n° 08804 | Fiche technique | 12645 caractères | 12645Temps de lecture estimé : 8 mn | 06/04/05 |
Résumé: Au cours de la soirée, glissement de l'une vers l'autre. | ||||
Critères: fh jeunes fête strip pénétratio jeu init | ||||
Auteur : Professeur Sevy |
Nous étions tout jeune à l’époque. J’étais «niais», au sens «pas déniaisé», et si j’avais un peu flirté, je n’étais jamais allé bien loin et, pour tout dire, pas loin du tout, pas au-delà du mimi un peu mouillé.
J’en pinçais secrètement pour une copine de classe, Cécile, qui me paraissait inaccessible. C’était une fille mignonne, toute fine, adorable à regarder. Je ne m’en privais pas, mais elle, par contre, n’avait jamais eu l’air de m’accorder la moindre attention. Je ne savais trop comment l’aborder : j’avais infiniment de respect pour elle et pour rien au monde je n’aurais voulu la choquer ni la bousculer. Je me sentais le ver de terre amoureux d’une étoile…
Comment nous sommes-nous retrouvés quelques-uns, un soir, chez un ami commun ? Je ne sais plus. J’avais dû me faire amener par une vague copine, sachant que Cécile serait là. J’avais passé le repas à la regarder avec des yeux de merlan frit (J’ai su plus tard que ce n’était pas une bonne méthode). Comme d’habitude, elle ne m’accordait aucune attention. Peut-être un plan pour m’attiser… On avait un peu pillé la cave du père du copain, et l’ambiance commençait à se débrider. À vrai dire, je ne passais pas une bonne soirée, je ne connaissais pas grand monde, et je ne me sentais pas trop dans le trip.
Je ne sais plus qui a proposé un strip-poker. J’étais très embêté, mais me trouvais embarqué malgré moi et ne pouvait guère me défiler. En plus j’étais tributaire d’un copain pour me ramener.
Je me suis retrouvé le premier torse nu, ce qui visiblement ne passionnait personne. Les copains commençaient à trouver que je pourrais un peu laisser perdre les filles. Et puis j’ai eu quelques bonnes mains et, effectivement, des filles ont commencé à abandonner quelques vêtements. Après les chaussures, au premier corsage, l’ambiance est montée d’un cran. Je n’avais jamais vu de fille en soutien-gorge «en vrai» et j’avais déjà la gorge un peu sèche. À la première jupe, j’ai commencé à me faire du souci sur l’état de mon ami popol au cas où. Je n’avais pas envie, mais alors pas du tout envie de m’exhiber en érection devant ce monde. Justement, il a fallu que j’enlève mon pantalon. J’étais tellement gêné en fait que le popol en question tenait plus de l’escargot dans sa coquille que de la batte de base-ball.
Cécile perdait pas mal non plus, et elle était déjà en slip et soutien-gorge. Elle n’avait pas l’air trop gêné, mais à vrai dire elle avait bu pas mal. Je pensais que cela la désinhibait, j’espérais qu’elle savait ce qu’elle faisait. J’étais partagé entre l’excitation à la perspective de la voir nue, et la gêne que cela m’apporterait, que cela lui apporterait à elle, et surtout la fureur que tous les autres et leurs regards profanateurs profitent du spectacle.
C’est elle qui perdit le tour suivant. Je fus surpris, mais elle sembla faire contre mauvaise fortune bon cœur, et minauda à peine avant de se lever, de dégrafer le sous-vêtement, de faire glisser une bretelle puis l’autre, tout en le maintenant avec l’autre main et, finalement, de se découvrir la poitrine, d’un geste de défi, sous les grossiers applaudissements des garçons présents. Je n’avais jamais vu de seins de si près et surtout «en live», et c’était bien différent des revues ou des films. Elle avait une poitrine assez abondante, mais ferme et arrogante comme on a à dix-huit ans, avec des aréoles gonflées et des pointes à peine brunies. J’avais du mal à en détacher les yeux, mais à la différence des autres garçons qui mataient sans vergogne en faisant des commentaires grossiers, je m’en cachais. J’étais malheureux pour elle et me sentais presque coupable de profiter de cette aubaine.
Deux ou trois tours passèrent, permettant de découvrir les seins d’une autre fille, et puis Cécile perdit à son tour. Il se passa alors une chose extraordinaire. Je m’attendais à ce qu’elle dise «Non, je ne joue plus», mais au contraire, elle poussa le défi à son extrême. Elle se releva, vêtue de son seul slip, et elle monta sur la table. J’aurais voulu avoir un manteau, une cape, pour voler à son secours, la recouvrir et protéger sa pudeur. Je n’avais pas de manteau et je fus lâche : je n’intervins pas. Elle entama une danse diabolique, se tortillant devant chaque garçon, narguant les filles, comme pour dire «Fais-le aussi, si tu oses». C’est à ce moment que j’entendis ma voisine glisser à une copine «Elle nous fait le coup à chaque fois, et tous les garçons tirent la langue et lèvent la queue ! Ca m’énerve.» Cette réflexion m’interpella, mais je la mis sur le compte d’une jalousie féminine. Et puis elle commença à faire glisser son sous-vêtement, tout doucement, en poursuivant sa danse lascive, découvrant d’abord le haut de la raie de ses fesses, puis le globe de son derrière. Virevoltant, elle laissa apercevoir son bas-ventre, et elle dansait, en se caressant les seins. C’était à la fois obscène et fascinant. Et puis elle descendit encore son slip, découvrant ses fesses en entier, et son triangle de poils, ce petit triangle de poils en fait chez elle des plus réduits. Je pensai «Arrête, je t’en prie, arrête», mais elle était déchaînée. Je n’avais jamais vu des fesses de femme, une toison de femme, et le slip descendait encore le long des cuisses serrées, pendant qu’elle faisait des ronds avec son cul… C’était bien d’un cul qu’il s’agissait maintenant. Une fois le sous-vêtement arrivé aux genoux, elle s’en dégagea prestement, mais elle poursuivit sa danse, offrant à tous le spectacle de son intimité, de son sexe… J’étais consterné. «Ma» Cécile, si réservée, si sage, qui s’offrait ainsi aux regards vulgaires…
Une autre fille perdit. Elle avait l’air nettement plus gêné que Cécile, et enleva sa culotte en soulevant ses fesses juste ce qu’il faut, sans même se lever de sa chaise.
Mais la fille, rougissante, ne bougeait pas, alors Cécile tira sa chaise pour l’écarter de la table. La fille, un peu repliée sur elle-même, les cuisses serrées, protégeait son bas-ventre de ses deux mains. Ce n’était pas la super nana, mais elle n’était pas vilaine. Un peu ronde, sa position ne la mettait pas en valeur… Cécile lui donna une petite claque de mépris derrière la tête et la laissa. Ce geste me glaça complètement. La fille leva les yeux un instant, et nos regards s’accrochèrent, brièvement. Tout de suite elle baissa les yeux. Cette courte scène avait eu moins le mérite de m’éclairer sur la vraie nature de mon ex-égérie.
Et puis ce fut le tour d’un garçon, pas très décidé non plus.
Elle lui prit la main pour le faire lever de sa chaise et lui baissa son slip, sans aucune pudeur ni hésitation, faisant apparaître une queue déjà émue.
Une autre fille, qui n’avait plus que sa jupe, monta à son tour sur la table, nous fit toute une danse avec aperçus appuyés sur le minou et les fesses, pour se retrouver nue aussi et continuer sa danse.
Les autres étaient déchaînés, applaudissaient, scandaient les mouvements. J’étais très mal à l’aise, à la limite de la nausée. Profitant de l’inattention générale, la fille de la chaise s’était mise à l’écart.
Un autre garçon se trouva nu, sans trop de gêne, et même avec un certain défi. Quand une autre fille dut finir de se déshabiller, il lui proposa de l’aider et la fille, assez délurée, accepta. Ils montèrent tous les deux sur la table, et la fille ondula des hanches pendant que le garçon posait les mains dessus, pour faire glisser le vêtement. Il ne cherchait pas à cacher son excitation. Les filles applaudissaient.
Quand ce fut mon tour, j’enlevai mon caleçon le plus discrètement et le plus platement possible. De toutes façons, plus personne ne faisait attention à moi.
Il y avait un moment que plus personne ne regardait les cartes, et que tout le monde était complètement nu, ce qui était finalement relativement plus simple. Mais quand quelqu’un proposa de danser, je sentis venir les complications. Pas question de rester dans son coin : deux ou trois excités tiraient les récalcitrants par la main pour les jeter sur la piste de danse improvisée. Je ne sais plus si c’est par hasard ou délibéré, mais je me trouvai à danser, nu un slow avec la fille de la chaise, cette fille que je ne connaissais pas, nue aussi, qui n’avait pas l’air plus à l’aise que moi. On ne savait pas trop où poser les mains, on essayait de tenir nos ventres à distance… Mais ses seins, assez forts, étaient bien là et, involontairement ou non, ils me caressaient le torse. La caresse de ces seins nus sur ma peau nue commençait à me faire un certain effet. L’escargot sortait de sa coquille. Il allait prendre de bonnes proportions. J’étais horriblement gêné. Mais il me sembla que la fille éprouvait aussi quelque trouble, et peu à peu on se rapprocha, nos ventres se touchaient maintenant franchement. Ce contact, que j’évitais pudiquement quand je dansais habituellement, était maintenant franc, charnel, délibéré. Je n’avais plus du tout honte de mon érection. Mon sexe était dressé entre nous, contre son ventre, contre les miens. Mes mains descendaient vers ses fesses et on se serra l’un contre l’autre.
Des couples dansaient comme nous. Certains avaient disparu, d’autres flirtaient de façon très appuyée sur les canapés. Je voyais des mains de femmes enserrant des queues, des mains d’hommes - et de femmes - caressant des sexes de femme, des bouches un peu partout… Et nous étions tous les deux, très empruntés, très bêtes…
Bon. On n’allait pas rester comme ça toute la nuit.
"C’est aujourd’hui que je le perds", pensai-je aussitôt, comme le gorille de la chanson. Elle me prit par la main pour aller dans un endroit moins fréquenté, dehors sur la pelouse, à l’abri d’un taillis encore libre. C’était complètement surréaliste, elle me tenait par la main, nue dans le clair de lune, et je la suivais. On se retrouva face à face, elle prit mes mains et les posa sur ses seins et, au début, dirigea les caresses, mais bientôt je trouvai le mode d’emploi et je découvris cette douceur, cette consistance, cette chaleur, les tétins dressés sous mes doigts… Elle se retourna, se plaqua contre moi, j’avais ma queue contre ses fesses, je repris ses seins, puis caressai son ventre, découvris son triangle de poils, et descendis même jusqu’à sa fente, sans oser m’insinuer. Et cela durait, durait…
Elle me prit la main, s’étendit sur le sol, et m’attira vers elle. Je me mis à califourchon au-dessus d’elle, posant ma queue entre ses seins, qu’elle serra aussitôt, emprisonnant mon membre dans un étau bien doux. Et puis elle desserra l’étreinte et me fit quelques caresses sur le sexe. C’était la première fois qu’une personne autre que moi touchait mon sexe et c’était délicieux. Cela faisait beaucoup pour lui en une fois, mais je résistai. Elle n’insista d’ailleurs pas trop.
Et puis elle écarta les cuisses, très fort, et me guida en elle. Je découvris cette sensation merveilleuse de m’insérer dans un vagin, mouillé, chaud, doux… Elle me serra très fort. Je me mis à faire des mouvements de va-et-vient, pendant qu’elle me serrait et m’enserrait de plus en plus fort. L’orgasme vint vite, trop vite. La fille ne se cabra pas, ne cria pas, n’appela pas «Maman», mais elle me serra encore, très fort. Je crois bien qu’elle pleurait.
C’était la première fois pour moi, sûrement pas pour elle. C’était bien basique, ce n’était pas le coup du siècle, la fille n’était pas super canon, mais je me souviens de la scène comme si c’était hier. Je ne sais même pas comment elle s’appelle, je ne l’ai jamais revue.
Pour un regard, elle avait voulu me remercier.