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Temps de lecture estimé : 24 mn
09/06/05
Résumé:  Facile d'entrer dans un magasin, mais, pour en sortir, c'est une autre histoire.
Critères:  fh ffh inconnu magasin fellation pénétratio fdanus fsodo hdanus délire fantastiqu
Auteur : Athanor  (Premier passage, même pas peur...)      

Série : Le Bazar

Chapitre 01
Comment se perdre dans un labyrinthe

On a dû vous le dire assez souvent, mais j’insiste sur le fait que cette histoire est totalement fausse, sauf les noms des lieux et des personnages qui, pour des raisons qui n’appartiennent qu’à mon chat à trois têtes, sont réels.


Je m’appelle Sébastien et j’avais 25 ans au moment des faits, en 2000 précisément. Je vivais à St-Brieuc avec mon amie Céline (même âge pour ceux que ça intéresse). Cela faisait trois ans que nous avions une relation plutôt forte tous les deux. Aussi, avant de franchir ce seuil assez grand que l’on appelle mariage, nous avions décidé de vivre un bon moment dans le même appartement pour voir si on ne finirait pas par se taper dessus au bout d’une semaine.


Céline étant étudiante en médecine et moi vivant de petits cachets entre deux pièces de théâtre, l’appartement fut difficile à dénicher. Plus dur encore fut d’acheter nos meubles. Lorsque nous nous promenions dans la rue piétonne St Guillaume, notre plaisir (un peu masochiste) était de faire du lèche-vitrines devant les magasins de meubles. C’est ainsi que nous sommes tombés devant l’entrée d’un nouveau bazar. C’était la première fois que je le remarquais et aucune publicité dans le journal local n’avait parlé de son ouverture. Depuis quelques années lorsqu’une enseigne tombait, elle était remplacée par un magasin de vêtements ou de chaussures (ce qui avait gravement diminué l’intérêt de la rue et le nombre de piétons). Nous fûmes donc agréablement surpris.


Le bazar promettait « Toutes sortes de choses à bas prix », ce qui était exactement ce qu’on cherchait.



Rares sont les magasins à jouir d’une grande taille dans la rue St Guillaume, mais le bazar était finalement plus grand qu’il ne le laissait voir. Lorsque je vis la pancarte « Vêtements à bas prix », je sus qu’on allait rapidement se séparer.



Ben voyons. Elle me donna un rapide baiser et s’engouffra dans les rayons. Je restai un moment à l’entrée, pour regarder les pancartes qui indiquaient les rayons. Ils avaient une section informatique, alimentaire, hygiène, vaisselle…

Comme j’étais en manque d’après-rasage (en général, je me barbouille de savon après mon rasage, ça coûte moins cher), je me dirigeai vers la section hygiène.


Je fus assez étonné de me retrouver dans une salle ronde plutôt que dans un couloir. Le sol n’était plus recouvert de ce plastique moche qu’affectionnent certains magasins, mais d’un plancher sombre. Des myriades de produits jonchaient les présentoirs et, dans le fond, il y avait un comptoir. Je m’approchai de ce dernier, prêt à demander mon après-rasage, lorsque je vis des préservatifs. Plusieurs fois j’avais proposé à Céline de prendre la pilule, mais elle avait toujours refusé pour des raisons de santé qu’elle n’a jamais voulu m’expliquer. Nous en étions donc toujours au stade des capotes.


Une jeune femme apparut derrière le comptoir. Elle devait avoir une trentaine d’années. Les cheveux blonds, longs et raides, les yeux marron. Elle était habillée d’une robe bleue, plissée, qui lui descendait jusqu’aux chevilles et d’une chemise blanche bien échancrée et assez transparente pour que je puisse remarquer que ses seins étaient libres de toute entrave.



J’aurais voulu dire : « C’est une blague ? » Mais avant que je puisse faire un geste, elle avait quitté son comptoir, déboutonné mon jean et sorti ma verge de mon slip.



Elle me branla un moment avec application, puis se décida à la prendre en bouche pendant que je regardais à droite et à gauche.



En fait, ma première pensée fut : « Elle est folle ». Après, je ne pensais plus.



Je commençais à me prendre au jeu. Il était très agréable.



Elle le fit cependant avec beaucoup de douceur. C’était une fellation curieuse malgré tout. Entourée de bruit de caisse et de musique d’ambiance. Ambiance de magasin, pas d’intimité. J’entendais certains clients discuter de la marchandise, alors qu’une langue généreuse me procurait de chaudes caresses. Pour me mettre dans le bain, j’agrémentai ses bruits de succion avec une ou deux insultes pêchées dans quelques films X.



Elle repartit derrière son comptoir et rechercha la taille qu’elle m’avait promise, me laissant seul, le froc baissé et la queue en l’air.



Elle sauta d’un bond sur son comptoir et écarta les cuisses.



En quelques bonds (pantalon et slip au niveau des mollets, c’est dur de faire de grands pas), j’arrivai jusqu’à ma vendeuse et glissai ma tête sous sa longue jupe bleue. Première impression : il y faisait frais et l’odeur était agréable. Pas trop forte, malgré l’humidité qui apparaissait sur son slip. Elle écarta encore un peu les cuisses, ce qui me permit de glisser ma tête jusqu’à son entrejambe. Avec un doigt, j’écartai un peu son slip et je pus ainsi lécher quelques poils pubiens.



Je mentais et il y a de fortes chances pour qu’elle s’en doute. Cependant, elle souleva un peu ses fesses pour que je puisse retirer son slip.



Ce genre d’encouragement était inutile, mais la voix m’inspira de nombreux fantasmes. Je reçus une claque sur les fesses, mais cela ne me détourna pas de mon ouvrage. Je n’avais pas eu de mal à dénicher son clitoris, mais, après l’avoir titillé un moment, je retournai faire le tour de ses lèvres. L’atmosphère, sous la jupe, était de plus en plus chaude et humide. Ma vendeuse bougeait de plus en plus sur son comptoir, puis une main vint appuyer sur ma tête et me guida. Le message était clair, il fallait que je me concentre sur son clitoris. Dressé comme il était, je n’eus aucun mal à le repérer. Un record pour moi, car, si j’ai toujours été agile avec mes doigts, ma langue manque cruellement de savoir-faire.



Elle ne termina pas sa phrase. Elle en débuta une autre du même style et la laissa aussi en suspens. Cela devait ressembler un peu à « Oh ! tu lèches divinement bien. Je vais, je vais… ». Sa voix était hésitante, chaude et très excitante. Je n’avais jamais rencontré de femme commentant mes caresses. Bien sûr, j’avais connu des râles de satisfaction (Ben ouais, quand même !), mais ces descriptions de mes coups de langue étaient électrisantes. Ses encouragements (« Vas-y, bois mon jus, bois mon jus ! », avec un nombre incalculable de « u » au dernier mot) étaient une agréable nouveauté pour moi.


Tout d’un coup, je me retrouvai coincé dans un étau. Elle venait de resserrer les cuisses en frissonnant. Peu à peu la tension se relâcha et je pus sortir ma tête de dessous sa robe. Ma belle vendeuse était torse nu et je pus voir sa poitrine. Je n’attendis d’ailleurs aucune invitation pour prendre ses seins dans mes mains.



Elle tomba à genoux, jusqu’à mon sexe, et l’introduisit dans sa bouche.



Elle déroula le préservatif sur ma verge sans difficulté apparente, sauf à la fin lorsqu’elle rencontra mes poils.



Franchement, je n’en savais rien. Si notre petit exercice m’avait fortement émoustillé, sa description de fellation ratée à cause de poils m’avait quelque peu laissé pantois.



Sitôt dit, sitôt fait. Ce qui avait été une surprenante aventure un peu folle devenait une mécanique pitoyable. J’avais encore de la chance qu’elle ne me demande pas de choisir la couleur.



Puis elle me tourna le dos, se cambra en prenant appui sur son comptoir.



Bof… Pourquoi s’étonner ? Arrivé à ce niveau…

Je relevai sa jupe et me préparai à l’assaut. Elle avait un petit cul appétissant et rebondi. Exactement ce qu’il fallait où il le fallait. Je m’approchai lentement, et, sans faire de gestes réellement conscients, je me retrouvai à l’intérieur de sa chatte.


« Nous informons notre aimable clientèle que notre rayon jardinage sera ouvert à partir de 3 heures. N’hésitez pas à demander des renseignements ».


Les haut-parleurs avaient raison : le jardinage était ouvert, mais ça aurait bien pu être le rayon cheminée, car je ramonais ma belle vendeuse avec plaisir.



Je lui envoyai une claque sur les fesses.



J’enfonçai mon pouce dans son cul et elle poussa un cri de plaisir. Intromission assez courte, mais plus grosse, ça compense.



Je ne trouvai que cette maigre excuse pour la défoncer encore plus vite, car je sentais que je n’allais pas tarder à éclater. Elle poussa un long feulement qui n’alerta personne dans le bazar. De toute manière, si cela avait intéressé quelqu’un, il se serait déjà fait connaître. Ce fut à mon tour de pousser un cri lorsque mon sperme alla s’écraser au fond du préservatif. Je me retirai et enlevai rapidement la capote de mon sexe.



De nouveau, elle descendit au niveau de ma queue et l’engouffra dans sa bouche. Elle me suça si bien que je ressentis une nouvelle tension.



Je me rhabillai, réglai la boîte de préservatifs et m’éloignai du comptoir. Une jeune femme, habillée comme ma vendeuse, assise par terre, se branlait non loin de là en regardant un couple copuler. Sans doute la collègue de ma jolie vendeuse, qui m’avait donné une claque sur les fesses. La femme, assise sur son amant, me regarda un instant et me fit un clin d’œil en portant un doigt de la main gauche à ses lèvres. Je répondis par un salut de la main, mais je m’éloignai de la scène. Il me fallait retrouver mon amie et sortir de ce bazar.


C’est en m’éloignant que je compris que j’avais un problème. Il m’avait fallu trente secondes pour arriver jusqu’ici et là, devant moi, j’avais quatre chemins différents qui semblaient s’étirer vers l’infini. J’en pris un au hasard, et, après avoir emprunté deux ou trois autres passages, je compris que j’étais perdu.


Hop là ! Un instant ! Les vendeuses devaient bien savoir comment s’y retrouver dans ce labyrinthe de rayons. Je fis immédiatement demi-tour. Comme j’avais été tout droit, ce ne fut pas bien compliqué. Bernique ! Le comptoir était vide ! Bien. Je n’avais plus qu’à déranger le trio qui continuait son essayage.



L’invitation était trop gentille pour être refusée. Je m’agenouillai à ses côtés et me mis à sucer ses doigts.



Cette phrase me fit l’effet d’une décharge électrique. Merde ! J’étais perdu dans un petit bazar lui-même dans une rue piétonne en plein après-midi ! Il était à peine 2 heures et demie lorsque j’étais entré.

En bref, mon cerveau recommençait un peu à fonctionner.

Je me suis relevé, laissant le trio à son plaisir. Il me fallait retrouver Céline et sortir d’ici avant de devenir un obsédé du cul. J’avais trompé mon amie, moi qui plaçais la fidélité au plus haut niveau des vertus. À ma décharge, il faut bien dire que nous n’étions pas mariés et qu’il n’y avait que des accords tacites entre nous. Et merde ! Je n’arrivais même pas à me convaincre. Ma réaction avec la vendeuse m’avait beaucoup étonné. Ses cris et ses descriptions, pendant l’acte, m’avaient excité, mais je me demandais si j’aurais eu la même réaction avec Céline. Alors que je déambulais parmi les assiettes et autre vaisselle, je tentai de l’imaginer disant des choses comme : « Vas-y ! Défonce-moi la moule », « Baise-moi comme une chienne », « Encule-moi avec ta grosse pine ». Ça sonnait aussi mal que mon pauvre « Suce-moi, salope » de tout à l’heure.


Puis une autre pensée, plus sensée : « Je suis en train de me parler de sexe, alors que je suis paumé. J’ai même sucé les doigts d’une fille inconnue, alors que je suis paumé dans un bazar. Le bazar n’est peut-être pas normal, mais je ne suis pas loin derrière lui ».


Déambulant à travers les rayons autant que dans mes pensées, je continuai mon chemin. Il m’était impossible de savoir où je me dirigeais. En y réfléchissant maintenant, j’aurais pu tomber dans un endroit beaucoup moins sympathique que le rayon lingerie. Celui des cuisines légères par exemple. Jamais je n’avais vu de si nombreux modèles dans un seul rayon. Du plus conventionnel au plus coquin.



Elle devait avoir la trentaine passée, les cheveux noirs, longs, emmêlés dans une sorte de chignon compliqué. Ses vêtements étaient exactement les mêmes que les deux autres vendeuses, sans aucune excentricité et avec peu de couleur. Ce n’était pas vraiment le genre de femme dont j’appréciais la compagnie. Style raide avec un balai dans l’cul.



C’est gagné, elle va me prendre pour le pervers du coin.



J’obtempérai, un peu surpris.



Je n’eus pas le temps de finir ma phrase, elle s’était déjà éloignée. Comme elle semblait travailler dans le bazar, je n’avais pas intérêt à la perdre de vue. Elle devait bien savoir comment sortir de là.



À première vue, cela ressemblait à un miroir de grande taille où une personne d’un mètre quatre-vingt, voire deux mètres, pouvait s’admirer sans avoir la désagréable impression d’être en plusieurs morceaux. Cependant, ce n’en était pas un. La femme se tenait à droite du miroir, un peu en retrait, et en aucune façon elle ne pouvait se refléter dedans. Pourtant, je la voyais bien dans le miroir avec sa jupe sombre et plissée qui lui descendait jusqu’au bas des genoux. Elle avait les bras croisés et me regardait dans les yeux. Quant à moi -je veux dire mon reflet - il se présentait de profil et regardait aussi dans ma direction. Chose impossible pour un miroir puisque j’étais face à lui.



Elle parlait depuis un moment, mais je ne l’avais pas écoutée.



Le miroir se troublait peu à peu et les formes ondulaient. Cela me rappela les flash-back dans les séries policières de mon enfance.



L’image va arriver.



Étant donné que cela faisait un moment que je marchais sans savoir où j’aillais, un guide me serait de la plus grande utilité. J’acceptais donc. Le miroir était toujours brouillé, et on attendait.



Une gifle aurait eu un claquement plus doux à mon oreille. L’image apparut enfin, et j’eus un peu de mal à retenir un éclat de rire. Si j’avais été vexé par sa réponse, j’étais bien vengé. Nous étions toujours exactement à la même place, mais le reflet de Madame avait relevé sa jupe et nous montrait un joli slip bleu. Moi, comme mon reflet, je dévorais le spectacle. Au bout d’un moment, je pus ravaler mon sourire et me tournai vers Madame. Elle restait bouche bée.



J’obéis de mauvaise grâce, car j’aurais bien voulu voir sa jupe se soulever lentement. Mais l’image se brouilla.

« De mieux en mieux » pensai-je en admirant les fesses de Madame. Son reflet s’était retourné et mettait son postérieur en évidence en se cambrant un peu.



Aïe ! Je n’avais pas remarqué que mon reflet, aussi, devenait plus coquin. Porno même puisqu’il avait sorti son sexe et semblait se masturber.



Vlan ! re-claque dans les oreilles !



J’étais décidé, mais ne bougeais pas d’un pouce. Qu’est ce que je pourrais bien trouver comme excuse cette fois ? La curiosité ? Pourquoi pas, ça ou autre chose…



Une jeune femme aux cheveux blonds fit son entrée. Elle avait le même costume que Madame. En tout cas, la jupe à la hauteur des chevilles, c’était signé « Le bazar ».



C’était moi qui venais de crier. La dénommée Ambre n’avait donné qu’un petit signe de tête pour dire qu’elle était d’accord ! Sans blague ! Le temps que je reprenne mon souffle, Ambre avait déjà traversé le couloir et s’agenouillait devant moi.



J’étais sincère, M’sieur l’Président. Je ne voulais pas de ça, moi ! J’avais déjà trompé ma copine une fois, c’est vrai… Mais je ne voyais pas de raison de recommencer, moi ! J’avoue que je n’ai pas bronché, mais j’ai quand même mis les mains à la hauteur de mon sexe pour bien exprimer mon désaccord !



Et c’est la que j’ai craqué, M’sieur le Président. Je vous prends à témoin, Messieurs Dames du jury… Messieurs surtout. Lorsqu’une jolie blonde vous demande, si elle peut vous tailler une pipe « S’il vous plaît », qui résisterait ? Argh ! Je suis coupable ! Tranchez-moi la tête. De toute manière, je l’ai perdue en entrant dans ce bazar…


Pendant que je plaidais minablement ma cause devant ma conscience, Ambre avait déboutonné mon jean et l’avait baissé, mon slip avec. Une nouvelle fois, je me retrouvais cul nu, le sexe encore sollicité. Dans le miroir, j’étais seul, Ambre n’apparaissait pas. On ne voyait pas approcher sa bouche de ma queue qui, je le sentais, retrouvait une certaine vivacité. Une douce chaleur envahit mon gland qui fut pris en étau entre les lèvres d’Ambre. Le bout de sa langue commença à me chatouiller le méat, ce qui eut le don de faire grossir et dresser mon sexe. L’étau se desserra et Ambre relâcha ma queue avant de commencer une lente masturbation. J’étais presque aux anges.



Plus sensible au commentaire de sa patronne qu’au mien, Ambre reprit ma queue en bouche et la suça plus violemment. Tout à coup, je sentis ses dents glisser contre mon gland. « Glisser » est sans aucun doute un mot trop doux. Lorsque je repense à ses dents, je pense à une fourchette faisant grincer une assiette. J’eus un mouvement de recul que Madame perçut immédiatement.



Docile, Ambre reprit la lente fellation qui m’avait tant plus au début.



Décidément, Madame en perdait son latin. Je me branlai donc en essayant d’avoir la même mine que dans le reflet et brusquement le miroir se troubla.



Je portai mes yeux au miroir qui semblait s’être arrêté sur l’image d’un film porno. Cette fois Madame et Ambre étaient toutes deux à me sucer, mais chacune de leur coté. Ambre avait reprit sa place, ma queue en bouche, et Madame de l’autre côté me léchait l’anus en écartant mes fesses à l’aide de ses deux mains.



C’était sans doute ça le pire. Je ne voulais absolument pas que cette mégère me colle sa langue, que je devinais râpeuse, dans le cul. Mais en plus j’avais l’impression, vu la tête de mon reflet, que j’allais perdre, en refusant, une occasion de frôler le septième ciel. Ambre s’était déjà mise en position, et s’activait sur mon sexe. Un bon point pour accepter. Mais lorsque Madame s’approcha de moi, je me sentis un peu moins convaincu. Madame passa derrière moi et malaxa mes fesses. Il ne lui fallut pas longtemps pour insinuer un doigt dans mon trou ; mais profitant qu’Ambre s’octroie une pause, je sautai hors de leur étreinte.



Ne voulant risquer un coup d’œil possible de Céline, dans ce foutu miroir je me résignai à reprendre place. Ambre n’avait pas bougé et égale à elle-même, elle recommença sa fellation. Avec un rire de mépris, Madame me gifla la fesse gauche.



Sans ménagement, Madame écarta mes fesses et fourra sa langue sans mon cul. Elle était chaude et humide ; et si elle ne me procurait aucune sensation vertigineuse, elle me chatouillait beaucoup. Ambre, toujours calme et concentrée, ne se lassait pas par contre de me donner du plaisir. Elle passait savamment de la douce caresse avec la langue, au pompage féroce. Puis s’intéressait un peu à mes couilles pour revenir me lécher le gland. Céline - bien que loin d’être maladroite - n’avait jamais réussi à me garder sur cette ligne de plaisir sans me faire tomber immédiatement dans la jouissance totale. Avec Ambre, je jouais les équilibristes. Au dernier moment, alors que j’allais me laisser tomber, sans état d’âme, dans le plaisir, Ambre lâcha mon sexe.



Je ne savais plus s’il fallait espérer une image ordinaire où je n’apparaîtrais plus, ou une autre séance de sexe. Vu que le miroir allait du plus sage au plus hard… L’image apparut, je me retournai vers Madame en souriant. Elle était pâle.



Sans dire un mot, Madame se leva, se positionna bien en face du miroir et après m’avoir défié du regard, elle retira rapidement son slip, se mit à quatre pattes et rejeta sa jupe sur son dos. De son côté, Ambre, docile et silencieuse (à part son « s’il vous plaît », elle ne m’avait pas adressé la parole), s’assit près du miroir. Elle retira elle aussi son slip – bleu également, dites donc ! Fourni avec le costume, je suppose -, et écarta les jambes, prête à s’enfoncer deux doigts dans la chatte.

À mon tour, je me préparai en ôtant ce qu’il me restait de vêtements. Dans le reflet, j’étais totalement nu.



La sodomie était l’un de mes fantasmes, et mon ex m’avait gentiment offert son petit trou lors d’une soirée bien arrosée. Bien qu’elle m’ait avoué qu’elle n’était plus vierge de ce côté-là depuis un moment et qu’elle adorait ça, j’avais pris soin de ne pas lui faire de mal. Céline, elle, ne voulait pas en entendre parler. À peine mon doigt à l’entrée de son cul. Sentant que moi-même je n’étais pas sûr d’apprécier qu’on me fasse ce genre de caresse, je n’avais jamais remis la sodomie sur le tapis. Mais avec Madame, c’était différent. Ce n’était même plus de la baise, mais une petite vengeance. Je déroulai une capote et m’enfonçai d’un coup dans sa chatte. Elle poussa un cri de surprise.



Tout en gardant un rythme soutenu qui n’avait aucune volonté de lui donner un grand plaisir, j’introduisis un doigt entre ses fesses puis un deuxième et encore un troisième. Tous trois entrèrent facilement dans son petit trou. Elle ne devait pas m’avoir menti en parlant des partouzes.



Ah bon ? Si elle le voulait après tout… Je quittai la chatte de Madame et visai un peu plus haut. La résistance à l’entrée était tout autre.



Cette phrase nous donna un coup de fouet à tous deux. Je m’enfonçai plus loin en elle et commençai un lent va-et-vient.



Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences. Quoique… avec ma description du balai dans le cul, étais-je si loin de la vérité ? J’accélérai donc l’allure et me concentrai sur la jolie Ambre qui mettait du cœur à son ouvrage en ne nous quittant pas des yeux. C’est en regardant dans sa direction que je m’aperçus que le miroir commençait à se brouiller. En pleine action, je n’avais aucune envie de m’arrêter. Au contraire, j’en voulais plus.

J’envoyais un violent coup de reins contre les fesses de Madame qui, malgré ses grandes paroles, ne put s’empêcher de pousser un cri.



Je donnai trois autres coups violents contre Madame.



C’est là que je remarquai qu’elle était, elle aussi, en train de se caresser le sexe. Avec des gestes plus rapides qu’à l’accoutumée, Ambre se débarrassa de ses vêtements et reprit sa masturbation. C’est à ce moment que, comme promis, Madame poussa son hurlement. Je ressentis une douleur au niveau de ma queue lorsque ses fesses se contractèrent. Puis Madame se laissa couler à terre. Sans ménagement, je retirai ma queue de son étau et arrachai la capote pour en mettre une autre.



Alors que je m’approchais d’elle, elle se laissa tomber sur le dos, jambes écartées, prête à soutenir l’assaut. Je sentais bien qu’il allait être de courte durée. Ne pensant qu’à mon propre plaisir égoïste, je m’enfonçai en elle et commençai mes aller-retour. Je me retrouvais de nouveau sur cette ligne précaire qui sépare le plaisir de la jouissance, mais cette fois je n’avais aucune intention d’y rester. Un doigt puis un second, presque aussitôt, entrèrent dans mon anus (oui Madame a un trou du cul, moi, j’ai un anus… P’tite nuance intéressante).



Nous fûmes deux à pousser un cri cette fois. Pendant un temps nous n’avons pas bougé, chacun tentant de reprendre son souffle. Madame retira ses doigts lentement et je me dégageai d’Ambre.



Je bougeai devant le miroir et mon reflet me suivit dans tous mes mouvements.



Vlan ! Fin des hostilités, on retourne au vouvoiement.



Il était inutile d’essayer de la convaincre de respecter sa parole. J’enlevai le préservatif de mon sexe ramolli et le jetai aux pieds de Madame en lui montrant mon majeur. Mais comme je l’avais dit, c’était déjà fait. Sans un regard pour Ambre, mes vêtements au bras, je quittai le rayon.


Une idée me traversa l’esprit. C’était une bonne idée, tout au moins, une sacrée remarque. J’aurais pu, à partir de là, échafauder quelques théories sur ce qui se passait ici, mais, pour une raison inconnue, je la rejetai. Et l’oubliai.


C’est dans le calme du rayon « manteau » que je pris le temps de m’habiller. Il fallait faire le point. Des caisses, j’étais passé à l’hygiène, et là on m’avait conduit vers les vêtements en passant par la vaisselle. Je sortais du domaine réservé à la lingerie, et je me retrouvais aux manteaux.


Cette fois, il ne s’agissait pas de rayon, mais, bien entendu, de porte-manteaux. Ceux-ci étaient composés d’un pied unique de plus d’un mètre vingt de haut, se divisant en quatre branches qui formaient un X. Le pied de chacun d’entre eux tournait sur lui-même, ce qui permettait de faire venir les modèles à soi sans bouger. Pourtant, les porte-manteaux semblaient trop serrés les uns par rapport aux autres pour qu’une telle manipulation soit possible. Je marchai un moment le long du couloir qu’ils formaient. Impossible d’en voir la fin.



Mais personne pour me répondre. Je décidai alors de m’engouffrer entre les porte-manteaux. J’étais arrivé au niveau des manteaux en fourrure et je sentais les poils me chatouiller le visage. Il est fort probable, vu le nombre, qu’il s’agissait de fausse fourrure. J’avançai en me frayant un passage avec mes mains. Je ne pouvais pas voir plus loin que la longueur de mes bras et, dans cette direction aussi, les porte-manteaux semblaient ne pas avoir de fin.


« Je suis damné, pensais-je. Con et damné à marcher dans ce bazar pour l’éternité. »