n° 09165 | Fiche technique | 9038 caractères | 9038Temps de lecture estimé : 6 mn | 26/05/05 |
Résumé: Réveil tout en tendresse. | ||||
Critères: fh hplusag cunnilingu pénétratio | ||||
Auteur : Feline1 |
La nuit se dissipait lentement ce matin là. Il faisait dehors un grand vent d’hiver, qui balançait, dans une danse mouvementée, tous les arbres alentour. Lorsqu’elle regarda par la fenêtre, afin de choisir la tenue du jour, elle ne put réprimander une grimace de tristesse.
Il n’en fallut pas plus pour le bel homme, qui cette nuit était resté à ses côtés, se redresse et entraîne rapidement le corps laiteux et voluptueux sur le bord du lit. Le dos de la jeune femme s’étala calmement sur le drap de satin mauve, son corps, qu’elle avait dénudé quelques instants plus tôt en sortant de son lit, s’offrit aux yeux gourmands et attentifs de l’amant. Elle avait été surprise par les mains douces mais fermes qui s’étaient posés sur ses reins, et n’avait su que dire lorsque sa poitrine s’était affaissée sous l’effet de la pesanteur, formant le galbe large et flottant habituel, lorsqu’elle était ainsi allongée. Son visage souriait, sans même qu’elle ne s’en rende compte, sa peau frissonnait et semblait malgré elle appeler la virilité de l’homme. Il était de quelques années son aîné, la force et la tendresse entremêlées qui émanait de ses gestes attisaient les désirs de ce corps féminin.
Il ne résista pas longtemps à l’appel de son cou lisse et onctueux, plongeant ses lèvres dans le creux formé par la clavicule droite, il flatta de sa langue chaque parcelle de cette gorge sensuelle. Elle sentait son corps se réchauffer au rythme des baisers ainsi déposés et imaginait fondre lentement, auprès de ce châtain entraîné. Passant ses mains sur les rondeurs souples de ses seins, il provoqua chez elle une tension agréable, plissant la peau sensible de ses mamelons. Descendant lentement, il joua quelques secondes avec chacun de ses deux monts merveilleux. L’excitation vibrait en chacun d’eux, et malgré les signes évidents que la jeune femme envoyait pour être rapidement honorée, il prit plaisir à la faire patienter, s’attardant longuement sur son ventre tendu et relevé par la cambrure qu’elle lui offrait.
Le silence régnait depuis quelques minutes dans l’appartement, seul le hurlement du vent dans les fenêtres résonnait en bruit de fond. Elle palpait parfois du bout des phalanges, d’autres fois à pleine paume, le torse légèrement musclé se contactant au rythme de ses pressions. En gardant une main dans le creux de la hanche gauche de sa jeune maîtresse, il tendit la main jusqu’à la petite table tenant compagnie habituelle à la couche. Les effleurements que pratiquaient maintenant les mains fines avaient atteint les fesses fermes du sensuel partenaire. Une guitare accompagnée d’un synthétiseur commença une mélodie douce et tranquille, répétant deux fois la même harmonie. Puis, alors qu’une voix s’élevait tendrement de cette musique enivrante, les deux mains rassurantes entamèrent une danse amoureuse sur le plancher soyeux que formaient les jambes charnues légèrement écartées et longeant le côté du lit.
Elle sentit son coeur faire un bond et son souffle s’accélérer, pensant pouvoir bientôt profiter d’un moment magique, elle offrit aux mains de son amant l’intérieur de des cuisses découvrant son intimité. Ne se pressant toujours pas et ignorant les respirations bruyantes, il mit genou à terre et caressa voluptueusement les secrets féminins. Faisant précéder sa langue de baisers initiés par la douceur de ses doigts, il les transporta tous deux dans un ciel crémeux où les nuages leur servaient de support. Depuis plusieurs minutes, elle s’abandonnait aux mouvements de bouche et de langue qui élevaient sa température, la plongeant dans une chaleur incontrôlable qui partait de l’extrémité de ses pieds repliés, pour se finir au sommet de ses yeux depuis peu fermés.
Les gémissements qu’elle laissait échapper se faisaient plus nombreux, et accompagnaient régulièrement le chant qui parlait en anglais de solitude et d’amour. La chaleur qui l’envahissait donnait à son corps des soubresauts qu’il devait contenir d’un appui sur ses hanches rondelettes. Insistant lourdement de la pointe mouillée sur le bourgeonnement rouge, au sommet de ses petites lèvres, il déplaça sa main gauche sur son bas-ventre, plaquant fermement l’animal agité contre le lit. Il pu ainsi libérer sa main droite qu’il s’efforça de mener jusqu’à l’antre naturellement lubrifiée de l’étudiante. Il pénétra de ses doigts cette caverne chaude et humide et caressa la douceur de ses parois. L’odeur suave que son nez percevait et la chaleur de la situation menait à son comble l’élévation de son dur attribut. Sentant son excitation menée à son paroxysme et le désir parcourir son pénis de timides picotements, il fit subir à la jeune d’une vingtaine d’années un traitement auquel son plaisir ne sut résister.
Satisfait par la contraction générale qui s’était emparé des muscles fragiles de la malheureuse, et de l’enserrement que ses doigts subissaient à intervalles courts et irréguliers, il releva la tête et observa en souriant le rictus de jouissance qui la rendait plus belle à ses yeux. Il se redressa avec force et pénétra ce vagin contracté, sans même laisser le temps à son amante de se remettre de ses émotions et de réaliser cette invasion. "- D…!" Elle poussa un cri d’étonnement qu’il étouffa par un baiser invasif, explorant tendrement de sa langue le palais et les lèvres de l’objet de son désir. Elle avait saisi à pleines mains le visage du jeune homme, puis laissa celui-ci placer ses doigts entre les siens et tendre leurs bras. Elle ne faisait plus aucun effort et laissait les coups de reins qu’elle recevait rythmer l’acte sexuel auquel elle avait accepté de se prêter.
La chanson n’était plus la même, sans doute depuis longtemps, mais il s’agissait toujours d’un rock calme sur lequel résonnait la voix sensuelle d’un homme se baladant dans l’espace. Les tintements de la musique l’attiraient dans un ciel bleu marine où scintillaient mille étoiles, elle déployait ses ailes et volait aux côtés de son oiseau de plaisir. Les fesses du trentenaire se resserraient et imprimaient à son sexe des allers-retours de plus en plus rapides dans le ventre de la jeune mariée. Les seins moelleux se balançaient d’avant en arrière, suivant les mouvements que faisaient instinctivement le corps viril, il pouvait admirer ce spectacle caressant de ses yeux toute la féminité qui lui était donnée. Il lâcha les mains décorées de quelques bagues et posa les siennes sur la poitrine qu’il avait quelques minutes plus tôt observée. Malaxant, pinçant doucement et effleurant tendrement ces jolies rondeurs, il fit une fois de plus partir leur propriétaire dans un rêve étoilé.
Elle se sentait transpercée, l’angle formé entre son amant et son pénis lui procurant des sensations fortes et inhabituelles. Elle ne pouvait pas bouger, mais arrivait malgré tout à accompagner son plaisir de quelques basculements du bassin, serrant et desserrant son étreinte interne. Leurs corps étaient brûlants, ils brillaient dans la pâle lumière du matin, quelques perles ruisselaient sur le front et le torse du galant. Le chanteur leur parlait toujours en anglais de mots qu’ils ne prenaient même plus la peine de comprendre, la batterie donnait à leurs soupirs un tempo régulier et les sons qui sortaient de leur bouche n’en paraissaient que plus excitants à chacun. Elle sentit la chaleur à nouveau s’emparer de ses pieds. Elle attrapa extrêmement rapidement les hanches de son partenaire de jeu et serra ses mains fort contre lui.
Il comprit son geste et finit leur sexuelle danse par un coup de reins puissant et profond qui libéra à ce moment une manifestation bruyante de leur plaisir. Le corps de l’homme s’écroula sur celui de la jeune femme, plaçant une fois de plus sa bouche sur un des seins, qu’il mordilla doucement, appréciant les douces pressions le retenant en elle. Le vol des mouettes s’achevait et elle observait la tête qui parcourait de plus en plus lentement son corps, jusqu’à s’arrêter et se poser dans son cou. Elle fit rouler son amant sur le côté et se libéra de lui en se levant pour sortir sans mot dire de la chambre. Il s’allongea correctement dans le lit et repartit dans ses rêves, laissant la future diplômée se doucher et s’habiller pour rejoindre son poste de matin.
Lorsqu’elle vint déposer sur ses lèvres un baiser, celui-ci s’était déjà rendormi, elle partit donc sans avoir pris le temps d’avaler quoi que soit, rêvant encore à leur étreinte passionnée.