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Temps de lecture estimé : 8 mn
30/03/05
Résumé:  De la masturbation à l'air libre.
Critères:  f h plage collection exhib nudisme fmast hmast ecriv_f
Auteur : Caroline      Envoi mini-message
L'amour du risque


Cela fait très longtemps que je ne vous ai pas parlé de moi mais depuis ma résurrection, le temps m’a paru si court … Je reprends la plume suite à une pause forcée, rien de grave rassurez-vous (!), dans ma vie sexuelle ô combien riche et diversifiée.

J’ai retrouvé un texte déjà ancien correspondant à une période d’expérimentation tous azimut ayant suivi mon divorce. Après ces années de disette, pour ne pas dire de misère, sexuelle, j’ai mis à profit cette liberté retrouvée pour me redécouvrir et revenir à mes premières amours, c’est-à- dire moi !!

Comme tout le monde (mais si, mais si !), mes premiers émois sexuels ont été générés, il y a quelques années maintenant, par des séances d’auto-explorations dans la salle de bain ou mon lit, qui m’ont conduite un jour à mon premier orgasme. Par la suite, ma sexualité éteinte m’avait détournée de ses pratiques pourtant si relaxantes…

En quelques semaines, j’ai donc redécouvert le plaisir de la masturbation mais évidemment mon goût désormais affiché pour les expériences pimentées m’a conduite à rechercher des scénarii toujours plus corsés pour me satisfaire.

Pour votre plaisir, je l’espère, voici quelques-unes de mes aventures.


Tout d’abord, je dois vous dire que j’ai découvert avec intérêt le plaisir de me promener en ville, nue sous mon manteau. Habitant une ville de province française, Rennes pour ne pas la citer, sous un climat assez pluvieux, je peux aisément arpenter les rues de ma ville en toute saison en manteau, imperméable, … Enfin tout ce qui est suffisamment long et surtout peut s’ouvrir instantanément (Comme moi, dirait une de mes amies, mais ceci est une autre histoire…).

Les orgasmes que je tire de ces séances sont toujours fabuleux, car je les ressens physiquement et mentalement. Je peux lors de ces après-midis de déambulation dans la grande ville, me soulager discrètement. Le jeu est infini car il y a toujours de nouveaux lieux, de nouvelles techniques ou de nouveaux spectateurs à trouver.

Dès les premières sorties, je me suis rendue compte du pouvoir érotique de ces situations : le simple fait d’attendre un bus, nue sous mon manteau, entourée de personnes inconnues me fait fondre au propre comme au figuré. Combien de fois ai-je dû entrer précipitamment dans des toilettes publiques ou d’un bistrot pour nettoyer mes cuisses du jus s’écoulant de mon sexe ?

Au fil des mois, je me suis enhardie. Désormais, j’arpente les magasins et les marchés, me penchant ou m’accroupissant pour regarder un article placé en bas, toujours prête à ouvrir furtivement mon manteau derrière quelqu’un ou… quelqu’une. Chaque prise de risque est un électrochoc pour moi. J’adore cela.


J’ai également une robe d’été que je mets pour sortir dès les beaux jours. Sans sous-vêtements, bien sûr. Elle me laisse pratiquement "torse nu" en pleine rue, focalisant tous les regards, qu’ils soient masculins ou féminins du reste.

Je choisis alors une terrasse ensoleillée des rues piétonnes et me place à contre-soleil. Je ne peux qu’imaginer la vision que j’offre alors, mais ce que je vois dans les yeux de mes spectateurs du jour est suffisamment éloquent. Que c’est bon !


Depuis très peu de temps, j’ai franchi un nouveau cap en marchant désormais totalement nue. Marcher nue, en pleine ville, à l’air libre donc, est une expérience fantastique qui me met dans des états proches de l’orgasme, sans besoin d’une stimulation manuelle quelconque !!

Je me gare de nuit comme de jour dans un lieu discret, j’enlève mon manteau et je marche nue, déambulant tranquillement le plus loin possible de ma voiture, jusqu’à ce que mon instinct de survie me ramène dare-dare vers mon véhicule. La sensation de l’air sur ma peau dans une rue, un parking ou tout autre lieu urbain est incomparable : c’est simplement divin !!


Mais parfois, ce plaisir se mérite car cette pratique n’est pas sans risque. Ainsi, la semaine dernière, j’étais partie en expédition nocturne pour me retrouver, peu avant minuit, dans un petit parc du centre ville. J’avais déposé mon manteau sur un banc et me promenais en rêvassant sur la lune.

Sans y prendre garde, je m’éloignai d’une centaine de mètres pour m’asseoir sous la protection d’un magnifique saule pleureur. Sous l’excitation et, il faut le dire quand même, pour me réchauffer un peu, j’écartai les jambes et entrepris de me caresser langoureusement. Dans la pénombre de mon refuge végétal, je jouis brutalement.

Je redescendais doucement lorsque j’entendis soudain un bruit de pas provenant de l’allée voisine. Mon sang se figea. J’écartai doucement les branches du saule… Personne en vue.

Prenant mon courage à deux mains, je bondis telle une biche sur le gazon humide vers le banc et mon vêtement. À mi-chemin, je vis sur ma droite un homme arrivant en petites foulées, profitant de la nuit claire pour un footing nocturne. Me découvrant, il se figea incrédule : j’imagine que la vision d’une femme nue, courant dans l’herbe sous la lumière blafarde de la pleine lune n’était pas ce qu’il attendait dans ce parc tranquille. J’attrapai à la volée mon manteau et me ruai vers ma voiture.

L’homme ne me suivit pas, trop occupé probablement à vérifier sa santé mentale ! Je me jetai à l’abri de mon véhicule, verrouillai les portières et démarrai, toujours nue comme un ver.

Après quelques centaines de mètres, je vérifiai apeurée que je n’étais pas suivie et me garai le long du trottoir pour remettre mon manteau. Ouf ! En arrivant chez moi, mon cœur battait encore la chamade. C’était la première fois que je me faisais prendre.

Une fois à l’abri, en revanche, j’ai joui comme une folle, enchaînant orgasme sur orgasme pendant près de trois heures. J’imaginais ce que l’homme avait vu, ce qu’il avait pensé et peut-être qu’il était lui-même en train de se masturber en se remémorant la scène. Cela me laissa complètement épuisée et vidée au petit matin.


Je suis fermement décidée à recommencer dès que possible, mais je dois d’abord trouver un nouvel endroit un peu plus sécurisant où je puisse jouir en paix…

Or, il y a quelque temps déjà, j’avais dialogué sur un forum avec un homme qui m’avait parlé de sa passion pour le naturisme et surtout pour les plages nudistes. Quelle cruche ! Je n’avais jamais envisagé cela. Des endroits tranquilles à foison, où je pouvais me promener à l’air libre, nue. Bien sûr, avec un peu moins de piment mais qui peut savoir… ? Aussitôt dit, aussitôt fait.

Quelques clics plus tard, j’avais localisé deux plages signalées comme accueillantes pour ce qui m’intéressait, juste à une cinquantaine de kilomètres de chez moi. Je dus patienter deux semaines pour que le temps soit plus clément afin de tester mon nouveau champ d’exploration. Car, c’était bien d’une nouvelle expérience qu’il s’agissait, car pour la première fois, j’allais m’exhiber volontairement devant d’autres personnes.

Le jour arriva enfin de me lancer par une belle journée de mai. Le temps était encore un peu frais mais n’étais-je pas habituée à me balader en toute tenue, même la nuit ?

Arrivée sur place, je fus un peu déçue car la plage n’était visiblement pas réservée aux amoureux de la nature ! Désabusée, je pris le parti de me balader les pieds dans l’eau le long du rivage. Au bout de quelques centaines de mètres, les "serviettes" se firent beaucoup plus rares sur le sable tiède et, miracle, j’aperçus un panneau indiquant le début d’une zone de "nu toléré". Enfin, j’y étais.

Dans une petite crique, entre deux avancées rocheuses de cette superbe côte bretonne, je découvris un petit havre de paix, bordé côté terre d’une pinède. Quelques personnes étaient allongées, visiblement nues sur le sable tandis qu’un groupe jouait au ballon, également en tenue d’Adam et d’Ève.

Je me mis un peu à l’écart, m’installant confortablement afin de prendre le soleil tout en observant les alentours. L’excitation engendrée par la nouveauté de la situation était telle que je m’étais déjà caressée deux fois avant mon départ et que maintenant, je sentais à nouveau palpiter mon sexe, jamais assouvi.

Après avoir enlevé mes vêtements, je sentis avec délice la légère brise marine caressant ma peau. C’était très agréable.

Autour de moi, relativement loin, un homme seul, un couple et une femme isolée se doraient au soleil. Quel bonheur de sentir moi aussi le soleil sur ma peau. Tous mes sens en éveil, je m’allongeai langoureusement. Mes pointes de seins étaient dressées comme des dés à coudre et je sentis mon clitoris poindre entre mes lèvres, tel un petit drapeau. La totale…

Après un petit quart d’heure, n’y tenant plus, je me levai pour une petite promenade. Je me dirigeai vers un petit chemin serpentant entre les dunes vers la pinède. Déambulant entre les arbres, je me relaxai peu à peu dans cette oasis de paix et de calme. Je m’assis sur une souche, rêvassant, nue entre ciel et mer. Bien calée, je me décidai à relâcher l’énorme pression sexuelle emmagasinée en me caressant. L’orgasme vint en quelques minutes.

Je repris ma promenade. En marchant, je ressentai particulièrement l’air tiède sur mes tétons toujours érigés et les lèvres de mon sexe gorgées de sang. Incontrôlable, mon corps me redemanda un orgasme que je lui accordai bien volontiers !!

De retour à ma serviette, je vis un homme qui s’était installé à peu de distance. Pas moyen de faire sans passer devant lui. Je regagnai donc ma serviette d’un air dégagé, mais bien consciente de porter les stigmates de mon plaisir tout récent : seins pointus, clitoris proéminent et lèvres déployées. Il sourit en me regardant mais ne dit rien. Un peu gênée, je m’allongeai et me plongeai dans une contemplation béate… des nuages défilant au-dessus de nous.

Peu après, je jetai un œil discret vers mon voisin et, à ma grande surprise, je vis qu’il avait saisi son sexe à pleine main et qu’il avait entrepris de se livrer lui-même à cet exercice que j’adorais tant. Abandonnant toute retenue, je le rejoignis dans ce délire masturbatoire inattendu. J’ai ouvert mes jambes et commençai à malaxer frénétiquement mes lèvres et mon clitoris.

Il s’est tourné lentement vers moi et j’ai vu son expression ébahie lorsqu’il a remarqué mes mouvements désordonnés. J’ai enfoncé trois doigts dans mon vagin inondé. J’étais tellement excitée que le jus dégoulinait littéralement le long de mes cuisses. Il se tourna complètement vers moi. Nous faisions face à face et les yeux dans les yeux, nous nous masturbions avec délice. C’était extraordinaire.

Je crois que j’ai joui au moins cinq fois de suite, en rafales. Une tache sombre sur ma serviette au niveau de mon sexe témoignait de mon extase. Je l’ai vu éjaculer à son tour. Son sperme a jailli, inondant son ventre et le sable à ses pieds.

On s’est regardé, étonnés de notre audace. Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous sommes restés ainsi, sans un mot, pendant près de deux heures à nous regarder nous masturber à tour de rôle ou parfois en même temps. Debouts, accroupis, allongés, à quatre pattes, … Tout y passa. Quelle expérience fantastique !

Epuisée, je finis par rendre les armes et me rhabillai lentement pour rentrer. L’homme se leva avec difficulté et s’avança vers moi. Il me remercia en me disant que c’était le plus beau jour de sa vie. Son ventre était tout tartiné de sperme odorant et son sexe pendant, rougi par l’incessante action de sa main. J’imagine qu’il allait être douloureux pour quelques heures…

J’ai souri et lui ai dit que pour moi aussi, cela avait été grand !Je suis partie.


Depuis cette grande première, j’y suis retournée plus d’une fois. J’ai ainsi trouvé un endroit à l’écart où des hommes viennent pour se masturber ensembles. Je suis, en général, la seule femme, bien que la semaine dernière, une de mes «consœurs» ait été présente. Nous sommes en général sept-huit à nous regarder nous masturber longuement. Parfois, j’offre à mes collègues du jour un véritable show !

Depuis que j’ai découvert ce plaisir, c’est devenu une vraie drogue. Je peux jouir plus de dix fois dans l’après midi.

Ces séances ne sont pas évidemment systématiques : le fait de marcher nue sur la plage à l’air libre est déjà si excitant. Je m’allonge ensuite sur ma serviette, les jambes ouvertes et je laisse mon corps offert au regard de tous et de toutes. C’est si bon…