Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 09119Fiche technique10764 caractères10764
Temps de lecture estimé : 8 mn
19/05/05
Résumé:  Laissez-moi vous raconter comment j'ai utilisé les fantasmes de mon mec.
Critères:  fh couple volupté hsoumis chantage cérébral voir exhib odeurs fetiche fmast fellation cunnilingu nopéné jeu sm attache
Auteur : Furinkazan  (Furinkazan se prononce fu/line'/k/zane')      

Concours : Les préliminaires
Le pacte des cinq sens


Laissez-moi vous raconter comment j’ai utilisé les fantasmes de mon mec. Son fantasme, c’est la sodomie. Je le sais, il m’a déjà proposé par des voies à peine détournées de me faire l’amour dans cet endroit si intime, et semble-t-il, si excitant pour lui. Je le lui ai toujours refusé et je sais pourtant qu’il en meurt d’envie.


Alors, de bon matin je lui ai susurré avec un air coquin que j’accepterai qu’il me prenne par mon petit trou et il était prêt à s’exécuter sur le champ, tu penses !



Je tranchai abruptement :



A vrai dire, il n’a pas réfléchi longtemps : une telle occasion était beaucoup trop tentante pour assouvir l’envie la plus folle qui le dévorait : utiliser mon corps comme une source infinie de plaisirs…

J’ai posé mes conditions : interdit d’avoir un orgasme sans mon autorisation et il devra me laisser mener toutes les opérations. S’il tente de rompre notre pacte, il pourra dire adieu à mon charmant petit cul !


Le soir, il fit une drôle de tête lorsque je lui ai demandé de m’aider à l’attacher avec une paire de menottes aux barreaux du lit, les mains dans le dos.



Blessé dans son orgueil ? Impatient d’assouvir ses pulsions ? En tout cas, il accepte. Une fois attaché, je mets un bandeau noir sur ses yeux malgré ses protestations.



Le ton était donné. Je suis sortie sur-le-champ de la pièce. Dans la salle de bains, je me débarrasse de ma nuisette et parfume délicatement mon cou et mes seins avec ce flacon que je n’avais plus ouvert depuis des années. Un parfum d’adolescente, un parfum tendre et sucré.

A mon retour, il a l’air un peu agité et pas très rassuré. J’approche ma poitrine nue, ferme et généreuse, invisible pour lui, aveuglé qu’il est par le bandeau qui recouvre ses yeux. Lorsque sa narine commence à enfler de cette odeur profonde et juvénile, familière et chargée d’images érotiques, son visage se détend et s’apaise.



Je laisse flotter quelques instants de silence où se déclinent dans l’air des senteurs d’amande, de camphre et de douce vanille.



Pour joindre le geste à la parole, j’ôte ma culotte, déjà toute humide et imprégnée des effluves de mon sexe, pour la porter sous son visage. Cette odeur entêtante, intense, brutale, et pourtant raffinée, contraste avec l’arôme candide et sucré que dégage ma peau veloutée. Il inspire profondément puis commence à renifler plus fort : je retire prestement ce morceau de tissu gorgé de fragrances pleines de promesses. Il grimace et je vois qu’il est loin d’être indifférent.

Je suis toute excitée en pensant qu’il vient d’éprouver l’équivalent culinaire du sucré-salé. Je songe à la forme évocatrice d’un gros piment rouge recouvert de miel liquide et savoureux. Cette image transporte la paume de ma main sur mon pubis et je frotte avec bonheur les lèvres de ma chatte qui sont toutes enflées : des fluides délicieux coulent dans ma main.



J’approche alors mes doigts de sa bouche pour y déposer ces saveurs ambiguës auxquelles viennent se mêler mon parfum chargé de ses teintes puissamment sucrées. Il se délecte du nectar de mon intimité en suçant fortement le bout de mes doigts. Je nourris son désir au sens propre, j’alimente sa passion naissante…


Sous l’effet de ce petit jeu, je sens ma poitrine gonfler et je l’offre à sa langue. La pointe brûlante de mes seins est rafraîchie par la caresse de sa bouche à peine tiède. Il lèche mes tétons comme un chien et sa langue douce vient violemment exciter ma chair ; d’agréables contractions naissent dans mon vagin. À cet instant, son corps manifeste ostensiblement son désir.

Ma satisfaction grandit pendant qu’il lape toujours plus fort mes seins et je ferme les yeux pour fixer cette sensation qui me fait abondamment mouiller.

Décidée à bénéficier des bienfaits de ces incursions dans des endroits encore plus sensibles, je me dresse, debout sur le lit. Je le toise : il est assis, sans ressources, les mains attachées et les yeux bandés à la recherche de mes chairs parfumées.

Je présente mon sexe à sa bouche et il ne tarde pas à fouiller délicieusement les replis de ma chatte trempée, animant mon bas-ventre de rythmes hypnotiques. Voyant qu’il tente d’être bien plus entreprenant avec sa langue, je résiste à mon propre plaisir pour m’échapper furtivement.


Je soupire :



Et dans le même mouvement, je viens me frotter contre lui, presse ma poitrine souple et élastique contre son torse. Les frictions que je lui impose massent agréablement ma peau. Ensuite, je me tourne et viens agiter doucement mon fessier près de son sexe en pleine tension. Je positionne sa queue le long de mes fesses pour pouvoir frotter son sexe, puis je monte et descends mon bassin très langoureusement le long de sa verge en érection. Je la fais frétiller avec mes mouvements calculés afin de mieux sentir le contact de la peau fine et brûlante de sa queue sur la raie de mes fesses.

Il expire de plus en plus fort et ne dit pas grand-chose, comme un enfant très sage. Comme tous les enfants sages, il a droit à une récompense : j’approche ma tête de son entrejambe pour aspirer son gland avec ma bouche gourmande. Je tète sa queue tout en griffant son corps qui est alors agité par des sensations contradictoires de douceurs mêlées à de tendres violences.

Je poursuis mes stimulations et guette l’accélération de sa respiration, un signal qui interrompt mes succions afin qu’il ne s’abandonne pas dans ma bouche. C’est bien moi qui contrôle son plaisir ; cette pensée me procure une étrange excitation à la fois intellectuelle et charnelle.

Je me tourne à nouveau et lui présente mon joli cul tout rond qu’il ne voit toujours pas à cause de son bandeau noir ! Agenouillée et sur les coudes, je cambre mes reins. Dans cette position de soumission dérobée à son regard, je le nargue sans qu’il le sache.

Je m’adresse à lui :



Je débite alors d’une voie calfeutrée, avec un tempo contrôlé :



Je laisse un long silence pour ponctuer mon monologue, histoire d’entendre ses soupirs et ses râles qui témoignent de son excitation. Ma chatte n’a jamais été aussi humide, tellement j’étais convaincue par mon propre discours.


Je décide de retirer son bandeau. Son regard jaillit de la demi-obscurité qui règne dans la pièce. Il se pose d’abord sur mes seins et son œil suit les courbes et le galbe de mes avantages pour ensuite plonger en direction de mon pubis sur lequel il vient se river.

Je m’éloigne un peu de lui pour lui faire admirer ma silhouette qui se découpe dans la pénombre et je m’étire en tendant les bras pour attirer une nouvelle fois son regard en direction de ma poitrine. Je la prends dans mes mains et la malaxe avec tendresse pour lui signifier mes envies. Ses yeux sont aimantés par les caresses que je prodigue à mes seins.

Je détourne petit à petit son attention : ma main glisse en direction de mon ventre, et son regard aiguisé suit méticuleusement ce mouvement qui vient mourir entre mes jambes pour explorer ma moiteur. Avec une stupéfaction qu’il ne peut dissimuler tant les traits de son visage sont évocateurs, il voit que je suis terriblement trempée.

Avec une interminable lenteur, je me remets dans ma précédente position offrant à son regard la possibilité de scruter sans retenue mon intimité. Je pose ma tête sur le lit et saisis mes deux fesses pour les écarter, ajoutant ainsi (comme si c’était vraiment nécessaire) un peu plus d’impudeur à la situation.


Je mouille tellement que de minces filets de mes fluides coulent entre mes cuisses entrouvertes, me procurant des frissons le long de mon échine. Complètement excitée, je laisse échapper avec fureur des paroles insensées :



Ce délire verbal était trop fort pour lui, alors qu’il était déjà prêt à sombrer dans des gouffres orgastiques. Prisonnier de ses menottes, dans un spasme et un râle évocateur, il éjacula sur mon corps bouillant de plaisir : lorsque je sentis sa semence brûlante se répandre sur ma peau, j’expirai longuement en murmurant :



Et revenant à moi, je songeai que son fantasme le plus cher resterait pour l’instant… un simple fantasme…



Furinkazan© Copyright. Tous droits réservés par l’association Fleurs de bambou.