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n° 08990Fiche technique7465 caractères7465
Temps de lecture estimé : 5 mn
29/04/05
Résumé:  Tu dors ou tu dors pas, ma cochonne ?
Critères:  fh fellation
Auteur : Sexybody  (Quelle soirée inoubliable)
Moi et je ne sais qui !


Depuis quelques semaines, j’observais Luc avec insistance. Je regardais vivre et agir cet homme de cinquante ans, avec mes yeux de jeune femme à l’approche de la trentaine. Me rappelait-il mon père ou un professeur charismatique que j’aurais adulé dans ma scolarité. Je n’en savais trop rien et ne cherchais pas à analyser plus avant l’attirance que j’avais pour lui. Harry et Suzie sont mes amis de longue date, nous partageons régulièrement nos moments de loisirs. Harry et Suzie forment le plus beau couple que je connaisse. Ils ont tous deux la quarantaine, partagent leur vie depuis vingt ans et s’aiment comme deux jeunes adolescents fougueux. Les voir agir me sécurise et entretient ma flamme d’espérance. Le mythe de l’Amour avec un grand A devient réalité, grâce à eux je garde l’espoir de vivre une relation saine et simple avec celui qui sera un jour l’homme de ma vie. Luc est un ami de Suzie et Harry.


Nous avons passé la journée à découvrir l’arrière pays breton, à quelques kilomètres de la ville de Lorient, en France. Après une journée de balade paisible sans autre but que celui de changer d’air et de décor, nous avons terminé notre excursion printanière dans un petit restaurant de campagne. Après le repas, nous devions rentrer à Lorient. Nous étions venus, tous les quatre, avec la voiture de Harry. Luc et moi prenions place à l’arrière. Nous avions encore une heure de route. Nous échangions encore quelques phrases avant que le silence ne s’installe entre nous. Nous avions beaucoup bavardé pendant la journée, beaucoup marché. La nuit était tombée, Harry était concentré au volant, Suzie commençait à s’assoupir avant de s’endormir complètement. Je sentais aussi une douce et saine fatigue m’envahir. Sans prévenir Luc, assis à mes côtés, je m’allongeais délicatement et posais ma tête sur ses cuisses. Je me sentais bien dans cette position de repos. Luc ne dit rien et posait simplement une main sur mon épaule en signe d’approbation. Ce geste anodin déclencha soudain en moi un sentiment d’un tout autre ordre. Je gesticulais légèrement comme pour trouver la position la plus confortable avant de m’endormir. Ma tête roulait doucement sur ses cuisses, descendant volontairement et insidieusement vers son ventre. Je sentais enfin la bosse de son sexe presser contre le dos de mon crâne. Je prenais plaisir à ce contact, j’en rajoutais même, comme pour tester sa réaction. J’espérais provoquer une érection et sentir gonfler son sexe. L’effet escompté ne tardait pas à se produire.


Je ralentissais les mouvements de ma tête pour mieux sentir les saccades de son érection naissante. Luc semblait apprécier mes agissements, il ne me repoussait pas et jouait le jeu que je lui imposais. Son sexe était de plus en plus dur, il continuait à gonfler. Je sentais ma tête repoussée par son sexe, comme un vérin qui me soulevait par à-coups. Je reprenais le roulis de mon crâne sur son sexe compressé. Je me retournais lentement pour blottir mon visage contre sa braguette. Il continuait à se laisser faire. Je frottais mes joues, mon nez, mon front, mes paupières mi-closes sur le tissu tendu de son pantalon de toile. Je m’appliquais à contrôler mes gestes, très lents, afin de ne rien brusquer, afin de faire monter le plaisir progressivement, sans précipitation inutile. Ma bouche produisait abondamment de salive. Je me mettais à lécher son sexe plaqué sous le tissu râpeux. J’approchais une main et commençais à défaire, un à un, les boutons de son pantalon. Luc restait sage, il gardait ses mains le long de son corps, me laissant le contrôle total de la situation. Je dégageais son sexe de son slip. Plongés dans l’obscurité des routes sinueuses de campagne, les quatre sens qui me restaient me semblaient exacerbés. D’abord l’odorat, le parfum musqué de la queue de Luc venaient se loger sur mes cellules olfactives. Cette odeur possède une vertu magique, mon clitoris se met soudain à battre comme un tambour sous une pluie battante. Je m’enivre de son odeur de mâle, les pointes de mes seins s’érigeaient subitement. Ensuite le toucher, je reprenais le roulis de mon visage sur sa queue, cette fois au contact direct. Je sentais à présent les moindres aspérités de son membre sur ma peau sensible. Les premières gouttes de lubrifiant naturel commençaient à perler de son gland gonflé. Lorsque nous croisions dans la nuit une voiture, j’en profitais pour observer le visage de mon amant à la lueur éphémère des phares.


Tantôt il m’observait agir, tantôt il dirigeait son regard vers le rétroviseur intérieur comme pour vérifier si Harry s’était rendu compte de ce que nous faisions. Il prenait du plaisir, c’était indéniable. J’en prenais aussi. Enfin le goûter, j’enfournais sa queue dans ma bouche. Je focalisais toute mon attention sur la forme de son sexe que je découvrais au contact de mes lèvres, ma langue et mon palais. Rond, ferme, légèrement courbé, son sexe au goût d’homme se logeait parfaitement dans ma bouche, comme une clé dans une serrure. Je ne voulais pas que notre petit jeu prenne une tournure malsaine, je prenais garde à ne pas attirer l’attention de Harry, j’évitais les mouvements amples de ma tête. Je sentis soudain une main de Luc caresser ma chevelure courte et bouclée, son autre main s’insinuer sous mon tee-shirt. Il malaxait doucement mes petits seins pointus. Je m’appliquais à sucer sa queue délicieuse, sans faire de va-et-vient, juste en aspirant son bout de chair dans ma bouche, comme on fait fondre lentement une sucrerie pressée entre la langue et le palais. Seule ma langue exerçait une série de pressions régulières sur son membre. Je mordillais par moments. Les premiers soubresauts de sa queue annonçaient l’imminence de l’orgasme et la giclée de sperme qui l’accompagne. Luc continuait à malaxer mes seins. Ses gestes se faisaient plus insistants, annonçant eux aussi l’approche de l’orgasme qui allait inonder ma bouche de son jus âpre. Je sentais mon sexe trempé. Je ne ressentais pourtant pas le besoin d’un contact sur mon sexe, le seul plaisir des mains de Luc sur mes seins et de sa queue dans ma bouche me suffisait. Une secousse, une autre secousse, je pressais plus fort encore son gland contre mon palais, je le faisais rouler plus vite.


Troisième secousse, je percevais à ce moment la contraction maximale de son membre, sa main se crispait puissamment sur un de mes seins, son foutre abondant percutait enfin le fond de ma gorge. J’aime ce goût étrange. Une, puis deux, puis trois saccades. Je me délectais, je faisais remonter une partie de sa crème le long de sa verge, j’avalais le reste. Enfin, son corps entier vibrait sous une ultime secousse, m’annonçant la fin de son orgasme. Je ralentissais, je desserrais lentement la pression que j’exerçais avec ma langue, je le léchais doucement pour le nettoyer. Je libérais son sexe. J’attendais qu’il dégonfle puis je le rentrais délicatement dans son fourreau de tissu. Je refermais son pantalon de toile, je me calais contre son ventre chaud. Je me suis endormie, plongeant lentement dans un sommeil calme, bercée par les vibrations du moteur. Harry nous menait à bon port. Je me sentais en sécurité.