n° 09098 | Fiche technique | 9814 caractères | 9814Temps de lecture estimé : 7 mn | 16/05/05 |
Résumé: Un homme, une femme tout simplement... | ||||
Critères: fh amour | ||||
Auteur : Mieline (Euh... nouvelle) Envoi mini-message |
Concours : Les préliminaires |
Le réveil fut un peu difficile. Ses yeux balayèrent la pièce : draps froissés, vêtements épars, verres vidés… leur chambre sentait le champagne, le sperme et la sueur…
Elle sourit et se leva sans bruit… Elle ne voulait surtout pas le réveiller ; enfin, pas encore.
Elle étira ses membres courbaturés sous la douche.
L’eau qui ruisselait sur son corps engourdi acheva de la réveiller.
Le gel douche dégageait un parfum à la fois frais et suave que sa peau accueillait avec bonheur.
Elle aimait ce moment où ses doigts reprenaient contact avec chaque centimètre de son être, avec la courbe de sa nuque, la rondeur de ses seins, les plis de son intimité.
Elle ferma les yeux… Elle s’efforçait, sans trop de succès, il faut le reconnaître, à transformer le bruit de la douche en musique… la musique d’une cascade par exemple, sous laquelle elle rafraîchirait son corps après une marche harassante sous le soleil…
Toute à sa rêverie, elle ne l’avait pas vraiment entendu entrer dans la salle de bains.
Mais quand il avait ouvert la porte, un léger courant d’air avait caressé son échine et l’avait faite frissonner.
Elle n’avait pas eu besoin d’ouvrir les yeux pour savoir qu’il était là… derrière elle. Adossé au mur, il la contemplait.
Elle savait trop combien il aimait l’observer à son insu… elle n’allait pas lui retirer cette illusion, le priver de ce plaisir… ni d’aucun autre plaisir d’ailleurs.
Elle savait que le désir déjà renaissait en lui. De la surprendre, là, nue et ruisselante. Elle savait qu’il nourrissait son regard de ses épaules, de son dos, de ses hanches… qu’il ne quittait pas des yeux ses mains qu’elle promenait langoureusement sur ses cuisses, ses mains dont elle massait doucement ses fesses, ni ses doigts qu’elle se glissait sans pudeur dans la raie ; le buste légèrement penché en avant, dans une position qui laissait deviner sa poitrine généreuse.
Quand elle se retourna vers lui et rouvrit les yeux, il se caressait doucement lui aussi. Il lui sourit, complice, les yeux brillant de bonheur et de gourmandise.
Elle coupa l’eau et il l’enveloppa dans une serviette de bain. Il l’attira contre lui. Elle frémit de se retrouver dans ses bras ; elle frémit de bien-être, son corps devinait les promesses implicites contenues dans ce geste de tendresse.
Il entreprit de l’essuyer, passant la serviette sur son visage, le long de ses bras, sous ses aisselles, le long de ses flancs, sur ses reins cambrés, ses fesses charnues, ses jambes souples. Il lui fit soulever un pied, puis l’autre pour les sécher.
Il remonta, insista sur le pli de ses genoux, frictionna tendrement sa toison de brune, son ventre, et s’appliquait maintenant à sécher le dessous de sa poitrine, ce petit pli que formait chaque sein à la racine du buste.
Cette caresse fit réagir ses mamelons qui se dressèrent, avides de contact, quêmendant à leur tour un peu d’attention. Mais il les ignora. Il aimait jouer avec elle, la faire attendre, prendre son temps, lui faire ressentir les émotions qu’il avait choisi de lui faire ressentir, comme un cavalier fait exécuter à sa danseuse les figures qu’il a décidées… la tendresse, l’impatience, l’ivresse… autant de délices pour elle, mêlés parfois d’une certaine souffrance, comme une angoisse, un vertige.
Il séchait maintenant ses longs cheveux en massant délicatement son cuir chevelu avec la serviette. Il la bichonnait, comme un cavalier bichonne sa jument. Elle se sentait animale, femelle, femelle aimée.
Il prit le peigne et commença à démêler ses cheveux. Elle laissa échapper un cri quand il rencontra dans sa chevelure un nœud qui résistait.
«Chut ma belle… sois gentille… laisse-toi faire…» souffla t-il en la calmant d’une caresse dans le cou. Il y avait dans sa voix un mélange de tendresse et d’autorité qui la désarmait, qui la rassurait aussi.
Elle serra les dents et le laissa peigner sa crinière sans résister, abandonnée au plaisir de le laisser jouer à la poupée avec son corps.
Il posa enfin le peigne, se plaqua contre son dos, dégagea un peu sa nuque en rassemblant ses cheveux et les tenant fermement au-dessus de son épaule. Il l’enlaçait de l’autre bras, flattait son ventre de ses doigts avides. Il approcha ses lèvres. Elle sentit tout d’abord son souffle chaud courir sur son épaule et remonter le long de sa nuque.
Elle frissonna quand les lèvres enfin effleurèrent son cou. Le bras qui l’enlaçait resserra encore un peu son étreinte. Il promenait sa langue douce et chaude sur elle, remonta doucement vers l’oreille, redescendit plus goulûment, mordillant, tétant, cette nuque offerte, cette chair si douce comme s’il avait voulu la posséder en y laissant une trace, des marques, des signes du plaisir éphémère qu’ils partageaient.
Elle savourait ce contact ; son corps frémissant ou se cambrant quand la morsure se faisait plus acérée, juste assez douloureuse pour aiguiser encore les sensations qui traversaient son corps, exciter encore son envie d’être à lui.
Plus son corps frémissait et se raidissait sous la morsure, plus elle ressentait la présence de son sexe d’homme, chaud et dressé, plaqué contre ses reins, à la naissance de ses fesses.
Elle voulut se retourner… Elle voulait à son tour le palper, le toucher, le sentir frémir sous ses doigts, l’embrasser.
Mais il la retint. « Doucement bébé, on a le temps, non ? Tu ne mets pas de lait hydratant aujourd’hui ?». Il lui tendit le flacon. Obéissante, elle mit un frein à ses élans et s’exécuta.
Sous son regard concupiscent elle étala doucement le lait, sur ses bras d’abord, puis sur ses jambes. Elle faisait pénétrer le produit par des massages aussi légers que possible car ses pores étaient électrifiés par le désir et il aurait fallu de peu de chose peut-être, un geste ou une parole maladroite, pour que ce moment d’intimité magique soit gâché.
Elle appliqua aussi du lait sur son buste, promenant ses mains sur ses seins. Quand elle se mit à en pincer les tétons durcis, elle vit le trouble redoubler dans le regard de son compagnon. Il prodigua d’ailleurs quelques caresses à son sexe viril. Puis il se saisit du flacon, étala un peu de produit sur sa croupe brûlante. « Continue mon cœur, j’aime quand tu t’occupes de tes seins comme ça ».
Les caresses de l’homme sur ses reins, sur ses fesses, fusionnaient avec les sensations que ses doigts offraient à sa poitrine. Elle gémit. Il glissait ses doigts sur cette zone si sensible qui marque la limite entre fesse et cuisse. Elle trembla et appuya ses mains sur le lavabo.
Son sexe était trempé. Elle écarta un peu les jambes, priant qu’il comprenne, qu’il comprenne que tout son corps n’aspirait plus qu’à la jouissance, priant qu’il avance sa main jusqu’à ses lèvres humides, jusqu’à rencontrer son clitoris tremblant, jusqu’à ce que ces doigts forcent doucement l’entrée de son ventre, pour la préparer à recevoir en elle ce sexe d’homme qui lui donnerait cette caresse intérieure qui la ferait crier…
Il s’attardait cependant, caressait l’intérieur de ses cuisses, là où le grain de la peau est si fin qu’elle a la douceur d’un duvet et d’où les caresses irradiaient toute la surface de son corps.
Il caressait l’intérieur de ses cuisses et c’est son ventre qui ondulait, ses seins qui se dressaient,
sa bouche qui geignait… « Chéri, s’il te plait… je t’en prie, j’ai trop envie » Mais il la fit s’agenouiller. « Je croyais que tu voulais me faire une gâterie d’abord ». Elle s’enivra de l’odeur de sa peau, de sa sueur, lui qui n’avait pas pris sa douche encore… Elle caressa son visage contre ce ventre tiède, glissa sa langue sur le duvet qui descendait sous son nombril jusqu’à rencontrer son membre. Il tressaillit. Elle lapa d’abord doucement le gland avant de l’accueillir dans sa bouche.
Elle avait mis une main autour des hanches de son amant et l’autre main glissait entre ses cuisses, palpait ses testicules, visitait son entrejambes. Il saisit ses cheveux d’une main, posa l’autre sur sa tête et lui imposa d’accélérer son mouvement.
Et elle aimait ça. Non pas tant d’accentuer son rythme, mais qu’il n’y ait pas de réserve entre eux, qu’il n’hésite pas à la guider, à mettre sa bouche, voire son corps de femme, au service de son plaisir d’homme, comme elle succombait sans pudeur à ses caresses quand il lui en prodiguait.
Elle l’entendait haleter, le sentait se cambrer. Elle crut bien qu’il allait jouir dans sa bouche, qu’elle goûterait son sperme aux saveurs poivré-sucré, qu’elle sentirait son plaisir couler dans sa bouche ou éclabousser son visage, offert comme une offrande… mais il se dégagea, lui prit la main et l’entraîna vers la chambre.
Il lui fit signe de s’allonger sur le lit. Elle s’allongea. Il restait debout au pied du lit, les yeux rivés sur elle. Il ne la dévisageait pas, car ce n’était pas son visage qu’il observait ; il ne la déshabillait pas du regard non plus, car elle était déjà nue… Elle comprit ce qu’il attendait d’elle. Elle ouvrit grand ses jambes. D’une main elle écarta ses lèvres pour que rien de son intimité n’échappe à son regard gourmand. Ses doigts glissaient sur sa vulve humide. Ils allaient et venaient sur son sexe, connaissaient le rythme et la pression qu’il fallait à son plaisir… Allait-elle encore se faire jouir devant lui ? Elle aimait cette impudeur… c’était comme lui faire une confidence… un cadeau très intime qu’elle lui offrait… et qu’il lui offrait quand il l’autorisait à se masturber ainsi.
Mais elle abandonna son sexe et lui tendit la main. Il lécha quelques instants les doigts enduits de
son miel puis plongea sa tête entre ses jambes, mélangeant sa salive à sa sève. Il pinçait son clitoris avec ses lèvres et lui arrachait un râle… puis le caresser de sa langue pour tenter de la calmer… Quand il estima l’avoir suffisamment torturée, il monta sur elle.
Quelques secondes encore et il sera en elle, quelques secondes encore et ce sera le feu d’artifice dans leurs chairs…