n° 08765 | Fiche technique | 16845 caractères | 16845Temps de lecture estimé : 10 mn | 29/03/05 |
Résumé: Scène d'amour pour un couple plus uni que jamais. | ||||
Critères: fh couple amour | ||||
Auteur : JohnDoe (Homme de 25 ans.) |
Ce soir-là, je poussai la porte de notre chambre : elle était sur le lit, étendue sur le ventre, offrant aux lumières tamisées les courbes de son corps.
Je m’appuyais contre le mur, prenant le temps de la contempler. Elle portait une simple culotte de coton blanche, et un de mes vieux tee-shirts qu’elle adorait mettre. Sa peau dorée tranchait magnifiquement avec la couleur de ses vêtements. Ses longs cheveux bruns tombaient en cascade sur son épaule. Son cou était dégagé, ce cou où j’aimais enfouir mon visage pour y trouver l’odeur qui imprégnait sa peau, promesse de délices charnels.
Elle était immobile, n’esquissant pas un seul geste vers moi, même si je savais pertinemment qu’elle m’observait derrière ses paupières entrouvertes. Elle profitait de son pouvoir absolu sur moi, sachant que sa seule vue suffirait à faire monter mon désir.
Elle poussa un soupir, se cambra légèrement et ondula des hanches. Le léger sourire en coin qu’elle arborait ne trompait pas. Elle aimait être regardée, et encore plus être désirée. Elle me répétait sans cesse que les femmes possèdent le vrai pouvoir : celui de faire d’un homme ce qu’elles souhaitent.
Je commençais à ressentir les effets de l’excitation. J’enlevais lentement mes chaussures et mes chaussettes, puis mon pull. J’avançais tranquillement jusqu’au lit, et m’allongeais à côté d’elle. Appuyé sur mon coude, je fis courir mes doigts sur sa cuisse, provoquant un délicieux frisson sur sa peau. Je remontais ma main jusqu’à ses reins, la glissa sous son tee-shirt pour caresser son dos. Elle ne portait pas de soutien-gorge. Mes caresses se firent alors plus précises, passant et repassant sur ses hanches, profitant de la douceur absolue de sa peau. À force de multiplier ces petits jeux, je connaissais par coeur la moindre parcelle de son corps. Mais c’était toujours un réel plaisir que de toucher son corps. Le moindre contact avec elle m’électrisait littéralement. Après toutes ces années, notre plaisir ne s’était toujours pas émoussé.
Elle poussa un petit gémissement, et se mit à bouger son corps sous ma main pour provoquer mes caresses. Je savais qu’elle adorait ces contacts sensuels, ces brefs instants avant l’amour où la tension sexuelle montait de plus en plus.
Je me mis à genoux derrière elle. Je fis glisser sa culotte pour dénuder le haut de ses fesses. Je déposais un léger baiser sur celles-ci, effleurant sa peau avec mes lèvres. Mes baisers glissèrent jusqu’au bas de ses reins. Je remontais son tee-shirt pour caresser et embrasser son dos. Lentement, je m’abreuvais de sa peau douce et chaude, je m’imprégnais de son odeur si particulière, si familière et enivrante, reconnaissable entre milles.
Je voyais ses yeux se fermer, sa bouche s’entrouvrir, son corps s’abandonnant totalement à mes caresses …
Je m’arrêtais brusquement, délaissant un instant les délices de son corps. Elle comprit instantanément, fruit d’une complicité parfaite depuis des années, et se retourna pour s’allonger sur le dos, alanguie et offerte devant moi. Elle ouvrit les yeux et me lança un regard amoureux, empreint d’érotisme et de sensualité. Elle me parla pour la première fois depuis que j’étais rentré dans la pièce, me chuchotant ses ordres :
Je descendis jusqu’à ses cuisses, et repris mes caresses. Mes mains glissaient le long de ses jambes, caressant alternativement l’intérieur et l’extérieur de ses cuisses fuselées. Je ne pouvais plus m’arrêter de déguster ce corps. Je cherchais maintenant à faire monter son excitation -et sa frustration- en déposant de légers baisers sur son pubis, à travers sa culotte. Ses mains me caressaient les cheveux, descendant jusqu’à ma nuque. Je passais alors à son ventre, l’embrassant voracement, signe de mon désir grandissant.
Je la débarrassais rapidement de son tee-shirt, pressé de me délecter de ses seins. Je les saisis doucement de mes mains, les caressant légèrement. Je m’attaquais à son sein gauche, léchant son téton, l’aspirant de ma bouche impatiente. Puis je passais au sein droit, décrivant des cercles avec ma langue autour de son aréole, avant de lui faire subir le même sort que son vis-à-vis. Je lui jetais un bref regard complice avant d’enfouir mon visage entre ses seins. Toute la douceur et la tendresse du monde étaient concentrées en cet endroit. Je me remémorais les nombreuses fois où après l’amour, ma tête appuyée sur sa poitrine, je sombrais lentement dans le sommeil tandis qu’elle me chuchotait à l’oreille des mots d’amour.
J’approchais mon visage du sien, et lui glissais à l’oreille les mots refoulés depuis plusieurs minutes :
Je lui suçotais le lobe de l’oreille, avant de me perdre dans son cou, y déposant tendrement de longs baisers. Elle saisit ma tête, pour l’amener tout contre la sienne. Nos lèvres n’étaient plus qu’à quelques centimètres. Elle ouvrit les yeux, et son regard me transperça. Nous sommes restés quelques secondes dans cette position, mais cela m’a semblé des heures. Je me suis perdu dans ses grands yeux noirs, comme je le faisais toujours. Elle m’a sourit, et nos bouches se sont enfin rejointes dans un baiser tendre mais passionné.
Notre baiser était si intense que je ressentis le besoin de faire corps avec elle. Je m’allongeais doucement sur elle et je la sentis m’ouvrir ses cuisses pour que nos corps puissent se rencontrer enfin. Je me pressais contre elle, sentant mon sexe maintenant totalement durci frotter contre son pubis, mon torse écraser ses seins, ma bouche chercher la sienne avec encore plus de voracité.
Nous nous séparâmes enfin, haletants, cherchant à reprendre notre souffle.
La bouche entrouverte, le souffle court, ses yeux rivés aux miens, elle tendit sa main pour me caresser tendrement la joue, puis passa lentement son index sur mes lèvres. Je les ouvris légèrement pour saisir son doigt, que je me mis à sucer lentement. Elle éclata d’un rire cristallin, avant de retirer son doigt humide. Je lui souris, déposa un tendre baiser sur ses lèvres avant de descendre jusqu’à son ventre.
Je fis glisser sa culotte le long de ses cuisses, avant de la jeter au pied du lit. Je la contemplais quelques secondes : sous son pubis orné d’une fine toison, ses lèvres déjà entrouvertes sur son sexe humide m’indiquaient un état d’excitation assez avancé. Je m’allongeais entre ses jambes, le souffle court, mes lèvres à quelques centimètres de son sexe. Je levais les yeux vers elle, cherchant son regard. Elle ondula des hanches, cherchant ma bouche avec son sexe, impatiente de la suite de nos ébats amoureux. Je la fis languir encore quelques secondes, avant d’approcher mon visage de son sexe.
Je commençai par lécher ses grandes lèvres, qui s’écartèrent au fil de mes coups de langue, puis les petites lèvres rosées qui s’ouvrirent comme une fleur, pendant que mon doigt frottait doucement le clitoris. Ses cuisses encore un peu plus ouvertes, elle m’offrait sans pudeur son intimité. Je saisis ses petites lèvres, les aspirèrent, les relâchèrent pour mieux les lécher.
Je pouvais sentir son plaisir monter à travers les réactions de son corps. Ses yeux étaient clos, sa bouche entrouverte laissait échapper de petits gémissements. Sa main est venue se poser sur mon cou, me pressant de temps en temps contre son entrejambe.
Ma bouche se refermait maintenant sur son clitoris, ma langue encerclant et titillant son petit bouton. Je prenais mon temps pour faire monter graduellement son plaisir, me délectant de la voir si totalement offerte. Je m’étais maintenant calé sur un rythme qu’elle appréciait particulièrement, et qui la mènerait lentement jusqu’à la jouissance.
J’avais passé mes bras sous ses cuisses, et pendant que ma main droite lui caressait doucement le ventre, ma main gauche vint envelopper son sein. Il était gonflé, dur, et son téton dressé frémît sous mes caresses.
Ma bouche se collait maintenant entièrement à son pubis, pour l’assaut final. Ma langue se faisait plus rapide et vorace sur son clitoris. Je sentais l’orgasme monter dans tout son corps. Son corps commençait à se crisper, à se contracter, ses cuisses se resserrèrent dans des soubresauts, ses mains placées de part et d’autre de ma tête essayèrent de me décoller de son clitoris devenu très sensible. Je saisis ses poignets et maintins ses bras contre son corps, pendant que ma bouche finissait le travail.
Son corps s’arqua brusquement, vibrant de jouissance, un long râle de plaisir s’échappa de sa gorge pendant que je m’arrachais de la douceur de ses cuisses.
Je la regardais finir de savourer son orgasme. Son corps était maintenant paisible, détendu. Ses traits étaient relâchés, et seule la coloration de ses joues indiquait la violence de son plaisir. Je m’absorbais dans la contemplation de son corps magnifique. Elle était toujours d’une beauté sublime après l’amour, tous les pores de sa peau exsudant sa féminité, une grâce irradiant ses moindres gestes, son corps épanoui par les vagues de plaisir l’ayant submergé.
Elle ouvrît les yeux, un sourire dessiné sur ses lèvres, et m’attira vers elle pour échanger un baiser intense et passionné.
Couché sur le côté, je me serrais tendrement contre elle, ma tête reposant sur ses seins. Je profitais longuement de la douceur et de la chaleur de sa peau, pendant qu’elle jouait avec mes cheveux en me murmurant des mots d’amour à l’oreille.
Au bout de quelques minutes, je la sentis bouger contre moi. Elle me renversa brusquement sur le dos et s’assit à califourchon sur moi. Elle me regarda intensément, un sourire sur les lèvres, et commença à faire onduler son bassin contre mon bas-ventre, dans un mouvement lascif, sensuel. Mon érection reprit de plus belle, entravée par mon pantalon.
Interrompant son mouvement quelques instants, elle défit prestement ma ceinture, et fis glisser mon pantalon jusqu’à mes chevilles, avant de le laisser tomber au pied du lit. Un air coquin inscrit sur son visage, elle m’enleva mon caleçon, dévoilant ainsi mon sexe durci.
Elle se réinstalla ensuite sur mon corps, son pubis collé à mon sexe, et recommença son petit manège. Ma verge glissait doucement entre ses lèvres entrouvertes, et frottait contre son clitoris. Elle continua son savant massage quelques minutes, retardant autant qu’elle le pouvait cet instant où nous pourrions enfin assouvir notre désir ensemble, réunis tous les deux dans une étreinte passionnée que nous désirions depuis que j’étais entré dans notre chambre. Notre excitation était palpable et continuait de monter, jusqu’au moment où nous pourrions la libérer. Nous adorions tous les deux ces longs moments d’attente avant la concrétisation physique de notre amour.
Elle s’allongea bientôt sur moi, et tout en déposant un léger baiser sur mes lèvres, elle guida ma verge dans son sexe, lentement, doucement, pour nous faire profiter tous les deux au maximum de la pénétration. Puis elle se redressa, posa ses mains sur mon torse et commença sa chevauchée. Immobile, la laissant diriger les opérations, je la regardais, véritable déesse de l’amour, tout en savourant mon plaisir. Son bassin se projetait d’avant en arrière, alternant les mouvements secs et rapides et ceux plus lents. Mes mains posées sur ses cuisses, je la caressais doucement, laissant l’orgasme monter petit à petit.
Elle me connaissait tellement bien, notamment les réactions de mon corps, qu’elle ralentissait d’elle-même ses mouvements lorsqu’elle me sentait trop proche de la jouissance. Son assaut dura de longues minutes, pendant lesquelles elle usa de toute sa science, variant les rythmes et les angles de ma pénétration, jusqu’à cette montée inexorable vers notre plaisir commun. Sa respiration s’accéléra encore, ses mouvements se firent plus désordonnés et plus brutaux. De mon côté, le souffle court, je laissais mes mouvements prendre encore plus d’amplitude, jusqu’à ce que je reconnaisse les prémices de l’orgasme. Ma vue se brouilla, mon corps se tendit lorsque je jouissais enfin. Comme une réaction en chaîne, mon orgasme déclencha également le sien. Je la sentis se raidir, et je vis à travers le brouillard dans lequel je me trouvais son corps s’arquer devant l’intensité de son orgasme. En sueur, épuisée, elle se laissa tomber sur moi, et posa sa tête sur mon épaule. Resté en elle, je sentais son corps frémir contre le mien. Nous restions là, collés l’un contre l’autre, sans rien dire, savourant le plaisir de nos corps réunis dans cette étreinte.
Les bras passés autour de sa taille, je la serrais très fort contre moi, pour prolonger ce moment fabuleux après l’amour où l’on ressent cette plénitude absolue. Je sentais ses seins fermes et doux contre mon torse, ses cuisses reposer sur mes jambes, et son intimité abritant la mienne de sa douce chaleur. Tous mes sens étaient décuplés après cet assouvissement passionné de notre amour. J’aurais voulu que cet instant dure pour toujours.
Nous sommes restés enlacés ainsi de longues minutes, goûtant un peu de repos. Je ressentais à cet instant un bonheur intense et un amour débordant pour la femme étendue sur moi.
Mon sexe repris peu à peu de la vigueur, toujours fiché dans son étroit fourreau. Elle releva la tête, me regarda brièvement avant de retomber sur ma poitrine. Elle émit un petit rire cristallin, et me glissa doucement à l’oreille :
Un sourire sur mes lèvres, je la relevais pour nous placer tous les deux en position du lotus, toujours emboîtés l’un dans l’autre, maintenant placés face à face dans notre étreinte. Elle passa ses jambes autour de ma taille, et ses bras autour de mon cou.
Sans bouger, sans même se caresser, juste en échangeant des regards d’une intensité incroyable, où se mélangeaient tout l’amour et le désir que nous ressentions l’un pour l’autre, mon excitation se remit à monter. Mon sexe gonfla et se durcit dans le sien, lui arrachant un petit gémissement de satisfaction.
Je passais mes bras autour de sa taille pour la serrer encore plus fort contre moi. Je sentais ses seins appuyer fermement contre mon torse. Nos bouches n’étaient maintenant plus qu’à quelques centimètres l’une de l’autre. Nous nous embrassâmes alors passionnément, nos lèvres se soudant dans un baiser sensuel, incroyablement doux mais pourtant si fort.
Pendant que nous échangions ce baiser, je sentis son bassin se mettre à bouger lentement, décrivant des cercles pour mieux ressentir la pénétration. Ses mouvements étaient très limités mais je ressentais pourtant un plaisir extrêmement fort. Nos lèvres se séparèrent, mais nous restions les yeux dans les yeux, tremblants et haletants, incapable de séparer nos regards.
Ses mouvements se firent encore plus ténus, mais son sexe reprit le relais. Son vagin se contractait sur mon sexe tendu. La sensation était indicible, incroyablement douce, chaude, enivrante et terriblement excitante.
Nous sommes restés enlacés ainsi pendant de longues minutes, des instants où nous étions aussi proches et aussi liés qu’on puisse l’être, des instants où nous ne faisions qu’un, nos corps fusionnant en une étreinte moite et enfiévrée.
Nous sentions le plaisir monter par vagues puissantes, nous submergeant tous les deux par son intensité. Nous étions hors du temps, sur une autre planète, dans un lieu unique qui n’appartenait qu’à nous, où nous étions intouchables et en sécurité.
Lorsque l’orgasme nous atteignit enfin, elle enfouit sa tête dans mon cou, avant que nous jouissions longuement ensemble. Le visage balayé par son épaisse chevelure brune, je la sentis commencer à pleurer doucement. Je la serrais encore plus fort dans mes bras, pour prolonger ce moment d’intimité suprême.
Je la couchais tendrement sur le lit, m’allongeais tout contre elle en l’entourant de mes bras. Et c’est dans cette position que nous avons fini par nous endormir.
Pour Zoé …