n° 09031 | Fiche technique | 12654 caractères | 12654Temps de lecture estimé : 8 mn | 06/05/05 |
Résumé: Invitée par ma meilleure amie à passer un week-end, je fais ma première expérience de bain de minuit. | ||||
Critères: jeunes copains fépilée vacances plage bain nudisme noculotte init | ||||
Auteur : Cathy Vincent (Jeune femme exhibitionniste) |
La cafèt’ est plutôt déserte, en cette fin d’après-midi. Anne et moi sommes installées à une petite table, à siroter un soda frais, juste sous un ventilateur de plafond délabré, qui ne brasse que de l’air chaud. L’été semble être en avance cette année. La chaleur, dehors, est écrasante et la climatisation à la fac n’est toujours pas d’actualité.
Anne m’a invitée à passer quelques jours dans un petit chalet qui appartient à son grand-père, à trois heures de route d’ici. Il paraît que l’endroit est magnifique. Le chalet donne sur un petit lac, ce qui permet de profiter des avantages de la montagne et de l’eau en même temps. C’est exactement ce qu’il me faut avant d’affronter la fin de l’année et son lot de partiels et de stress. Demain étant férié, nous allons avoir trois jours pour parfaire notre bronzage.
Je lui fais un signe de la main en quittant la cafèt’ et prends le pas de course : il ne fait pas bon arriver en retard au cours de M. Martin si on veut passer l’heure tranquille ! Je décroche très rapidement de la brillante démonstration de mon professeur "préféré", mon esprit déjà tout au week-end qui m’attend.
Tu parles ! Les révisions, c’est pas pour ce week-end, je peux te l’assurer, vieux schnock ! Je remballe rapidement mes affaires et quitte l’amphi.
A peine dehors, je suis saisie par une véritable chape de plomb. Les dix minutes qui me séparent de mon appart me semblent un véritable calvaire et c’est véritablement en eau que j’arrive à destination. Il me reste à peine quinze minutes avant l’arrivée d’Anne, dont je tire parti pour prendre une bonne douche. À peine ai-je ouvert le robinet que la sonnerie de la porte retentit : la loi de Murphy a encore frappé ! Je sors de la douche en pestant et m’enroule dans ma serviette de bain, avant d’ouvrir la porte.
Pfouh, c’est une véritable tornade celle-là, quand elle s’y met. Ce n’est que lorsque j’entends la porte claquer, que je réalise que je viens de commettre une légère erreur : elle est partie avec les seuls sous-vêtements propres que j’avais. Tant pis, ma poitrine est assez petite, je peux me permettre de me passer de soutif. Quant au bas, je renonce à la jupe, et opte pour un short, c’est plus prudent. C’est la première fois que je vais sortir dehors sans culotte, la sensation n’est pas désagréable et m’excite même un peu. Je tâche de me calmer : je ne tiens pas à rejoindre Anne avec les tétons qui pointent sous le tee-shirt, elle ne me louperait pas.
La voiture d’Anne est une vieille guimbarde qui n’a évidemment pas la clim. À peine assise, je sens les gouttes de sueur perler dans mon dos, mmh, le voyage promet d’être agréable…
La route passe lentement. Malgré l’heure qui avance, la température est toujours élevée et la bouteille d’eau se trouve rapidement vide.
Effectivement, à mesure que nous grimpons, la température devient plus agréable et nous commençons à respirer un peu. La route est quant à elle bien moins bonne, enchaînant virages sur épingles, et c’est finalement de nuit que nous arrivons à destination, fourbues.
L’endroit est paradisiaque… Le chalet tient plus de la cabane au Canada que du solide chalet suisse. Il est planté juste au bord d’une petite plage et je peux apercevoir au loin la surface du lac, qui brille légèrement à la faible lueur des astres. L’air est encore très lourd, et d’épais nuages commencent à obscurcir le ciel. L’orage doit être tout proche.
François nous aide à vider la voiture et nous prenons possession du chalet. Anne m’a donné une petite chambre avec une porte-fenêtre qui donne sur le lac, c’est enchanteur ! Après un rapide dîner, nous nous retrouvons sur la terrasse, confortablement installés dans des transats, à discuter.
C’est alors que François fait une proposition qui me prend complètement au dépourvu.
Anne voit bien que ce qui me dérange le plus, c’est en fait François.
Nous allons chercher nos serviettes de bain et descendons sur la plage.
Anne se déshabille en un tournemain et se retrouve nue devant moi avant que j’ai pu enlever quoi que ce soit. C’est la première fois que je la vois dans son plus simple appareil. J’envie sa poitrine qui, malgré son beau volume, se maintient parfaitement. Ses cheveux noirs volent autour de son visage au gré du vent qui commence à se lever et je découvre enfin qu’elle s’épile totalement : pas un poil ne vient masquer sa petite chatte. Je suis littéralement subjuguée par cette vision. Elle me regarde en souriant, visiblement à l’aise.
Et elle s’enfonce dans l’eau sans véritables difficultés.
Il ne se passe pas longtemps avant que je les entende chahuter, sans pour autant être capable de les voir. C’est pourtant vrai qu’il fait sombre. Si je n’y vais pas, je ne saurais jamais…
Allez, prends ton courage à deux mains et vas-y, me dis-je.
J’enlève mes chaussures et me relève rapidement puis, sans me donner le temps de réfléchir, déboutonne mon short et le fais glisser rapidement à mes pieds. Je sens alors l’air caresser mes parties intimes. Oups, je l’avais oublié, ça, que je n’avais pas de culotte ! Tant mieux, ça me laisse moins de possibilité de reculer. Je fais glisser mon tee-shirt par-dessus ma tête et le jette derrière moi. Comme réalisant tout à coup mon état de nudité, je m’accroupis derrière le buisson et scrute l’horizon pour voir si personne ne vient. Puis rassurée, je me relève et cours sans plus attendre me jeter à l’eau.
L’eau est absolument délicieuse, il n’y a quasiment pas de différence de température avec l’air. Je fais quelques brasses et je dois dire que de ne pas sentir le maillot est très agréable, l’eau me caresse comme j’avance, je sens que mes tétons commencent à pointer et je ne suis pas sûre que cela soit dû à la température de l’eau. Je me dirige vers François et Anne en me fiant à mon ouïe : la nuit est plus sombre que jamais et je ne les vois toujours pas. Ce n’est vraiment qu’en arrivant sur eux que j’aperçois leurs têtes se découper à la surface de l’eau. Pas de risques, effectivement, que François ne voit grand-chose, je suis rassurée de ce côté, mais ça m’excite de le savoir, lui aussi, nu à côté de moi.
Nous chahutons et nageons quelque temps. Je prends bien garde à ne pas trop m’exposer et garde François à bonne distance, je suis quand même assez nerveuse. Tout à coup, un éclair illumine la nuit, suivi, quelques secondes plus tard, d’un coup de tonnerre.
François et Anne commencent à nager vers le bord. Je prends leur suite juste au moment où la pluie commence à tomber. J’ai de l’eau jusqu’à la taille et, prenant conscience de ma nudité, me cache la poitrine avec le bras. Nous atteignons la rive lorsque la pluie se met à tomber plus fort, à nouveau suivie d’un coup de tonnerre plus proche encore. Utilisant ma main libre, je cache mon bas-ventre. Anne et moi nous précipitons jusqu’à notre buisson. Anne ramasse ses affaires et, sans prendre le temps de s’habiller, se lance à la poursuite de son frère. Malgré la pluie qui me fouette, j’enfile mon short et, prenant le reste de mes vêtements, fonce à mon tour en direction du chalet. Lorsque j’arrive, Anne et François sont déjà dans leurs chambres. Je rejoins la mienne et me sèche rapidement, ou du moins j’essaie, avec ma serviette trempée. J’enfile une culotte et un soutif et passe mon pyjama. Ouf ! Pas fâchée d’être habillée normalement !
Je rejoins Anne et François qui se sont assis à la table de la cuisine. Je m’assieds à mon tour et nous entamons une petite partie de cartes tout en discutant.
François et Anne éclatent de rire.
Re-éclat de rire.
La partie de cartes s’arrête rapidement, nous sommes tous crevés et la concentration n’est pas là. Nous partons nous coucher rapidement sans demander notre reste.
A suivre…