n° 08888 | Fiche technique | 23295 caractères | 23295Temps de lecture estimé : 15 mn | 17/04/05 |
Résumé: La reponse du berger à la bergère. Première rencontre avec Louise vue du point de vu masculin. | ||||
Critères: fh hotel telnet massage fellation | ||||
Auteur : L'ours Tiber |
Métro Montparnasse, sortie Odessa. Il est 21h30, Louise n’est toujours pas là. Nous avions rendez-vous à 21h00. J’ai bien reçu un SMS dans lequel elle dit qu’elle s’excuse, qu’elle va être un peu en retard mais je ne peux m’empêcher de douter. Et si elle ne venait pas ? Si finalement elle avait pris peur ou si elle avait pensé que tout cela était stupide ?
J’ai fait la connaissance de Louise sur un jeu en ligne débile, pour les mômes. Aucun intérêt, mais le forum m’avait pris dans ses filets. Je l’avais squatté effaré par la quantité de bêtises qui pouvait y être dite. Je laissais en abondance des messages ironiques lus avidement par certains, haïs par d’autres, traînant derrière moi une foule d’admirateurs et d’imitateurs, généralement les mêmes, que la surenchère d’ironie poussait parfois à la cruauté. Puis il y eut Louise, intelligente, mordante et drôle. Je n’ai d’abord vu en elle qu’une présence adulte avec qui je pouvais enfin échanger des propos un peu plus stimulants qu’avec le reste de ma cour. Puis les discutions anodines se sont faites plus nombreuses, moins anodines. De messages sur le forum en discussion en privé nous nous sommes découverts et je me suis attaché à sa personnalité. C’est moi désormais qui faisait partie de sa cour. Chaque jour, j’allumais fébrilement mon ordinateur dans l’espoir de la trouver et ne l’éteignais que lorsqu’elle n’y était plus, à regret. Je ne manquais pas au passage en la lisant de sourire bêtement à mon moniteur. Je m’étais pris d’amitié pour elle, du moins le croyais-je.
Elle avait proposé que nous nous rencontrions et j’avais accepté. Je voulais savoir si cette belle relation résisterait à la rencontre physique avec ses surprises et ses déceptions, je devais savoir. J’ai donc accepté. Je la savais nerveuse et je l’étais aussi. Et maintenant, je l’attends à l’heure dite, au lieu dit, mais elle n’est pas là. L’éventualité d’un renoncement à la dernière minute me semble de moins en moins absurde. J’ai froid, je suis terrorisé à l’idée de la rencontrer, mais j’espère encore qu’elle viendra, alors j’attends. Je ne sais pas vraiment à quoi elle ressemble, je n’ai eu d’elle qu’une ou 2 photos, je suis ne pas certain de pouvoir la reconnaître. Elle a l’air jolie, brune, les cheveux mi-longs, avec quelque chose d’émouvant dans le regard. Difficile d’en dire plus à partir de photos. En attendant toutes les jeunes femmes passant dans la rue lui ressemblant de près ou de loin sont suspectes d’être Louise dans mon esprit. Surtout cette brunette, habillée comme pour un rendez-vous qui fait les 100 pas depuis que je suis arrivé, il y a bientôt 30 minutes.
La brunette est lavée de tout soupçon lorsque son petit ami arrive et l’embrasse à pleine bouche à quelques centimètres de moi. Plus loin ça serait possible ? Non ? Une autre brune, s’élève grâce à l’escalator de la sortie Odessa. Elle ressemble à Louise… je crois… Elle a l’air un peu perdu, elle semble chercher quelque chose autour d’elle. Ça doit être elle… ou pas… je m’avance un peu au cas ou. Elle s’approche aussi, elle a l’air plus décidée que moi. Le sourire poli que je vois s’imprimer sur son visage me laisse espérer qu’il s’agisse bien de Louise. « Louise ? » Elle répond par l’affirmative.
Etrangement cela ne me rassure pas. La jeune femme que j’ai vu arriver est grande, belle, autant que peut l’être une jeune femme de 23 ans. Elle est vêtue de façon assez travaillée. Je suis intimidé. Je suis trop banal, pas le genre d’aventurier, de ministre ou de sportif de haut niveau qui gravitent généralement autour de ce genre de femmes. Du haut de mes 25 ans je me sens comme un môme qui va essayer de plaire à la copine de sa grande sœur. Je me sens plus laid que jamais, plus idiot aussi. Et après ? On est entre amis après tout… Je ne suis habituellement pas particulièrement éloquent lors du premier contact, je me sens encore moins capable de l’être ce soir.
Nous nous faisons la bise comme il se doit. Un baiser, sur chaque joue comme nous en avions convenu lors d’une de nos conversations à distance. Comment va se passer cette soirée ? Vais-je seulement pouvoir aligner 2 mots ? Pour l’instant il nous faut trouver un endroit où nous installer. Etant le régional de l’étape, c’était à moi de prévoir la demi-pension. Je lui avoue donc l’horrible vérité, je ne sais pas où nous allons. J’aurais pu simplement me taire, la jeter dans le premier café sur notre route en feignant d’avoir prévu d’y aller depuis toujours. Mais non, les mots sont sortis de ma bouche plus vite qu’ils n’ont été traités par mon cerveau. Cela n’a pas l’air de l’atteindre tant elle est nerveuse. Sa cigarette à peine allumée, elle est déjà presque entièrement consumée.
Nous échouons dans un café à quelques mètres seulement de la sortie de métro. «C’est pour dîner ou pour boire un verre ? » Nous demande le garçon. «Pour boire un verre. » Nous voilà assis. Elle commande une Smirnoff. J’ai froid et j’ai peur que l’alcool me fasse dire des choses incohérentes, plus que lorsque je suis dans mon état normal en tout cas. Je commande donc un thé. « Jasmin ? Vanille ? Pêche ? Rose ? Fruits rouges ? Réglisse ? » « Hein ? » C’est trop d’informations pour moi d’un coup. « Les lignes de votre correspondant sont toutes occupées, veuillez rappeler ultérieurement. » Dans les circonstances actuelles il n’en faut pas plus pour que je perde totalement mes moyens. Mon esprit n’a même pas imprimé la liste des possibilités. Après une très (trop) longue minute de « heu ! » et de « ben ! », j’opte pour le Jasmin. Elle a l’air étonnée. Par le fait que je prenne un thé ? Ou par le fait que cette simple question ait pu me mettre dans un état pareil ? En tout cas cela lui donne l’occasion de me taquiner gentiment, il n’en fallait pas plus pour nous détendre un instant l’un et l’autre.
La discussion débute lentement dirons-nous. J’ai l’impression qu’elle se demande ce qu’elle fait là. Je fais de mon mieux pour être l’interlocuteur idéal, mais ce n’est décidément pas mon truc. Je débite des banalités plus vite que Gérard Holz lui-même. À en juger par la vitesse à laquelle défilent ses clopes, elle ne s’est pas détendue tant que ça. Clope suivante, s’il vous plaît. Après de multiples tentatives j’ai fini par lui arracher un sourire, un vrai. Je la sens moins stressée, du coup je me sens mieux, moi aussi, je n’ai plus l’impression de dire une connerie à chaque phrase, une toutes les 2 phrases tout au plus…
Elle est belle, bien plus que les photos ne pouvaient le laisser penser. Je suis de plus en plus sous le charme, de ses propos ou de sa beauté, je ne sais pas. Des deux probablement. Son pull laisse apparaître un décolleté discret mais fort agréable. L’envie de plonger le regard dedans est forte. Je fais des efforts inhumains pour ne pas me laisser aller. Je n’ai plus envie seulement de lui faire bonne impression. J’ai envie de la séduire alors fixer ses seins ne me semble pas être la meilleure chose à faire dans l’immédiat.
Je la regarde donc dans les yeux, en faisant de mon mieux pour ne pas donner l’impression que je la dévore du regard. Je la dévore du regard…
Nous discutons de choses importantes, les études, le travail, les 100 raisons pour lesquelles on peut être amené à commander un thé en présence d’une belle femme… Je ne vois pas le temps passer, pourtant je redoute le moment où nous devrons repartir chacun de notre coté. Je ne veux plus la laisser. Ce moment est arrivé justement. « Bon… » dit-elle. Je l’interromps « Tu dois y aller, hein ? » J’ai vu juste. Se rendant compte de l’heure tardive, et alors que je m’attendais à ce qu’elle se lève et me remercie poliment pour le moment passé ensemble, elle me propose « un bout de moquette » dans sa chambre d’hôtel pour que je n’aie pas à rentrer en transports en commun. Je prends l’air blasé et j’accepte le plus naturellement du monde, comme si tous les jours des filles me proposaient un bout de moquette.
Nous arrivons à son hôtel. Je commence à repérer la surface moquettée que je pourrais faire mienne. Alors que je suis perdu dans mes investigations elle me remémore une des conversations que nous avions eues sur internet. « Tu me dois un massage » me rappelle t’elle. Il est vrai que présomptueusement je lui avais promis un massage. Me voilà pris au piége, je ne peux me dérober. Non que je n’aie pas envie de lui faire ce cadeau, mais je ne pourrais pas lui cacher longtemps mon incompétence dans le domaine. Qu’importe, il faut y aller. Louise s’allonge sur le ventre. Elle porte une jupe qui me parait soudain bien courte. Je n’avais pas encore fait attention à ses jambes et là j’en prends plein les yeux. Elles sont belles et fines, joliment mises en valeur par ses collants, à moins qu’il ne s’agisse de bas. Je n’irais pas vérifier de toute façon… Je devine également la rondeur de ses fesses malgré la pièce d’étoffe qui les recouvre. La belle femme que voilà… Je commence à avoir chaud mais je m’efforce d’être totalement concentré sur mon devoir.
Je m’assois, à côté d’elle, sur le lit et commence à la masser tant bien que mal. « Assied toi sur mes jambes tu seras mieux, non ? » « Non, non… » Je ne peux accepter, la position serait bien trop équivoque et j’essaye d’oublier que je commence à ne plus seulement être attiré intellectuellement. J’ai réussi jusque là à passer pour une entité purement pensante, à éviter le sujet épineux de l’attirance physique, c’est plus confortable ainsi, je ne risque pas d’être éconduit. Pourtant c’est une évidence, elle m’attire, j’ai envie d’elle, de la sentir sa peau contre la mienne, ses lèvres contre les miennes…
Pour le massage, elle n’a pas quitté son pull. Cela ne m’empêche pas d’être troublé par le fait d’avoir posé les mains sur elle. Mon trouble augmente à chaque instant, je ne suis plus vraiment dans la pièce ni vraiment à ce que je fais. « Heu ! C’est l’attache de mon soutien-gorge, ça. » Plong… je redescends sur terre. Effectivement, je me rends compte que je masse sans doute depuis un long moment l’attache de son soutien-gorge. Moment de gène intense pour moi, je bredouille quelques mots pour tenter d’expliquer rationnellement le pourquoi du comment. Je ne suis pas certain d’avoir même produit une phrase intelligible. Il faut que je fasse quelque chose pour reprendre mes esprits.
Je tente de renverser la situation, une position plus passive me permettra de réfléchir pour remettre mes idées en place. « Dis donc il me semble que maintenant c’est toit qui m’est redevable d’un massage. » A vrai dire, contrairement à moi elle n’avait rien promis, elle n’est redevable de rien. Elle soupire pour la forme mais ne conteste pas. Rapidement je suis sur le ventre. « Hum ! Hum ! Enlèves ton pull, quand même» Je m’exécute. Elle s’installe à cheval sur mes jambes. Ses mains sont douces et agiles. Je me détends quelque peu sous l’effet de ces manipulations. Mais pas totalement… je sens la chaleur de ses jambes sur mon corps, celle de son sexe aussi. Pour ne rien arranger, je visualise la situation dans mon esprit, cette femme assise sur moi, ses mains et son sexe qui me caressent. … À nouveau mon trouble augmente et je suis surpris par une érection que ma position me permet heureusement de cacher. Je sens mon corps trembler de désir, cette situation devient insoutenable, je vais tout lui dire, ça passe ou ça casse. Mais Louise met fin à ce voluptueux moment. « Bon il est temps de se mettre au lit » Ha bon… c’est peut être mieux comme ça au fond, on va se coucher, dormir, et demain matin je verrais tout d’un œil neuf. Peut être…
Elle s’en va dans la salle de bain et en revient vêtue d’un pyjama chaste au possible. Elle me propose une petite place dans le lit. J’accepte, la moquette ça gratte. Je me glisse sous les draps. Je ne peux en rester là. Je m’approche d’elle… et l’embrasse sur le front. Misère… qu’ai-je encore fait ? Manquerait plus que j’appelle ma maman pour lui dire que j’ai embrassé une fille et le tableau serait complet. Après ça je n’ai plus qu’à me faire oublier. Je m’installe aussi loin que possible dans le lit et essaye de m’endormir. Peine perdue. J’ai la tête pleine de cette soirée, de ce massage, de cette chaleur dans mon corps que je ne connaissais pas. Je suis tombé amoureux. Quand ? Certainement pas ce soir, mais ce soir l’évidence m’éclate au visage. Le temps me semble horriblement long car elle est toute proche et je fais tout ce que je peux pour ne pas l’effleurer. Puis soudain, elle me demande « tu dors ? » Je réponds par la négative. Elle me réclame alors un autre baiser sur le front. On n’a pas tous les jours 2 chances de bien faire, cette fois j’essaye de ne pas la rater. Je me retourne vers elle, lui donne son bisou et la prend dans mes bras. Je cherche ses lèvres et y dépose un tendre baiser. J’ai besoin de sentir sa peau. Je passe ma main sous son pyjama et caresse son dos. Mes baisers se font plus appuyés, mes mains plus entreprenantes, j’ai follement envie d’elle, mais je ne suis incapable d’aller plus loin, je crains trop qu’elle me repousse.
J’ignore l’heure qu’il est. Nous sommes rentrés tard, avons beaucoup « joué », mais il ne fait pas jour. Je mise sur 3 ou 4 heures du matin. Quittant mes bras elle me dit « Je vais prendre une douche » puis retourne dans la salle de bain. Cela me donne un peu de temps pour penser, penser que finalement je ne lui plais pas, qu’elle ne voulait peut être qu’un gentil câlin entre amis. Elle revient de la salle de bain. Il fait sombre, mais la faible lueur qui filtre par les rideaux me permet de la voir enrobée d’une serviette, qui ne cache pas grand-chose. Cette serviette lui fait une poitrine pigeonnante et s’arrête juste sous son sexe, à la fois plus érotique que n’importe quelle robe moulante et totalement chaste. Un résumé de la façon dont je la vois à cet instant en somme.
Elle vient s’installer dans le lit, se défait de cet ultime « vêtement » et vient se lover tout contre moi. Cette fois mes derniers doutes disparaissent, je ne la laisse pas insensible, il faut maintenant que je commence à être entreprenant, avant qu’elle ne désespère de me voir aussi potiche. Mes mains s’égarent sur son corps, je caresse son dos, ses fesses, ses jambes… Mes lèvres quittent les siennes pour aller à la rencontre de ses oreilles et de son cou. C’est doux mais j’en veux plus, je veux découvrir tout son corps et lui donner autant envie de moi que j’ai envie d’elle. J’appui sur ses épaules pour l’allonger sur le dos. Mes lèvres descendent le long de son corps. Elles croisent d’abord ses seins, adorables avec des aréoles toutes rondes. Je m’y attarde. J’ai une tendresse particulière pour les seins. Je les embrasse et les lèches apportant un soin particulier à ses mamelons que je prends entre mes dents et aspire avidement. Il me semble que cela lui plait. Je continu mon expédition par son ventre. Ma langue se perd dans son nombril, le fouille, tourne autour de lui. Le ventre de Louise ondule au grès de mes coups de langue. Je ne tarde pas à descendre d’avantage. Je sens sous mes lèvres la douceur de ses poils pubiens. Son ventre ondule soudain plus vite. Je ne suis pas décidé à m’arrêter là, je veux rendre son mouvement incontrôlable. Je dépose un baiser sur son mont de venus. Elle resserre ses jambes pour m’interdire l’accès à son intimité. Je ne veux rien qu’elle ne veuille aussi, mais sur cette montagne je fais la promesse de revenir. Ma langue continue sa balade sur les jambes de la belle. Je lui écarte légèrement les cuisses. Elle se laisse faire, confiante, elle sait que je n’irais pas fouiller là où il ne faut pas. Je lèche l’intérieur de ses cuisses, sans doute l’endroit le plus doux de l’anatomie féminine et je m’approche de son sexe jusqu’à en sentir la chaleur, sans jamais l’effleurer.
Décidé à la découvrir complètement je lui dis « mets-toi à plat ventre » ce qu’elle fait non sans une hésitation. Je caresse d’abords ses fesses doucement du bout des doigts pour me laisser tout loisir de les admirer. Elles sont délicieusement rondes et féminines, provocantes et évoquant la tendresse en même temps, faisant encore monter mon désir d’un cran. Je décris toutes sortes de signes cabalistiques sur ce merveilleux séant. Je peux sentir que certains d’entre eux la font frémir, preuve de ma grande maîtrise des arts mystiques. Je poursuis la cérémonie en embrassant ce postérieur qui me plait de plus en plus. Un petit bisou par-ci, un petit bisou par-là, ma langue n’en peut plus, elle veut être de la partie. Joueuse, elle décrit la surface des fesses, puis s’insinue entre les 2 sphères charnues et y gambade joyeusement un long moment. Lorsque enfin je suis repu du fessier de Louise, je m’allonge près d’elle et la fait venir contre moi.
Elle s’allonge sur moi et part à son tour à la découverte de mon corps. Elle embrasse mes mamelons et laisse sa langue jouer avec. L’attraction pour les seins serait-elle universellement partagée ? Ce qui est certain c’est que leur sensibilité est la même chez les hommes et les femmes. Je gémis sous ses coups de langue sans retenue, surpris par l’onde électrique provoquée par cette caresse et après tout pourquoi me censurerais-je ? Je me laisse aller à imaginer qu’un homme puisse avoir un orgasme de cette façon. Elle ne me laisse pas le temps de vérifier ces élucubrations de mâle submergé par le plaisir et continue son périple le long de mon corps. Mon nombril connaît lui aussi les caresses de la langue de Louise avec la même joie.
La voilà au bout du chemin. Sans le moindre effort elle se débarrasse de mon caleçon. Une de ses mains s’est glissée entre mes jambes et caresse ma région périnée. Jamais auparavant je n’avais eu la chance de connaître cette caresse. Une fois de plus je ne peux que remercier ma bienfaitrice d’un profond soupir. Tandis que sa main me fait découvrir des plaisirs nouveaux, sa langue s’active sur mes testicules. Quelques petits coups de langue et bientôt, mon pénis trouve refuge dans sa bouche. Elle me fait aller et venir entre ses lèvres tout en continuant de laisser jouer sa langue sur mon prépuce. Mon phallus durcit peu à peu dans sa bouche et bientôt il n’y a plus d’autre sensation que celles de ses lèvres qui m’enserrent.
Je me crispe soudain, surpris par le plaisir et Louise cesse ses caresses pour prolonger cette première manifestation charnelle de notre amour. « Viens, je te veux en moi. » Me dit-elle. Si c’est un ordre, alors… Je m’allonge sur elle, mais ne la pénètre pas. Mon sexe se balance devant l’entrée du sien. Quelques mouvements de hanche me permettent de venir taquiner ses grandes lèvres et le fameux bouton magique (« pour le plaisir : appuyez ici. ») Ses forces la quittent, sa tête tombe le coté, ses lèvres s’entrouvrent pour trouver un peu d’air. J’aime la voir s’abandonner ainsi au plaisir. J’en veux plus. Elle aussi ! Sans prévenir, elle appuie sur mes fesses et me voilà en elle. Elle se cambre pour mieux me sentir, sa tête part en arrière. J’aime la tendresse et l’érotisme de nos corps qui se frottent dans cette position, toute simple, du missionnaire. J’oscille lentement en elle. Elle lève les jambes pour m’offrir un angle plus favorable. Parfois il faut avoir du sens pratique aussi… Cette position me permet d’aller plus profondément en elle, de disparaître totalement dans son corps, de ne faire plus qu’un avec elle. Je peux à ma guise sortir complètement de son corps pour m’y replonger immédiatement. Chaque fois que j’entre en elle je suis surpris par cette sensation qui m’envahi tout entier, je dois chercher mon souffle tant elle est intense.
Il est temps pour moi d’être directif, c’est le moment ou jamais. Je lui demande avec toute la conviction que peut donner un tel moment : « Viens sur moi ». Je m’allonge de moi-même sur le dos. Elle vient s’accroupir au-dessus de moi, saisit mon sexe dans sa main et le présente devant sa féminité. Je ferme les yeux, attendant le moment où je fusionnerais de nouveau avec elle. Elle s’empale d’une traite sur ma badine. Elle se tient droite, les mains posées sur mon torse. Les miennes sont posées sur ses hanches. Elle joue avec ses muscles vaginaux pour me serrer en elle. A-t-elle deviné que c’est une de mes petites attentions préférées ? Elle ne peut pas encore le savoir, mais l’expression sur mon visage suffira à l’instruire. Elle entreprend de coulisser sur mon membre malgré le peu d’amplitude que laisse sa position. Une de mes mains quitte ses hanches pour aller caresser sa poitrine. La faible lumière qui provient des réverbères au dehors, me permet de deviner les contours de sa silhouette et le relief de ses seins. L’image est saisissante, mon âme d’artiste s’en est émue, mais pas autant que mon âme d’amant.
Elle s’est maintenant penchée sur moi pour pouvoir m’embrasser. Ses lèvres caressent les miennes, sa langue s’introduit dans ma bouche et la fouille. Son postérieur ondule sur moi. Cette position lui offre plus d’amplitude. Elle s’active de plus en plus vite à me donner du plaisir, à s’en donner aussi peut-être. Je sens ses muscles à nouveau se contracter sur la manifestation de mon désir. C’est la sensation de trop. Je ne contrôle plus mon plaisir, c’est fini, aucun effort, aucune grimace ne pourra arrêter la machine, alors autant en profiter au mieux. Je saisis ses hanches et lui fais accélérer le mouvement autant qu’il est humainement permis. Lorsque les premières saccades surviennent, j’appuie sur ses hanches pour m’enfoncer au plus loin dans son intimité et profiter un dernier instant de cette douce chaleur. Louise retombe sur moi, pose sa tête sur ma poitrine et me dit ces mots : « Tu sais pendant un moment j’ai cru que je ne te plaisais pas. »
Louise me plait. Elle ne peut plus en douter. Elle est devenue mon amie et mon amante. Elle est plusieurs femmes en une. Tantôt celle que j’embrasse chastement sur le front, tantôt celle à qui je fais l’amour.