n° 09153 | Fiche technique | 16429 caractères | 16429Temps de lecture estimé : 11 mn | 23/05/05 |
Résumé: Paula, jeune femme indépendante, rencontre Alexandre, un homme d'âge mûr. Devenus amants, il lui fera découvrir des plaisirs jusque-là inconnus d'elle.. | ||||
Critères: fh fhhh hplusag amour volupté fsoumise cérébral voir exhib fmast facial fellation pénétratio fsodo yeuxbandés ecriv_f | ||||
Auteur : Ann O'Neem |
Ma rencontre avec Alexandre, date d’environ deux ans, lors d’une soirée semi professionnelle à laquelle je m’étais rendue à reculons.
J’ai été immédiatement attirée par cet homme chez lequel j’ai senti une étrange et profonde dualité, pour ne pas dire ambiguïté : il me paraissait sûr de lui et plein d’assurance, et dans le même temps, il ne faisait rien pour me cacher les trous que je croyais deviner dans son armure. Très vite, nous sommes devenus intimes. Si vous traduisez que nous avons couché ensemble, vous risquez de mal me comprendre et je préfère vous raconter comment s’est passée notre première soirée.
Je vais toutefois au préalable vous apporter cette précision. J’ai parfaitement compartimenté ma vie de femme. Comme ce fameux Docteur qui savait être tantôt Jekill tantôt Hyde, j’ai le sentiment d’avoir à mon tour deux vies : il y a la Paula établie, à la vie sociale en apparence bien réglée (c’est celle que connaissent mes parents, mes amis, mes employeurs..), et puis il y a l’autre, celle qui fait la part belle à ses passions, à ses pulsions, à ses émotions, à ses désirs. J’ai - pour mon plus grand bonheur - compartimenté mon existence ainsi, et je passe ma vie à migrer d’un univers à l’autre, avec une allégresse et une facilité qui ne sont pas loin, parfois, de me déconcerter moi-même.
Alexandre le soir où nous nous sommes connus, s’intéressait beaucoup plus à la deuxième.
Le lendemain, nous sommes allés prendre un verre ensemble, et il ne m’a pas fallu attendre la fin du dîner qui a suivi pour savoir sur quel mode notre relation allait se poursuivre. Nous étions assis l’un près de l’autre et, notre salade avalée, j’ai senti sa main se poser sur l’arrondi de mon genou, puis chercher à remonter entre mes jambes. Un peu surprise, mais ravie de le voir si entreprenant, je me suis ouverte, et l’ai laissé s’immiscer entre mes genoux, sous ma jupe légère. Lorsque le bout de ses doigts s’est posé sur mon bas-ventre nu, il n’a fait qu’effleurer mes chairs, puis il m’a souri. Et lorsque nous sommes sortis du restaurant, je l’ai conduit chez moi, non dans la rue toute proche de l’endroit où nous nous trouvions, mais dans l’autre appartement, celui de la Rive Droite. C’est là que j’ai appris qu’Alexandre était divorcé et vivait avec sa fille Elsa qui venait de fêter ses seize ans. Arrivés dans ma "fillère" (il me fallait bien trouver un féminin à garçonnière), mon invité a pris place dans le fauteuil que je lui ai désigné, puis il a aussitôt saisi mon poignet. J’ai cru qu’il allait m’attirer à lui mais non, à ma grande surprise, il m’a demandé de me dévêtir. Je me suis exécutée sous son regard brillant, lui laissant voir sans l’ombre d’une ambiguïté, cette fois-ci, la nudité de mon ventre sous ma jupe, et là, tranquillement, toujours avec le même sourire sur ses lèvres, il a voulu me voir m’asseoir sur le tapis… Est-ce ce qu’il souhaitait et n’ai-je fait que devancer ses désirs, ou bien me suis-je laissée troubler par les miens? Sans attendre un mot ou une réaction de sa part, je me suis rejetée en arrière et je me suis ouverte, écartelant mes genoux et lui offrant le spectacle de ma vulve béante et passablement mouillée. Sentant son regard pesant m’investir entièrement et me fouiller, cela a fouetté mes sens, et je me suis mise aussitôt à faire courir mes deux mains sur mon corps, m’excitant de ce que je lui donnais en allant chercher mon plaisir du bout de mes doigts, lui laissant voir mes chairs se dilater davantage pour faire sourdre cette abondante liqueur que mon ventre me livre lorsque mon désir est à son paroxysme. L’orgasme qui est venu me cueillir a été à la mesure de l’émoi qui gonflait mon corps tout entier, et si la jouissance qui m’a emportée n’a été que physique, la sienne, toute aussi vive et profonde, n’a été que cérébrale. Et comme pour parachever celle-ci, il a attendu de voir mon corps retomber sur le tapis pour venir s’agenouiller entre mes genoux ouverts, moins dans l’intention de me donner sa langue que de venir chercher sur mes chairs éclatées toutes les marques liquides laissées par mon plaisir. Puis, il venu s’étendre près de moi et, prenant mon visage entre ses mains, il m’a dit doucement : "Merci d’être ce que tu es..". Ces mots m’ont touchée, et il n’a pas attendu de me voir revenir de mes émotions, car ses lèvres sont venues se poser sur les miennes. Durant une bonne heure, je n’ai jamais eu à mes côtés un homme aussi tendre, aussi inspiré dans ses déclarations, et aussi touchant dans l’expression des émotions qui visiblement le submergeaient.
Cette soirée remonte mois pour mois à deux années et cela fait donc vingt-quatre mois qu’Alexandre est mon amant. Un amant adorable auquel je voue une grande admiration, qui sait m’inspirer le plus grand respect et qui allie, avec un bonheur qui me déconcertera toujours, la luxure la plus grande au romantisme le plus époustouflant. Oui, Alexandre est un grand romantique qui aime Mozart et les promenades au clair de lune, main dans la main, et un grand libertin qui n’hésite pas à m’entraîner dans ses délires de génial érotomane. Je me suis donnée entièrement à lui, et s’il a tout pouvoir sur mon âme et sur mon corps, je demeure totalement maîtresse de mes pensées.
Puisque vous n’irez pas le lui dire, il ne saura jamais la confidence que je vais vous faire : je crois que j’aime profondément et sincèrement cet homme, et que je ne pouvais rêver amant aussi merveilleux, aussi chaleureux, aussi attentionné, aussi intelligent, aussi tendre. Pourtant…, oui pourtant, il n’a pas les qualités et les attributs requis pour faire un bon amant. Alexandre est loin d’être superbement membré, et si ses érections sont incertaines, il connaît des périodes réfractaires plutôt longues qui laissent son pénis sans vie des heures durant. Alors, me demanderez-vous, où se trouve donc le merveilleux??… Comme je ne veux pas cependant vous laisser dans l’ignorance, je vais m’empresser de vous le dire.
Au delà des sentiments qui nous lient et de la profonde tendresse qui accompagnent chacun de nos instants, il y a ces échanges qui sont - je le crois - d’authentiques actes d’amour, moi, me livrant avec un plaisir toujours aussi vif à son regard chaleureux et enveloppant, lui, éprouvant une jouissance cérébrale aussi forte et aussi profonde que celle qui m’emporte. Je ne pouvais pas espérer spectateur aussi fervent et attentif, et lui n’aurait jamais osé rêver maîtresse plus libre, dans tous ses gestes, que je ne le suis. Si nos rapports s’arrêtaient là, ils pourraient cependant être qualifiés de satisfaisants. Mais, ces échanges sont loin, très loin même, de constituer l’essentiel de l’espace érotique dans lequel me fait évoluer Alexandre. Je crois vous avoir dit que je lui avais fait don de mon corps. Si vous étiez enclins à penser qu’il en profite, je ne pourrais que vous donner raison, en apportant toutefois cette nécessaire précision : oui, il en profite outrageusement mais, toujours, pour mon plus grand bonheur ! S’il lui arrive de draguer une fille, c’est d’abord à moi qu’il pense, n’ayant de cesse de convaincre cette dernière de venir prendre le thé "chez nous" et lorsqu’il me fait la surprise de débarquer avec la main de cette jeune femme dans la sienne, comme d’autres tiennent un bouquet de fleurs, je suis à cet instant plus émue et plus comblée que si je le voyais déposer cinq cents roses à mes pieds! Je suis peut-être la seule à trouver quelque merveille dans ces attentions, d’autant que dans le registre de l’extraordinaire, croyez-vous qu’il puisse s’arrêter là? Que nenni! La semaine suivante, il peut lui arriver de m’appeler au téléphone en me disant laconiquement : "Enfile sur ta nudité telle ou telle robe, saute dans un taxi et rejoins-moi.» Si je m’exécute sans lui poser la moindre question, j’en fais tout autant lorsque je l’ai effectivement retrouvé, en compagnie d’un autre homme que je ne connais pas. Dans tous les cas, cela se termine toujours chez ce dernier, et comme je fais une confiance aveugle à Alexandre, je m’abandonne et laisse mon amant conduire les développements qui vont s’ensuivre. Je ne sais pas où il va les chercher, mais ces hommes sont de tous âges (de 25 à 55 ans), et s’ils sont pour la plupart plutôt bien pourvus par la nature, tous présentent les mêmes caractères : très courtois, très malléables et peu diserts. En effet, ils ne me font rien d’autre que ce qu’Alexandre leur demande d’opérer et je ne me souviens pas d’avoir, une seule fois, conversé avec l’un d’eux. Souvent, mon amant leur demande de se ficher en moi, au creux de mes reins, et comme je le vois prendre plaisir à fixer le pénis de cet homme trouer puissamment mon petit oeillet de chair, je suis heureuse et excitée de sentir son regard pénétrer en moi aussi loin que le sabre qui me pourfend. Puis, quand ce dernier est entièrement entré dans le fourreau que l’on a ainsi offert à toute sa lame, Alexandre s’étend près de moi et me fait l’amour avec une fièvre et une fougue qui m’émerveillent, ou bien alors il demeure tendrement à mes côtés, me caressant doucement le visage, m’offrant son sourire et ses mots d’amour, et en me susurrant : "Il n’y a ici que toi et moi. Ce membre qui investit tes reins, c’est le mien, et je veux que tu me sentes au plus profond de toi. Je t’aime!"
Cette baroque, mais si renversante déclaration, le miel de ses baisers aussi doux que la robe d’un papillon, la lumière vacillante et jaunâtre des bougies disposées dans la pièce, l’air de celle-ci frissonnant aux accents des chants du cinquième mouvement des "Vêpres pour un Confesseur" de Mozart, tout cela me met au supplice et je ne sais plus si je dois lui rendre encore et encore ses tendres baisers d’amour, ou bien si j’ai envie de me presser bien davantage sur cette verge qui me perfore les reins et qui ne peut être que celle de mon amant. Mais le plus souvent, je n’y tiens plus et sans m’en rendre réellement compte, mes fesses se mettent imperceptiblement à rouler sur cette dernière, et comme cela n’échappe jamais à Alexandre, je me mets alors à frémir d’impatience, ne sachant plus quel est mon désir le plus fou et le plus ardent : le voir me donner toute sa langue, le sentir s’immiscer entre mes lèvres, qu’elles appartiennent à ma bouche ou à ma chatte, le percevoir sur la peau de mon ventre tandis que sa main vient rejoindre la mienne sur les chairs détrempées de ma vulve, nos doigts joints ayant toujours le pouvoir de me tirer un orgasme d’une pureté et d’une violence inouïes..
Par trois fois déjà, j’ai eu la surprise d’assister (complaisamment) impuissante à une variante. Je me souviens de ce premier soir où j’ai pressenti qu’il allait en être différemment. Ce jour-là, Alexandre est venu me chercher avec son véhicule et j’aurais pu croire qu’il me conduisait à Versailles afin que nous y passions une soirée dans le style de celles à laquelle j’étais accoutumée, mais non, quelque chose me disait qu’il allait en être autrement. Je ne me trompais pas. Passé le seuil d’un immeuble situé en plein centre de la ville, nous avons contourné des escaliers de bois pour accéder à une double porte. C’est là, à l’instant même où je notais le caractère cossu de cette dernière, qu’Alexandre a sorti de sa poche une sorte de demi-cagoule et qu’il m’a demandé de l’enfiler. Si la peur m’a brusquement crispé le ventre, j’ai néanmoins obtempéré, faisant glisser la cloche de tissu élastique jusqu’à ce que celle-ci vienne recouvrir la partie supérieure de ma tête, et cela jusqu’à l’arrondi de mon nez. Privée de la vue, ma mémoire n’a gardé que deux souvenirs : l’un auditif, apporté par le son bref et strident de la sonnette, l’autre olfactif, amené par le parfum fleuri qui flottait dans l’air de la pièce dans laquelle l’on m’a conduite. Qui y avait-il à l’intérieur de celle-ci? Combien de paires d’yeux se sont alors posées sur moi? Comme mon amant n’a jamais voulu me le dire, j’en suis réduite à des estimations : cinq, à ce qu’il ma semblé, dont une femme. Puis, très vite, j’ai compris le scénario auquel me conviait tacitement Alexandre car, tandis qu’il descendait le zip de ma robe, je l’ai entendu dire : "Voilà Paula. Comme j’ai eu l’occasion de vous le dire, elle est ici en pénitence puisqu’elle m’a profondément désobéi. Sa punition, c’est vous qui allez la lui donner, pas moi. Sachez seulement qu’elle est très pudique, qu’elle a une sainte horreur des femmes et de la sodomie, et qu’elle tremble à l’idée de devoir vous exposer sa chatte, ayant affreusement honte des excès liquides qui savent la rendre parfaitement indécente."
Oh, comme je me suis sentie tout à coup excitée à l’idée de devoir tenir ce rôle! Comme j’ai frémi de plaisir quand j’ai perçu des pointes de seins venir effleurer le bas de mes omoplates et des doigts féminins se refermer sur mon poignet! Comme j’ai tremblé d’émotion quand je me suis vue être doucement basculée sur cette table basse, la froideur du verre venant brusquement se répandre de mon cou jusqu’à mes fesses!.. Comme j’ai été étouffée par le violent accès de désir qui m’a saisi lorsque j’ai laissé ces mêmes doigts malaxer mes seins, en pincer doucement les bouts, descendre sur mon ventre pour ne faire que passer sur ma toison, glisser sur l’une de mes cuisses, me faisant ardemment souhaiter, à chaque fraction de seconde, les voir s’immiscer entre elles et m’ouvrir! Il m’a fallu attendre pour cela que les deux mains viennent envelopper mes genoux, et lorsque celles-ci se sont mises à m’écarter sans ménagements, j’ai cru que mon coeur allait cesser de battre. Ne sentais-je pas alors sur toutes mes chairs exposées, la chaleur émise par tous les regards, celle que lançaient les yeux d’Alexandre venant littéralement me brûler.
Si je suis incapable de dire combien de bouches, de langues et de doigts se sont succédés sur mon sexe, je crois être à même d’affirmer qu’ils ont été au moins trois à explorer mes reins, deux mains d’un côté deux mains de l’autre (jamais les mêmes) maintenant obligeamment mes jambes repliées au-dessus de ma poitrine afin de rendre accessible mon petit chaton (c’est le nom que je donne à cet anneau de chair si extensible qui orne le centre de mes fesses). C’est dans cette position et ainsi investie que j’ai senti, à quelques minutes d’intervalles, deux verges pénétrer ma bouche et si je ne suis pas sûre que la dernière ait appartenu à Alexandre, dans l’instant cela me semblait ne laisser aucune place au doute. Et je me suis mise alors à trembler de désir pour ce bâton de chair qui me semblait plonger bien au delà de ma gorge, transpercer mon corps de part en part, sa tête allant rejoindre celle qui me pourfendait les reins. Combien j’ai appelé son éclatement! Redoutant à chaque instant de le voir sortir de moi, me refusant cette offrande, j’ai alors mis toutes mes pensées, tout mon coeur et tout mon art dans ce désir, persuadée que si ce pénis appartenait bien à Alexandre, il n’allait pas me laisser sur cette frustration. Et quand je me suis mise à percevoir les signes avant-coureurs et univoques de l’explosion, j’ai su que mon amant m’abandonnait ce que je lui réclamais avec tant d’ardeur. Mais c’est en me repaissant de l’abondance des jaillissements qui ne cessaient de s’écraser sur ma langue qu’un doute m’a traversée l’esprit. Il n’a fait cependant que passer : ce sexe qui se déversait si généreusement en moi ne pouvait être que celui d’Alexandre. Je crois que jamais je ne me suis délectée de cette liqueur chaude et épaisse comme je l’ai goûtée ce soir-là.