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n° 09026Fiche technique15074 caractères15074
Temps de lecture estimé : 11 mn
05/05/05
Résumé:  Il était le patient, elle était l'infirmière. C'est leur premier rendez-vous après sa sortie de l'hôpital; il l'attend, elle l'espère... Les préliminaires commencent...
Critères:  f fh rousseurs médical uniforme volupté voir exhib lingerie fmast cunnilingu fdanus ecriv_f
Auteur : Lolo      Envoi mini-message

Concours : Les préliminaires
Mon infirmière


Elle arrive devant la porte de l’appartement ; elle s’immobilise, reprend son souffle, tire sur sa jupe pourtant bien longue, et sonne. Brèvement.

Elle tire encore sur sa jupe.


Elle a longuement hésité sur sa tenue ; pour un premier rendez-vous, elle ne voulait pas avoir l’air trop aguichante, du genre : « Bonsoir, je viens me faire sauter ! » ; alors elle a juste choisi un top un peu suggestif, mais une jolie jupe longue, aux reflets bruns dorés et au tissu très fin : elle n’est pas sexy mais de bonne coupe et de bon goût.

Le dilemme a été bien plus cornélien pour le choix des sous-vêtements… Ne pas être trop provocante, mais donner envie quand même ; ne pas donner l’impression d’avoir prémédité son coup, mais ne pas se faire surprendre en culotte de grand-mère pour autant…

D’ailleurs, elle n’est pas sûre du tout qu’elle aura à les montrer. Elle craint qu’il ne soit pas très entreprenant. Il a l’air si comme il faut, si réservé, si timide…


Mais elle entend et reconnaît immédiatement le bruit caractéristique de son déplacement.

La porte s’ouvre. Il a l’air agité ; ses yeux brillent et il a le teint un peu rouge, comme s’il avait bu.




Il la détaille : elle a les cheveux relevés en chignon. Des mèches rebelles s’échappent et s’épanouissent sur les épaules et autour des oreilles en tendres tortillons cuivrés. Elle a un rouge à lèvres très vif. Elle porte un petit haut noir ajouré aux manches courtes ; il est asymétrique et laisse voir une de ses épaules ; il remarque qu’elle a des tâches de rousseur à cet endroit ; c’est idiot mais cela l’émeut autant, peut-être même plus, que s’il avait vu ses fesses. Ces taches de son insoupçonnées, c’est comme un petit secret dévoilé, un peu d’intimité offerte…

Mais il se rembrunit pourtant en remarquant sa jupe longue et sage, qui n’est vraiment pas attirante pour deux sous ; elle est d’une couleur indéfinissable, dans les bruns, jaune-caca, mais, surtout, elle cache ce qu’il aimerait qu’elle lui dévoile.

Il ne s’attarde pas sur les chaussures mais revient à son épaule nue…

Il s’aperçoit alors qu’ils sont toujours sur le palier ; confus, il recule et lui propose d’entrer, de tirer la porte derrière elle et de le suivre au salon. Le couloir est assez large mais pourtant ils ne peuvent y évoluer côte à côte.




Elle le retrouve dans la salle de séjour. Cela ne sent pas trop le vieux garçon, il y a même un certain raffinement dans la décoration : les doubles rideaux sont assortis aux coussins de la méridienne…

Assis dans son fauteuil, il sourit de toutes ses dents. Il a la peau mate, les yeux noirs qui scintillent et des cils immenses qui touchent presque les boucles brunes qui lui tombent sur le front. Il lui lance :



Et il éclate d’un grand rire qui cache un peu sa gêne d’avoir été si direct et probablement si maladroit.


Décidément, il ne sait pas y faire avec les femmes. Il aurait dû lui faire des compliments habiles, lui laisser entendre qu’il la trouve désirable, par petites touches, au fur et à mesure de la soirée…

Et voilà qu’il lui balance d’entrée de jeu qu’elle a une jupe à chier et qu’il aime mater ses guiboles… Le pauvre gars est mal barré et se sent plus nul que jamais…




Elle reste sans voix et rougit jusqu’aux oreilles ; elle est horriblement vexée pour sa jupe et se sent brutalement hideuse ; elle hésite à se lever et partir.

Elle voudrait disparaître sous terre ; elle voulait lui plaire et être belle pour ce rendez-vous et il lui signifie qu’elle est habillée comme un sac…

La soirée démarre mal. Un grand silence se fait qu’aucun ne sait meubler.

Il se racle la gorge.

Elle tousse.

Il finit par lui montrer la chaîne stéréo et lui proposer de mettre un disque. Elle saisit l’occasion pour se lever, il la suit des yeux. Elle se retourne, leurs regards se croisent et il voit que le sien est embué.




Il est désespéré d’être aussi con.

Il a réussi à la faire venir jusque chez lui, elle qu’il a attendue et espérée des mois durant ; elle, qui a rythmé sa vie pendant ces longues semaines de souffrance. Elle, qui lui tenait la main quand il avait peur, elle, qui revenait après son service pour s’assurer qu’il avait bien pris ses médicaments, elle, dont il connaissait les horaires par cœur, dont il reconnaissait le pas parmi toutes les autres infirmières du service, elle qui, seule, savait l’apaiser quand il voulait se foutre en l’air…

Elle est là, chez lui, comme un cadeau, avec ses petits frisottis sur les oreilles et ses mains fines… et il la démonte en trois phrases…

Il balbutie un pitoyable :





Elle esquisse un malheureux sourire.

Il a l’air si sincèrement désolé, avec son regard de cocker, elle ne peut pas lui en vouloir ; cette maladresse fait aussi son charme ; cela prouve qu’il n’a pas tellement l’habitude de draguer finalement.


Elle laisse tomber la musique, vient s’asseoir à ses pieds, sur un pouf indien et lui prend la main. Elle lui caresse lentement les doigts, un par un. Il lui abandonne sa main, qu’il laisse pendre le long de l’accoudoir. Elle embrasse le bout des ongles, descend lentement, bute un peu sur la jointure des phalanges et continue sa progression jusqu’à se retrouver dans sa paume, qu’il a très chaude. Il a des mains carrées, épaisses. Des mains d’homme. Elle les sent fortes, viriles, protectrices. Elle a besoin qu’un homme dégage cette puissance. Elle s’amuse à apposer ses propres doigts sur les siens et à évaluer la différence ; entre sa grosse paluche et sa menotte menue le contraste est saisissant.

Elle sent un frisson qui lui parcourt la moelle épinière. Elle connaît cette sensation, elle est en train de partir… Elle a envie que ses mains la parcourent, l’explorent.

C’est soudain une évidence : jupe longue ou pas, slip sexy ou pas, elle est venue pour lui : pour pouvoir enfin se lover contre lui et se laisser aller à son tour… Devenir sa chose, inverser les rôles et le laisser prendre possession d’elle, la dominer.

D’une certaine façon, elle connaît son corps par cœur, pour l’avoir si souvent baigné, pansé, huilé… Mais le cadre professionnel, la chambre blanche et l’odeur persistante d’éther ôtait toute idée érotique, ou tout caractère sensuel à la chose. C’est souvent après, le soir dans son lit, ou même déjà dans le métro, sur le trajet du retour, qu’elle pensait à lui…




Elle continue à embrasser et caresser sa main. Mais lui se fait plus entreprenant.

Elle est si douce, ses baisers sont d’une telle tendresse, il a peur d’être en train de rêver. Alors il ferme les yeux pour prolonger cet univers onirique et il descend sa main libre à la rencontre de son épaule. Il en épouse la rondeur avec d’infinies précautions, il frôle le grain de sa peau veloutée, il voudrait se pencher pour respirer son odeur mais il a peur de basculer, il se contente de caresser tendrement cette épaule gracile.

Il ouvre pourtant un œil prudent ; mais la sensation demeure, alors il ouvre les deux yeux et constate qu’il ne rêve pas ; elle est bien à ses pieds. Il voit la racine de ses cheveux et la naissance de la nuque, avec les cheveux relevés.

Elle est belle et infiniment désirable.

Il voudrait peindre. La peindre. La peindre toute en rondeurs et en courbes : le rond de l’épaule, la courbure de la nuque, il essaye de deviner la chute de ses reins, le plein de ses cuisses.

Il a chaud, il ressent des picotements dans la poitrine et ses tétons sont durs et dressés comme de mini sexes en érection.

Elle se redresse et se relève.

Elle le regarde droit dans les yeux d’une façon qu’il ne lui connaît pas : un peu mutine, un peu mélancolique ; il y a, dans ce regard, de la tendresse, du défi, du désir… C’est fou ce que ses prunelles expriment ; il n’a jamais vu tant d’émotions différentes en un seul regard.

Elle défait un à un les gros boutons de son haut noir, en soutenant son regard ; le vêtement tombe dés que le dernier bouton est libéré. Elle porte un soutien-gorge en soie sauvage, couleur pêche, aux motifs fleuris.

Il avale sa salive.

De jolis tétons pointent sous le tissu clair ; ses seins sont assez ronds sans paraître trop lourds.

Elle caresse ses seins à travers le tissu sans baisser les yeux ; elle lui sourit d’un air provocateur.

Il sent l’excitation monter encore d’un cran chez lui, en la voyant brutalement si féminine et fière de ses atouts.

Elle ondule doucement des hanches, tandis que sa tête part un peu en arrière, dégageant son cou long et fin serti d’un collier de perles blanches ; sa main est descendue le long de son ventre puis a pénétré sous la jupe ; il ne la voit plus mais observe les mouvements de son poignet ; vu l’oscillation, il n’hésite pas longtemps sur ce qu’elle y fait. Elle a les yeux mi-clos et sa respiration devient plus bruyante et plus saccadée.

Il n’en revient pas.

Elle est en train de se donner du plaisir devant lui, pour lui.

Il allonge les bras vers elle et l’attire à lui par les hanches, elle se laisse faire sans cesser de se masturber. Mais elle le regarde à nouveau entre deux soupirs…

Il descend sa jupe sur ses cuisses, la fait glisser sur les mollets et elle finit sa course à ses pieds dévoilant une chaînette fixée à la cheville droite, faite de perles identiques au collier.

Mais il n’est pas au bout de ses surprises…

Il approche son visage de sa taille ; elle ôte sa main de sa culotte ; il est toujours assis dans le fauteuil et promène sa bouche sur son pubis, respirant son odeur, caressant ses cuisses dodues et toutes douces du plat de la main. Elle sent le savon et le parfum… et aussi la femme… Il aime cette odeur particulière du sexe féminin, un peu salée ; cela fait si longtemps qu’il n’avait pas respiré cet arôme de chatte en chaleur…

Il est un peu surpris que la culotte ne soit pas assortie au soutien-gorge ; il a devant lui un petit triangle de dentelle blanche, cachant à peine ses lèvres et laissant apparaître sa toison pubienne, cuivrée aussi, frisottée aussi… Mais rien qui rappelle les fleurs de pêcher du soutien-gorge.

Puis il saisit ses fesses à pleines mains et il comprend l’assemblage.

La culotte est assortie au collier et à la chaîne de pied : le dos du string est constitué d’un simple rang de perles, caché entre les deux globes de chair rose et tendre de son cul…

Il sourit, en pensant que le sexe de la femme est souvent comparé à une huître : en fait de perles de culture, il est gâté !… Il n’avait vu qu’en photo ce genre de lingerie, mais cela l’avait assez émoustillé.

Sa bouche souffle et aspire alternativement le triangle de dentelle, tandis que ses mains pétrissent les fesses de sa petite infirmière ; elle semble apprécier le traitement car elle commence à gémir.




Elle commence à gémir….Elle est heureuse d’avoir osé se jeter à l’eau pour lui donner envie de poursuivre ; elle avait trop envie de lui : sentir sa bouche charnue sur son bas-ventre, ses doigts taquinant les perles de son string. Elle a osé ! Elle voulait le surprendre… Elle avait vu, une fois, un magazine traîner sous son oreiller, pendant qu’il était à sa séance de kiné ; c’était des photos de charme et il y avait une page particulièrement cornée : celles d’une belle blonde en string perles, à quatre pattes, en train de laver le sol avec une éponge… Elle n’avait pas eu de mal à trouver un site de vente par correspondance et à se procurer l’article.


Il passe son doigt sous la dentelle et rencontre ses petites lèvres toutes gonflées, qui sont sorties de leur écrin ; il passe entre elles, et son index ressort trempé, tandis qu’elle lâche un petit cri de plaisir…

Il y retourne et commence à la travailler avec deux doigts, de l’orifice au clitoris, il patine, tourne, virevolte et elle, elle gigote, se cambre, pousse ses fesses en avant puis en arrière comme un cheval fou. Elle aime ces caresses à la folie et l’idée de savoir qui les lui prodigue ajoute encore à son plaisir…




Il y va maintenant à deux mains. Il l’a retournée ; ses fesses sont tendues vers lui, toujours assis, et elle, debout, légèrement penchée en avant, a posé ses mains sur la table, face à eux. Il lui écarte les fesses avec vigueur ; passe son poignet le long de sa raie, redescend, trempe ses doigts à la fontaine de son sexe…

Il porte son pouce à sa bouche pour goûter sa mouille ; il la veut toute entière à lui ; il veut connaître son parfum, son goût, chaque coin de sa peau… C’est son statut d’artiste qui prend le dessus ; il veut la connaître en braille ; il ferme les yeux tandis qu’il lui pelote l’intérieur des cuisses, les genoux, remonte vers son cul…




Elle est raide excitée, prête à jouir, mais en veut plus.

Elle se détache de lui et grimpe sur la table sur laquelle elle prenait appui. Elle s’allonge à plat dos, les pieds encore chaussés de ses ballerines posés au bord, tandis qu’elle a plié les jambes et écarté les cuisses…




Il comprend son désir et pousse son fauteuil jusqu’à la table.

Il lui tient les chevilles, elle est juste à bonne hauteur.

Décidément, il est heureux de son acquisition, dire qu’il avait hésité entre ce modèle et un autre beaucoup plus haut !!!




Il approche sa bouche ; elle frémit en sentant les poils de sa barbe naissante.

Elle ne se reconnaît pas quand elle hurle, plus qu’elle ne dit :




Et il entame un travail de connaisseur, il suce, aspire et tète le clitoris, puis revient introduire sa langue aussi loin que possible dans son intimité. Son pouce droit est venu se mouiller à la naissance de son vagin et va maintenant lubrifier son anus et entrer en douceur… Elle sent sa langue qui titille son clitoris et ce doigt qui lui ouvre le cul.

Elle va exploser ; elle le lui dit ; il redouble de léchouilles.



Et dans un long gémissement, il sent son sexe s’ouvrir et déverser sur sa langue une coulée de fluide tiède, imprimant sa jouissance…

Ce flot est si inattendu, son cri est si profond, qu’à son tour il enfonce sauvagement un deuxième pouce dans son cul et sa langue dans sa chatte, comme autant de bites ; il sent chez lui le plaisir prêt à déferler et, brutalement, il ressent comme des décharges électriques et jouit. C’est puissant et long !


Ils ont joui tous les deux.

Même s’il n’a pas éjaculé.

Ils sont inertes, encore secoués par le plaisir intense qu’ils ont reçu. Leur tête est retombée comme elle a pu ; ils ont les yeux fermés et sourient aux anges.


Sans pénétration.

Avec des préliminaires si bons qu’ils les ont portés jusqu’à la conclusion.


Il est heureux d’avoir pu la faire jouir avec sa bouche et ses doigts.


Elle est rassurée de constater qu’elle a bien fait de suivre son instinct et de se laisser guider par son amour et son désir de lui.


Même handicapé moteur, impuissant dans son fauteuil, il peut la combler sexuellement et jouir lui-même sans utiliser son sexe.