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Temps de lecture estimé : 9 mn
05/06/05
Résumé:  Mon premier essai au sein de l'Agence.
Critères:  fh fplusag jeunes extracon prost hotel cinéma vidéox massage fellation cunnilingu préservati fdanus fsodo init
Auteur : Max  (Surtout donnez votre avis)      

Série : Gigolo

Chapitre 01
Premier essai

« Rooooooo pschhhhhhh !… Roooooo pschhhhh ! »



Moi je ne comprenais pas vraiment ce que je faisais ici. En théorie, c’était mon premier soir de travail et je me retrouvais au cinéma avec une cliente en train de regarder la République tomber face au côté sombre de la Force. Qu’est-ce qui m’avait pris de dire que j’adorerais voir ce film ? Mais pas ce soir. Je pensai que pour elle aussi, c’était la première fois qu’elle utilisait les services de l’Agence. Fred avait dû « oublier » de me le dire. Salaud ! Elle avait dû décider d’aller au cinéma à cause du stress. J’étais censé me faire beaucoup de thunes avec ce boulot. Les vieilles peaux aixoises bourrées de fric et en mal de « tendresse », ce n’était pas ce qui manquait. Mais franchement, je ne pensais pas me retrouver ici ce soir, mais alors vraiment pas.

La nuit aixoise était vraiment douce en ce mois de juin. Nous marchâmes un peu, dans un silence gêné, probablement l’appréhension de la suite.



Cette réponse un peu vague me laissa perplexe. Je sais que les clientes peuvent choisir leur escort en fonction de critères plus ou moins précis sur le site. Et elle m’avait choisi moi. Mon mètre quatre-vingt-dix l’avait motivée ou ma gueule, quoique j’en aie pas une si belle que ça. D’ailleurs, je ne la trouvais pas belle du tout avant de débarquer à la fac. Avec le nombre de nanas, mon avis avait quelque peu évolué.



Aïe ! Flatterie à deux francs (Oui, même si je suis jeune, je suis un nostalgique du franc). Quoiqu’elle avait vraiment de beaux restes ! Et puis le style bourgeoise un peu dévergondée, ça m’excitait un max. C’était un peu pour ça que j’étais entré à l’Agence.



Pour la première fois de la soirée, Madame Vialet laissa paraître un franc sourire. La légère mélancolie qui régnait jusqu’alors sur son visage disparut. Un instant seulement, mais cette vision me réconforta fortement. Moi, le boute-en-train, j’avais l’impression d’assister, impuissant, à une émission du globuleux Jacques Pradel. Elle était quand même mignonne, ma cliente, les traces du temps sur son visage lui donnaient une certaine sérénité et surtout un certain charme.



Elle me prit le bras et nous pénétrâmes dans la vieille ville. Une balade pour le moins longue. Pendant une bonne demi-heure, madame Vialet me promena dans la ville d’Aix. Apparemment, le début de la soirée la mettait en confiance. Elle parlait. Beaucoup. De sa famille. Ses fils, des jumeaux qui entraient en pleine crise d’adolescence. Ils la dénigraient, elle, la mère de famille qui avait fait une croix sur sa vie professionnelle pour eux. De son mari, rencontré bien trop jeune et que, même si elle ne se l’avouait pas, elle ne semblait plus aimer. Il était riche, propriétaire de divers établissements de restauration. Il ne s’occupait plus d’elle depuis des années. Elle se savait trompée, cocufiée. Mais son caractère un peu trop docile empêchait toute réaction. Le confort qu’il lui apportait achevait de la museler.

J’usai de toute la compassion dont je pouvais faire preuve. Fred m’avait prévenu : parfois ces femmes ont des histoires pas très drôles. On est payé aussi pour les réconforter.



Interpellé, je me souviens être resté un moment sans réaction, me demandant ce qu’elle voulait dire. Elle poussa une porte et je réalisai que nous étions devant un petit hôtel. Etait-ce vraiment une question ?

Pour être franc, cela faisait quelques mois que j’étais à Aix et franchement le caractère tortueux de la vieille ville me laissait perplexe. Souvent perdu en réalité. Ce qui était le cas. Je suivis ma cliente dans un petit hall, décoré de façon très sobre, très classique. Un concierge était là. À ma grande surprise il lisait une revue érotique. Plutôt pornographique, vus les nichons siliconés qui tapissaient la couverture. Je commençai à m’interroger sur l’endroit où m’avait conduit la respectable Madame Vialet.



Le petit homme grassouillet nous gratifia d’un « Bonne soirée » accompagné d’un léger rictus et d’un regard qui en disait long sur ce que ce nabot pensait de moi.



Je gardai le silence, appréhendai la suite de la soirée. Je n’étais pas sûr dès le premier soir de vouloir assurer le « supplément ». Le métier d’escort, à ce qu’en disait notre pub, consistait à accompagner des personnes distinguées dans leur vie sociale. Mais il était clair que les relations sexuelles étaient un « supplément » courant. En tout cas, c’était ce que m’avait dit Fred. Honnêtement c’était un peu pour ça que j’avais accepté de bosser à l’Agence.

Nous pénétrâmes dans une chambre plutôt spacieuse au regard de l’aspect un peu minable de l’hôtel. Un lit à deux ou peut-être même trois places constituait l’essentiel de l’ameublement, ainsi qu’une petite commode en face du lit, sur laquelle se trouvait une télé. Madame Vialet se précipita vers les toilettes en me demandant de me préparer. Je me demandai en quoi consistait cette préparation. Dans le doute je m’abstins de retirer mes vêtements et fis un tour de la pièce. Ma compagne de la nuit ressortit bientôt de la salle de bain en sous-vêtements. Elle était vraiment bien, ma cliente. Un tout petit bide, des jambes longues et musclées et une poitrine plutôt grosse. Ronde et généreuse même. Belle conservation face aux effets du temps.



J’avais en effet choisi de laisser à ma cliente la conduite des évènements. C’était ma première fois et je ne tenais pas à faire de gaffe.

Elle s’approcha de moi et commença lentement à déboutonner ma chemise. Puis, dans un rythme aussi posé, elle continua à me déshabiller. Je me retrouvai bientôt en caleçon devant elle. Pour être franc, je me sentais un peu con.

Elle empoigna alors doucement mon sexe à travers le tissu et commença à me caresser délicatement la verge. Ce massage était très agréable et mon sexe ne tarda pas à montrer son contentement. Je découvris alors un sourire apparaître à nouveau sur son visage. Il est vrai que je n’étais pas dépourvu d’arguments. Je commençai à comprendre ce qu’elle cherchait comme « qualités » chez un homme.



La femme s’allongea alors sur le lit, écarta les jambes et me regarda. Un regard mêlé de défi et de désir. Je n’aimais pas particulièrement les cunnis. Quoique parfois si, et ce regard acheva de me convaincre. Je m’allongeai dans la continuité de ma cliente et commençai à l’exciter par de petits coups de langue légers. De plus en plus appuyés, en prenant bien soin d’insister sur son clitoris. L’effet ne tarda pas à se faire sentir. Elle gémit doucement, comme une adolescente qui découvre les joies de la masturbation. J’ai toujours pensé qu’un cunni devait se faire avec tout son cœur et surtout toute sa bouche. Ce fut bientôt toute ma bouche qui était scellée au sexe de Sophie. Je lui aspirai le sexe, lui suçai le clitoris, n’hésitai pas à lécher. Parfois séparément, parfois en même temps. Je m’apprêtai à la doigter lorsqu’elle me hurla :



Elle jouit dans un cri à déchirer les cieux. En tout cas, à réveiller tout l’hôtel. Cela faisait vraiment un moment qu’elle était délaissée. J’étais fier de m’occuper d’elle. Fier de la faire jouir. On critique les hommes quant à leur égoïsme sexuel, mais rien ne rend un homme plus fier que de faire jouir sa compagne.

Elle était essoufflée, me regardait avec des yeux exorbités. Et soudain, elle éclata en sanglots. Je me sentis con. Spontanément, je me suis approché d’elle et l’ai prise dans mes bras.



Elle m’embrassa alors. Je me souvins de Pretty Woman, où Julia Roberts jurait qu’elle n’embrasserait jamais un client qu’elle n’aimait pas. Je ne l’aimais pas, cette femme, mais je n’étais pas Julia Roberts.

Après un long baiser, elle me souffla « Encore !». Je m’apprêtai à descendre à nouveau, à ses ordres, quand elle me retint et posa ma main sur son sein. Il était faux. Mais c’était quand même du beau boulot, on s’y serait trompé. Je commençai à le malaxer doucement en insistant légèrement sur les pointes. Je pris l’autre sein en bouche et suçai le téton. À l’aide de mes coudes, je me redressai et lui fis face, je commençai alors à lui lécher les seins. Je les suçai, les malaxai, les léchai. Elle recommença à faire ses petits gémissements. Franchement, c’était excitant. Ma virilité se redressa d’un coup. Elle prit alors ma verge, y posa un préservatif et la conduisit vers son vagin trempé. Je commençai doucement ma pénétration. Des coups de butoirs de plus en plus puissants et rapides. Sophie ne tarda pas hurler de nouveau sa jouissance. Je la regardai alors, un sourire en coin : « Ca faisait vraiment longtemps ?». S’ensuivit un petit rire complice. Elle me regarda et me répéta : « Encore !». Elle se lèva, alla vers la commode et alluma la télé. Sur le coup je n’ai pas très bien compris pourquoi. Mais, à la vue d’une blonde qui se faisait littéralement défoncer le cul par Rocco, je percutai. Elle me regarda et me dit : « Je veux qu’on fasse pareil qu’eux ». Elle revint vers moi, se mit à quatre pattes devant moi et me tendit une crème lubrifiante qui était dans la commode. Je décidai de la prendre dans une levrette classique tout en lui doigtant l’anus. Elle sembla apprécier cette double pénétration.



Je pris mon sexe, y posai une noisette de lubrifiant et commençai à la pénétrer doucement. Cette fois-ci, pas de gémissements d’adolescente. Plutôt un gémissement de peine. Je lui conseillai de se caresser un peu en même temps et cela sembla tout de suite « passer » mieux ainsi, pour nous deux. Je commençai de petits allers et retours en prenant garde à ne pas enfoncer mon membre trop brusquement. Au bout d’un moment, je commençai des pénétrations plus franches, elle sembla aimer, et ce n’était plus des gémissements, mais des hurlements qui m’accompagnaient. Rocco avait fini de défoncer sa blondasse, elle le branlait avec vigueur pour le faire jouir sur sa bouche. Sophie me fit comprendre d’arrêter. Elle prit ma verge et imita la blondasse. Je jouis à mon tour dans un hurlement à déchirer les cieux. La vision du visage de cette petite bourgeoise maculé de mon sperme décupla mon plaisir.

Elle me demanda de dormir avec elle à l’hôtel. C’était déconseillé par l’Agence. Mais bon, je l’aimais bien moi, cette femme. Le lendemain, nous rendîmes les clefs au petit homme et à son rictus. Nous nous séparâmes dans un dernier baiser. Je rentrai chez moi sur un petit nuage. Peu de temps après, le téléphone sonna. C’était Fred.