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Temps de lecture estimé : 7 mn
09/04/05
Résumé:  Véronique laisse Paul sur le quai de la gare vers 13 heures, mais la journée n'est pas finie...
Critères:  fhh extracon pénétratio fsodo humour
Auteur : Brad Berxabern            Envoi mini-message
Une après-midi de chatte


A franchement parler, elle en avait encore des vibrations dans le bas-ventre. C’était tout chaud, elle se dit, comme une bite qui serait brûlante d’avoir approché le sanctuaire… c’était elle la crypte, cryptique Véronique.

Paul était entré dans sa vie il y avait un mois, dans son ventre il y avait trois semaines. Ils avaient fait l’amour dix fois seulement, nuit ou après-midi. La Merveille. Sauf que Paul était très pris par une connerie d’engagement : il était l’un des tout derniers appelés du contingent, en cette année 95 ! A vingt-quatre ans. Ce puits de culture, ce pharaon des caresses, ce Champollion de ses hiéroglyphes internes. Après le déjeuner tristos qui précédait son départ hebdomadaire via la SNCF, au bar-restaurant de la Fine-Equipe, il avait appelé un de ses potes, Jean, pour la raccompagner. Tandis que Jean buvait son café, Paul emmena Véronique aux toilettes, pour une sérénade maison, hard petting certifié.

Il la transperçait de son regard velours, passa ses lèvres sur les siennes avant de lui manger la bouche avec une intensité qui éveilla mille papilles vaginales, et elle dégoulina. Elle bloqua la main de Paul qui remontait la jupe et se dirigeait vers sa chatte, il devait partir dans quelques secondes, inutile et hors de question qu’il la laisse en feu et inassouvie. Dans cinq jours, il serait là à nouveau, une 72, c’était prévu, Véronique le dévisagerait amoureusement, se repaîtrait de ses mâles géométries, l’embrasserait avec des gestes doux tout d’abord pour comprimer leurs tachycardies, puis de façon plus tonique. Elle le prendra en bouche, sucera avec une avidité croissante, elle s’ouvrira en deux, encadrera son propre visage entre ses attaches de mollet, donnera de l’air à ses orifices, il la pénétrera comme il savait le faire, souplement et durement, en petit ramoneur aux arpèges maîtrisés. Il lui fera l’amour. L’Amour, mais pas là, maintenant, tout pourri dans ces chiottes puantes, il partait et bordel… Qu’elle arrête tout de suite de penser au prochain week-end, pas nécessaire de se transformer en stérile fontaine.

Paul recula ses lèvres avec une vraie gravité, ses narines frémissaient, il réussit à lui décocher un sourire blagueur et dit dans une gamme profonde : « A vendredi. » Véronique lui offrit un visage tuméfié par la virulence du baiser, deux grosses lèvres comme deux regrets turgescents, le maquillage nasé, pas pantelante mais presque, et elle l’adorait.


Jean dit : « Il t’aime, ce con. » Un truc de potes. Paul était parti, elle était déjà loin des pleurs car son corps chantait, sur l’air de cinq jours pas plus.

Jean était un beau garçon, mâle et classieux, elle s’en rendit compte tardivement, se dit que sa mère devait être fière de lui, dans sa Twingo de merde, elle était surprise de cette « découverte »-retard, mais savait qu’elle n’en avait en réalité rien à foutre. Pas rigolo en plus, droit comme un I, il lui demanda si elle avait soif, elle avait soif, pas bu une goutte pendant ce lunch amoureux, pendant ce moment vaporeux mais aride d’amour en pâture sèche, Paul parti, tant pis et à dans cinq jours. Le spasme de son vagin s’était totalement calmé mais l’irradiation bienheureuse du sourire sur son visage demeurait.

Le café s’appelait La Grande Blessure, plutôt curieux comme nom, un malentendu de l’artisan peut-être. La clientèle, bof. Véro se serait emmerdée vite si son esprit envapé d’amour n’avait projeté sur tous les êtres là quelque chose comme un flux d’agapè, une chaleur chrétienne, voire une cyprine mentale en vapo sur tous pour que chacun baise mieux ce soir, plus bellement et plus longtemps.

Mais ce qui finit par la calmer bien, c’est que Jean était franchement chiant, elle voulut rentrer à son studio, il la déposa, elle proposa par politesse un thé au caramel, Jean monta, il la monta vite comme un âne il était monté, elle était détrempée, l’esprit enfin vide et le ventre plein. Un sucre ? Jean, au sourire bizarre, l’appartement était joliment décoré, et bien rangé, « Pas une anale, vraiment ! » se dit-il, chaque chose à sa place, pas une once de poussière. Il lui prit le bras tandis qu’elle le servait, la théière faillit se casser la gueule, il bandait comme un Turc ! Ca devait être cette odeur de désir qu’elle exhalait depuis tout à l’heure, sa bite il l’avait sorti Dieu sait comme, et elle, où avait-elle pu dénicher une expression aussi effarée ? Elle exorbitait sur son organe, tu m’étonnes Popaul, COM-PLE-TE-MENT ahurie ! Et elle recommença à mouiller sans s’en rendre compte, mais alors comme une sportive entraînée – et échauffée plutôt deux fois qu’une. Surtout que Jean lui prit le cul avec ses mains fortes par-dessus la jupe, avec sa voix de pédé – oui, trop bizarre, ça aussi – lui sortit des énormités ravageuses, vite il lui caressa les fesses, ouvertes = même pas dix secondes, cette histoire. Cette histoire déjà huileuse, crémeuse. Paul était dans le train.


Il se leva et attira la chair mal défendue à lui. La musique régnait qu’il avait réclamé en arrivant – Ellen Foley de sa voix chaude couvrirait les battements du cœur de Véronique, elle l’espérait, et même les – oh non ! – clapotis de ses muqueuses. Elle était toute habillée encore, un sourire nommé Paul disparu de son visage, l’affaire était sérieuse et exigeait un minimum de concentration. Apparemment pas trop le genre de Jean de faire traîner, il lui tripotait les nichons mis en pleine lumière, avec tact et fermeté, et quelque chose en elle apprécia – en premier, ses tétines sensibles, puis il s’attaque vite à la chatte mais pas par-dessus le slip, on n’est pas des barbares, non, mais par un glissando affolant qui effleura ses poils, puis la soie mouillée et poivrée, elle ne savait plus.


Il lui brossa les dents avec sa bite – c’est elle-même qui pensa cette horrible chose, droit venue d’une blague néantisante. Elle s’activa franchement, arrivée là. Elle se sentait énorme du point de vue clitoris. Qu’il ne cessait d’agacer, mais malin, en pressant les lèvres autour, pas frontalement comme un bourrin, ou alors à plate main, mais comment il savait ça ? Elle feula.

Dégoulinante, elle ne sut pas comment elle se retrouva à quatre pattes, limée à pleine puissance et, faut-il l’avouer, c’était bon. Ellen Foley couvrait mal les clapotis, non plus que les translations vigoureuses et humides, et tout le monde connaît ce bruit, et… Véronique, affolée complètement, jouit bruyamment. Elle pensait en même temps, elle savait que son cul était magnifique, elle craignait (vraiment ?)… mais il ne l’emprunta pas. Il gardait ça pour plus tard.

Après qu’il eut déchargé sur sa gueule, chacun ses faiblesses et lui eut dit : « Merci. », il la réinvita dans l’affreuse Twingo qu’elle ne trouvait plus tant ridicule, son ventre témoignant de ce changement d’humeur. Paul, elle ne pensait qu’à lui et s’inquiétait pour son voyage. 720 kilomètres en train ! Quelle merde !


Quelle nana ! Assez vite, c’est ce que se dit Pierre. Jean venait de lui présenter une Véronique sympa, bonne danseuse paraît-il. Il l’invita pour une série de rock. Véronique se rendit vite compte que la tête lui tournait, c’était ce foutu Paul avec son amour incroyable, sa bite chaude, mais pas là, là elle faisait des passes avec un Pierre joli et musclé, un très bon danseur. Le plaisir de la dépense physique baignait sa face quand il lui demanda si elle avait envie de faire pipi. Elle éclata de rire, elle avait tellement envie, mais plus de rire quand la main de l’homme dans l’escalier étroit qui descendait aux latrines du sous-sol lui attrapa sous la jupe un cul tout trempé, elle s’était douché pourtant mais le starter restait coincé en position gicle. Elle n’était pas une salope, qu’est-ce qu’il croyait ce con tout beau ! Enervée, elle se retourna et le frappa de ses poings malhabiles. Pierre lui immobilisa avec douceur les poignets, susurra d’une voix veloutée des mots sensibles, et d’une main négligeant la culotte, s’infiltrant sous le nylon, lui ouvrit la chatte, elle chantait, avoua : « D’accord. »

Il fut autoritaire. Quand il eut roulé le tissu moulant de la jupe au-dessus de son beau fessier, qu’elle eut appuyé ses deux mains sur la faïence du lavabo, il cracha entre les deux hémisphères pour lui humecter la raie et la prit par le cul : son gland, bel ovoïde carmin, dur et chaleureux à la fois, pesa légèrement sur l’anus de Véronique, elle entrouvrit la bouche pour prendre de l’air, serra les fesses par réflexe, se détendit pour juste éprouver la douce pesée, mais là, crac : la chose vivante investit son fondement, étira les parois irrémissiblement, l’encula en un mot. Manque d’habitude, elle geignit, et sentit aussitôt le sexe se gonfler encore en son intime. Alors, n’osant dire mot de peur de fâcher le dieu phallus, elle se plia un peu plus pour donner de l’aisance. Elle était malaxée à l’infini par Paul, du moins son âme, car en ce qui concernait son cul, c’était Pierre qui éployait un tango rythmique dedans. Les ruptures de rythme, son postérieur les suivit. Pas tellement douloureux dans le fond, il était quoi, 17 heures, Paul n’était pas encore arrivé à Toul. Chaque terminaison nerveuse de la bite qui la sodomisait profitait du contact, elle bof, sauf qu’elle était psychiquement ébranlée. Elle aurait voulu se voir mettre par-derrière. Pierre déculait presque, son anus hésitait à rétrécir, mais l’autre se renfonçait joyeusement, elle ETAIT joyeuse, elle savait qu’elle riait la sale bête. Incroyable : il l’encula pendant 13 minutes sans jouir, elle le fit donc la première, matrice secouée, petite branlade du bout des doigts. Elle se donnait l’impression d’être un tunnel ou un pot d’échappement, bien visité et décalaminé.


De retour au studio, Paul l’appela. Il venait d’arriver au 516ème. Il était vingt heures. Il lui dit des tas de mots d’amour. Elle l’écouta, énervée sans savoir pourquoi, puis la litanie fit son effet, elle se mit à mouiller, prête à reluire pour rien. Heureusement, elle n’était pas seule, et bercée par la musique vocale de l’aimé, elle se laissa faire par les quatre mains et les deux bouches qui, le slip baissé à nouveau, décidèrent de l’inspecter méthodiquement. Elle ne sentit pas vraiment le passage de la masturbation de pleins doigts à l’intromission évangélique, elle laissa les vagues de chair lui prescrire une suave thalassothérapie, elle ne savait plus du tout si son aimé devinait qu’elle se faisait mettre et enculer au bout du fil.

Mais il n’en savait rien. Il mignardisait sur les quelques privautés qu’elle lui accorderait le week-end prochain. Ça allait bien, ce missionnaire chiant, finalement ! Mais elle ne lui dit rien d’autre qu’au revoir mon amour, et elle jouit après avoir raccroché, car elle était bien élevée.


Elle crut avoir raccroché. Les quelques trente minutes suivantes d’impromptu audio furent assez éprouvantes pour Paul. Il ne s’en remit jamais tout à fait.