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Temps de lecture estimé : 16 mn
07/04/05
Résumé:  Un homme découvre à l'improviste son ami et collaborateur dans les bras de sa femme, dans son propre lit.
Critères:  fh extracon collègues fellation 69 pénétratio ecriv_c
Auteur : Lincoln            Envoi mini-message
Une aventure... électrique


En visite chez nos amis Mitchell et Angelina, en Californie, ceux-ci nous contèrent une histoire que nous avons le plaisir de vous faire partager. Quelques noms ont été modifiés.


Nous cédons la parole à Mitchell :



Je m’appelle Mitchell. Voilà près de vingt ans que je partage ma vie avec Angelina, une belle et magnifique blonde aux yeux bleus que les années ont à peine marquée.


Le jour de notre mariage, je n’étais encore qu’un simple employé au sein de l’«Electric & Pacific Corporation», le plus gros fournisseur en électricité de cet état. Plus tard, nous nous sommes installés sur les contreforts des Rocheuses, dans un magnifique village nommé Lake Isabella, situé au bord du lac du même nom. Deux enfants vinrent étayer notre vie quotidienne.


Depuis ce temps-là, les enfants ont grandi. L’aîné a été admis à l’Université d’Oakland, plus précisément à la faculté de sciences appliquées, tandis que la cadette fréquente encore les bancs du gymnase de Backersfield situé à 33 miles de notre maison.


Berkersfield est également le lieu de mon travail. Au fil des ans, ma situation professionnelle s’est bien développée. Ainsi, j’ai gravi peu à peu les échelons de la hiérarchie pour devenir directeur adjoint pour l’exploitation du réseau et de la distribution d’électricité pour le sud de la Californie.


J’adore mon job, qui me laisse pas mal de temps libre, bien que parfois, je ne compte pas mes heures de travail pour terminer un projet. Mon bras droit est Jeff, un copain de longue date, que j’ai pris sous mon aile protectrice. De cinq ou six ans mon cadet, je l’ai introduit dans l’entreprise voici près d’une dizaine d’années déjà. Aujourd’hui, il a la responsabilité du réseau aérien. Il est marié depuis huit ans à Kate, une noiraude aux yeux noisette qui ne lui a donné qu’un unique fils. Il en est d’ailleurs assez désolé malgré des tentatives répétées pour agrandir sa famille. Une jolie maison, située à Ridgecrest distant d’une soixantaine de miles, les abrite. Fréquemment, nous passons nos week-ends chez l’un ou chez l’autre.


Au fond, Angelina et moi menions une existence très ordinaire, sans histoire apparente, finalement assez terne, aucun évènement marquant ne venant troubler nos habitudes quotidiennes.


Du moins, je le pensais, jusqu’au jour où…



C’était le matin d’automne d’un jour grisâtre, sans temps. La veille un fort vent tempétueux du sud avait traversé le pays, amenant avec lui de fortes bourrasques de pluie, provoquant sur son passage bien des dégâts qu’il fallait réparer au plus vite. Durant la nuit, les hommes de piquets avaient paré au plus pressé. J’avais été avisé de la détérioration du réseau qui menaçait de s’effondrer.


Ce matin-là, j’avais préparé les ordres de mission destinés à Jeff, qui devait dispatcher ses équipes tous azimut pour redonner un équilibre aux différents réseaux qu’il avait fallu délester. Je savais que je pouvais compter sur lui. Très consciencieux, c’est un employé sur lequel on peut prendre exemple. Je me rendis à la salle de contrôle. Les murs étaient garnis de trois écrans géants sur lesquels un enchevêtrement de lignes symbolisait les différentes sections du réseau. Certaines étaient illuminées, indiquant que les lignes étaient en fonction. D’autres clignotaient pour signifier que dans peu de temps elles tomberaient en panne à l’instar de celles qui n’étaient plus illuminées du tout, donc hors service. Pourtant, au fil des heures, les tableaux synoptiques reprenaient des couleurs, preuve que le travail des équipes sur le terrain était efficace.


Vers 13 heures, un coup de fil à Angelina pour lui signaler que je ne rentrerai pas avant tard le soir car je devais établir un rapport circonstancié destiné à la direction générale de la compagnie. Puis j’appelai Jeff pour lui demander de commencer ses investigations qui devaient déboucher sur les causes précises de ces incidents. J’attaquai les premières lignes de mon rapport par les données enregistrées par les computers. Une à une, je les extrayai pour les disposer de manière à obtenir des équations exploitables. Au milieu de l’après-midi, j’avais enfin cerné l’origine de la défaillance : c’était la centrale principale de distribution de Yuma, située à près de quatre cent cinquante miles d’ici. Un coup de fil me confirma qu’un important transformateur avait pris un violent coup de foudre durant l’orage de la nuit dernière, boutant ainsi le feu au bâtiment de service adjacent. Le responsable local m’assura alors que tout rentrerait dans l’ordre en début de soirée. Rassuré, j’appelai Jeff et lui demandai de se rendre à Yuma pour le lendemain matin afin d’établir un rapport technique. Il me répondit qu’il se trouvait déjà à mi-chemin et qu’il préférait s’y rendre de suite et, le cas échéant, dormir sur place si nécessaire. J’acquiesçai vivement, on gagnerait ainsi sûrement beaucoup de temps et lui dis que j’allais terminer la partie de mon rapport par les relevés informatiques qui allaient me prendre encore bien des heures.



Après plus de trois heures de travail, j’en avais plein la tête. Mes neurones bourdonnaient, tant je les avais sollicitées. J’en avais vraiment assez. Je décidai de rentrer chez moi. Le parcours n’était pas trop long et la route peu fréquentée. Etrangement, c’était un moment de relaxation.


Une toute petite heure plus tard, je garai ma voiture sur le bord du chemin de notre propriété qui mène à l’entrée de notre maison, sise à un peu plus de trois cents pieds. Un peu plus loin, les petites vagues du lac venaient mourir sur le rivage. La barque attachée au ponton se balançait au rythme de la risée. Le ciel s’était tout de même déchiré, laissant échapper quelques rayons du soleil couchant. Le vent semblait s’essouffler. Seul le bruissement des feuillages des arbres démontrait encore sa présence. J’étais fasciné par ce merveilleux tableau qui s’offrait à mes yeux. Je me dis que j’habitais dans un vrai petit paradis et que je devais certainement faire beaucoup d’envieux.


Sans vraiment me rendre compte, mes pas m’amenèrent devant la porte d’entrée de notre maison. Elle était restée entrouverte. Je me retins d’entrer. Il m’avait semblé entendre des voix provenant de l’intérieur. Surpris, je ne fis plus aucun bruit. Je tendis l’oreille. Les voix reprenaient puis s’arrêtaient à nouveau pour reprendre aussitôt. Quelques petits rires se firent entendre. Je profitai de ces instants pour me déchausser et déposer à l’extérieur ma veste d’automne. Intrigué, je poussai la porte qui me livra passage dans le couloir. Je ne parvenai pas à identifier de quel endroit pouvaient bien provenir ces bruits. À chaque fois que les voix se taisaient, je restai sur place en retenant mon souffle. Puis ma lente progression reprenait lorsque les voix se faisaient à nouveau entendre. Pouce par pouce, je progressais lentement. Je me retrouvai enfin dans le hall de distribution des pièces de la maison, face à la rampe de l’escalier de bois qui mène à l’étage, où se situent les chambres des enfants, actuellement inutilisées, une chambre d’ami ainsi qu’une salle d’eau. À gauche se trouve la cuisine vis-à-vis de notre chambre à coucher que j’apercevais sur ma droite tout à côté de porte donnant accès à la salle d’eau, elle-même équipée d’une porte accédant directement dans notre chambre.


La porte de notre chambre à coucher n’était pas complètement fermée. Et c’est bien de là que les éclats de voix provenaient. Très étonné, j’en profitai pour me diriger vers la salle de bains. Sans bruit, j’ouvris la porte que je refermai délicatement derrière moi. L’autre porte d’accès était partiellement vitrée. Seul, un fin rideau en garnissait la devanture. Sans lumière à l’intérieur je pourrai aisément voir ce qui se passait dans notre chambre à coucher.


Et le spectacle qui s’offrit à mes yeux me glaça le sang. Mon cœur se mit à battre à une vitesse folle. J’étais stupéfait, tétanisé par l’incroyable qui se révélait à moi : debout au pied de notre lit, Angelina, ma femme, embrassait Jeff, mon meilleur ami que je croyais à des centaines de miles d’ici. Elle ne se défendait même pas ! Au contraire, elle y prenait même du plaisir.


Effondré, je m’assis sur le bord de la baignoire et pris ma tête entre mes mains. Mille pensées fusèrent dans mon esprit, mille questions auxquelles je ne pouvais pas répondre.


Il me revint en mémoire le soir de notre première rencontre vingt-deux ans auparavant : j’étais à Lake Havasu City en Arizona, avec mes copains de classe de l’école technique supérieure de San Bernadino,. C’était un soir d’été où une chaleur torride nous avait assommés durant toute la journée. Nous avions pris possession d’un sympathique et accueillant bar situé au bord de l’eau. De la bière fraîche coulait à flot. Un juke-box diffusait de la musique où les succès des seventies d’alors se succédaient. Au milieu de la soirée, un groupe de jeunes filles fit son apparition sous les sifflets admiratifs des copains qui ne s’attendaient pas à une telle aubaine. Avec la série de slows qui venait de commencer, les premiers couples se formèrent. Mon regard fit le tour de la salle, histoire d’évaluer d’un coup d’œil les filles qui n’avaient pas encore trouvé de cavalier. Il en restait une, un peu à l’écart, assise sur un haut tabouret. Elle sirotait un Coca glacé d’un air indifférent. Mon regard se posa sur elle. Elle me plaisait bien avec sa chevelure couleur soleil. Ses yeux reflétaient l’eau pure des glaciers. Un chemisier rose cachait à peine une poitrine abondante. Une jolie paire de lèvres rouges écarlates, ouvraient un visage resplendissant. Elle sentit certainement que je l’observais. Son regard accrocha le mien, puis, furtivement s’enfuit en direction de l’extérieur, là où les lumières de la ville reflétées par l’eau du lac se déformaient au gré des vagues. Mes yeux se dirigèrent vers l’endroit qui avait été choisi momentanément comme piste de danse tout en étant attentif à ne pas perdre de vue la belle esseulée, même du coin de mon œil. C’est ainsi que j’ai pu voir son regard se poser sur moi. Je restai passivement dans le vague comme si de rien n’était, puis, lorsque je voulus me lever pour m’approcher d’elle, je vis son regard changer brusquement de direction. La musique s’arrêta. Les couples se défirent, puis filles et garçons se retrouvèrent près du bar pour partager un dernier verre. Je m’approchai discrètement de la fille qui pouffait avec deux copines. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque je lui demandai si elle voulait bien me consacrer quelques secondes ! Hésitante, elle acquiesça. Un peu à l’écart, je me suis présenté à elle. Elle me répondit qu’elle s’appelait Angelina et qu’elle était en villégiature avec sa famille.



Le lendemain soir, nous nous revîmes pour une histoire qui allait durer plus de vingt ans…


Angelina était une belle fille que les années ont à peine égratignée. Jusqu’à ce jour, notre vie était parfaite, trop parfaite peut-être. Une vie devenue trop commune certainement usée par une routine quotidienne. Angelina n’était pas une fille qu’on pouvait qualifier de chaude. Au début de notre mariage, nos rapports intimes étaient relativement fréquents, deux à trois fois par semaine, parfois quatre les trop rares semaines d’exception. Depuis quelques années déjà, nos rapports se sont espacés à hauteur de la moitié de ce qu’ils étaient au début de notre union. Et l’acte lui-même se déroulait en principe dans la pénombre, comme si Angelina en avait un peu honte, comme s’il s’agissait d’une ignominie. Peu de diversités dans les jeux de l’amour ont étayé nos ébats. Finalement, je me rendais compte que notre vie sexuelle était assez fade, pour ne pas dire plus.


Et maintenant, l’impossible était présent, là, sous mes yeux ! L’impossible s’exprime tout à côté, dans notre propre chambre à coucher dans laquelle nous avions fait nos enfants, là où on s’était aimé. J’étais atterré. Un monde, que je pensais solide comme le roc le plus dur, était en train de s’écrouler. Comment une femme aussi réservée pouvait-elle s’exprimer aussi librement, sans retenue? Mon estomac s’était noué à me donner des nausées. Mille questions convergeaient dans ma tête, mêlées d’autant de sentiments les plus fous. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, ce qui se passait vraiment. Le ciel tout à coup était devenu d’un noir d’encre que plus rien ne pouvait percer.


Il ne s’était écoulé que quelques poignées de secondes entre l’instant où l’abominable tableau s’était présenté à mes yeux et le temps de mes tortueuses réflexions. Bizarrement, d’étranges sentiments m’envahissaient. Je ne parvenais plus à distinguer la jalousie de l’envie, la déception de l’étonnement, la rage de la sérénité. Irrésistiblement, je me levai de mon siège précaire. J’étais attiré par cette porte où l’incroyable se déroulait. Il fallait absolument que je voie ce qui se passait à côté malgré le supplice que je subissais. Je m’approchai de la porte vitrée pour me figer derrière le fin rideau.


Le couple était toujours debout. Jeff entourait de ses bras le frêle corps de ma femme. Leurs langues se mêlaient dans de brûlants baisers. Tantôt je voyais celle de Jeff sonder la bouche d’Angelina, tantôt c’était le contraire. Les bras de mon épouse ceinturaient sa taille. Puis je vis la main de Jeff se poser sur la blouse de ma femme pour minutieusement la déboutonner. Le bustier en dentelle d’Angelina apparut.


Il ne fallut pas plus de temps à Jeff pour que blouse et soutien-gorge se retrouvent au sol. Là, les deux beaux globes fermes et durs se retrouvèrent entre ses mains qui commencèrent à les caresser délicatement. Les lèvres de son amant embrassèrent le cou de ma femme, puis il se pencha pour saisir avec sa bouche les tétons qui se tendaient vers elles. Angelina devait fort apprécier ces caresses. Je vis sa tête se jeter en arrière dans un soupir d’envie. Jeff en profita pour lui imprimer un mouvement de recul et la bascula sur le lit. Il l’accompagna sur la couche. Angelina dégagea le polo du pantalon de Jeff qu’il s’empressa d’enlever, puis repris le massage de la poitrine de sa maîtresse, tant manuel que buccal. Sa main se posa sur la cuisse d’Angelina pour remonter lentement sous une jupe retroussée qui ne couvrait plus vraiment le mince tissu blanc protecteur. La main de ma femme n’était pas restée inactive. Je la vis, frottant à l’endroit même du renflement que Jeff ne pouvait pas cacher, puis remonter à la ceinture qu’elle se mit à défaire. Deux secondes plus tard, le jean avait rejoint les vêtements restés sur le sol. Angelina reprit sa prospection et extirpa du slip une queue bien tendue qu’elle se mit à dévorer.


J’étais fasciné par ce spectacle, sidéré même, compte tenu que ma femme n’aimait pas volontiers ce genre de prestations. Du moins je le croyais ! Elle avait avalé tout le gland, le suçant, de sa main elle branlait ce membre qui grossissait à vue d’oeil, gonflait. Je n’en revenais pas. Elle le pompait avec une telle avidité que j’ai cru un instant qu’il allait tout lâcher dans sa bouche. Le corps d’Angelina était replié, presque perpendiculaire à celui de son partenaire. Les doigts de Jeff purent ainsi aisément atteindre la petite culotte qu’il écarta sans ménagements. Elle ouvrit encore plus ses cuisses pour donner un meilleur passage aux doigts qui s’occupaient déjà de son clitoris. Puis le majeur pénétra sans difficulté le vagin ainsi ouvert. Le souffle court de ma femme m’indiqua qu’elle allait arriver à un premier orgasme. Je n’en pouvais plus. Je n’étais plus en colère. J’étais plutôt excité par ce fascinant spectacle. Ma verge était tendue à me faire mal. Je ne reconnaissais pas ma femme. J’avais tout à coup une folle envie d’elle, surtout en la voyant s’exprimer comme jamais je n’aurai oser l’imaginer. J’entendis le râle d’Angelina qui me prouva que je ne m’étais pas trompé.


Apparemment satisfait, Jeff retira le slip blanc de ma femme, puis ce fut autour de la jupe. Il fit de même avec le sien. Tous deux étaient nus, couchés sur mon lit. Il saisit Angelina par la taille pour la placer sur lui, à l’envers. Un magnifique «soixante-neuf» commença alors. Même cela, je pensais qu’elle n’appréciait pas. De mon poste d’observation, je ne pouvais voir que la tête de Jeff reposant sur le lit, de chaque côté les jambes de ma femme bien écartées. Je voyais la langue de son amant fouiller son pubis, par petits coups, exciter son clitoris, puis redescendre pour plonger dans son intimité. Elle poursuivit sa prospection en direction de son petit trou qu’un doigt déjà caressait.

Je ne voyais pas ce que faisait ma femme. Tout au plus on pouvait le deviner en voyant le mouvement régulier de haut en bas de sa tête. Ce petit jeu dura un bon moment.


Jeff retourna complètement Angelina qui se retrouva sur le dos, jambes bien écartées. Il se plaça sur elle, entre les cuisses ouvertes. Il présenta sa queue gonflée devant la chatte trempée de ma femme, qui ne demandait que ça. D’une main surprenante d’agilité, elle l’aida à s’introduire en elle. Je vis alors cette verge inconnue prendre possession de ma femme. C’était fascinant. Jeff pilonnait Angelina. À chacun de ses coups de boutoir, j’entendais l’expression de ses efforts sortir de sa bouche. On aurait dit un tennisman au service. De ma position, je les voyais de l’arrière, légèrement de profil, suffisamment pour ne pas perdre une miette de ce qui se passait. À nouveau, j’entendis un râle s’échapper d’Angelina. Elle jouissait encore une fois. Jeff, au bord de l’explosion, se dégagea. Il se mit à son tour sur le dos. Ma femme prit position sur lui à califourchon. Le sexe de Jeff la pénétra à nouveau sans difficultés. C’est elle qui imprima un mouvement de bas en haut avec l’arrière de son corps. Elle se pencha plus en avant et je devinais qu’ils devaient échanger un baiser bien mouillé. Jeff l’accompagna dans ce mouvement de va-et-vient qui s’accéléra. Je les entendis tout deux, dans un râle qui prouvait qu’il l’avait inondée de sa semence. Le mouvement avait bien ralenti et je pouvais voir le sperme de Jeff s’échapper de la chatte de ma femme et couler le long de sa verge. Ils relâchèrent leur étreinte. Angelina roula à côté de Jeff, visiblement satisfaite.


Je réalisai tout à coup que j’occupais notre salle de bain et que très certainement, Angelina l’utiliserait ne serait-ce que pour enlever les éventuelles traces de leurs ébats. Quelle attitude prendre à ce moment-là ? Une réflexion rapide pour me dire que finalement, je n’allais pas intervenir maintenant. J’aviserai plus tard, lorsque je serai seul avec elle.


Silencieusement, je me dirigeai vers l’autre porte et fis le chemin inverse pour me retrouver dehors. Je réalisai alors que ma voiture était au bout du chemin, là où je l’avais laissée tout à l’heure. Je devais faire vite. Il fallait la déplacer à un endroit où Jeff ne pourrait pas la voir lorsqu’il passerait par là. En chemin, je tournais la tête vers mon garage dont la porte était grande ouverte. La voiture de Jeff était là. Je n’y avais pas prêté attention lors de mon premier passage. J’en souris presque. Je déplaçai mon véhicule à l’orée d’un groupe d’arbres suffisamment dense pour que Jeff ou Angelina ne la voient pas. Malgré la distance, j’avais une assez bonne vue sur notre propriété. Quelques minutes plus tard, je vis Jeff sortir de chez moi et se diriger vers mon garage. J’entendis à peine le bruit du moteur lorsque je le vis prendre la route en direction du sud. Va-t-il rouler jusqu’à Yuma afin de m’enlever tous les doutes, si j’en avais?


J’enclenchai l’autoradio et une quelconque musique emplit l’habitacle. Une demi heure plus tard, je mis le contact et roulai en direction de chez moi.


C’est dans la cuisine que je retrouvai Angelina occupée à préparer le repas du soir. Etonnée, elle me dit :



Je la sentis sur la réserve. Peut-être que cela venait de moi, j’avais une attention toute particulière à chacun de ses gestes, à chacune de ses paroles. Elle dut me sentir également différent, une attitude que j’avais grand-peine à cacher. Je lui posai la question fatidique :



De sa réponse, dépendait la suite que j’allais donner à notre union. Je vis son visage devenir blême. D’une voix hésitante, elle me répondit :



Je la regardais dans le plus profond de ses yeux bleus. Angelina s’attendait à un déluge de paroles obscènes de ma part. Elle était stupéfaite du calme dont je faisais preuve. Je m’entendis lui dire :



Elle m’avoua que depuis plusieurs mois, lors des rencontres entre nos deux familles, Jeff s’était fait plus pressant auprès d’elle, prétextant que les relations avec sa femme étaient au point mort. Angelina m’assura qu’elle l’avait toujours repoussé. Puis, cet après-midi, il s’était présenté en arguant qu’il était en route pour le bureau et qu’il aurait bien bu un café. Angelina le lui avait préparé. Dans la cuisine, il s’était mis à la complimenter, lui déclarant entre autres qu’il avait rêvé d’avoir une épouse comme elle. Angelina lui avait répondu qu’il ne devait pas parler de la sorte et qu’il fallait se contenter de ce qu’on avait dans la vie. Au moment du départ, Jeff s’était penché sur ma femme pour les habituelles étreintes d’adieu. Mais ses lèvres s’étaient collées à celles d’Angelina. Elle n’avait pas répondu tout de suite à ce premier baiser. Pourtant, un trouble avait commencé à envahir son corps. Angelina me dit alors qu’elle s’était sentie honteuse, mais l’envie avait pris le dessus. Elle s’était laissée entraîner dans notre chambre à coucher et ils y avaient fait l’amour.


Quand ce fut terminé, elle m’assura qu’elle regrettait d’avoir cédé à ses envies. Elle m’assura également qu’étrangement, elle n’éprouvait aucun sentiment envers Jeff si ce n’est celui de l’amitié. Angelina exprima alors une grande tristesse. Elle me dit que désormais plus rien ne serait comme avant, elle avait trahi Kate et son mari en particulier. Elle avait tout détruit, sa vie était fichue. Je la pris par les épaules et lui dit :



Incrédule, Angelina écarquilla ses yeux en me fixant intensément. Je poursuivis :



Je sentis Angelina faiblir. Je lui donnai les détails de ma venue et la rassurai en lui déclarant que finalement j’avais plutôt apprécié de voir ma femme se faire prendre par un autre homme, par une queue inconnue et que cela m’avait beaucoup excité. Pour preuve, je me saisis d’elle pour l’entraîner à mon tour dans notre chambre. Je lui arrachai presque les habits qui se retrouvèrent à la même place que tout à l’heure. Elle se laissa faire. Mieux, je sentis sa main ouvrir ma braguette et extirper mon sexe. Elle s’assit sur le lit et se mit à me pomper comme jamais. C’était vraiment bon. Là, je sentais une Angelina toute libérée. J’interrompis son excellent massage buccal pour décrocher la ceinture de mon pantalon qui se retrouva à mes pieds avec mon slip. Je la retournai. Toujours debout, elle prit appui sur le bord du lit, jambes bien écartées. Je me mis derrière elle. Ma main alla tâter son sexe ouvert duquel s’échappait encore le sperme de son amant. D’un coup de reins, je la pénétrai. Mes mains se saisirent des hanches pour lui donner un mouvement de va-et-vient. Il ne fallut pas longtemps pour que j’explose en elle. Ses cris me prouvèrent qu’elle avait pris son pied. Je me retirai d’elle. Mon blanc liquide s’écoulait en ses jambes.


La soirée fut consacrée à l’événement du jour. L’intense discussion que nous eûmes mit à jour tout ce que nous avions en nous de caché. Nous avions compris que cette aventure était un révélateur, tant pour Angelina que pour moi. Nous savions que désormais, plus rien ne serait comme avant. Nous avons pris la décision en commun de ne parler à personne de cette journée et d’en tirer un profit pour nous deux. Désormais, d’autres horizons s’ouvraient à nous. Mais cela sera notre secret.


Le lendemain après-midi, au siège de l’«Electric & Pacific Corporation», tout était rentré dans l’ordre. Vers midi, Jeff débarqua dans mon bureau avec un épais dossier qui contenait les éléments techniques des incidents qui ont marqué la centrale principale de Yuma. Je lui demandai si le voyage n’avait pas trop posé de problèmes. Il me répondit vaguement que la route avait été plutôt longue. J’avais plutôt l’impression qu’il éludait la question. Il me remit le dossier qu’on étudia en détail.


La nuit était tombée sur Backersfield lorsque je décidai de rentrer à mon domicile. J’adressai un regard à Jeff et lui dit :



Je vis alors son air médusé. Je tournai les talons et refermai la porte derrière moi.

Angelina m’attendait !



Michaela et Steve