n° 09142 | Fiche technique | 16571 caractères | 16571Temps de lecture estimé : 10 mn | 22/05/05 |
Résumé: Une balade en ville se termine d'une manière que Natacha n'avait pas prévue. | ||||
Critères: f fh ff hh fhhh extracon inconnu sexshop voir vidéox fmast fellation 69 pénétratio sandwich fsodo uro init | ||||
Auteur : MJ |
DEBUT de la série | Série : Natacha. Chapitre 01 | Épisode suivant |
Pourquoi écrit-on une histoire? Il peut y avoir un tas de raisons; celle-ci a commencé par quelques mots en l’air : "Je vais me lancer dans l’écriture d’une grande saga érotique dont tu seras l’héroïne", écrits à une collègue après un échange de messages salaces, faisant suite à une blague qui ne l’était pas moins. Restait à imaginer un scénario qui se devait d’être un rien crado, à l’image des blagues qu’elle affectionne particulièrement.
Cette collègue, nous l’appellerons Natacha afin de préserver son anonymat. Ce nom évoquera de nombreux fantasmes chez les amateurs de bandes dessinées, mais notre Natacha à nous n’a que peu de points communs avec l’hôtesse de l’air qui berça nos rêves d’adolescents. Natacha est secrétaire, elle a des cheveux mi-longs, dont la couleur change parfois sans prévenir et ses yeux sont marrons. Elle est d’une taille qu’on pourrait qualifier de "normale", est assez fine et a une poitrine raisonnable - ni trop grosse, ni trop menue - assez en harmonie avec sa silhouette. Pour ce qui est du reste, il me faudra spéculer…
Avec un mari en déplacement pour le boulot et les enfants en vacances chez les beaux-parents, on s’imagine toujours qu’on va pouvoir faire des tas de choses. La réalité était toute autre : les vieux potes que Natacha comptait revoir n’étaient pas disponibles et le film qu’elle voulait voir depuis des semaines, mais dont son bonhomme n’avait rien à faire, venait juste d’être retiré de l’affiche. Rien à la télé, pas envie de glander à la maison et elle s’était retrouvée en balade dans le centre-ville à dix heures du soir.
La journée avait été superbe, il faisait encore chaud et il y avait beaucoup de gens dans les rues malgré l’heure tardive - des couples et des groupes pour la plupart - mais aussi quelques isolés. La plupart des commerces étaient fermés depuis plusieurs heures et en dehors des restaurants, débits de boissons et cinémas, seuls étaient encore ouverts quelques magasins de nuit et les sex-shops…
S’étant convaincue qu’elle y allait par curiosité et non par intérêt, Natacha entra sans se retourner en espérant que personne ne la verrait. Sur le comptoir, à droite de l’entrée, s’étalaient boîtes de préservatifs et jeux de cartes dont les illustrations allaient du très soft au plus extrême. Au-delà du comptoir, toutes sortes de gadgets étaient alignés sur des étagères et, de l’autre côté, de nombreux magazines se chevauchaient sur les présentoirs. Comme il fallait s’y attendre, le vendeur et la demi-douzaine de clients étaient tous des hommes qui, les uns après les autres, tournèrent la tête dans sa direction lorsqu’elle entra.
Tentant de les ignorer, Natacha se dirigea vers les magazines et parcourut le rayon du regard. Les photos de couverture, plus explicites les unes que les autres, ne laissaient que peu de place à l’imagination. Sur l’une d’elle, une blonde siliconée écartait les lèvres de sa chatte en faisant une pipe à un homme dont seul le sexe était visible sur la photo. Sur une autre deux adolescentes de dix-huit ans, selon le titre, mais qui en paraissaient vingt-cinq s’embrassaient goulûment. Sur une troisième, une transsexuelle aux seins encore plus gros que ceux de la blonde de l’autre couverture se léchait le doigt d’un air inspiré.
En traversant le magasin vers le rayon des gadgets, Natacha remarqua qu’aucun des clients présents ne l’avait lâchée du regard. Loin de la mettre mal à l’aise, cette constatation l’émoustilla plutôt. Ignorant les poupées gonflables et autres accessoires clairement réservés aux hommes, Natacha s’attarda par contre devant le petit rayon de lingerie : soutien-gorge en cuir clouté, petites culottes fendues, bodies en latex… Elle se demanda comment son mari réagirait si elle l’accueillait ainsi vêtue lorsqu’il rentrerait de voyage.
Deux pas sur le côté la menèrent devant les godes, boules de geisha et d’autres accessoires dont, malgré son imagination fertile en la matière, elle ne parvenait pas à déterminer l’utilité. Un instant tentée d’acheter l’une ou l’autre chose dans ce rayon, elle se ravisa et se tourna vers l’arrière du magasin. Une ouverture donnait accès à une autre pièce moins éclairée que celle dans laquelle elle se trouvait. À côté de celle-ci, un panneau annonçait que deux cents films étaient visibles en cabines privées; les jetons étaient en vente à la caisse.
Au fond, pourquoi pas? Maintenant qu’elle était là, autant pousser l’exploration jusqu’au bout… Et puis, il y avait tous ces mecs : si le simple fait de la voir déambuler dans le magasin les mettait dans cet état-là, qu’est-ce que ça allait leur faire lorsqu’elle se dirigerait vers les cabines vidéo ! Mais au fur et à mesure qu’elle avançait vers le comptoir, son assurance commença à s’évaporer et un sentiment de trac la prit au ventre. Elle faillit continuer son chemin vers la sortie mais au dernier moment, elle saisit son porte-monnaie dans son sac et posa devant le vendeur le premier billet qui en sortit. "Pour cinquante euros ?" lui demanda-t-il d’un ton étonné. Elle baissa les yeux vers le billet qu’elle venait de déposer, puis elle fit un petit "Oui" de la tête au vendeur; grande gueule à la ville et au bureau, Natacha s’était mise dans une situation où elle ne parvenait plus à dissimuler sa réelle nature timide.
Le vendeur déposa méthodiquement dix piles de cinq jetons sur le comptoir. Natacha s’empressa de les prendre avant de se précipiter vers l’autre pièce. Celle-ci était plongée dans la pénombre. Un bloc de six cabines - trois de part et d’autre – était situé juste après l’entrée. Les portes de deux d’entre elles étaient fermées et le son qui en sortait témoignait de leur occupation. Au bout de la pièce, quatre ou cinq mètres plus loin, deux cabines côte à côte faisaient face à l’entrée. Le long des murs latéraux séparant les deux blocs de cabines, plusieurs dizaines de pochettes de cassettes et de DVD étaient exposées.
Natacha ne perdit pas de temps à choisir un programme et se dirigea rapidement vers les deux cabines situées au bout de la pièce. Les deux portes étaient entrouvertes et elle pénétra dans celle de gauche. Ce n’est qu’une fois à l’intérieur, la porte verrouillée, qu’elle retrouva son assurance. Dans la cabine, un grand écran de télévision faisait face à la porte, sur laquelle un siège rabattable était installé. Sur le mur de gauche, un monnayeur attendait les jetons dont Natacha allait le nourrir et deux boutons permettaient de changer de programme. Une odeur rance flottait dans l’air, mélange de transpiration, de tabac et peut-être d’autre chose.
Natacha baissa le siège et, après en avoir vérifié la propreté, se résolut à s’y asseoir. Elle portait ce soir-là, été oblige, une jupe courte sans collants et s’obligea à ne poser que les fesses sur la planche, tant elle craignait que la peau nue de ses jambes n’entre en contact avec le bois. Elle glissa une pièce dans la fente du monnayeur; immédiatement, l’écran crépita et s’alluma. Sur le monnayeur, un compteur lui apprit qu’elle regardait le programme soixante-neuf, ce qui lui arracha un sourire, et un autre qu’elle avait droit à cent vingt secondes, cent dix-neuf, cent dix-huit,…
Le programme soixante-neuf portait bien son numéro : deux filles, blondes toutes les deux, s’adonnaient à cette pratique avec beaucoup d’enthousiasme. Natacha, regarda quelques instants sans grande conviction avant de changer de programme. Une blonde avec d’énormes seins se faisait prendre en levrette sur le canal soixante-huit. Une autre blonde chevauchait son partenaire sur le soixante-sept. Tandis que sur le soixante-six, une blonde en sodomisait une autre avec un gode fixé au centre de son pubis au moyen d’un harnais et, chose remarquable, les deux filles semblaient y prendre un plaisir immense. Natacha commençait déjà à se sentir un peu frustrée : et les brunes dans tout ça ? Elles comptaient pour des prunes peut-être ? Fallait-il vraiment être décolorée et siliconée pour attirer le public de ce genre de film ? Avant que Natacha puisse répondre à ses questions, l’écran s’éteignit. Elle glissa un nouveau jeton dans le monnayeur et changea de nouveau de programme.
Le programme soixante-cinq mettait en scène deux hommes se suçant mutuellement avec, apparemment, autant de plaisir que les deux blondes de tout à l’heure. Elle se relaxa et regarda; "Après tout," se dit-elle, "si ça excite les mecs de voir deux nanas se brouter le minou, pourquoi j’aurais honte de regarder deux mecs mignons se faire reluire ?" Elle les regarda tellement longtemps que l’écran s’éteignit de nouveau.
Après un troisième jeton et quelques secondes de plus à regarder les deux homos, elle passa au soixante-quatre et regretta immédiatement de ne pouvoir prendre une copie de la scène pour l’envoyer à ses petits camarades par courrier électronique. C’était le genre de truc qu’elle affectionnait tout particulièrement : un type urinait dans un verre à côté d’une fille – blonde évidement – à genoux, qui attendait, l’air faussement inquiet, qu’il ait fini. Elle prit le verre et sans une once de dégoût en avala le contenu comme s’il s’était agit d’un coca light (Les blondes ne boivent que du light, c’est bien connu). Puis, la fille se mit à sucer le type et Natacha perdit tout intérêt pour la scène.
Sur le canal soixante-trois, une brune enfin – mais moche ! Il ne restait que quelques secondes au compteur sur le monnayeur et Natacha s’empressa d’y glisser un nouveau jeton. Sur le soixante-deux, de nouveau une blonde, mais habillée celle-là, servait des rafraîchissements à trois ouvriers travaillant dans ce qui devait être sa maison. "Salope !" pensa Natacha, "C’est pas moi qui aurais la chance d’en avoir trois bien foutus comme ça à la maison." Le plombier et l’électricien qui avaient tous deux travaillé chez elle récemment avaient tous les deux largement l’âge de la retraite; il faut dire que c’est son mari qui les avait choisis. C’est le moment que choisit un des ouvriers pour mettre la main aux fesses de la blonde. Au lieu de lui coller une baffe, la blonde se blottit contre lui en l’embrassant et en lui glissant une main à l’intérieur du pantalon. "Salope !" s’exclama de nouveau Natacha, à voix haute cette fois, en regardant un des autres mecs se glisser derrière la blonde et déboutonner sa blouse. C’est à ce moment que l’écran devint noir.
Pour éviter d’autres mauvaises surprises, Natacha mit trois jetons dans le monnayeur qui lui confirma qu’elle avait droit à six minutes de tranquillité et l’image revint. La blonde était à présent en soutien-gorge, bas et porte-jarretelles, mais ne portait pas de culotte. "Salope !" Le soutien-gorge ne fit pas long feu mais les trois mecs ne montrèrent évidement aucun empressement à retirer ses bas et son porte-jarretelles. L’un d’eux se mit à lui embrasser les seins pendant que les deux autres retiraient leurs vêtements. Natacha, elle, avait glissé sa main à l’intérieur de sa culotte et se caressait doucement la chatte.
La blonde se mit à genoux devant les deux types nus et se mit à en sucer un alors qu’elle branlait le deuxième. Peu de temps après, le troisième, nu lui aussi, se mit à genoux derrière elle et lui caressa les seins d’une main et le sexe de l’autre. La blonde suçait à présent le deuxième type et caressait le premier. Natacha, elle, avait baissé sa culotte sur ses cuisses, afin de mieux se caresser.
Un des types s’assit sur le divan et la blonde vint s’empaler sur lui. Elle suçait un deuxième et branlait le troisième. Natacha avait, quant à elle, glissé un doigt à l’intérieur de sa chatte. Elle jeta un rapide coup d’œil vers le monnayeur et eut la présence d’esprit d’y glisser de nouveau quelques jetons. Alors que la blonde, toujours assise sur le premier type essayait de prendre simultanément les deux autres dans sa bouche, Natacha entendit un léger bruit venant de sa droite, comme si quelqu’un dans la cabine voisine frappait à la paroi. Tournant la tête instinctivement, elle aperçut pour la première fois, un peu plus haut que son visage, un trou de cinq ou six centimètres de diamètre dans la paroi. Et, alors qu’elle le regardait, elle vit un sexe en érection en sortir.
Sans arrêter de se masturber, partagée entre le sentiment de dégoût et d’excitation qui l’envahissaient, Natacha enroula sa main autour de lui et commença à le caresser.
A l’écran, la blonde s’était allongée sur un des types. Le deuxième, à genoux derrière elle, la sodomisait joyeusement, tandis que le troisième avait les honneurs de sa bouche. Natacha, dont la respiration devenait de plus en plus saccadée, caressait des deux mains d’un même entrain; enfonçant un doigt de la gauche en elle aussi profondément qu’elle le pouvait et masturbant son voisin de cabine. Natacha jouit avant la blonde, serrant les cuisses autour de sa main et emprisonnant ses doigts à l’intérieur de sa chatte, sans relâcher son rythme ou la pression de sa main sur le sexe anonyme. Elle sentit que le mec situé de l’autre côté était, lui aussi, proche du plaisir et, sans autre forme de procès, elle tourna la tête vers lui, ouvrit la bouche et se mit à le sucer. Le type se mit à bouger d’avant en arrière et Natacha, visage collé contre la paroi, laissa l’inconnu lui baiser la bouche.
Elle le sentit bientôt proche de l’orgasme et eut, trop tard, le réflexe de se retirer : il jouit abondamment et sur le visage de Natacha. Elle entendit un râle de plaisir de l’autre côté de la paroi; puis, après quelques longues secondes, lui vint une proposition qui la laissa perplexe : "Donne-moi ta bite, je veux te sucer moi aussi."
"Un pédé !" Natacha n’avait pas réfléchit à qui pouvait se trouver dans l’autre cabine; il lui avait semblé évident qu’un des clients du sex-shop plus hardi que les autres l’avait suivie et essayé de profiter de l’aubaine. Mais non, celui-ci devait être arrivé après qu’elle ait quitté le magasin et avait dû croire que la cabine voisine était aussi occupée par un mec. Combien de femmes fréquentaient cet endroit? Et puis, ce ne devait pas être par hasard que ces deux cabines étaient séparées des autres et qu’il y avait un trou percé dans la paroi. Essayant de prendre une voix la plus masculine possible, Natacha répondit : "Pas besoin, je me suis déjà occupé de moi." "Comme tu veux," lui répondit la voix, "à un de ces jours, j’espère." Quelques instants plus tard, Natacha entendit le bruit de la porte qui s’ouvrait et son voisin quitta sa cabine.
Sur l’écran, la blonde était en train de se faire éjaculer sur les seins et le visage par ses trois partenaires. Cela rappela un petit détail à Natacha. Ne trouvant rien pour s’essuyer le visage dans son sac, elle se résolut à utiliser sa petite culotte, espérant que son maquillage n’en souffrirait pas trop. Puis, abandonnant sa culotte sur le sol de la cabine, elle ouvrit la porte et sortit. Elle glissa les jetons qui lui restaient dans son sac et c’est sans culotte et vêtue d’une jupe très courte qu’elle revint dans le sex-shop.
D’un air assuré, elle se dirigea vers la sortie mais en passant le long de gadgets, elle eut une hésitation et s’arrêta.
Natacha va-t-elle sortir sans rien acheter ou craquera-t-elle pour un petit souvenir de sa visite au sex-shop ? Que va-t-elle acheter ? Je suis ouvert à toutes les suggestions; ce sont elles qui décideront de la suite éventuelle à cette histoire.
Tous les commentaires seront appréciés et si l’un de vous veut y inclure un petit message personnel pour Natacha, je m’engage à le lui transmettre. Et si d’aventure, elle décidait d’y répondre, je promets de faire suivre sa réponse.