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n° 08998Fiche technique10431 caractères10431
Temps de lecture estimé : 7 mn
30/04/05
Résumé:  Martine, bcbg, invite un ami d'enfance à visiter une maison qu'elle souhaite acquérir à la campagne
Critères:  fh campagne volupté exhib conte
Auteur : Dan      
Le grenier




14 Heures 15. Elle est en retard. Je le savais.

Je piaffais d’impatience. Arrivé depuis une demi-heure, j’attendais Martine.


Je l’avais rencontrée un soir, en ville à la sortie de mon bureau d’architecte et elle s’était rappelée à mon souvenir le temps où nous habitions à quelques maisons l’un de l’autre :

« Mais oui, m’avait-elle dit, Martine, rappelez-vous, nous prenions l’autocar ensemble, vous étiez dans les petites classes et moi, de quelques années votre aînée… Souvenez-vous ! »


De souvenirs, je n’en avais point mais par politesse, je l’invitais à prendre un café.

Je fus inondé de paroles. Elle m’expliquait ses déboires et tout le plaisir qu’elle avait à renouer avec sa jeunesse, la meilleure partie de sa vie me disait-elle.


Divorcée depuis trois ans, elle reprenait goût à l’existence et souhaitait quitter son appartement pour une maison à la campagne.

Elle me questionna sur mes occupations et dès qu’elle sut que j’exerçais la profession d’ingénieur des constructions, elle essaya de me convaincre de l’accompagner quelques jours plus tard afin de visiter une maison qu’elle avait déniché dans un endroit qu’elle considérait comme idyllique.


Elle s’était déjà rendue chez le notaire et avait mis une option d’achat sur le bien :

« La maison est isolée, il y a peu de chance que l’on surenchérisse. Pouvez-vous me conseiller ? J’ai tellement peur de faire une bêtise. »

Je m’étais laissé convaincre bien que je lui avais fait valoir que j’étais spécialiste en construction d’ouvrages d’art plutôt qu’en habitations mais rien n’y faisait. Elle voulait que je visite sa trouvaille pour la conforter dans son choix.


Je me retrouvais donc en train d’attendre Martine depuis vingt bonnes minutes devant une bâtisse de campagne en briques rouges. Un mur entourait la propriété. Une glycine étalait ses grappes violacées au-dessus de fenêtres à petits croisillons blancs. Le soleil ne ménageait pas ses efforts, il faisait un temps superbe. Elle a bon goût. Quel calme, quel havre de paix.

A l’arrière, un verger complétait le tableau et un petit parc à l’anglaise assurait le charme de ce cottage campagnard. La bâtisse principale semblait solide et d’un œil averti, je pus constater que la toiture était encore bonne.




Tout à mes réflexions, j’entendis crisser des pneus et au loin, sur le chemin en caillasse qui menait à la maison, je vis débouler une voiture dans un nuage de poussière.


La BMW s’arrêtait juste devant la grille et d’un bond, elle sortit du véhicule à peine arrêté :

« Excuse-moi Daniel, je suis en retard. Excusez-moi, mais je me suis trouvée bloquée depuis Valenciennes par un tracteur sur trois kilomètres au moins.»

Je ne pus rien répondre. J’étais subjugué. Chaussée d’escarpins à talons hauts, de bas noirs et d’une jupe courte de la même couleur, il se dégageait de cette femme une féminité puissante.

Son chemisier blanc, largement ouvert laissait apparaître que son soutien-gorge était de la même couleur que sa jupe. Sa chevelure libre de toute entrave retombait sur ses épaules et lui donnait un air chic de bourgeoise qu’elle voulait sans aucun doute laisser transparaître. Quel charme ! Quelle sensualité !


Je pense qu’elle remarqua mon émoi. Elle rougit un peu mais directement me rétorqua :

« Quelle chaleur dans ces voitures non ? Vous avez trouvé facilement ? Venez, rentrons. Vous n’avez sûrement que peu de temps !



Elle esquissa un sourire et me dit :

« N’est ce pas un plaisir que de se retrouver dans ce charmant endroit, seuls, loin de tout souci, uniquement pour le plaisir d’être ensembles ? Puis-je espérer que vous accepterez de dîner ce soir avec moi ? Je vous dois bien cela, non ? »


Je laissais la question en suspens, ne voulant pas m’engager plus avant.

Elle me prit par le bras et nous passâmes la grille. Elle ouvrit la porte principale et nous nous engageâmes dans le hall. Il y faisait frais et nous étions dans une demi-pénombre, les volets étant pratiquement tous clos.


En quelques minutes, nous fîmes le tour du rez-de-chaussée. Parquets, boiseries, cheminées en marbre se déclinaient dans toutes les pièces.

« Superbe, dis-je, tout simplement superbe





Elle prit l’escalier de service, plus raide que l’escalier en marbre du hall d’entrée.


Je soulevais un peu la tête et quel ne fut pas mon étonnement en découvrant non seulement le liseré en dentelle de ses bas mais également, en avançant un peu le regard, qu’elle ne portait aucun dessous. Avais-je mal vu ?


Non, arrivée en haut de l’escalier, en regardant à nouveau, j’avais pu vérifier qu’il en était bien ainsi.

Je n’y comprenais rien. Une femme à peine connue m’invitant à visiter sa future maison et dans une tenue libertine. J’étais foudroyé.


Elle se retourna et esquissant un sourire sans équivoque, elle dit :

« Tu viens ou y a t-il quelque chose qui te retient en bas ? »


J’étais totalement perturbé. Plus un mot ne sortait de ma bouche.

« Voilà les chambres pour le dormir et surtout… pour le plaisir, me dit-elle en souriant. Tout est vide, comme ma vie. Il faudra tout remplir : une chambre par amant.



A vrai dire, j’étais assez vieille France, j’aimais et j’aime toujours le raffinement mais sans ostentation. Les jolies choses de la vie dans un écrin nacré de plaisir me bouleversent. Un homme d’une autre époque peut-être.


Elle tourna très vite sur elle, en esquissant un pas de danse. La jupe se souleva, confirmant mon impression qu’elle ne portait rien. De plus elle était totalement rasée. Elle l’avait fait exprès.

« J’aime cette maison, cria-t-elle, et Vous ? »


Elle s’agrippa à mon veston pour s’arrêter de virevolter et se collant à moi, elle dit étonnée :

« Mais je vous fais de l’effet ! »


Depuis la vision que j’avais eue lors de la montée de l’escalier, je bandais. Mon esprit et mon corps étaient perturbés et je ne pouvais contrôler les élans de mon sexe.


Elle s’écarta et je constatais qu’elle prenait un malin plaisir à me chauffer les sens.

Sur le hall de nuit, une porte menait au grenier.

Elle me dit :

« Venez, on visite le reste, je n’y suis jamais allée.



Je la laissais monter mais sans cette fois regarder. Elle s’en aperçut et me dit :

« Je vous trouble à ce point ?



Je ne rajoutais rien. Arrivés en haut, je constatais qu’un immense bric-à-brac remplissait l’endroit : Vieille table, tapis usés, malles de voyage, bureau d’un autre âge, penderie et tête de lion s’amoncelaient dans tous les recoins de ce grenier.


Il y faisait encore plus sombre qu’au rez-de-chaussée mais des rais d’intense lumière s’engouffraient par les tabatières qui garnissaient le bas du toit.

« Où êtes-vous ? Martine ? ouh ouh… »


Je la vis, la main appuyée sur une grosse poutre en chêne en train de soulever le couvercle d’une grande malle en bois.

Trop lourd, le couvercle retomba et un nuage de poussière entoura Martine.


Je m’approchais. Elle toussait un peu.

« Vous ne vous êtes pas blessée ?



En se baissant, ses deux fesses vinrent toucher mon bas ventre. Je la pris par les hanches pour me retenir :

« Ah oui !!! Comme cela. Continuez. J’en ai très envie Daniel. »


Je descendais mes mains et touchais le haut de ses bas. Ils étaient soyeux et je remontais insensiblement mes mains sur la partie nue de ses cuisses.

Leurs paumes glissaient doucement vers l’intérieur de son entrejambe. Sa peau était douce, humide de transpiration. La chaleur de l’été sans doute.


Je m’agenouillais en continuant ma caresse et je l’entendis gémir doucement :

« Encore, Encore… plus fort et plus loin.»


Appuyant totalement son corps sur la poutre de bois, celui-ci prit une cambrure que ses escarpins accentuaient. Elle avait pris une position de soumission.

Une de mes mains commençait à caresser son pubis, un de mes doigts glissant vers son clitoris. Il palpitait. Je le touchais à peine et je sentis qu’il quittait volontairement son petit repli en prenant une taille respectable.


Un petit cri de contentement quitta la bouche de Martine :

« Léchez-moi… doucement et longtemps »


J’approchais ma bouche et elle écarta ses jambes. Une vision enchanteresse me remplissait d’ardeur : l’arrondi des fesses était superbe, la peau douce, l’odeur sauvage et doucement épicée… Une volupté phénoménale s’échappait de ce corps.


Je titillais doucement de la pointe de ma langue ce bouton et il s’échappait une douce rosée des lèvres qui s’écartaient d’autant que je poussais loin ma caresse.

« Encore…Encore… Plus fort et moins fort… Remontez votre doigt… »


Je remontais et lubrifiais mon index en passant sur son sexe, ma langue suivait le même chemin et arrivé à sa rosette, elle susurra :

« Oui… Comme cela… Là… Je veux là. »




(A SUIVRE)