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n° 09210Fiche technique21930 caractères21930
Temps de lecture estimé : 16 mn
03/06/05
Résumé:  Sandrine doit faire un stage et me contacte. Deux jours de découvertes et de rêve.
Critères:  fh hplusag fellation anulingus nopéné hdanus init
Auteur : Eynac

Concours : Concours "Les préliminaires"
La stagiaire

ELLE


Je prends mon courage à deux mains et, comme une grande fille, je téléphone à mes contacts pour mon stage. Quatre échecs successifs ! Je suis trop déçue, et décide d’arrêter au prochain :



Je suis troublée par sa voix, son ironie. J’ai peur pour demain. Je n’ai pas l’habitude, mais j’irai.


LUI


Je suis troublé… quel contraste entre sa voix et la photo que j’avais reçue ! Une photo presque juvénile, et une voix beaucoup plus mature. Bien sur, j’ai dit mes bêtises habituelles (ah ! Le plaisir d’un bon mot !). J’espère qu’elle ne me prend pas pour un vieux satire.


ELLE


Merde, le portail est fermé. Je ne veux pas qu’il voie que je suis venue en vélo. Je ne pensais pas qu’il ait une propriété aussi grande. Je me barre, c’est trop pour moi. Non, c’est trop bête, j’ai peut-être un stage cool.



Quand je vois les 400 mètres qui me séparent de la maison, j’ai l’angoisse qui monte. Est-ce qu’il m’observe ? Pourquoi me suis-je habillée comme ça ? On dirait une élève de primaire japonaise : corsage blanc sans manches, kilt écossais à mi-cuisses, chaussures à petits talons.

Heureusement, je n’ai pas mis les chaussettes blanches ! (T’es trop nulle ma fille, il va rigoler !). Profitant d’un arbre, je sors les pans du corsage de mon kilt pour faire « décontractée ». (Mince ! Je ne suis pas épilée : s’il voit mes jambes, il va croire que je tiens du singe ! Oh, bonne fée, si tu es gentille, porte-moi chance !). Ça y est : il est à la porte de son bureau et me voit venir, moi qui marche comme un canard ! Il doit se marrer derrière sa moustache. Quand même, pour un vieux, il n’a pas l’air trop mal. En plus sa baraque, ça le fait !!!


LUI


Depuis son appel, je suis fébrile. (Tu te crois jeunot et attirant, vieux croûton !)

Je l’observe dans l’allée, son kilt et ses petits talons laissent découvrir de longues jambes. Son pas est désordonné, et elle semble plus timide qu’en photo ou par la voix. Je m’assois à mon bureau. Elle se tient à un pan de la porte-fenêtre, souffle un peu. Je la salue et lui propose d’entrer. Elle ne bouge pas, ses yeux noirs scintillants font le tour de la pièce entourée de bibliothèques.



(C’est çà, vieux con, tu peux aussi lui raconter tes cadeaux pour ta communion !)


Elle entre, me sourit, regarde les titres, se rehausse pour voir la rangée plus élevée, vire encore. Son cheminement déhanché devant mes livres m’a quelque peu « ému ».


ELLE


Il me laisse admirer mes livres, je sens qu’il m’observe, silencieux. Finalement, je m’assois face à son bureau, il sourit… Je crois qu’il est heureux de voir quelqu’un admirer ses livres.



Nous allons dans une immense cuisine équipée comme un restaurant.



Je sens mes joues partir en rose pivoine.


LUI


Face à moi, elle rosit. Les yeux plus brillants, elle se donne une contenance en croisant et décroisant ses jambes comme une élève récitant son poème sur l’estrade. Elle avale d’un coup un grand verre de jus de fruits. La commissure des lèvres est toute luisante. En reposant son verre, elle pose son gentil cul sur le bord de la table, relevant d’un soupçon son kilt dessinant un peu plus le galbe de ses fesses sur l’inox de plan de travail. Je ressens quelques « humeurs » entre mes jambes. Me fixant de ses yeux noirs et brillants, elle « finit » son jus de fruits en recueillant avec la langue les deux ou trois gouttes qui restaient sur ses lèvres - petite pointe agile entourée de dents blanches et de lèvres brillantes -.



ELLE


Je le suis dans le couloir pour regagner son bureau. Je souris en me rappelant de son regard sur mon corps. Moi qui déteste que l’on me regarde en lousdé, j’étais flattée. J’en avais joué, mais pas trop (j’espère !!)



Je m’assois dans un fauteuil club en cuir fauve à l’assise un peu basse. Je sens mon kilt remonter dangereusement et choisis de ne pas croiser mes jambes.

Lui aussi s’installe après avoir pris mon CV. Il fume, et ses longues mains tenant cette cigarette me semblent douces et mon imagination les voit ailleurs…



Sans réfléchir, j’ai croisé mes jambes et j’ai vu son regard qui ne perdait rien du mouvement.



LUI


Un soupçon de culotte blanche entraperçue et sa demande de partager « mes expériences » me rendaient un brin nerveux. (C’est çà ! Fantasme, vieux con, si tu crois que tu as une chance de la séduire, rêve ! Ou alors, c’est vénal et t’es pas dans la merde, chez toi).



Un peu surprise, elle se leva et me salua.



Elle sourit, et le noir de ses yeux était encore plus brillant.


ELLE


J’ai pas pu dormir, je suis moche, j’ai peur d’être chez lui (à lui ?) dans la douceur de sa maison (sous la douceur de ses caresses ?). S’il savait que je suis vierge, est-ce qu’il rirait, me croirait ?

À 9 heures, le portail s’ouvre. Je suis en jean et blouson.

La porte-fenêtre est ouverte. Sans que je puisse expliquer pourquoi, je rentre et lui colle deux bisous, des gentils, comme à un copain et pose mon sac de vêtements.



Le café est servi sur la table basse.



LUI


Elle me le faisait un peu space ce matin, avec son jean noir moulant, son blouson et ses boots à talons.



En me regardant d’un oeil pétillant, elle enlève son blouson.

Ouaaah !! Elle fait des économies de tissu ! Un petit haut en soie noie, fines bretelles, s’arrêtant au-dessus du nombril et dévoilant son ventre un peu hâlé. L’étoffe est souple sur son corps, ses seins sont libres, hauts sur son buste, bougeant à peine lorsqu’elle s’assoit.



Elle se lève et tourne sur elle-même ; ses seins suivent le mouvement avec un fier tremblement, les épaules bien tenues en arrière, le ventre plat, les reins cambrés et ce cul mis en valeur par le jean moulant et ses talons. Je sens une forte pression envahir mes tempes et mon pantalon. (Mon vieux, va te rafraîchir, tu vas pas tenir le coup !)



ELLE


Même s’il ne dit rien, mon petit haut a fait l’effet escompté. Il me regarde, ne parle pas, doit chercher des mots pour reprendre le dessus. Je profite de la situation et, me penchant vers la table basse pour prendre un café, je lui offre une vue dégagée sous mon petit morceau de soie.

M’asseyant, je le regarde : il a allumé une cigarette, se donne une contenance et croise ses jambes pour dissimuler la déformation de son pantalon.



Je m’accroupis à côté de son fauteuil pour suivre avec lui la lecture.


LUI


À 10 cm de moi, sa tête un peu plus basse, son parfum fruité lui va si bien. Je sens la chaleur de son corps.



Sandrine se lève avec un grand sourire, elle chaloupe jusqu’à la fenêtre (ce cul, merde, quel cul !), la ferme ainsi que les rideaux. Elle se retourne, les mains dans le dos, le port altier, et me regarde en souriant, comme une offrande.



Ses yeux s’embrument.


ELLE


Je ne voudrais pas pleurer, c’est vrai que tout ça est irréaliste, mais si doux. (Et puis merde, je l’ai pas violé, juste allumé grave et je veux lui donner encore plus). Il me tend des kleenex pour sécher mes yeux, il a l’air triste. Je l’oblige à s’asseoir sur son fauteuil et me mets à ses genoux :



Je hais les conventions qui m’obligent à dire tout ça, un instant de bonheur, c’est tout ce que je voulais. Tout est con dans cette vie. Même être heureuse un instant est interdit. Merde, merde, merde !!!


LUI



Je ne sais pas si elle va se noyer dans ses larmes, mais moi, je galère pour me sortir de tout çà. En plus, elle est vierge ! En plus, elle ne veut qu’un instant de tendresse !



Elle approuve doucement de la tête.



1) Tu vas passer à la salle de bain pour te rafraîchir.

2) Tu vas accepter de partager mon frugal repas.

3) Tu vas oublier ce moment et retrouver ton sourire.


ELLE


Oh! La salle de bain !

Je passe un bon moment à m’occuper de moi. Entre larmes et plaisir, j’hésite sur la cause de ma profonde humidité intime. Je décide d’épargner ma culotte de plus d’outrage et l’enlève.

Sur la table basse du bureau, Julien a disposé des coupes, du champagne, du foie gras et des toasts.



Je prends mon kilt dans mon sac et vais me changer dans la salle de bains. En revenant, je sens la fraîcheur de l’air sous ma jupe, sans dessous.


LUI


Le champagne est dans nos coupes, nous dégustons nos toasts de foie gras. Nos yeux se croisent en permanence, nous trinquons chaque fois que nous prenons nos verres. Dans ce silence complice, elle savoure et attend paisiblement ma promesse de dessert. Nous finissons posément nos coupes, Sandrine se laisse aller au fond du fauteuil, les yeux mi- clos, son kilt remonte dangereusement. C’est le signal pour moi.



Aucune surprise dans ses yeux, le sourire a même grandi. Elle se lève doucement et met ses mains sur mon cou.



Ma main a caressé ses cheveux, ses lèvres, sa nuque, ses seins, son dos, son ventre, ses fesses (ah, ce sublime cul !), ses cuisses, ses longues jambes et ses fines chevilles. Elle frissonne, mais ne dit rien. Son corps chaloupe doucement.


ELLE


Mon ventre est en feu, mes seins sont presque douloureux, les tétons turgescents, mes fesses tendues pour qu’il sente la fermeté sous sa main. Ses mains passent sous mon T-shirt en soie, il touche un sein puis l’autre, m’agace les tétons, approche sa tête et les embrasse, les mordille. Le temps s’arrête, il me tue. Une main est sur mes fesses, sous le kilt, puis les deux, il m’écarte, me malaxe, me pétrit. Sa respiration est plus lourde. Une main vient devant, sur ma cuisse et remonte doucement à l’intérieur. Les deux mains se rejoignent, une à l’arrière tient ma fesse et s’impose dans ma raie, un doigt venant titiller mon petit cul, l’autre main caresse mon pubis, presque rasé, et vient découvrir ma grotte. Très doucement devant, plus insistant sur ma raie, mon homme est en train de me découvrir, de prendre possession de moi. J’ai du mal à rester debout. Mon petit cul est agréablement surpris de cette visite, je détends un peu les fesses pour ouvrir le passage à ces doigts malicieux. Mon sexe est en folie, je ne l’ai jamais senti aussi trempé, ouvert, sensible à chaque geste. Mon petit bouton va exploser, dur comme un petit caillou. Je sens monter en moi un vertige que je ne connais pas. Je ferme la bouche pour ne pas crier, mes mains s’accrochent à ses cheveux. Je pars, mon ventre n’est plus que fièvre, jouissance, doux liquide qui mouille ses mains et mes cuisses. Doucement, il me fait asseoir à sa place et se met à genoux devant moi :



LUI


À genoux devant elle, j’admirais ce cadeau du ciel que mes doigts avaient découvert et fait frémir de jouissance. Je relevais son haut de soie et en profitais pour embrasser sa nuque, la titiller sous l’oreille. Douce peau, joli feulement, son corps se détend. Mes mains puis ma bouche investissent ses seins. Droits, altiers, ils me narguent. Je veux qu’ils me supplient de les sucer encore, de les mordre, de les aspirer, de léchouiller ces tétons bruns. Bientôt ses mains se rejoignent derrière mon cou, ses seins réclament, ils veulent plus, elle appuie ma tête contre eux, gémit. Je suis son nourrisson, elle est ma nourrice, ma force de vie. Elle crie de joie :



Je prends ses hanches pour les avancer au bord du fauteuil, ma langue la titille de son cou à son nombril. Les mains sur ses genoux, je les écarte doucement en caressant l’intérieur de ses cuisses. Ma bouche entame la découverte de son mont de Vénus. Des frissons la saisissent dès que je la touche. Ma langue reste figée entre ses cuisses, goûtant, léchant, buvant, mordillant son tout petit clito et sa divine source. Ses cuisses m’enlacent, ses mains me pressent, me refoulent, m’attirent encore. Un cri rauque retentit, ma langue reçoit son bonheur, le mien. Je me délecte de son nectar. Il est doux, suave, parsemé de saveurs inconnues. Un dessert de Roi, je suis Roi, elle est ma Reine.


ELLE


Je tiens sa tête près de mon ventre, je sais maintenant que je peux vivre en paix, le bonheur existe, je l’ai senti en moi, sortir de moi et partagé.



Il me prend les hanches et m’installe à genoux sur le fauteuil, les jambes de chaque côté, les mains sur les accoudoirs. Il redresse mon torse et embrasse ma colonne de mon cou à mes reins. Ses mains soulèvent mon kilt, dérisoire rempart de ma pudeur. Plus rien ne bougeait, je n’osais pas regarder, mais je crois qu’il contemplait mon cul. Doucement, pour le provoquer, j’avançais et reculais mes fesses, un baiser est venu se poser sur une puis sur l’autre. Ses mains ouvraient ma raie, puis je sentis sa langue me lécher du bas du dos jusqu’à mon petit cul. Ses mains m’écartaient encore plus et sa langue piqua mon trou. Il me pénétrait, jouait, tournait et je sentais que j’allais encore m’y perdre. Je poussais mon cul vers sa langue, je voulais qu’il aille plus loin encore. Sa main vint caresser mon clitoris alors qu’il forçait encore plus sa langue dans mon cul. J’éclatais une nouvelle fois, criant mon bonheur.


Je restais là, jambes écartées, tuée de plaisir, impudique au-delà des mots. Heureuse.

Julien était sorti, il revient rapidement avec deux expresso :



Nous le buvions en nous souriant.



LUI


Son ton était malicieux, mais ferme. Ses yeux fixaient mes jambes et son sourire était coquin. Sa langue pointa doucement au centre de ses lèvres. À genoux devant mon fauteuil, elle écarta mes cuisses puis incita mes hanches à avancer. Son visage était infiniment pur et sublimement érotique. Ses yeux, comme fiévreux, respiraient le désir. Elle pressa un sein contre l’autre, me regardant et gloussant des feulements. L’index de sa main vint toucher mon sexe alors que l’autre caressait mon entre-jambes. Ses deux mains remontèrent pour ouvrir mon pantalon et l’abaisser. Sa main pénétra par l’ouverture de mon boxer et elle fit sortir mon sexe de sa prison de tissu. Elle l’évaluait doucement du regard et du geste, le caressant de haut en bas. Mon boxer rejoint mon pantalon sur mes chevilles. D’une main très douce elle caressait mes couilles, alors que de l’autre elle tira violemment sur ma queue, provoquant une surprise et quasi-douleur.



Presque surprise par ces paroles, elle rajouta plus doucement :



Sa petite langue vint se planter en haut de mon sexe puis titiller le bout et toute sa longueur.

Arrivée aux couilles, elle les avala, une à une, continuant à me branler d’une douce main. Bien plantée sur ses genoux, elle prit mon sexe en bouche et l’avala pour moitié, elle aspirait, pompait, sa langue dure et fine venait exciter mon méat. Puis sa tête plongea de nouveau et je la vis engouffrer toute ma bite, je sentais le fond de sa gorge. Elle me sourit à nouveau en caressant mes couilles.



ELLE


J’ai peur de lui faire mal, de le mordre, je ne sais pas quand il va jouir. Est-ce que je peux l’avaler sans m’étouffer ? Ses couilles sont bien pleines, j’aime les veines sur sa queue, je les caresse d’un doigt, itinéraire improbable. Encore une fois, je le branle très fort, d’un coup sec. Je veux qu’il sache qu’il est à moi, dans mes mains, à ma merci pour sa jouissance. Son visage est tendu, surpris. J’alterne des bisous sur son bout, plus sombre que sa queue, et le pompe à petits coups réguliers. Je lui masse doucement son sexe entre mes seins, le regardant se détendre. Avec mon index, j’ouvre mon petit con encore trempé et lubrifie bien mon doigt. Ma main caresse ses fesses. Avant qu’il ne me repousse, je plonge sa queue dans ma gorge, je lui maintiens ses couilles dans une main et plonge, avec l’autre mon index dans son cul. Mon doigt fait des allers et retours, je le force et glisse mon majeur. Il halète, sa main vient sur mon cou, je sens sa bite enfler, je fais un peu d’espace pour le recevoir. Le premier jet gicle sur mon palais puis trois autres dans ma gorge et sur ma langue. Je respire un petit peu et avale tout ce foutre qu’il m’a donné. Je lape, savoure à petits coups de langue son sexe qui diminue de taille. Mes doigts ont quitté son cul, sa tête dodeline, on dirait un boxeur KO.



Des yeux, il approuve et me caresse doucement le cou.


LUI



Rarement, peut-être jamais, je n’avais connu une telle jouissance. J’avais peur de violer sa bouche, et en fait elle était l’artiste qui avait décidé de me faire jouir. Serrés tendrement dans nos bras, nous savions que la fin de notre relation était proche. Sur son certificat de stage, je confirmais qu’il s’agissait d’une remarquable stagiaire ! Comme ce matin, elle me colla deux bisous sur les joues. Personne ne pouvait parler. Elle passa la porte-fenêtre et je n’ai pas voulu la regarder partir. Tout était, déjà, affaire de mémoire. Quelques mois plus tard, j’ai reçu une lettre du Canada. Sandrine m’indiquait qu’elle allait devenir Mme Flécheur, et qu’elle avait un tendre souvenir de son « Professeur ».

(Depuis cette date, je déteste les Flécheur de sexe mâle).