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Temps de lecture estimé : 26 mn
16/04/05
Résumé:  Sophie va-t-elle devenir une Springflower ?
Critères:  f jeunes copains fépilée école voir exhib noculotte fmast rasage jeu
Auteur : Anotherlovestory            Envoi mini-message
Sophie, fleur de printemps...



La mine renfrognée de Sophie laisse facilement deviner la réponse à Marie.



Marie adresse à son amie un sourire compatissant. La voix de Sophie exprime parfaitement l’amertume et la frustration de celle-ci.



Sophie et Marie étudient toutes deux au lycée Américain Kennedy depuis plusieurs années. Ce sont de jeunes filles studieuses, avec des résultats jusque là tout à fait acceptables. Sauf que pour la première fois de sa vie, Sophie est un peu juste depuis le début de l’année, ce qui la contrarie fortement. Sophie ne se trouve dans ce lycée prestigieux que grâce à son père, qui travaille sur la base militaire Américaine de la ville. L’inscription à Kennedy est loin d’être donnée, et va au delà des modestes revenus de sa famille. Aussi Sophie ne peut se permettre de rater une année, ce qui mettrait en jeu la bourse qui aide beaucoup ses parents.


Sophie et Marie vont toutes les deux tenter de devenir des Springflowers. Prenant pour modèle tout lycée Américain qui se respecte, Kennedy est non seulement composé d’une équipe de football Américain, mais aussi d’une équipe de pom-pom girls très populaire. Sophie a bien étudié les possibilités qui s’offraient à elle pour obtenir des points supplémentaires, mais la seule option pouvant lui apporter un bonus confortable est le sport. En fait, il lui suffirait de courir le cent mètres en treize secondes ou de faire deux longueurs de piscine en moins d’une minute pour obtenir une note convenable. Et sinon, sa dernière chance : faire partie des Springflowers.


Les Springflowers existent depuis de nombreuses années, et leur mode de fonctionnement n’a jamais varié depuis leur création. Toujours exactement douze filles, les places ne se libérant que lorsque les nouvelles bachelières quittent le monde du lycée pour celui de l’université. Et le recrutement pour combler les quatre places vacantes commence dès cette semaine de novembre, le groupe devant être fin prêt pour le début de la saison sportive en janvier.


Marie quant à elle n’a aucune contrainte particulière. Cette jolie blondinette aux yeux bleus collectionne les flirts avec une facilité déconcertante. Elle est très motivée pour intégrer le groupe de pom-pom girls, ce qu’elle considérerait comme un privilège. Et elle n’est pas la seule à penser ainsi : ce sont les Springflowers que l’on attend dans les fêtes, qui mettent l’ambiance dans les soirées ; ce sont elles sur lesquelles les mecs se retournent et fantasment. Et même les plus téméraires de ces derniers perdent leur belle assurance lorsqu’il s’agit de les aborder. Bref, c’est la vie rêvée pour certaines filles, du moins pour le grand nombre des filles de Kennedy qui jalousent leur position.


Sophie et Marie passent au gymnase une fois les cours de la journée terminés. Les Springflowers leur demandent de faire quelques mouvements et de répondre à leurs questions. Puis on assure aux deux amies qu’elles auront bientôt une réponse. Les candidates ne manquent pas pour remplacer les partantes, et s’il est obligatoire d’être bien faite pour intégrer le groupe, ce seul critère est loin d’être suffisant. Cependant, Sophie et Marie n’ont rien à craindre de ce point de vue, chacune étant dotée d’un corps très agréable à regarder. Et malgré leurs seize ans, cela faisait longtemps que l’on ne leur demandait plus leurs cartes d’identité lorsqu’elles allaient en boite.


Deux semaines plus tard, alors qu’elle n’y pensait plus, Sophie trouva dans sa boite aux lettres une note. Il s’agissait d’une invitation au gymnase du lycée pour ce samedi en début d’après-midi. Elle téléphona immédiatement à Marie, qui lui fit part de la même découverte. Les deux amies se présentèrent ensemble à ce rendez-vous, retrouvant juste devant le gymnase une copine de leur classe, Sylvie, ainsi que deux autres filles de leur lycée. À l’intérieur, les membres restants des Springflowers les attendaient.


Alicia, la plus âgée des Springflowers, prit la parole une fois que le petit groupe des invitées fut au complet devant elle.



Les candidates échangèrent des regards interrogatifs. La curiosité naturelle de Marie la fait s’exprimer la première.



Les filles s’installèrent en silence autour de la table. Les pom-pom girls leur passèrent à chacune une feuille et un stylo.



Une grande brune inconnue de Marie et Sophie s’empressa de manifester son étonnement.



Sophie remarqua que les autres candidates semblaient tout aussi sceptiques qu’elle-même. Cela lui fit prendre de l’assurance et elle prit la parole.



Les filles se dévisagent un court instant, puis se mettent au travail. Sophie hésite un bon moment, elle ne sait pas quoi écrire, contrairement à Marie qui a l’air toute amusée par son idée. Au bout de cinq minutes, toutes les filles ont rendu leur proposition. Alicia reprend une dernière fois la parole.



Les candidates sortent du gymnase, ne brisant le silence que pour se dire au revoir. La semaine suivant cette réunion est particulièrement longue pour Sophie, car non seulement rien de notable ne s’y produit, mais surtout elle est tout comme ses camarades du week-end dernier à la fois curieuse et inquiète du sort qui lui est réservé. Le samedi finit pourtant par arriver, et les candidates se retrouvent à nouveau devant Alicia. Celle-ci tient dans ses mains plusieurs morceaux de papiers.



Les quelques rires que les Springflowers échangèrent à ce moment précis n’ont rien de rassurant.



Sylvie demande à tirer au sort la première. Elle ouvre son papier et le lit d’une voix peu assurée.



Sylvie rougit, sans savoir encore qu’elle s’en sort bien. Alicia propose à une nouvelle personne de choisir un papier. Marie tire son gage.



Les Springflowers s’amusent beaucoup en entendant les candidates découvrir leurs gages. En revanche, les trois jeunes femmes n’ayant pas encore découvert le leur se sentent de plus en plus stressées. Sophie demande à tirer à son tour, mais à sa grande surprise, Alicia refuse.



Sans laisser à Sophie le temps de comprendre, Alicia tend les mains en direction des deux dernières candidates. Nathalie, jolie blonde aux longues jambes, tire à son tour.



Il ne reste plus à Vanessa qu’à prendre le dernier papier des mains d’Alicia.



Sans laisser le temps aux candidates de manifester un quelconque sentiment, Alicia continue son explication.



Sophie, qui n’aime pas être le centre d’attraction, voit tous les regards se tourner sur elle. Elle objecte d’une toute petite voix.



Sophie aurait dû penser que se laisser mater avec un décolleté et un soutif en dentelles n’était pas ce qu’une jeune fille pouvait faire de pire au lycée, d’autant plus une Springflower. Mais Alicia ne lui laisse pas le temps de regretter sa proposition.



Alicia prend un papier dans sa poche et le donne à Sophie. Morte d’angoisse, cette dernière met de longues secondes avant de déplier le papier et de le lire à haute voix.



Sophie n’en croit pas ses yeux. L’effet de surprise l’empêche de pouvoir ajouter le moindre mot, ce dont profite Alicia pour la provoquer.



Le regard de Sophie se durcit. Elle reprend ses esprits et répond d’une voix bien audible, plantant ses yeux dans ceux d’Alicia.



C’est au tour d’Alicia d’être surprise. Elle se souvient que les candidates perdantes des deux années passées, héritant du même gage, avaient déclaré forfait à cet instant précis. Après une courte pause, Alicia finit de donner ses instructions.



Seul un silence pensant répond à Alicia.



La journée du dimanche est pénible pour Sophie. Elle l’est également dans une moindre mesure pour Marie, qui passe sa journée à réconforter sa copine.



Sophie s’emporte, ce qui finit par attirer son frère Ludovic, d’un an son aîné.



Ludovic quitte la pièce sans répondre à Sophie. Les deux jeunes se chambrent fréquemment, ce qui n’empêche pas le jeune homme de revenir régulièrement voir sa soeur. Surtout lorsque celle-ci se trouve avec Marie, que Ludovic trouve très à son goût.



Un bref silence s’installe entre les deux copines quelque peu énervées. Puis Sophie attrape d’un air décidé son téléphone et compose le numéro de Pascal.



Sophie reste pensive en raccrochant son mobile. Marie, qui a entendu la conversation, est elle aussi éberluée. Au bout de quelques secondes, Sophie quitte sa léthargie et s’affole.



Marie ne sait pas trop quoi conseiller à sa copine. D’autant plus que son gage à elle lui semble tout à fait faisable, puisqu’elle a tiré sa proposition ! Marie a en effet déjà tenté l’épilation intégrale pour faire plaisir à l’un de ses ex. Les excellents souvenirs que lui rappellent leurs ébats lui permettent d’envisager de renouveler l’expérience sans trop d’appréhension, qu’elle a d’ailleurs réessayée depuis. Seule la perspective de la cire chaude lui promettant quelques moments douloureux lui fait repousser le moment de sa décision.


Marie laisse Sophie peu de temps avant le dîner. L’humeur massacrante de Sophie énerve rapidement ses parents, et elle passe sa soirée au téléphone enfermée dans sa chambre avec quelques copines de classe.


Le lundi matin, l’arrivée des Springflowers au lycée engendre quelques déceptions. Certaines sont en jeans, les autres dans des tenues bien plus conventionnelles qu’à l’ordinaire. Les apprenties pom-pom girls quant à elles ont suivies les consignes à la lettre, bien que seules Sylvie et Vanessa ne laissent apercevoir leurs genoux, les autres filles s’étant vêtues de jupes longues. Les candidates ne mettent pas longtemps à comprendre que les regards des garçons seront tout particulièrement tournés vers elles cette semaine.


Sophie et Marie vont saluer comme d’habitude leurs amis. Un léger malaise est perceptible ; les conversations tournent autour de banalités et se terminent aussi vite qu’elles ont commencé. Avant de rentrer en cours, Sylvie, Marie et Sophie sont discrètement abordées par Aurélie, la seule Springflower de leur classe.



Les deux copines répondent par un sourire embarrassé. Marie tente de négocier.



Malgré les conditions si particulières de la semaine qui s’annonce, ce lundi ne fut ponctué d’aucun événement marquant, aucune des candidates ne se décidant à en finir dès que possible avec son gage. Mais bien que la journée de cours fût terminée à seize heures, elle parut interminable à Sophie. Celle-ci se posait bien trop de questions à la seconde, sur son gage, sur son année, sur son futur, et tout ceci finit par lui donner mal au crâne.


Tendue en rentrant chez elle en milieu d’après-midi, Sophie investit la salle de bains et se détend dans un bain bien chaud. Sophie adore se prélasser dans sa grande baignoire, où elle oublie l’espace d’une demi-heure tous ses soucis. Mais aussi, cet endroit est celui où la jeune fille se laisse aller à son plaisir depuis que sa libido s’est éveillée. Bien que n’étant encore qu’au printemps de sa sexualité, Sophie a déjà appris beaucoup de choses sur son corps, et la façon dont ce dernier peut réagir et lui donner du plaisir. Et ce bain lui fournit un moment privilégié pour évacuer l’accumulation de stress depuis samedi dernier.


La jeune femme commence par se caresser doucement l’entrejambe de sa main droite. Pendant ce temps, sa main gauche, loin d’être inactive, recense les courbes de sa féminité, allant et venant sur ses hanches, ses cuisses, sa poitrine. Au fil des secondes, son excitation monte, ses tétons se durcissent, alors que ses doigts s’agitent de plus en plus sur son petit bouton d’amour. Sophie sent sa liqueur de femme remplir son bas-ventre tout chaud.


Dans une technique parfaitement maîtrisée, Sophie redessine de ses doigts le contour de ses lèvres, explorant le moindre recoin comme pour la première fois, ralentissant et s’attardant aux endroits les plus richement innervés. Les vagues de plaisir deviennent plus rapprochées, plus intenses. Sentant son orgasme arriver, elle s’introduit un doigt, puis deux dans le vagin. L’agitation frénétique qui s’ensuit pendant une bonne dizaine de secondes lui suffit amplement à la faire jouir dans un grand gémissement que Sophie ne retient pas, ses parents et son frère n’étant pas encore rentrés. Puis après l’euphorie vient la traditionnelle honte de s’être donné du plaisir, Sophie n’assumant pas encore sa façon de se contenter.


Après un tel moment de bonheur, le retour au monde et à ses préoccupations ne peut guère réjouir Sophie. La soirée qui s’ensuit est longue, la jeune fille ne trouvant rien de mieux à faire que d’aller regarder en famille la télé, après avoir bâclé un devoir d’histoire. Sophie va ensuite rapidement se coucher. Sans qu’elle s’en rende compte, elle trouve son sommeil un peu plus facilement que la veille. Bien sûr, la séance de plaisir de l’après-midi n’est pas étranger à cet apaisement.


Ce mardi ne peut être qu’une journée forcément différente de la veille. En effet, cette journée est la seule permettant à Sylvie de s’acquitter de sa tâche. La classe étudie depuis deux semaines les organes reproducteurs, et le cours de la journée fournit à la jeune femme un excellent prétexte pour poser des questions. Alors que le professeur vient de terminer la description des organes génitaux de la femme, Sylvie lève la main. Autorisée à prendre la parole, elle ose d’une voix timide une première question.



Le silence qui s’ensuit est furtif, et laisse immédiatement place à un éclat de rire général. Le professeur, surpris par une telle question, s’amuse de voir le visage de Sylvie virer au rouge cramoisi.



Sylvie se retourne alors en direction Aurélie. Celle-ci lui lance un regard insistant et un mouvement de tête invitant Sylvie à poursuivre. Alors que le professeur essaie de calmer ses troupes, la jeune femme reprend la conversation.



Cette deuxième question amuse beaucoup moins le prof, qui sent le chaos se répandre dans la classe à toute vitesse. Doutant de la naïveté d’une telle question, il répond d’une voix sèche pour couper court à cette tentative de déstabilisation.



Ramenant tant bien que mal le silence après un long moment, le professeur peut enfin poursuivre le bon déroulement de son cours. Seuls quelques chuchotements viennent interrompre son débit monotone, ces messes basses ayant pour unique objectif de tourner Sylvie en ridicule, celle-ci n’osant plus lever la tête. Les filles de la classe se montrent toutefois bien moins moqueuses que les garçons, la plupart de celles-ci étant d’ailleurs concernées par au moins l’une des questions de leur camarade.


Une fois le cours fini, Aurélie vient voir Sylvie et lui avoue qu’elle va sans doute être acceptée. Visiblement soulagée, Sylvie va dire un petit mot d’encouragement à Sophie et Marie avant de rentrer chez elle. Ces deux dernières voient dans la cour Aurélie et Alicia se faire rejoindre par une autre Springflower, sans doute chargée de surveiller les deux autres candidates. Marie et Sophie comprennent à son hochement de tête que seule Sylvie en a fini avec ses obligations.


Le mercredi matin, Sophie change de place. Elle s’installe au quatrième rang sur la droite, où elle se retrouve seule. Aurélie a également changé de place, et se trouve depuis le début de la semaine tout au fond de la salle. Mis à part Aurélie, aucune autre personne ne peut apercevoir Sophie durant le cours sans devoir se tourner à moitié. Cependant, outre pour le fait de passer facilement inaperçue à sa nouvelle place, le choix de Sophie est grandement influencé par la présence de Pascal sur sa gauche, seule la travée séparant les deux jeunes gens.


Sophie n’arrive pas à se concentrer sur le cours, elle ne parvient pas à retirer de ses pensées le gage qu’elle doit accomplir. « Et si je le faisais maintenant, histoire d’être tranquille ? » se met-elle à penser. Ce faisant, elle laisse innocemment tomber sa main gauche entre ses cuisses. Elle réalise alors qu’elle n’a aucune chance de pouvoir effectuer son gage avec la jupe qu’elle a choisi, celle-ci lui couvrant les jambes jusqu’aux chevilles. Peu de temps après, la sonnerie du midi se fait entendre. Sophie va voir Marie.



Aurélie, arrivant dans le dos de Sophie, fait irruption dans la conversation.



Sophie a une nouvelle occasion de regretter son manque de répartie. Aurélie se moque d’elle, et Sophie ne sait pas quoi répondre. Elle détourne son regard et les jeunes femmes partent à la cafétéria sans échanger un mot de plus. Pendant le reste de la journée, Sophie et Marie ne trouvent aucune occasion leur permettant de pouvoir discuter sans témoin gênant, aussi les deux amies rentrent ensemble chez Marie une fois les cours terminés. Une fois dans la chambre de Marie, Sophie détaille à sa copine l’objet de sa demande.



Marie ouvre sa penderie, et passe à Sophie sa jupe rouge. Sophie enlève celle qu’elle portait pour essayer le vêtement que son amie lui tend.



Sophie se retourne pour se regarder dans la glace de la penderie. Ce faisant, elle laisse s’envoler sa jupe, laissant Marie apercevoir sa blanche culotte en coton. Cette dernière ne s’en amuse pas, s’imaginant à la place bien peu enviable de sa copine. Sophie constate avec un certain découragement que la jupe est trop courte pour elle, et laisse échapper un soupir après avoir vainement tenté de la tirer vers le bas. Sophie regarde Marie dans les yeux, lui demandant du regard quoi faire.



Marie revient un petit quart d’heure après avoir laissé Sophie à ses essayages. La moitié de sa penderie se trouve sur son lit, tandis que Sophie a revêtu la première jupe rouge.



Sophie se rechange, retrouvant avec plaisir sa longue jupe bleue. Puis elle laisse Marie en lui empruntant sa jupe et rentre chez elle, les jeunes filles ayant des devoirs pour le lendemain. Elles passent chacune leur soirée à travailler, sans y arriver aussi bien que d’habitude.


En arrivant au lycée jeudi matin, Sophie sent les regards se tourner sur elle. Comme la veille, la jupe rouge et noire que Marie lui a prêtée laisse voir une grande partie de ses cuisses. Sauf que cette fois-ci, son exhibition est publique. Sophie se fait siffler à plusieurs reprises avant de commencer sa journée de cours. Lorsqu’elle s’assoit sur sa chaise, elle sent le bois contre ses cuisses, ce qui la fait frissonner, au même titre que le regard que lui adresse Pascal qu’elle ne parvient pas à déchiffrer. « Que peut-il bien penser de moi ? » se demande Sophie, songeant à tout ce qu’elle doit réaliser aujourd’hui. Elle se sent totalement incapable de choisir un autre garçon que Pascal pour participer à son gage, mais elle a par ailleurs très peur d’effrayer ce mec qui lui plaît beaucoup.


Dans le courant de la matinée, Sophie vient placer discrètement sa main droite sur sa jupe, tandis qu’elle fait semblant d’écrire de la main gauche ce que le professeur dicte à ses étudiants. À travers la double protection de sa jupe et de sa culotte, ses doigts commencent à danser sur le tissu, stimulant son entrejambe. Bonne comédienne, Sophie donne parfaitement l’illusion d’être concentrée sur la séance d’exercices que le professeur à soumis à la classe. Cependant l’excitation qu’elle procure à son corps n’est en rien ralentie par la honte qu’elle éprouve, et au contraire augmente de seconde en seconde. Comme elle aimerait pouvoir être seule en cet instant précis, oublier ses camarades, le lycée, se retrouver confortablement allongée sur son lit et s’introduire deux doigts dans son nid d’amour !


Sophie se remémore ses meilleures séances de plaisirs solitaires, et franchit le point de non-retour en quelques secondes à peine. Dans un silence difficile à contenir, Sophie sent les muscles de son corps subir la douce torture des spasmes provoqués par son orgasme. Le regard dans le vague, elle met quelques instants à réaliser qu’elle vient de jouir en pleine classe, au milieu de ses camarades, sans que personne ne se rende compte de rien. Ou presque ! Car en jetant un regard discret dans son dos, elle aperçoit Aurélie lui adressant un grand sourire. Pendant quelques secondes, Sophie a envie de disparaître sous terre, avant de réaliser que seule son observatrice a percé son secret.


Ayant retrouvé un état moins agité, Sophie reprend ses esprits. Il lui reste à présent le plus difficile à faire. Pour rester aussi discrète que possible, Sophie décide de ne se servir que de sa main droite et se tourne légèrement sur le côté droit. Cela ne l’expose en rien, la jeune fille n’ayant qu’une place vide entre elle et le mur, du côté où rien ne cachera la délicate manoeuvre qu’elle s’apprête à effectuer. Pendant de longues minutes, Sophie se dandine sur son banc, tirant devant elle chaque morceau de tissu que sa main attrape maladroitement. Sa culotte se met à voyager très lentement autour de ses hanches, puis un ultime effort retire le dernier bout coincé par ses fesses. En quelques instants, Sophie se retrouve avec sa culotte sur ses cuisses.


Aurélie est toujours la seule à remarquer l’inhabituelle agitation de Sophie. Elle s’amuse de la voir se tortiller, s’arrêter toutes les dix secondes pour vérifier que personne ne la remarque, et imagine au gré des mouvements de Sophie le voyage de son sous-vêtement en coton. La jeune fille vient d’envoyer son bras loin sous son pupitre, tirant par la droite sa culotte jusqu’à ses genoux. Il ne lui reste plus qu’à agiter ses jambes à l’abri de tout regard indiscret pour sentir sa culotte dévaler le long de ses jambes, qui finit sa course sur ses chaussures.


Sophie est obligée de se baisser pour finir son effeuillage secret. Faisant tomber sa gomme du côté où cela l’arrange, elle passe l’élastique de sa culotte sous ses talons, puis ramasse sa culotte qu’elle roule immédiatement en boule. En se relevant, elle croise le regard du prof, qui a inconsciemment tourné les yeux là où il a vu du mouvement. Sophie rougit ; bien que la jeune fille se soit faite suffisamment discrète pour que son professeur ne se doute de rien, elle passe quelques secondes qui lui semblent interminables à se demander si son prof a pu deviner son petit manège. Et ce dernier se met à ouvrir la bouche.



Sophie, effarée, se rend compte qu’elle a totalement oublié l’heure. La sonnerie retentit alors que ses premiers camarades rangent leurs affaires et se lèvent. Sophie range prestement sa culotte dans son sac, et réajuste sa jupe en toute vitesse avant de se lever. Elle se retourne et cherche des yeux Aurélie, mais celle-ci ne semble pas vouloir entamer la conversation et sort de la classe sans croiser son regard. Sophie la rattrape dans le couloir.



La question faussement innocente d’Aurélie met Sophie hors d’elle. Aurélie reprend sur un ton moins moqueur.



Sur ce, Aurélie laisse en plan Sophie, qui sent sa gorge se nouer. Profitant de la pause matinale, elle entre aux toilettes, ferme sa porte et se recroqueville sur son siège. Sophie pense qu’elle va devoir tout recommencer, risquant une nouvelle fois de se ridiculiser en public. Après avoir laissé quelques larmes perler autour de ses yeux, elle ouvre son sac, s’apprêtant à prendre sa culotte pour la remettre. Sophie entend alors la porte des toilettes s’ouvrir, ce qui lui fait machinalement replier ses jambes contre elle. Elle distingue deux bruits de pas s’approchant du centre de la pièce.



Sophie n’a pas envie de répondre. Il lui reste encore cinq minutes de pause avant de continuer sa matinée de cours et elle veut rester seule.



Sophie reconnaît les voix de Vanessa et d’Alicia. Encore moins que tout à l’heure, elle ne veut manifester sa présence. Elle entend le verrou de la porte située à sa gauche se fermer. N’osant effectuer le moindre mouvement, elle assiste passivement à la conversation des deux jeunes filles.



La conversation s’interrompt quelques secondes.



Sophie ne perçoit plus qu’un grand silence. Elle est partagée entre la curiosité et la peur de se faire surprendre. De l’autre coté, tandis que Vanessa vient de montrer sa poitrine à Alicia, elle soulève sa jupe après une dernière hésitation. Alicia commence par apercevoir ses longues chaussettes blanches lui couvrant les jambes jusqu’aux genoux, puis découvre la peau de ses cuisses, laiteuse et enivrante à souhait. Lorsque les mains de Vanessa ont atteint sa taille, celle-ci laisse totalement exposé son duvet finement taillé, se trouvant en tenue d’Eve des jambes au nombril.



Le loquet s’ouvre, et Sophie est surprise de n’entendre qu’une seule des deux jeunes femmes quitter la pièce. Alors qu’elle attend toujours de pouvoir se retrouver seule, Sophie entend de façon à peine perceptible un bruit qu’elle ne parvient pas à identifier. Se concentrant, elle discerne un souffle interrompu par d’inaudibles gémissements sourds. Sophie comprend alors que Vanessa, se croyant seule dans la pièce, est en train de se délivrer une petite récompense à la hauteur de sa réussite. D’entendre cette jeune femme se prodiguer du plaisir commence à exciter Sophie, dont l’intimité est tout comme celle de Vanessa dépourvue de toute protection. Elle sent la chaleur monter en elle, alors que son sexe s’humidifie à nouveau.


Sophie n’a pourtant guère le temps de profiter de ce moment si électrisant. Vanessa se soulage par des gestes bien maîtrisés en moins d’une minute, et les cours vont bientôt reprendre. Sophie attend que Vanessa soit partie, et hésite une bonne dizaine de secondes avant de devoir faire un choix cornélien : arriver en retard à son prochain cours, ou devoir rester frustrée d’une terrible envie de se doigter. Elle finit par résoudre son dilemme et sort des toilettes, retrouvant juste à temps ses camarades au moment où ceux-ci rentrent en classe.


A midi, Alicia vient trouver Sophie à la sortie de son cours. Les deux jeunes femmes se mettent à l’écart pour pouvoir discuter seules.



Sophie attend anxieusement de savoir ce qu’Alicia attend d’elle maintenant. Elle se dit qu’Aurélie n’a pas du avoir le temps de lui en parler directement, et rougit en pensant que les deux Springflowers ne doivent pas être les seules au courant de son petit manège matinal.



Sophie hoche la tête. Elle ouvre légèrement son sac et laisse Alicia voir son vêtement de coton.



Jusqu’à la reprise des cours en début d’après-midi, Sophie ne pense qu’à la deuxième partie de son gage. Dans la cour, bavardant avec ses copines, elle jette de furtifs regards à Pascal. Après un bon moment, celui-ci finit par se rendre compte des oeillades que Sophie lui lance. Le jeune homme se demande s’il plaît à Sophie. Comme beaucoup de garçons à son âge, Pascal est avant tout intéressé par l’apparence physique chez une fille, et s’il trouve Sophie plutôt mignonne, il n’était jusqu’ici pas focalisé uniquement sur elle. Cela ne l’empêcherait pas de sortir avec Sophie, surtout qu’il vient juste de faire le rapprochement avec son changement de place. Pascal finit par conclure que la jeune fille doit sûrement nourrir un sentiment pour lui.


Le cours de l’après-midi commence dans une atmosphère habituelle propice à l’assoupissement pour beaucoup de lycéens. Sophie a gardé sa place, seule sur son banc, à côté de Pascal. La jeune fille a retenu la leçon du matin, et décide de s’acquitter de sa tâche dès que possible. Alors que le professeur écrit au tableau, Sophie prend sa culotte d’une main ferme, ou plutôt crispée. Elle attend que Pascal tourne la tête en sa direction, alors que son coeur s’emballe. Mais Pascal, ressassant ses déductions du midi, est trop intimidé pour oser croiser le regard de Sophie. Et lorsqu’enfin le jeune homme tourne ses yeux en sa direction, le coeur de Sophie bat à tout rompre. Elle n’ose plus faire le moindre mouvement, et se contente de lui adresser un sourire quelque peu niais.



Sophie se redresse sur sa chaise. Le professeur vient de remarquer son manque s’assiduité, et va sanctionner ce petit manquement aux règles comme il le fait traditionnellement. Dans un sourire, il tend devant lui le bout de craie qu’il tient dans sa main droite, et s’adresse de nouveau à Sophie.



Pendant deux secondes, des sons inintelligibles et heureusement inaudibles sortent de sa bouche. Elle lâche sa culotte dans son sac et se lève sous les regards amusés de ses camarades. Les garçons ne manquent pas le spectacle qui leur est offert, Sophie ne faisant aucun mystère du galbe de ses cuisses. Nombreux sont ceux à se sentir d’un coup un peu serrés dans leurs jeans.


Sophie vient prendre la craie de son prof. Ce dernier se contente de dicter à la jeune fille ce qu’elle a à écrire, et ne fait durer son passage au tableau qu’une petite poignée de minutes. Suffisamment cependant pour que Sophie doive effacer le tableau. Sophie appuie trop fortement sur la brosse, qui lui échappe des mains et tombe à ses pieds. Marie, très inquiète pour sa copine, attend avec angoisse la réaction de Sophie, tout comme les garçons de la classe. Cependant, bien que terriblement mal à l’aise, Sophie reste plus que jamais vigilante. Parfaitement consciente de sa situation périlleuse, Sophie sait qu’elle ne risque rien tant qu’elle se tient droite. Elle ramasse sa brosse en s’accroupissant, provoquant du coup une terrible frustration aux jeunes mâles présents. Ces derniers ne sauront jamais qu’ils viennent de rater un événement qui aurait nourri leurs fantasmes à vie.



Appréciant la venue d’une jeune femme au tableau, le professeur décide de poursuivre avec une autre lycéenne. Il vient d’appeler Anne, l’une des bombes anatomiques de la classe, que Sophie ne peut pas voir. Revenant vers sa table, Sophie est soulagée en remarquant que tous les regards sont désormais tournés vers Anne. Il lui vient alors une idée. Juste avant de se rasseoir, Sophie s’accroupit de nouveau, faisant semblant de rattacher la boucle de sa chaussure. En un éclair, l’une de ses mains fouille son sac posé à ses pieds et en extrait son vêtement intime, qu’elle jette sans regarder sur les pieds de Pascal. Celui-ci, en train de regarder Anne au tableau, regarde à ses pieds l’objet qu’il vient de recevoir.


Sophie s’asseoit à sa place comme si de rien n’était. Tournés vers le tableau, le professeur et la quasi-totalité de la classe n’ont rien suivi des deux dernières actions de Sophie. La jeune fille se met à son tour à regarder en direction du tableau. Sophie sent pendant de longues secondes les yeux exorbités de Pascal braqués sur elle. Elle est incapable de soutenir ce regard dans lequel se mélangent l’incompréhension, la surprise et une excitation intense encore jamais ressentie par le jeune homme. Pascal se baisse, et ramasse son trophée qui disparaît dans l’une de ses poches. Pendant tout le reste du cours, Pascal tente désespérément d’établir un contact visuel avec Sophie, qui reste de marbre. Seul le rougissement de ses joues trahit son apparente indifférence.


En sortant de la classe, Pascal n’a pas le temps d’aller aborder Sophie. La jeune fille est plus rapide que lui, et Aurélie est la première à attraper le jeune homme. Elle lui explique son intérêt à garder pour lui tout événement inhabituel. Puis Aurélie a tout juste le temps de rattraper Sophie, et les deux jeunes femmes vont trouver ensemble Alicia au gymnase. Pour la première fois, celle-ci laisse voir son étonnement.



Bien qu’ayant réussi son gage, Sophie reste une jeune fille timide. Elle rougit en repensant aux moments forts de sa mémorable journée. Elle émerge de ses pensées en entendant la voix de Marie.



Alicia et Aurélie échangent un sourire. Puis Alicia propose à Marie d’aller s’isoler quelques mètres plus loin afin que la jeune femme puisse à son tour en finir avec ses obligations. Au détour d’un couloir inoccupé, Marie soulève sa longue jupe, et Alicia peut pour la deuxième fois de la journée assister à la plus intime des expositions. Comme prévu, la peau de Marie est dépourvue du moindre duvet de ses mollets à ses hanches, et Alicia se félicite de pouvoir compter une Springflower de plus.


En voyant les deux jeunes femmes revenir près d’elle, Sophie est un peu jalouse que sa copine ait pu régler son cas avec tant de facilité. Mais peu lui importe en fin de compte, puisqu’elle va enfin obtenir ses points supplémentaires. Sophie ne ressent plus aucune pression et rentre chez elle libérée. Elle passe une soirée tranquille, se mettant même à participer à la discussion familiale à la grande surprise de ses parents et de son frère. Lorsqu’elle va se coucher, Sophie est trop fatiguée pour se souvenir qu’elle est restée sur sa faim dans la matinée, et s’endort rapidement sans tenter de remédier à cela.


(à suivre…)