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Temps de lecture estimé : 8 mn
18/05/05
Résumé:  Les fantasmes d'une voyageuse
Critères:  f fh inconnu voyage fmast hmast fellation ecriv_f
Auteur : Catou la nymphomane            Envoi mini-message

Concours : Les préliminaires
Voyage d'affaires


En revenant d’un voyage d’affaires, je dois prendre le train pour revenir à la maison. Passé 11h le soir, l’extrémité du train est calme, il y a un ou deux passagers, qui ont fait du temps supplémentaire et qui veulent rentrer se coucher. Généralement, ils sont trop fatigués pour se préoccuper des autres et ils somnolent tranquillement au mouvement du train.


Moi au contraire, j’aime les imaginer, nus, dans leurs moments d’intimité. C’est le seul temps où je peux fantasmer tranquille. J’ai toujours été fanatique des cravates…je trouve qu’elles rendent l’homme sexy et érotique. Je rêve de déshabiller lentement un homme à cravate et de m’en servir pour le masturber ou de le caresser tout partout. La soie doit être très douce… La chemise qui l’accompagne est généralement assortie et met en évidence les formes de son torse, de ses épaules, que j’aime carrées et hautes, juste d’y penser, je deviens tout excitée. Le dernier wagon du train est particulièrement un bon endroit pour en voir souvent, des hommes classes, comme je les appelle. Soit des avocats, ingénieurs, vendeurs, directeurs ou autres, chiquement habillés. J’aime aussi le corps des hommes, ossus, carrés, imposants…mais surtout leur membre intime, et leur douceur. Leurs grandes mains qui me caressent puissamment tout le corps entier, particulièrement les seins et la base du cou ou les fesses et les hanches…


Leur capacité de me faire frissonner, d’excitation, mais surtout de me démontrer leur propre excitation au toucher de mon corps nu ou habillé de façon suggestive, ne fait que décupler mon plaisir et le rendre plus intense une fois l’orgasme sur le point d’exploser.


Donc, ce soir-là, chaude soirée d’été collante. Je suis assise, les genoux ramenés sous mon menton, mes bras entourant ceux-ci, sur mon banc préféré. J’ai délaissé mes sandales, libérant ainsi mes pieds si tendus. Un petit miroir sur ma droite, en diagonal, montre toute la vue du wagon, du côté gauche.


Ce soir, j’y remarque un homme particulièrement attirant. Comme les aime. Épaules carrée et imposante ossature, veston vert foncé et chemise blanche, la cravate assortie. Ses mains qui tournent les pages du livre qu’il lit, semblent gigantesques et très puissantes. Parfois il lève la tête pour regarder dehors, voir où nous en sommes. Son complet vert, met en évidence ses yeux vert diamant. Il a les cheveux, ni blonds, ni châtains, mais mélangés de mèches plus pâles les unes que les autres, en batailles sur sa tête. Son sourire lui donne un air rebel. Rasé de près. Je peux presque sentir son parfum.


Instinctivement, les pointes de mes mamelons pointent le tissu de ma robe moulante. Comme si j’avais soudain froid. Un frisson me parcourt tout entière. Je sens aussi une chaleur humide se dégager de mon entrejambe. Mon string ne tarde pas à être trempé et coller contre mon pubis. Je dois tenir fermement mes genoux pour ne pas passer mon doigt dans mon entrejambe, caressant ainsi le capuchon de mon clitoris, soudainement grossi, qui n’attend qu’une petite manœuvre de ma part pour exploser et ainsi libérer toute tension qui croît avec mes fantasmes visuels et les images que mon cerveau me renvoie. C’est un exercice mental presque douloureux, mais combien excitant.


Mes seins semblent se gonfler et font mal. Je les caresse avec mes coudes, discrètement. Je tente de me convaincre que dans moins d’une heure, je serai avec mon homme, à la maison et aurai toute la latitude pour assouvir ma soif d’orgasme, une fois la porte passée et les rideaux tirés.


Je salive, juste à cette idée. Je tente d’hydrater mes lèvres sèches, du bout de la langue. Je ne tiens plus en place. J’ai peur de mouiller le banc sur lequel je suis assise. Je passe parfois ma main des mes cheveux, pour les aérer un peu, et essayer de me changer les idées.


L’homme derrière moi avait cessé de lire. Je n’ai pas remarqué que le train c’était arrêter, entre deux gares…puis tout c’est éteint, il restait les petites lumières de secours, au-dessus des bancs. Rien pour me calmer. Je me dis que même si je me caresse ici, il ne pourra me voir, juste pour enlever un peu de tension, qui me tiraille l’entrejambe. Je n’entends que mon cœur battre. Un message à l’interphone annonce une panne, de durée indéterminée, que si on a besoin de quelques chose, on avait qu’à ce présenter à l’avant du train.


Je n’ai pas vu non plus, que l’homme c’était avancé de quelques bancs. En regardant à nouveau dans le miroir, je ne voyais que le bas de son corps, ses jambes écartées, présentant un renflement évident de son sexe en érection. Son pantalon semblait soudain trop étroit. Je regardai droit devant moi, les joues en feu. Je sentais son regard posé sur mon cou, dans mon dos, détaillant mes moindres courbes…imaginant celles de devant. Il se produisit comme une décharge électrique en moi. J’eus envie de me retourner pour le fixer dans les yeux. Il devait être dans le même état que moi, prêt à exploser de jouissance à la moindre manœuvre déplacée. Ma robe collait à ma peau comme au banc, toute détrempée. La chaleur était à peine supportable. Ni un ni l’autre n’osions bouger. Je l’entendis défaire un peu son nœud de cravate et passer sa main dans ses cheveux, collant de sueur, et d’excitation peut-être…plusieurs minutes passèrent ainsi, je jetais des regards rapides au miroir. Le bout de ses doigts massait doucement son sexe, par-dessus son pantalon. Lui aussi léchait sa lèvre inférieure, comme pour l’hydrater. Je pense qu’il savait que je le voyais faire, mais il semblait beaucoup trop excité, comme en transe, pour sans préoccuper. Ça devait attiser son désir.


Mes jambes étaient engourdies, ainsi, je les dépliai et m’assit bien droite. Mes pieds touchèrent le sol froid, et mon cœur arrêta de battre quelques battements. J’eus l’impression que le voyageur le senti lui aussi. Sa main se crispa, et j’imaginai facilement l’effort surhumain qu’il dut faire pour ne pas éjaculer dans son bel habit. La tension qui nous habitait était palpable. Ses fantasmes devaient être à leur comble.


Avant même de vivre tous ses fantasmes, j’avais évalué le reste du trajet à la moitié. Mais je n’avais aucune idée du temps qui s’était passé entre la panne du train et ma soudaine excitation. L’étranger semblait aussi perdu que moi, mais en proie à une vive montée d’excitation sexuelle. Nous tendâmes l’oreille vers l’interphone disant que le train repartirait dans une vingtaine de minutes. Mon rythme cardiaque s’accéléra, jamais je ne pourrais endurer un tel supplice de voir un homme, beau, habillé d’un de mes plus grand fantasme, une cravate, complètement bandé, qui en plus, fait des efforts surhumains pour ne pas défaire son pantalon, prendre son sexe et le caresser jusqu’à en jouir, ne serait-ce que pour évacuer toute cette tension, qui transpire dans ses yeux verts, et les veines de son cou.


Je n’en peux plus, je sens que je vais jouir, même si je ne me masturbe pas, c’est trop, je suis en train de perdre tout contrôle mental. J’écarte légèrement les jambes, j’écarte le fil détrempé de mon string et caresse mon clitoris du bout des doigts. L’effet est instantané, j’étouffe, du mieux que je peux, le long râle de jouissance que j’ai si longtemps retenu. Je n’ai pas entendu l’homme s’approcher, mais je sens son souffle chaud dans mon cou. Il a défait sa ceinture, baissé son pantalon à ses genoux et défait la braguette de son boxer pour libérer son sexe de cet étau infernal qu’était son habit. Maintenant debout dans l’allée derrière moi, sa verge dur comme du fer repose dans le creux entre mon épaule et mon cou et effectue un léger mouvement de va-et-vient. J’ai envie de la toucher, la prendre dans ma main et la serrer très fort pour un extraire tout le jus possible, mais j’hésite et n’en fait rien, l’effet serait sûrement aussi instantané que ce moment que je venais de vivre, et j’ai envie qu’il dure encore, malgré la peur qu’on nous surprenne. Quand je sens ses puissantes mains malaxer mes seins, par-dessus ma robe, cela m’achève, je ne peux m’empêcher de jouir à nouveau, ayant gardé ma main dans mon entrejambe. Je reçois toute ça décharge dans mon cou et dans mes cheveux. Il y a plusieurs jets très puissants et visqueux…assez pour souiller le haut de ma robe. Mais cela n’a aucune importance. L’homme a beaucoup de misère à retenir un cri de jouissance, sa respiration forte et haletante le trahit.


Quand il se rassit sur le banc derrière lui, je lève à mon tour. Je m’installe à califourchon sur ses genoux. Son sexe n’a pas encore débandé et est encore très dur. Son regard me dit qu’il en veut encore, qu’il n’est pas pleinement satisfait. Je défais avec délectation sa cravate et la caresse de mes mains. Je vois les yeux de l’homme briller d’excitation.


Avec mes caresses, le bout de son gland est redevenu violet et semble gonflé à bloc prêt à exploser de nouveau. La peau de son membre est aussi douce qu’est sa cravate de soie verte et blanche. J’emprisonne son pénis dans sa cravate et entreprends de le caresser ainsi. Nous nous rendons à peine compte que le train avait repris du mouvement.


Les doigts de mon amant de fortune viennent facilement s’insérer dans mon vagin tout dégoulinant et humide. Il caressa doucement mon clitoris qui est gonflé à bloc et cherche mon point G. Puis, il prend le rythme que je lui impose. Sa cravate ne tarde pas à être trempée et glisse de plus en plus facilement le long de son pénis en entier. Nous nous regardons dans les yeux, sans ciller, n’écoutant que nos respirations en cœur. Je suis la première à jouir. Une onde de choque parcourt mon corps en entier. Je déverse une flaque sur son pantalon et peut-être même sur le banc, tant elle semble ne plus finir de couler. J’ai ardemment envie de goûter à son jus, et comme je sens qu’il va bientôt ne plus pouvoir se retenir d’éjaculer, à bout portant, entre mes seins, je baisse la tête et fourre dans ma bouche le bout de son gland qui dépasse de sa cravate. Il essaye en vain de se retirer, mais je l’en empêche. J’avale d’un trait le jet que je reçois au fond de la gorge. Le deuxième déborde un peu. Je me relève en vitesse, m’essuyant le coin de la bouche du revers de la main. Je fais le tour du banc, replace ma robe et remets mes souliers. Mon instinct me dit qu’on approche de mon arrêt. Je viens de réaliser un de mes plus vieux fantasme d’adolescente, et je lui en suis très reconnaissante. Je le laisse, pantois, avec sa cravate et son habit souillés, et ses cheveux encore plus mêlés.


Je ramasse mon bazar, et pars dans l’allée. Quand je sors enfin sur le quai, j’attends que le train reparte avant de quitter. Je vois par la fenêtre qu’il se rhabille et ramasse ses affaires. Je lui fais mon plus beau sourire. C’est la dernière image qui me reste en tête.


J’ai déjà hâte à mon prochain voyage d’affaires…