue aussi profondément que possible dans on vagin, elle fait un bond et crie longuement ; je perçois des crispations internes des muscles de son intimité et un petit jet de liquide salé vient me rafraîchir. A-t-elle joui ? Je suppose que c’est ça mais je n’ose pas demander. D’ailleurs nous n’avons pas échangé une parole depuis le début de nos ébats.


Au bout de quelques secondes où elle est restée inerte, elle se redresse et viens vers moi ; elle m’embrasse et me dis qu’elle a aimé…

Alors je la rallonge et entreprends de reprendre mon activité buccale. Mais elle se glisse sur le côté et vient enfouir sa tête entre mes jambes. Comment appelle -t- on un 69 entre filles ? Pareil ?


Je n’ai jamais été léchée par une femme mais j’ai toujours supposé que ce devait être meilleur parce qu’instinctivement les filles doivent trouver où c’est bon et surtout doivent avoir davantage d’écoute et de patience. Un homme a rarement la patience de lécher longtemps alors qu’une femme est longue à jouir et a besoin d’une attention soutenue.


Ce que je subodorais s’avère exact. Son coup de langue est précis et délicat ; elle fait mouche à chaque nouvel essai. J’adore sentir sa langue se perdre dans le plis, les cavités profondes et les recoins de chair ; elle sait titiller le clitoris comme il faut ; très doucement, sans l’agresser ; elle sait s’immobiliser le temps de laisser passer la vague et reprendre de plus belle ensuite. Nous sommes chacune la langue dans le sexe de l’autre, trempée de nos salives et de nos fluides intimes mélangés. Je tiens ses fesse tendres dans mes mains tandis qu’elle lape avec ardeur.

Nous haletons, crions, jouissons à l’unisson.

Mais c’est jeudi et elle a d’autres visites à domicile. Sont-elles toutes de la même veine ?

Plus tard, elle m’avouera avoir deux ou trois patientes régulières pour ce genre de rééducation.

En tous les cas, ma rééducation est en bonne voie.


Mission accomplie. Mon sexe a repris du service. Le chantier est terminé ; la route est à nouveau praticable et la berline dominicale va sans doute pouvoir reprendre ses virées. Mais il m’est avis qu’elle va avoir de la concurrence avec une conduite intérieure féminine, qui a su démontrer son adresse au volant de ma libido…