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n° 09095Fiche technique34992 caractères34992
Temps de lecture estimé : 21 mn
16/05/05
Résumé:  Un jour de désoeuvrement, on pousse la porte d'un bal musette et on y découvre l'univers des taxis boys et des gigolos...
Critères:  fh fplusag boitenuit toilettes volupté fellation préservati pénétratio fdanus fsodo init
Auteur : Jeff            Envoi mini-message
Au Blue Lagon...


Max, moulé dans son jean, laisse se refermer brutalement la porte de l’ANPE. Une fois encore, il marmonne tant sa colère est forte. À 24 ans, sans emploi, sans diplômes et sans beaucoup d’argent, la vie lui paraît bien triste. Pas question de faire des dépenses excessives, pas question non plus de se traîner une meuf et encore moins question de payer pour l’amour.

Non, Max, il n’a vraiment pas de chance, en ce moment ! Même pas un petit boulot de coursier à se mettre sous la dent, c’est dire.

Il marmonne et maugrée que cette fin de mois… ça va être chaud.


Tout en remontant vers Montparnasse, Max jette de temps en temps un œil vers les vitrines. Mais rien ne semble le sortir de sa colère qui gronde en lui et surtout pas les quelques vitrines de sex-shop qu’il croise sur son chemin. Les mains au fond des poches, ses doigts roulent en boule un billet de 10 euros. Un des rares billets qu’il a pu arracher à son compte en banque. Raclant rageusement le talon de ses baskets sur l’asphalte du trottoir, il dépasse aussi une énième entrée de bar, baissant consciencieusement la tête pour éviter d’être attiré par l’odeur d’une bonne et fraîche bière.

Plus loin, son oreille est attirée par la sonorité d’un accordéon… et devant la porte close, il marque un temps d’arrêt. Un long temps d’arrêt. Il écoute les airs de musette qui s’échappent par les vasistas entrouverts. De temps en temps, la porte s’ouvre. Le son de la musique lui arrive clair et net. La porte laisse passer des femmes - plus très jeunes, pense Max - et, par l’ouverture rapide, il peut distinguer une entrée type boîte de nuit. « Ça fait longtemps que t’es pas rentré dans une boîte ! » pense-t-il.

Et puis tout d’un coup, sans plus réfléchir, il se dirige vers la porte, la pousse et entre pour la première fois de sa vie, au Blue Lagon.

Une accorte jeune femme l’accueille.



Max sans réfléchir, sort son billet de 10 euros et le sacrifie. Muni d’un billet, il entre dans une grande salle, légèrement assombrie. Dans le fond, dominant toute la salle, sous des éclairages de scène, un petit groupe de musiciens. Un accordéon, une basse, une batterie, un saxo, un clavier.

Sur la vaste piste, plus qu’à moitié vide, quelques couples chaloupent au son d’un tango argentin. Quelques femmes dansent entre elles. Max se dit que la moyenne d’âge est particulièrement élevée, mais bon, jamais il n’a mis les pieds dans un tel établissement, alors…

Il se dirige ensuite vers le bar et commande une pression. Puis, le dos au comptoir, les deux coudes sur le zinc, il contemple la salle.

C’est vrai que les femmes qui sont là ne sont plus de la première jeunesse. Mais certaines tiennent dans leurs bras des cavaliers, élégants, jeunes. Max contemple ses drôles de couples. Chaque garçon, soigné de sa personne, chaussures vernis, pantalon noir, veste et cravate, porte à la boutonnière un macaron. Comme le client qui est à côté de lui et qui commande une eau minérale. Max l’observe de plus près, mais n’ose rien demander. L’insistance de son regard doit se sentir car l’homme se tourne vers lui et l’interpelle :



L’homme le regarde un peu ahuri. Et enchaîne :



Max reste coi. Surpris. Jamais il n’avait entendu parler de taxi boy. Lui qui n’a jamais aimé véritablement dansé, voilà qu’il serait presque à le regretter.



Max sirote sa bière, pensif. Pensez donc, 50 euros par après-midi ! C’est que ça fait rêver ! Mais les pensées de Max sont vites arrêtées par les mouvements qui se déroulent sur la piste.

L’orchestre a entamé une valse musette. Et si Max peut danser le rock ou bien ces danses qui se pratiquent en groupe serré sur une piste minuscule et qui ne demandent rien d’autre que de gigoter dans le rythme de tout le monde, en danse de salon, il est nul. Il se voit mal entamer le moindre pas de danse « classique », de celle que pratiquaient ses parents et arrières grands-parents. Alors, Max se contente pour l’instant de regarder, de pousser un long et profond soupir et de siroter doucement sa bière.

Il en est à la moitié de son bock, quand son compagnon de comptoir revient. Le visage rouge, le souffle court, s’épongeant le front avec un mouchoir, il s’empare du verre qu’il avait laissé là et, comme si de rien n’était, reprend la conversation avec Max, après l’avoir toisé.



Max le fixe droit dans les yeux, par défi. C’est sûr qu’avec sa dégaine, son âge, ceux qui bossent sont dans des bureaux ou des ateliers à cette heure là de l’après-midi et pas accoudé à un comptoir de bal musette.



Max le fixe avec encore plus d’attention, sans réellement comprendre. Voyant que son interlocuteur a besoin d’éclaircissements, le taxi boy reprend.



Max en prononçant cette dernière phrase hausse les épaules, c’est qu’il ne faudrait pas non plus le prendre pour une truffe, quoi ! Bien sûr qu’il sait ce que c’est un gigolo, mais c’est vrai qu’il ne pensait pas que cela existait réellement. Enfin, ici. À Cannes ou bien à Monte Carlo, oui, mais ici à Montparnasse !



Max ne voit rien. Il n’imagine même pas ce que ces termes, ce vocabulaire peut représenter. Les deux hommes se taisent un instant. Puis à voix plus basse, Max, interroge :



Le garçon le contemple, avec une certaine commisération, comme pour lui dire « Ah, je comprends mieux ! », mais il enchaîne sur le ton de la confidence, en se penchant vers l’oreille de Max.



Max a ouvert grand ses oreilles.



Puis, glissant un œil vers le bout du comptoir, il ajoute :



Max, tourne la tête vers la zone désignée. En effet, un jeune boutonneux, un verre de Perrier devant lui, un trousseau de clefs posées à côté, semble s’ennuyer ferme. Après quelques hésitations, Max transporte son verre de bière et va s’accouder non loin de lui. De sa poche arrière, il tire sa clef d’appartement et négligemment la couche sur le comptoir.

Il sent monter en lui une rougeur. Ses mains deviennent moites. Son cœur bat la chamade. C’est bien la première fois qu’il tient ce rôle. Avec une certaine angoisse, il attend. Il cherche à calmer sa respiration. De temps à autre, il jette un œil vers le blondinet. Mais lui reste le regard obstinément fixé sur son verre.

De nouveau, il tourne le dos au comptoir et inspecte la salle. Sur les côtés, de petites tables basses sont encadrées avec des banquettes de velours rouge. Quelques unes sont occupées par des couples, âgés, d’autres par des femmes seules ou regroupées. Rares sont les femmes esseulées. De loin et dans les lumières parcimonieuses de la piste, Max ne distingue guère de détails.

Mais pendant qu’il contemple les couples qui évoluent sur la piste, une femme proche de la soixantaine s’approche de lui. D’abord, il pense qu’elle vient commander. Mais non, elle se dirige droit sur lui.

Un peu forte, blonde platine, les traits outrageusement fardés, la poitrine opulente, les hanches larges, sa démarche est décidée.



Max est heureux que les lumières ne l’éclairent pas beaucoup, parce qu’il se sent tout rouge, oppressé, bête.



Max ne sait même pas comment faire ni en quoi sa réponse évasive l’engage. Et il reste planté là, tandis que Madeleine s’empare de sa clef.



Max bouge, un peu.



Inquiet, Max lui emboîte le pas, sous le regard noir du jeune boutonneux.

Rapidement, ils se retrouvent enfermés dans une cabine, presque spacieuse. Madeleine s’approche de lui et lui tend ses lèvres.

Max, avec un temps d’hésitation s’approche.

Le contact est doux, sucré mais aussi graisseux. Le rouge à lèvres lui fait patiner sa bouche contre celle de Madeleine et, déjà, il sent une langue fouineuse s’introduire dans sa bouche, lui lécher les dents, s’enrouler autour de sa propre langue, aller lui chatouiller le palais. Ce n’est pas une langue, c’est un serpent chaud et humide. L’haleine est presque fraîche. Contre son corps, il sent les volumes de Madeleine qui se collent à lui. De ses deux mains, il enserre ses épaules, descend légèrement sur le dos.


« Fais comme avec ta copine », lui a dit le taxi boy.


Alors, Max fait comme avec ses copines.

Il descend les mains sur les fesses, il les triture, il les palpe, il les masse, il les empoigne. Et son geste déclenche une accélération du souffle de Madeleine et sa lourde et volumineuse poitrine de se coller encore plus à son torse.

Cet attouchement à travers les tissus du corps inconnu de Madeleine, lui met le feu au ventre et il sent son sexe se développer, prendre de l’ampleur, et faire une barre contre le ventre proéminent de cette femme inconnue qu’il étreint. Ses mains font le tour des hanches et doucement, font remonter la jupe. La jupe qui glisse avec un léger crissement sur les bas. Enfin, ses doigts entrent en contact avec la peau lisse, chaude et un peu lâche des cuisses. Du bout des doigts, il passe devant, décolle tout doucement son ventre et arrive à entrer en contact avec la culotte soyeuse. Madeleine recule ses fesses et il sent qu’elle écarte sciemment ses jambes pour lui faciliter le passage.

Sa main s’égare sur le mont de Vénus. Bombé, chaud. Puis les doigts descendent nerveusement vers son intimité. Ils forment une conque et sans trop de brutalité, il enveloppe le sexe.

Sous ses doigts, c’est chaud, c’est doux, c’est humide. Avec le pouce, il masse la fente, écarte le tissu et il est surpris de trouver une chatte rasée, ouverte, déjà coulante de désir. Le pouce n’a pas beaucoup de difficulté à s’insérer entre les lèvres grasses et épaisses. D’un rapide mouvement de va-et-vient, il la pénètre avec son doigt. Madeleine respire de plus en plus difficilement, agrippe son cavalier du moment par les épaules, colle sa bouche encore plus à la sienne et tente d’écarter les jambes. Les quelques mouvements dans son intimité lui font vite connaître une première jouissance et Max sent tout le poids de son corps se relâcher sur ses épaules. Pour soulager ses épaules, il la plaque contre la paroi. Hors d’haleine, elle se retourne et dans un souffle lui intime l’ordre de la prendre là, debout.

Max, le sexe raide de désir, s’emploie à lui écarter la robe, découvrant au passage les larges lobes fessiers, juste couverts d’une fine culotte de dentelle noire, assortie aux bas. D’une main tremblante, il tente de trouver le chemin du sexe offert. Après quelques gestes maladroits, il s’approche du but, touche les lèvres luisantes de plaisir, ouvertes et s’apprête à rentrer dans cet univers chaud, quand tout d’un coup il se ravise.



Madeleine, avec un soupir laisse tomber sa jupe, se penche vers son sac et en extrait un préservatif. Elle en déchire l’enveloppe et tend la protection à Max.



Et pendant que Max s’évertue à enfiler le bout de caoutchouc sur son sexe raide, Madeleine remonte sa jupe et s’appuie contre la cloison.



Max s’approche, frotte son sexe encapoté contre le large fessier offert et naturellement trouve le chemin qui lui est offert. De ses deux mains, il agrippe les larges hanches de Madeleine et commence une série de va-et-vient qui fouille son intimité et déclenche une série de petits spasmes dans tout son corps. Puis, ses mains partent en exploration.

A travers le tissu du chemisier blanc, il enveloppe les seins, il les palpe, il cherche à faire se redresser le téton qu’il devine gros et sensibles. Cette caresse a pour effet de faire rejeter en arrière les fesses de Madeleine et il finit par butter dans son intimité pendant qu’elle mord son avant bras pour ne pas ameuter tout le quartier par ses cris rauques et son souffle de plus en plus court.

Excité, Max sent sa queue massée de plus en plus fortement par l’intimité de Madeleine et dans un coup de rein plus fort, il jouit par longs soubresauts.

Les deux amants de passage restent un instant le souffle court, le corps tétanisé par le plaisir, appuyé l’un à l’autre. Puis, par un mouvement dont elle garde le secret, Madeleine se dégage de sa position. En un tour de main, elle se rajuste, rabaisse sa jupe et plonge dans son sac d’où elle retire un mouchoir en papier et un billet de 100 euros. Elle tend le tout avec un air rieur à Max.



Et sans autre regard vers Max, elle sort de la cabine, le laissant là, les bras ballants, la queue molle, empaquetée dans son préservatif usagé, le mouchoir dans une main et le billet dans l’autre.

A peine la porte refermée, Max arrache le préservatif, essuie sa bouche, puis son sexe et les jambes tremblantes, il s’assoie un moment. Il contemple le billet. Il n’en croit pas ses yeux !… Pour la première fois de sa vie, il vient d’être payé pour faire l’amour à une grosse femme, qu’il ne connaît pas !

Il secoue la tête, comme pour sortir d’un rêve… mais le billet est bien là. Réel. Alors, il se lève et enfile le billet dans la poche de son pantalon, avant de rejoindre le bar.

Toujours accoudé, la tête encore plus près du bord de son verre, le blondinet lui jette un nouvel œil noir de côté. Là où il l’avait laissé, son verre de bière l’attend, la clef de son appartement sagement reposée à côté. Max respire un grand coup, boit une longue goulée et au moment où il repose son verre, une main lui tapote le dos.



Et Max, les jambes en coton, emboîte le pas d’Edwige.

Si Madeleine était blonde platine, outrancièrement maquillée, Edwige est une petite brunette. Le cheveu très noir, coupé court lui encadre le visage harmonieux. Sa peau blanche, légèrement rosie par les trémoussements sur la piste de danse, souligne des lèvres fines. Ses yeux noirs, sans cesse en mouvements, curieux, voient tout et accrochent le regard avec provocation.

En sortant, ajustant son sac à l’épaule, elle fait un petit signe de connivence vers Madeleine, suivie de près par Max.

C’est vrai, Edwige habite à deux pas, mais elle a oublié de lui dire qu’elle réside au cinquième sans ascenseur. Essoufflé, le cœur au bord des lèvres, les jambes tremblantes de son exploit dans la cabine des toilettes, Max franchit les portes du petit appartement avec un léger temps de retard.

Edwige, bonne âme, a compris que la grimpette avait eu de l’effet sur les jambes et le souffle de son futur amant et pour le reposer, elle commence par lui faire faire le tour du propriétaire.



Est-ce une invitation ? Un ordre ? Max ne se pose même pas véritablement la question. Il se retrouve avec une serviette éponge blanche, entre les mains et seul dans la minuscule salle d’eau. Trop fatigué pour penser, dépassé par les événements qui se sont un peu précipités à son goût, Max obéit.

Après quelques minutes d’une douche réparatrice et revigorante, ceint du peignoir, il pénètre dans la chambre où Edwige l’attend.

Elle est assise sur un fauteuil et ne porte sur elle qu’un chemisier transparent blanc, largement ouvert, et des mules à hauts talons, transparentes. Un pied négligemment posé sur le siège, elle laisse largement voir à Max son intimité. Surpris par cette vue, Max s’arrête sur le seuil de la porte et la contemple. Avec un regard de défi, Edwige ne bouge ni ses jambes ni sa position. Elle le fixe droit dans les yeux et remonte sa main sur ses seins. Des seins menus, aux auréoles déjà fripées par l’excitation et aux petits tétons pointus et droits. De son autre main, elle frotte son ventre. Légèrement bombé, son mont de Vénus s’orne d’un reste de poils taillés en ticket de métro et laisse voir les lèvres d’un brun rosâtre de son intimité. Des lèvres luisantes mais fermées qui semblent pointer entre les cuisses fermes.

Max, interloqué par cette attitude, ne bouge pas.



Max avance. Il sent sous le peignoir se développer son excitation, tout étonné de sa réaction.

Sa main touche l’intérieur de la cuisse. Doux contact soyeux qui le surprend. Doucement, il avance sa main vers l’intimité d’Edwige. Ses doigts s’approchent de son antre chaud, écartent les lèvres charnues et humides. Edwige renverse la tête en arrière et émet un long soupir.



L’invitation est claire. Max sans se brusquer, vrille ses doigts dans l’entrée qui s’ouvre sous sa pression et libère un peu plus d’humidité, appel à aller plus loin encore. Du pouce, il cherche la pointe du clitoris et mélange le mouvement de ses doigts dans un lent et excitant va-et-vient.

Edwige est devenue pâle. Elle ahane. Le souffle court, elle triture la pointe de ses seins qui semblent avoir gagner en volume. Les tétons durcissent et se rétrécissent encore. En guise d’approbation à la caresse de Max, Edwige glisse ses fesses sur le bord du fauteuil, écarte encore plus les jambes et dans un souffle, murmure :



Max, les doigts largement enfoncés dans son intimité, reste un instant surpris par cette demande, immobilise ses mouvements.



Max, d’une main tremblante, approche un doigt tendu vers la rosette brune, serrée qui se présente à lui. Doucement il va en gratter l’entrée. Le muscle fermé s’entrouvre et se laisse pénétrer. Max est surpris par la sensation de succion qu’exerce l’anus sur son doigt. D’autant plus surpris que c’est là une caresse qu’il ne pratique jamais. Aucune de ses copines n’a voulu une telle caresse, une telle pénétration. Au début il a un peu insisté, avec chacune d’entre elles, puis devant la réprobation, il s’est fait une raison. Aussi, la demande d’Edwige le surprend et cette sensation est toute nouvelle pour lui. Son doigt s’enfonce profondément. Il lui donne un mouvement de piston et il a même l’impression que c’est son sexe qui est là, en train de la pénétrer. Cette pensée l’excite et son pénis raide écarte les pans du peignoir, faisant de légers soubresauts, devant la figure d’Edwige.

Edwige, les yeux mi-clos, aperçoit le membre en érection devant son visage, mais pour l’instant, elle se concentre sur les caresses de Max. Pénétrée par derrière, masturbée par-devant, ses mains tirant sur ses tétons durs, elle sent la jouissance la gagner. Le souffle de plus en plus court, rapide, elle lâche de longues plaintes de plaisir et de bonheur, trempant les doigts qui la caressent et refermant avec violence ses cuisses en enserrant la main de Max, ahuri par cette jouissance.

Il lui faut quelques secondes pour reprendre son souffle et revenir dans la réalité. Elle ouvre les yeux et sous son nez voit le sexe de son partenaire remuer doucement. Edwige, avec un léger sourire, s’empare délicatement du membre sensible de Max et le porte à sa bouche.

Sous l’aspiration, Max perd presque l’équilibre et il lui faut aller plaquer ses deux mains sur le mur derrière pour ne pas s’écrouler.

Edwige, l’avale, l’aspire, l’embouche d’un coup. Il sent ses dents, sa langue, son palais. D’un petit mouvement de la tête, elle le suce, masse sa hampe avec ses lèvres qu’elle serre et desserre. À elle maintenant, de faire des mouvements de va-et-vient qui excitent Max et le mettent au bord de l’explosion. Son sexe se tend de plus en plus, à lui faire mal. Edwige ralentit sa succion, et dans un souffle lui dit :



Et elle s’extrait du fauteuil, s’allonge sur le lit, jambes largement écartées, prête à le recevoir. Sur la table de nuit, Max puise dans une coupelle pleine de préservatifs, en enfile un, avec un peu plus de dextérité que tout à l’heure, surplombe Edwige, ramasse ses jambes, et introduit son sexe dans son intimité.

Max excité, sent son sexe happé loin par sa partenaire. Il respire fortement pour éviter de déborder immédiatement, les paroles de Madeleine lui reviennent à l’oreille :


« La prochaine fois, soit lent… ».


Alors, Max, avec lenteur s’emploie à besogner et limer Edwige. Il est surpris par la douceur de sa peau, la souplesse de son corps, la chaleur de son sexe et son humidité. Jamais il n’avait pensé coucher avec une femme âgée. Et si avec Madeleine il a agi impulsivement ; là, avec Edwige, il prend son temps, déguste ce moment. Du bonheur. Du vrai bonheur. Elle sait bouger, contracter les muscles de son ventre comme il faut. Par de petits mouvements de son ventre, de son sexe, elle l’amène là où elle veut, comme le veut. C’est vrai que ce n’est pas un « expert » de l’art d’aimer les vieilles… et il apprend vite, Max. Tellement vite qu’Edwige jouit une première fois puis une seconde avant de lui proposer de changer de position.

Max est à la fois surpris par sa performance et par cette nouvelle séance. Bien sûr, il souhaite jouir mais en même temps, il voudrait que cette séance ne s’arrête pas.

Maintenant Edwige, à quatre pattes sur le lit, lui présente sa croupe. Elle écarte largement les fesses et les cuisses, présente ses entrées humides et luisantes de plaisir à la queue de Max. D’une main, elle le guide vers son petit trou. Fermé, serré, étroit, Max a la nette impression que jamais il ne pourra s’immiscer dans ce lieu. En plus, si toute à l’heure il lui a enfilé son doigt, jamais il n’a pratiqué la sodomie.

D’une main, elle le guide et de l’autre elle écarte ses fesses. Max est collé à l’entrée du muscle. Il sent, sous la poussée de ses reins, l’anneau s’ouvrir doucement. En forçant un peu, il se sent happé. Edwige pousse un long soupir qui se termine en un petit cri.



Max est dans ses fesses. Il entame un léger va-et-vient, bloqué par le resserrement de l’anus qu’il pourfend. La sensation est extraordinaire. Il est dans un lieu serré, chaud, humide, profond. Il lui agrippe les hanches et entame une série d’allers-retours puissants qui font hurler de plaisir Edwige et lui mettent la tête et le ventre en feu.

Et, dans un coup de rein plus fort, il jouit au plus profond d’elle, collant ses cuisses à ses fesses tandis qu’elle masturbe son clitoris avec vigueur. Puis, le corps en sueur, il s’écroule sur son dos, embrassant sa nuque qui sent le shampoing et l’eau de toilette musquée qu’elle utilise.

Max semble épuisé. Il sent à peine la main qui est venu se perdre dans ses cheveux en signe d’affection, de remerciement. Il a juste l’impression que les spasmes de l’anus d’Edwige sont entrain de l’expulser et finissent de lui masser le sexe au passage.

Étalé sur le dos, les bras largement ouverts, les jambes écartées, les yeux fermés, Max essaie de retrouver un peu de force. Mais la main d’Edwige vient le libérer de son préservatif et il sent une langue pointue et douce, venir lui lécher le sexe. Le premier contact le fait sursauter. Puis la bouche vient remplacer la langue, et l’aspire de nouveau. Edwige s’emploie à lui faire une toilette intime qui lui flanque de grands frissons dans le ventre, dans l’échine et dans tout le corps. Max redresse la tête et voit sa partenaire, les seins frottant sur ses cuisses, le sucer avec hardiesse et enthousiasme, tentant de ranimer la raideur de son sexe.

Intérieurement, il est épuisé. Il a l’impression d’avoir tout donné et même un peu plus… Et pourtant, la caresse buccale, les doigts qui courent sur ses bourses, s’égarent vers ses fesses, la vision de cette femme qui lui présente une croupe nue, ouverte, au sexe béant et luisant, l’excite de nouveau et son pénis durcit, comme par enchantement…



Et Max n’a pas le temps de bouger ni de souffler qu’elle l’enjambe, positionne ses pieds le long de son ventre et s’accroupit au-dessus de son sexe, pour se l’enfoncer loin dans le sien.

La nouvelle vision de cette intimité écartelée par sa verge, bavant de plaisir et de désir, donne un sursaut à Max. Jamais il n’avait eu une telle vision. Il envoie les mains vers les seins et commence à les malmener. Edwige, sous la caresse et empalée sur le ventre de son jeune amant, remue la tête dans tous les sens et pousse de longs gémissements de plaisir. C’est elle qui mène et impose le rythme de sa jouissance, de la montée de son plaisir. Elle le fait par étapes, accélérant puis ralentissant ses mouvements, massant la hampe droite et dure que son ventre avale.

Max, l’œil aux aguets car il ne veut rien perdre de ce spectacle, a l’impression que cette fois son sexe va s’ouvrir comme une fleur, qu’il va éclater… Et il éclate ! Il jouit en même temps qu’Edwige. Il a abandonné ses seins, durs et pointus, pour empoigner ses hanches et la forcer à accélérer le rythme, être certain de rester enfoncé en elle au moment de sa jouissance…

Et les mouvements se calment, les respirations se font un peu moins haletantes alors que les deux amants reprennent leur souffle.

Max est étonné par cette vigueur qu’il n’imaginait même pas pouvoir encore développer. Et son sexe reste toujours tanqué et raide dans Edwige qui, par de petits mouvements de bassin, le masse et termine sa jouissance, à moins qu’elle ne cherche un nouveau paroxysme…

Alors, telle une amazone sur sa selle lancée au trot, elle soulève un peu ses fesses, s’empare du pénis raide et luisant de Max et le présente à l’entrée de son anus. Max ouvre de grands yeux et se voit disparaître, aspiré, avalé par l’anus largement ouvert et excité. Et Edwige reprend sa folle chevauchée.

De nouveau, elle va-et-vient, pousse sur ses cuisses largement écartées, les fesses percées par la queue de Max. Sa main écarte l’entrée de son intimité et elle masturbe largement son clitoris, rouge et raide. Et plus elle se caresse, plus elle accélère. Et plus elle accélère, plus Max redevient excité.

Et voilà qu’elle jouit, et Max la suit dans un grand spasme, en donnant un violent coup de rein. Cette fois, sa jouissance est presque sèche… Il a la très nette impression qu’elle vient de l’essorer, de lui pomper toutes ses réserves de sperme… Et elle s’écroule sur lui, un souffle de forge dans le cou lui donne la chair de poule. Il ferme les yeux, au bord du vertige, à la limite de l’évanouissement.


En sortant de la douche réparatrice, mais les jambes toujours flageolantes, Max s’approche d’Edwige, qui a remis son petit chemisier transparent et l’attend, assise sur le fauteuil, jambes sagement croisées.



Max ne sait que dire, ni qu’elle attitude adopter. Elle lui tend la main. Il l’aide à se redresser et elle le raccompagne à la porte. Délicatement, elle lui tend ses lèvres et lui dépose un rapide baiser sur les siennes tout en lui glissant discrètement, dans sa poche arrière, une enveloppe.



Et Max sort de l’appartement, le visage un peu livide, les traits tirés. En descendant, il ouvre l’enveloppe. Surpris par son contenu, il stoppe net au milieu de l’escalier. À l’intérieur, soigneusement pliés, un billet de 500 euros et deux billets de 100… Sous l’effet de cette somme, faramineuse pour lui, ses jambes se dérobent sous lui et l’obligent à s’assoir sur les marches.

Jamais il n’a eu autant de fric pour… Pour avoir fait l’amour… 700 euros ! Il n’en revient pas. Ça c’est sûr, il reviendra…

En sortant, tout d’un coup, la vie lui parait plus gaie, plus belle. Il sourit largement et quelques passants et passantes se retournent sur lui. Il a redressé les épaules, marche d’un pas sûr, les cuisses encore percluses de ses galipettes, mais heureux.

En une après-midi, Max calcule qu’il a plus gagné qu’au RMI ou à l’ANPE… À ce rythme là, en ménageant son corps et sa fatigue, il pourrait se faire dans les 1500 euros par semaine…

Et qu’il pourrait envisager de louer dans le coin un studio pour y recevoir les conquêtes qui voudraient passer un moment agréable, en sortant du Blue Lagon…


« Et tout au black… » Se murmure-t-il en souriant à cette nouvelle vie qui se présente à lui…

(A suivre…)